\input texinfo @c $Id: latex2e-fr.texi 1132 2022-08-29 15:31:29Z vincentb1 $ @comment % ** début de tête (c'est pour courir Texinfo sur une région.) @setfilename latex2e-fr.info @documentlanguage fr @documentencoding UTF-8 @set UPDATED Août 2022 @include common.texi @settitle Manuel de référence officieux de @LaTeX{}2e (@value{UPDATED}) @comment % ** fin de tête (c'est pour courir Texinfo sur une région.) @c latex 2.09 commandes devraient tous être présents maintenant, @c xx À faire: @c - --shell-escape & --file-line-no pris en charge par MiKTeX @c - exemple pdflatex --interaction=nonstopmode --file-line-error '\documentclass{minimal}\begin{document}\errmessage{Foirage}Salut\end{document}' @c => le jobname est minimal, créer un nœud sur jobname @c => style de message d'erreur traditionnel, car on n'est pas dans un fichier @c => ajouter un nœud sur \errmessage @c @c - définir « mode mzth rn lignr» @c @c xx mais LaTeX2e substance est manquant. @c xx une liste aléatoire de quelques items manquant est à la fin de ce fichier @c xx Lire le fichier NEWS pour les choses à mettre à jour. @c @c xx ending a run with errors @c xx ctan, distributions, composant de TeX @c xx mention \nocorr, \textit et ic @c xx donner réelle smallskip / etc. par défaut @c @c xx fusionner http://ctan.org/pkg/latex-info (paquetage CTAN latex-info) @c xx voir aussi http://ctan.org/tex-archive/info/latexcheat @c xx fusionner permutée-index @c xx fusionner latex manuel de la savane @c xx fusionner style mathématique hors texte @c xx mode veritical, mode horizontal @c xx check recent ltnews for (lots of) changes @c xx \write of non-ASCII chars (vincent mail of 14 Mar 2020 21:39:41) @c xx \nonstopmode etc., if they are officially supported by LaTeX? @c xx JH explain nfss somewhere @c xx JH expand BiBTeX @c xx JH expand theorem, AMS math @c xx JH something on code listings @c xx JH ligatures @c xx JH \stretch @c xx JH \mathstrut @c xx JH \phantom https://tex.stackexchange.com/questions/4519/how-do-i-create-an-invisible-character @c xx JH \baselineskip https://texfaq.org/FAQ-baselinepar @c xx JH \contentsline, \@@dottedtocline? @c xx JH \numexpr, \dimexpr, \glueexpr, \muexpr @c @c xx The typeset source2e has an index with all kernel @c xx commands, though some are internal and shouldn't be included. @c xx classes.dtx et al. define additional commands. @c xx See also http://ctan.org/pkg/macros2e. @c @c xx All the special characters should be definitively described. @c @c xx Notes de P. Bideault @c @c xx Le sommaire précède immédiatement la table des matières. C'est curieux, @c xx C'est curieux, et perturbant. @c xx Cette table des matières ne serait-elle mieux située en fin de document ? @c @c @c @c xx Le source2e typographie a un index avec tous noyau @c commandes xx, même si certains sont internes et ne devraient pas être inclus. @c @c xx much more from ltoutenc, depends on font? @c xx packages -- required, additional, useful; oberdiek ... @c xx fonts -- latexsys @c @c xx classes.dtx et al. définir des commandes supplémentaires. @c xx Voir aussi http://ctan.org/pkg/macros2e. @c xx Tous les caractères spéciaux devraient une fois pour toute être dérits @c @c xx packages & classes -- requis, plus, utiles; Oberdiek; polices @c xx TODO: bogue texinfo, \AtBeginDocument ne va pas dans le .aux @c ressources pour les termes typographiques en français: @c http://david.carella.free.fr/fr/typographie/glossaire-typographique.html @c http://tex.loria.fr/typographie/normes.pdf @c http://cahiers.gutenberg.eu.org/cg-bin/article/CG_2007___49_19_0.pdf @c Ainsi que http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ @c @c Autres ressources: @c http://mirror.ctan.org/info/lshort/french/lshort-fr.pdf @c http://www.babafou.eu.org/Apprends_LaTeX/ @c http://lozzone.free.fr/latex/guide-local.pdf (Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur LaTeX) @c http://mirror.ctan.org/info/impatient/fr/fbook.pdf (TeX pour l'impatient) @c http://mirrors.ctan.org/info/bibtex/tamethebeast/ttb_en.pdf -Tame The Beast) @c https://faq.gutenberg.eu.org @set ITEM_BULLET1 -- @set ITEM_BULLET2 -- @copying Ce document est un manuel de référence officieux pour @LaTeX{}, un système de préparation de documents, version « @value{UPDATED} ». Ce manuel a été traduit du fichier @file{LATEX.HLP} v1.0a de la bibliothèque d'aide @identity{VMS}. La version prétraduction a été rédigée par George D. @identity{Greenwade} de l'université d'état @identity{Sam Houston}, au Texas (USA). La version @LaTeX{} 2.09 a été rédigée par @identity{Stephen Gilmore}. La version @LaTeX{}2e a été adaptée à partir de celle-ci par @identity{Torsten Martinsen}. Karl Berry a fait d'autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec gratitude avoir utilisé comme matière de référence @cite{@identity{Hypertext Help with @LaTeX{}}}, de @identity{Sheldon Green}, et @cite{@identity{@LaTeX{} Command Summary}} (pour @LaTeX{}2.09) de L. @identity{Botway} et C. @identity{Biemesderfer} (publié par le @TeX{} @identity{Users Group} en tant que @cite{@TeX{}niques} numéro 10). Nous savons également gré à Martin Herbert Dietze d'avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son @identity{latex2e-reference}. (À partir de ces références aucun texte n'a été copié directement). Tous droits réservés @copyright{} 2015-2022 Vincent Belaïche --- traduction.@* Tous droits réservés @copyright{} 2007-2022 Karl Berry. @* Tous droits réservés @copyright{} 1988, 1994, 2007 @identity{Stephen Gilmore}. @* Tous droits réservés @copyright{} 1994, 1995, 1996 @identity{Torsten Martinsen}. Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel ; une traduction en est donnée en annexe, voir @ref{License translation}. @comment start of License Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this manual provided the copyright notice and this permission notice are preserved on all copies. @ignore Permission is granted to process this file through TeX and print the results, provided the printed document carries copying permission notice identical to this one except for the removal of this paragraph (this paragraph not being relevant to the printed manual). @end ignore Permission is granted to copy and distribute modified versions of this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the entire resulting derived work is distributed under the terms of a permission notice identical to this one. Permission is granted to copy and distribute translations of this manual into another language, under the above conditions for modified versions. @comment end of License @end copying @dircategory TeX @direntry * LaTeX2e-fr: (latex2e-fr). Manuel de référence officieux de LaTeX. @end direntry @tex \global\hbadness = 4444% ne te plains pas trop @end tex @html

Ceci est un manuel de référence pour LaTeX. Voir ci-dessous pour la Table des matières. Si vous désirer un didacticiel visitez plutôt learnlatex.org ou cette liste.

Ce manuel a deux versions. L'un a des pages web séparées pour chaque rubrique. Il est aussi disponible comme une seule page web et comme un pdf. Notez qu'une version en anglais maintenue séparément existe.

Ce document est officieux. Il n'a pas été revu par les mainteneurs de LaTeX. Notre but est de couvrir toutes les commandes (non-privées) LaTeX. Vos commentaires et contributions, y compris rapports d'anomalie, sont les bien venues. Voir la page du notre projet pour plus ample information, y compris l'information licence et l'information comment fournir un miroir à ce manuel, ainsi que comment y contribuer.

@end html @titlepage @title @LaTeX{}2e: Un manuel de référence officieux @subtitle @value{UPDATED} @author @url{@value{LTXREFMAN_HOME_PAGE}/fr} @page @vskip 0pt plus 1filll @insertcopying @end titlepage @shortcontents @contents @c Best Effort Symbol @iftex @macro visiblespace @tex% {@tt@char`@ }% @end tex@c @end macro @macro BES {utf8,math} @math{\math\} @end macro @macro BESU {utf8,math} @math{@code{@backslashchar{}\math\}} @end macro @end iftex @ifnottex @macro visiblespace ␣ @end macro @macro BES {utf8,math} \utf8\ @end macro @macro BESU {utf8,math} \utf8\ @end macro @end ifnottex @macro EnvIndex {env} @findex @r{environnement} @code{\env\} @findex @code{\env\}, @r{environnement} @end macro @macro PkgIndex {pkg} @findex @r{paquetage} @code{\pkg\} @findex @code{\pkg\}, @r{paquetage} @end macro @iftex @macro Num {x} N@kern -.2em °\x\ @end macro @end iftex @ifnottex @macro Num {x} № \x\ @end macro @end ifnottex @set PlainTeX @TeX{} de base @set TeXLive @TeX{} Live @set MiKTeX MiK@TeX{} @set MSWindows Windows @set AppleMacintosh Macintosh @set GNULinux GNU/Linux @set NotInPlainTeX Ceci n'est pas disponible en @value{PlainTeX}. @set NeedsAMSSymb @value{NotInPlainTeX} En @LaTeX{} vous devez charger le paquetage @file{amssymb}. @set NeedsSTIX @value{NotInPlainTeX} En @LaTeX{} vous devez charger le paquetage @file{stix}. @node Top @top @LaTeX{}2e : un manuel de référence officieux Ce document est un manuel de référence officieux pour @LaTeX{}2e, un système de préparation de document, dans sa version « @value{UPDATED} ». @menu * À propos de ce document: About this document. reporter les bogues, etc. * Aperçu: Overview. Qu'est-ce que @LaTeX{}?. * Classe de documents: Document classes. Certaines des différentes classes disponibles. * Polices: Fonts. italique, gras, tapuscrit, etc * Mise en page: Layout. Contrôle de la mise en page. * Rubricage: Sectioning. Comment bien faire des rubriques. * Les renvois: Cross references. Renvoi automatique. * Environnements: Environments. tels que @code{enumerate} et @code{itemize}. * Sauts de ligne: Line breaking. Influencer les sauts de ligne. * Sauts de page: Page breaking. Influencer les sauts de page. * Notes en bas de page: Footnotes. Comment produire des notes en bas de page. * Définitions: Definitions. Définir vos propres commandes, etc * Compteurs: Counters. Compteurs internes utilisés par @LaTeX{}. * Longueurs: Lengths. Les commandes pour manipuler des longueurs. * Faire des paragraphes: Making paragraphs. Commandes pour contrôler les paragraphes. * Formules de maths: Math formulas. Comment créer des formules mathématiques. * Modes: Modes. Modes paragraphe, mathématiques ou LR. * Les styles de page: Page styles. Différents styles de mise en page. * Les espaces: Spaces. Espace horizontal et vertical. * Boîtes: Boxes. Faire des boîtes. * Couleur: Color. Définir et utiliser des couleurs. * Graphiques: Graphics. Importer des graphiques de l'extérieur de @LaTeX{}. * Insertions spéciales: Special insertions. Insertion de caractères réservés et spéciaux. * Diviser l'entrée: Splitting the input. Traiter de gros fichiers en les partitionnant. * Parties pré/postliminaires: Front/back matter. Table des matières, glossaires, index. * Lettres: Letters. La classe @code{letter}. * Entrée / sortie du terminal: Terminal input/output. Interaction avec l'utilisateur. * La ligne de commande: Command line interface. Comportement indépendant du système de la ligne de commande. * Patrons de document: Document templates. Patron pour commencer diverses classes de documents. * Traduction de la licence: License translation. Une traduction à titre informatif de la licence. * Index des Concepts: Concept Index. Index général. * Index des commandes: Command Index. Liste alphabétique des commandes @LaTeX{}. @end menu @node About this document @chapter À propos de ce document @findex @url{@value{LTXREFMAN_HOME_PAGE}} @r{page d'accueil} Ceci est un manuel de référence officieux pour le système @LaTeX{}2e de préparation de document. Ce système est mis en œuvre sous forme d'un paquet de macros pour le programme de composition @TeX{} (@pxref{Overview}). La page d'accueil de ce document est @url{@value{LTXREFMAN_HOME_PAGE}}. Cette page contient des liens vers différentes versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont consacrées ainsi que vers d'autres infrastructures. @cindex @LaTeX{} ou @LaTeX{}2e, que choisir ? Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « @LaTeX{} » plutôt que « @LaTeX{}2e », étant donné que la version précédente de @LaTeX{} (2.09) est gelée depuis des dizaines d'années. @cindex officieuse, nature de ce document @cindex L'équipe de projet @LaTeX{} @findex @email{@value{LTXREFMAN_BUGS}} @r{adresse mél.} @LaTeX{} est désormais maintenu par un groupe de bénévoles (@url{http://latex-project.org}). La documentation officielle écrite par le projet @LaTeX{} est disponible à partir de leur site web. Le présent document est complètement officieux et n'a pas été examiné par les mainteneurs de @LaTeX{}. @cindex rapports d'anomalies @cindex rapports de bogues @cindex bogues, rapports @cindex anomalies, rapports Ne leur envoyez donc pas de rapports d'anomalie ou quoi que ce soit d'autre. En revanche, n'hésitez pas à adresser vos commentaires à @email{@value{LTXREFMAN_BUGS}}. Ce document est un manuel de référence. Il y a d'autres sources d'information sur @LaTeX{} : elles sont très nombreuses, et s'adressent à des utilisateurs de tous niveaux. Voici quelques introductions : @c voir http://mirror.ctan.org/help/ctan/CTAN-upload-addendum.html#urls @table @url @item http://ctan.org/pkg/latex-doc-ptr @findex latex-doc-ptr @r{document} Deux pages de références recommandées à @LaTeX{} documentation. @item http://ctan.org/pkg/first-latex-doc @findex first-latex-doc @r{document} Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de mathématiques. @item http://ctan.org/pkg/usrguide @findex usrguide @r{documentation officielle} Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet @LaTeX{}. Bien d'autres guides écrits par bien d'autres gens sont aussi disponibles, indépendamment du projet @LaTeX{} ; l'article suivant en est un. @item http://ctan.org/pkg/lshort @findex lshort @r{document} Une courte (?) introduction à @LaTeX{}, traduite en de nombreuses langues (traduction française : @url{http://ctan.org/pkg/lshort-french}). @item http://tug.org/begin.html Introduction au système @TeX{}, y compris @LaTeX{}, et plus amples références. @end table @node Overview @chapter Vue d'ensemble de @LaTeX{} Qu'est-ce que @LaTeX{}? @cindex aperçu de @LaTeX{} @cindex bases de @LaTeX{} @cindex Knuth, Donald E. @cindex Lamport, Leslie @cindex @LaTeX{} aperçu @LaTeX{} est un système de composition de documents. Il fut à l'origine créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de volontaires (@url{http://latex-project.org}). Il est largement utilisé, en particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux impliquant des mathématiques. @c - Au début, ajout de « à l'aide d'un simple éditeur de texte ». @c - Emploi d'italiques pour les notions principales. @c - À la fin, ajout de « qui contient son texte mis en page ». @cindex paquet de macro, @LaTeX{} en tant que À l'aide d'un simple éditeur de texte, un utilisateur @LaTeX{} écrit un fichier, dit @emph{fichier d'entrée}, qui contient son texte ; des @emph{commandes} y sont intercalées : ce sont des instructions servant à décrire la manière dont le texte doit être formaté. En effet, @LaTeX{} est mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s'interfaçant avec le programme de composition @TeX{} de Donald E. Knuth (le terme technique est que @LaTeX{} est un @dfn{paquet de macros} pour le moteur @TeX{}). En donnant le fichier d'entrée au moteur @TeX{}, l'utilisateur produit le @emph{document de sortie} qui contient son texte mis en page. @c - Les fichiers @LaTeX{} sont des fichiers texte ordinaires qui @c - peuvent être écrits avec n'importe quel éditeur de texte aux @c - performances raisonnables. Le terme @LaTeX{} est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à balises dans lequel le code source du document est écrit, c'est-à-dire pour signifier l'ensemble des commandes à la disposition d'un utilisateur de @LaTeX{}. @cindex Lamport @TeX{} @cindex prononciation Le nom @LaTeX{} est l'abréviation de ``Lamport @TeX{}''. On le prononce @identity{LA-TÈQUE}. Au sein du document, on produit le logo avec @code{\LaTeX}. Là où l'utilisation du logo n'est pas raisonnable, comme dans du texte brut, écrivez le @samp{LaTeX}. @menu * Début et fin: Starting and ending. Le début et la fin standards d'un document. * Fichiers de sortie: Output files. Fichiers produits. * Moteurs @TeX{}: @TeX{} engines. Programmes qui peuvent compiler du code source @TeX{} et @LaTeX{}. * Syntaxe des commandes @LaTeX{}: @LaTeX{} command syntax. Syntaxe générale des commandes @LaTeX{}. * Environnement: Environment. Zone du code source avec un comportement distinct. * CTAN:: Notre dépôt. @end menu @node Starting and ending @section Début et fin @anchor{Starting & ending}@c ancien nom du noeud @cindex début et fin @cindex fin et début @cindex Bonjour le monde Les fichiers @LaTeX{} ont une structure globale simple, avec un début et une fin standards. Voici un petit exemple : @example \documentclass@{article@} \begin@{document@} Bonjour le monde \LaTeX. \end@{document@} @end example @noindent Tout document @LaTeX{} a une ligne @code{\begin@{document@}} et une ligne @code{\end@{document@}}. @cindex classe de document, définition @noindent Ici @samp{article} est ce que l'on appelle la @dfn{classe de document}. Elle est implémentée dans un fichier @file{article.cls}. N'importe quelle classe de document de votre système peut être utilisée. Quelques classes de document sont définies par @LaTeX{} lui-même, et un grand nombre d'autres sont largement disponibles. @xref{Document classes}. @cindex préambule, définition Vous pouvez inclure d'autres commandes @LaTeX{} entre les commandes @code{\documentclass} et @code{\begin@{document@}}. Cette zone est appelée le @dfn{préambule}. La paire @code{\begin@{document@}}, @code{\end@{document@}} définit un @cindex environnement @dfn{environnement} ; l'environnement @samp{document} (et aucun autre) est obligatoire dans tous les documents @LaTeX{} (@pxref{document}). @LaTeX{} vous fournit beaucoup d'environnements documenté ici (@pxref{Environments}). Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir de paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN (@pxref{CTAN}). Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à partir d'un fichier d'entrée @LaTeX{}, des documents PDF ou d'autres formats de sortie. @node Output files @section Fichiers de sortie @LaTeX{} produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers auxiliaires. Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en @file{.dvi} soit en @file{.pdf}. @table @code @item .dvi @findex @r{fichier} .dvi @findex @r{commande} latex @findex @r{commande} xdvi @findex @r{commande} dvips @findex @r{commande} dvipdfmx @findex @r{commande} dvitype @anchor{output files dvi} S'il est invoqué avec la commande système @command{latex}, alors il produit un fichier « @identity{DeVice Independent}@footnote{Indépendant du périphérique de sortie, ce n'est toutefois pas un format portable de document} » (@file{.dvi}). Vous pouvez visualiser ce fichier avec une commande comme @command{xdvi}, ou le convertir en fichier PostScript @code{.ps} avec @command{dvips} ou en fichier « Portable Document Format@footnote{Format portable de document} » @code{.pdf} avec @command{dvipdfmx}. Un grand nombre d'autres programmes utilitaires pour fichiers DVI sont disponibles (@url{http://mirror.ctan.org/dviware}). @item .pdf @findex .pdf @r{fichier} @cindex pdf@TeX{} @findex @r{commande} pdflatex @anchor{output files pdf} Si @LaTeX{} est invoqué avec la commande système @command{pdflatex}, alors la sortie principale est un fichier ``Portable Document Format'' (@file{.pdf}). Typiquement, il s'agit d'un fichier autonome, avec toutes les polices et images incorporées. D'autres commandes (@pxref{@TeX{} engines}) produisent des fichiers PDF. @c - Cela peut être très utile, mais cela rend le fichier de sortie beaucoup @c - plus grand que le fichier @file{.dvi} produit à partir du même document. @c - @findex @r{commande} lualatex @c - @cindex Lua@TeX{} @c - Si il est invoqué comme @command{lualatex}, un fichier @file{.pdf} est @c - créé à l'aide du moteur Lua@TeX{} (@url{http://luatex.org}). @c - @c - @findex @r{commande} xelatex @c - @cindex Xe@TeX{} @c - Si elle est invoquée comme @command{xelatex}, un fichier @file{.pdf} est @c - créé à l'aide du moteur Xe@TeX{} (@url{http://tug.org/xetex}). @c - @end table @c - Beaucoup d'autres variantes moins courantes de @LaTeX{} (et @TeX{}) existent, qui @c - peuvent produire du HTML, XML, et d'autres choses. @LaTeX{} produit toujours au moins deux fichier supplémentaires. @table @code @item .log @cindex fichier de transcription @cindex fichier journal @findex @r{fichier} .log @anchor{output files log} Ce fichier de transcription, ou @dfn{fichier journal}, contient des informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés. Il contient aussi des messages de diagnostic @c - pour toutes les erreurs découvertes dans le fichier d'entrée. et, possiblement, des informations supplémentaires concernant toutes erreurs. @item .aux @cindex fichier auxiliaire @findex .aux @r{fichier} @cindex double renvoi, résolution @cindex renvoi en aval, résolution @cindex renvoi, résolution @anchor{output files aux} De l'information auxiliaire est utilisée par @LaTeX{} pour des choses telles que les doubles renvois. Par exemple, la première fois que @LaTeX{} trouve un renvoi en aval --- une double référence à quelque chose qui n'est pas encore apparu dans le code source --- il apparaîtra dans la sortie comme un double point d'interrogation @code{??}. Quand l'endroit auquel le renvoi fait référence finit par apparaître dans le code source, alors @LaTeX{} écrit son information de localisation dans ce fichier @code{.aux}. À l'invocation suivante, @LaTeX{} lit l'information de localisation à partir de ce fichier et l'utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point d'interrogation avec la localisation mémorisée. @end table @c - Une liste ouverte d'autres fichiers peut être créé. Nous n'allons pas essayer de @c - les énumérer tous. Composants Xxx? @findex .lof @r{fichier} @cindex liste des figures, fichier @findex .lot @r{fichier} @cindex liste des tableaux, fichier @findex .toc @r{fichier} @cindex table des matières, fichier @cindex matières, fichier @LaTeX{} peut produire encore d'autres fichiers, caractérisés par la terminaison du nom de fichier. Ceux-ci incluent un fichier @code{.lof} qui est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier @code{.lot} utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier @code{.toc} utilisé pour fabriquer une table des matières (@pxref{Table of contents etc.}). Une classe de document particulière peut en créer d'autres ; cette liste n'a pas de fin définie. @node @TeX{} engines @section Les moteurs @TeX{} @cindex moteurs, @TeX{} @cindex implémentations de @TeX{} @cindex UTF-8 @cindex entrée Unicode, native @cindex polices TrueType @cindex polices OpenType @cindex @TeX{}, format @cindex format @TeX{}, fichier (@code{.fmt}) @cindex format @LaTeX{}, fichier (@code{.fmt}) @cindex @LaTeX{}, format, fichier (@code{.fmt}) @cindex fichier format @TeX{} @findex .fmt, @r{fichier} @LaTeX{} est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un programme @TeX{} (@pxref{Overview}). Un tel ensemble de commande est appelé un @dfn{format}, et peut être matérialisé dans un fichier binaire @code{.fmt}, ce qui permet qu'il soit lu bien plus rapidement que le source @TeX{} correspondant. Cette rubrique donne une brève vue d'ensemble des programmes @TeX{} les plus répandus (voir aussi @ref{Command line interface}). @ftable @code @item latex @itemx pdflatex @findex etex, @r{commande} @cindex pdf@TeX{}, moteur @cindex moteur pdf@TeX{} @cindex e-@TeX{} @anchor{tex engines latex} Dans @value{TeXLive} (@url{http://tug.org/texlive}, si @LaTeX{} est invoqué avec les commandes système @command{latex} ou @command{pdflatex}, alors le moteur pdf@TeX{} est exécuté (@url{http://ctan.org/pkg/pdftex}). Selon qu'on invoque @command{latex} ou @command{pdflatex}, la sortie principale est respectivement un fichier @file{.dvi} ou un fichier @file{.pdf}. pdf@TeX{} incorpore les extensions qu'e-@TeX{} apporte au programme original de Knuth (@url{http://ctan.org/pkg/etex}), ce qui inclut des caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions. e-@TeX{} est lui-même disponible par la commande système @command{etex}, mais le langage du fichier d'entrée est du @value{PlainTeX} (et le fichier produit est un @file{.dvi}). Dans d'autres distributions @TeX{}, @command{latex} peut invoquer e-@TeX{} plutôt que pdf@TeX{}. Dans tous les cas, on peut faire l'hypothèse que les extensions e-@TeX{} sont disponibles en @LaTeX{}. @item lualatex @findex lualatex @r{commande} @cindex Lua@TeX{} @anchor{tex engines lualatex} Si @LaTeX{} est invoqué avec la commandes systèmes @command{lualatex}, alors le moteur Lua@TeX{} est exécuté (@url{http://ctan.org/pkg/luatex}). Ce programme permet que du code écrit dans le langage script Lua (@url{http://luatex.org}) interagisse avec la composition faite par @TeX{}. Lua@TeX{} traite nativement l'entrée en codage Unicode UTF-8, peut traiter les polices OpenType et TrueType, et produit un fichier @file{.pdf} par défaut. Il y a aussi @command{dvilualatex} pour produire un fichier @file{.dvi}. @item xelatex @findex xelatex @r{commande} @cindex Xe@TeX{} @findex .xdv @r{fichier} @findex xdvipdfmx @anchor{tex engines xelatex} Si @LaTeX{} est invoqué avec la commandes système @command{xelatex}, le moteur Xe@TeX{} est exécuté (@url{http://tug.org/xetex}). Comme Lua@TeX{}, Xe@TeX{} prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les polices TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit complètement différente, en utilisant principalement des bibliothèques externes plutôt que du code interne. Xe@TeX{} produit un fichier @file{.pdf} en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie DVI. En interne, Xe@TeX{} crée un fichier @code{.xdv} file, une variante de DVI, et traduit cela en PDF en utilisant le programme (@code{x})@code{dvipdfmx}, mais ce processus est automatique. Le fichier @code{.xdv} n'est utile que pour le débogage. @item platex @itemx uplatex Ces commandes fournissent une prise en charge significativement plus riche du japonais et d'autres langues ; la variante en @file{u} prend en charge l'Unicode. Voir @url{https://ctan.org/pkg/ptex} et @url{https://ctan.org/pkg/uptex}. @end ftable Depuis 2019, il y a une commande compagne en @code{-dev} et un format pour tous les moteurs cités plus hauts : @ftable @code @item dvilualatex-dev @itemx latex-dev @itemx lualatex-dev @itemx pdflatex-dev @itemx platex-dev @itemx uplatex-dev @itemx xelatex-dev @cindex parution, candidats @cindex avant parution, essais Ce sont les candidats pour une parution de @LaTeX{} à venir. L'usage principal est de découvrir et traiter les problèmes de compatibilité avant la parution officielle. Ces formats en @code{-dev} rendent facile pour quiconque d'aider à l'essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons, @code{pdflatex-dev} au lieu de @code{pdflatex}, sans changer quoi que ce soit d'autre dans votre environnement. En réalité, le plus facile et utile est de toujours d'exécuter les versions en @code{-dev} au lieu de s'embêter à basculer entre les deux. Pendant les périodes calmes après une parution, ces commandes seront équivalentes. Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement non testé. L'équipe @LaTeX{} fait subir à ces commandes les mêmes essais étendus de non régression avant leur parution. Pour plus ample information, voir @i{@identity{The @LaTeX{} release workflow and the @LaTeX{} @code{dev} formats}} par Frank Mittelbach, @cite{TUGboat} 40:2, @url{https://tug.org/TUGboat/tb40-2/tb125mitt-dev.pdf}. @end ftable @node @LaTeX{} command syntax @section Syntaxe des commandes @LaTeX{} @cindex commandes, syntaxe des @findex \ @r{caractère de début des commandes} @findex [...] @r{(pour les arguments optionnels)} @findex @{...@} @r{(pour les arguments obligatoires)} Dans le fichier d'entrée @LaTeX{}, un nom de commande commence avec une controblique, @code{\}. Le nom lui-même consiste soit en (a) une chaîne de lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n'est pas une lettre. Les noms de commandes @LaTeX{} sont sensibles à la casse de sorte que @code{\pagebreak} diffère de @code{\Pagebreak} (ce dernier n'est pas une commande standarde). La plupart des noms de commandes sont en bas de casse, mais quoi qu'il en soit vous devez saisir toute commande en respectant la casse dans laquelle elle est définie. Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d'arguments. Ces arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels. Les arguments obligatoires sont entre accolades, @code{@{...@}}. Les arguments optionnels sont entre crochets, @code{[...]}. En général, mais ce n'est pas universel, si la commande prend un argument optionnel, il vient en premier, avant tout argument obligatoire. Au sein d'un argument optionnel, pour utiliser le crochet fermant (@code{]}) cachez le au sein d'accolades, comme dans @code{\item[crochet fermant @{]@}]}. De même, si un argument optionnel vient en dernier, sans argument obligatoire à sa suite, alors pour que le premier caractère dans le texte suivant soit un crochet ouvrant, cachez le entre accolades. @LaTeX{} obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont une forme étoilée (@code{*}) qui est en relation avec la forme sans le @code{*}, telles que @code{\chapter} et @code{\chapter*}. La différence exacte de comportement dépend de la commande. Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en @code{*} pour les commandes dont il traite (à l'exception des omissions involontaires ou bogues de ce manuel). @node Environment @section Les environnements Synopsis : @example \begin@{@var{nom-environnement}@} ... \end@{@var{nom-environnement}@} @end example Un @dfn{environnement} est une zone du code source @LaTeX{}, au sein de laquelle il y a un comportement différent. Par exemple, pour la poésie en @LaTeX{} mettez les lignes entre @code{\begin@{verse@}} et @code{\end@{verse@}}. @example \begin@{verse@} Plus ne suis ce que j'ai été \\ ... \end@{verse@} @end example @xref{Environments}, pour une liste d'environnements. En particulier, il est à noter que tout document @LaTeX{} doit avoir un environnement @code{document} : une paire @code{\begin@{document@} ... \end@{document@}}. Le @var{nom-environnement} du début doit s'accorder exactement avec celui de la fin. Cela vaut aussi dans le cas où @var{nom-environnement} se termine par une étoile (@code{*}) ; l'argument à la fois de @code{\begin} et @code{\end} doit comprendre l'étoile. Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des arguments optionnels. L'exemple ci-dessous produit un tableau. Le premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il spécifie le format des colonnes du tableau). @example \begin@{tabular@}[t]@{r|l@} ... lignes du tableau ... \end@{tabular@} @end example @node CTAN @section CTAN : @identity{The Comprehensive @TeX{} Archive Network} @cindex CTAN Le @guillemetleft{}@identity{Comprehensive @TeX{} Archive Network}@guillemetright{}, ou CTAN, est le dépôt de matière libre de la communauté @TeX{} et @LaTeX{}. C'est un ensemble de sites Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière en relation avec @LaTeX{}. Visitez le CTAN sur la Toile à l'adresse @url{https://ctan.org}. Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par une personne ou un petit nombre de personnes. Par exemple, beaucoup d'organismes d'édition on un paquetage qui permet aux auteurs de formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme. En plus des ressources massives, le site @code{ctan.org} offre des fonctions telles que la recherche par nom ou par fonctionnalité. @cindex @identity{DANTE e.V.} CTAN n'est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de sites. L'un des ces sites est le cœur. Ce site gère activement la matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle ou mise à jour. Il est hébergé par le groupe @TeX{} allemand @identity{DANTE e.V.} @cindex miroirs du CTAN D'autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant, c'est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement disponibles. Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un meilleur accès et allège la charge sur le site maître. La liste des miroirs se trouve à @url{https://ctan.org/mirrors}. @node Document classes @chapter Classes de documents @cindex classes de documents @findex \documentclass La classe globale d'un document est définie avec cette commande, c'est normalement la première commande dans une fichier source @LaTeX{}. @example \documentclass[@var{options}]@{@var{classe}@} @end example @noindent La commande @code{\documentclass} doit être la première commande dans un fichier source @LaTeX{}. @findex @r{classe} article @findex @r{classe} report @findex @r{classe} book @findex @r{classe} letter @findex @r{classe} slides Les noms de @var{classe} de document incorporés à @LaTeX{}. (Beaucoup de classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; @pxref{Overview}.) @table @code @item article @anchor{document classes article} Pour un article de journal, une présentation, et diverses utilisations générales. @item @identity{book} @anchor{document classes book} Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement incluant des pièces préliminaires telles qu'une préface, et postliminaires telles qu'un appendice (@pxref{Front/back matter}). @item @identity{letter} @anchor{document classes letter} Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes (@pxref{Letters}). @item report @anchor{document classes report} Pour des documents de longueur entre celle d'un @code{article} et celle d'un @code{book}, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui peuvent contenir plusieurs chapitres. @item slides @anchor{document classes slides} Pour des présentations de diapositive --- rarement utilisé de nos jours. À sa place la classe @package{beamer} est sans doute celle dont l'usage est le plus répandu (@url{https://ctan.org/pkg/beamer}). @xref{beamer template}, pour un petit patron de document @code{beamer}. @end table Les @var{options} standardes sont décrites dans les rubriques suivantes. @menu * Options de classe de document: Document class options. Options globales * Ajout de paquetage: Additional packages. Ajouter des paquetages. * Construction d'extension (classe ou paquetage): Class and package construction. Créer des nouvelles extensions (classe ou paquetage). @end menu @node Document class options @section Options de classe de document @cindex options de classe de document @cindex options, classe de document @cindex options de classe @cindex options globales Vous pouvez spécifier ce qu'on appelle des @dfn{options globales} ou des @dfn{options de classe} en les passant entre crochet à la commande @code{\documentclass}, comme d'habitude. Pour spécifier plus d'une @var{option}, séparez les par une virgule : @example \documentclass [@var{option1}, @var{option2}, ...]@{@var{classe}@} @end example Voici la liste des options standardes de classe. @findex @r{option} 10pt @findex @r{option} 11pt @findex @r{option} 12pt Toutes les classes standardes, sauf @code{slides} acceptent les options suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l'option par défaut est @code{10pt}): @example 12pt 11pt 10pt @end example @findex @r{option} a4paper @findex @r{option} a5paper @findex @r{option} b5paper @findex @r{option} executivepaper @findex @r{option} legalpaper @findex @r{option} letterpaper Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) : @table @code @item a4paper 210 sur 297@dmn{mm} (environ 8,25 sur 11,75 pouces) @item a5paper 148 sur 210@dmn{mm} (environ 5,8 sur 8,3 pouces) @item b5paper 176 sur 250@dmn{mm} (environ 6,9 sur 9,8 pouces) @item executivepaper 7,25 sur 10,5 pouces @item legalpaper 8,5 sur 14 pouces @item letterpaper 8,5 sur 11 pouces (l'option par défaut) @end table @findex \pdfpagewidth @findex \pdfpageheight @PkgIndex{geometry} Lorsque on utilise l'un des moteurs pdf@LaTeX{}, Lua@LaTeX{}, ou Xe@LaTeX{} (@pxref{@TeX{} engines}), les options autres que @code{letterpaper} règlent la zone d'impression mais vous devez également régler la taille du papier physique. Un méthode pour faire cela est de placer @code{\pdfpagewidth=\paperwidth} et @code{\pdfpageheight=\paperheight} dans le préambule de votre document. @PkgIndex{geometry} Le paquetage @package{geometry} fournit des méthodes flexibles pour régler la zone d'impression et la taille du papier physique. @findex @r{option} draft @findex @r{option} final @findex @r{option} fleqn @findex @r{option} landscape @findex @r{option} leqno @findex @r{option} openbib @findex @r{option} titlepage @findex @r{option} notitlepage Diverses autres options: @table @code @item @identity{draft, final} @cindex boîtes noires, en omettant Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande boîte noire ; l'option par défaut est @code{final}. @item @identity{fleqn} Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles sont centrées. @item @identity{landscape} Pour sélectionner le format de page à l'italienne ; l'option par défaut est à la française. @item @identity{leqno} Pour Mettre les numéros d'équation sur le côté gauche des équations ; par défaut ils sont sur le côté droit. @item @identity{openbib} Pour utiliser le format bibliographie @code{openbib}. @item @identity{titlepage, notitlepage} Indique si la page de titre est séparée ; l'option par défaut dépend de la classe. @end table Ces options ne sont pas disponibles avec la classe @code{slides} : @findex @r{option} onecolumn @findex @r{option} twocolumn @findex @r{option} oneside @findex @r{option} twoside @findex @r{option} openright @findex @r{option} openany @table @code @item onecolumn @itemx twocolumn Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est @code{onecolumn}. @item oneside @itemx twoside @findex \evensidemargin @findex \oddsidemargin Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le défaut est @code{oneside} pour recto simple, sauf pour la classe @code{book}. Le paramètre @code{\evensidemargin} (@code{\oddsidemargin}) détermine la distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche de la page et la marge gauche du texte. Voir @ref{page layout parameters oddsidemargin}. @item openright @itemx openany Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ; défaut est @code{openright} pour la classe @code{book}. @end table La classe @code{slide} offre l'option @code{clock} pour l'impression du temps au bas de chaque note. @node Additional packages @section Ajout de paquetages @cindex paquetages, le chargement @cindex chargement des paquetages supplémentaires @findex \usepackage Les paquetages ajoutés @var{paquo} sont chargés comme ceci : @example \usepackage[@var{options}]@{@var{paquo}@} @end example Pour spécifier plus d'un paquetage, vous pouvez les séparer par une virgule comme dans @code{\usepackage@{@var{paquo1},@var{paquo2},...@}}, ou utiliser plusieurs commandes @code{\usepackage}. @cindex options globales @cindex globales, options Toutes les options indiquées dans la commande @code{\documentclass} qui sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux paquetages chargés par @code{\usepackage}. @node Class and package construction @section Construction des extensions (classes et paquetages) @cindex commandes des classes de document @cindex classe de document, commandes @cindex nouvelles classes, commandes Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux paquetages. Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences locales, telles qu'un en-tête standard pour chaque page, alors vous pourriez créer une nouvelle classe @code{cmsnote.cls} et commencer vos documents par @code{\documentclass@{cmsnote@}}. Ce qui distingue un paquetage d'une classe de document c'est que les commandes d'une paquetage sont utilisables pour différentes classes alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette classes. Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages irait dans un paquetage alors qu'une commande intitulant en-têtes de pages par @code{Note du service de mathématique de la CMS} irait dans une classe. @cindex classe et paquetage, différence @cindex différence entre classe et paquetage Au sein d'un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l'arobe @code{@@} comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à entourer le code contenant la commande en question par @code{\makeatletter} et @code{\makeatother}. @xref{\makeatletter & \makeatother}. Ceci permet de créer des commandes que les utilisateurs ne risquent pas de redéfinir accidentellement. Une autre technique est de préfixer les commandes spécifiques à une classe ou paquetage avec une chaîne particulière, de sorte à empêcher votre classe ou paquetage d'interférer avec d'autres. Par exemple, la classe @code{notecms} pourrait avoir des commandes @code{\cms@@tolist}, @code{\cms@@fromlist}, etc. @menu * Structure d'une extension: Class and package structure. Disposition du fichier. * Commande pour extensions: Class and package commands. Liste des commandes. @end menu @node Class and package structure @subsection Structure d'une extension (classe ou paquetage) @cindex classe et paquetage, structure @cindex extension, structure @cindex classe, disposition du fichier @cindex paquetage, disposition du fichier @cindex options pour classe de document @cindex options pour paquetage @cindex classe, options @cindex paquetage, options Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties. @enumerate @item Dans la @dfn{partie d'identification} le fichier dit s'il s'agit d'un paquetage ou d'une classe @LaTeX{} et s'auto-décrit, en utilisant les commandes @code{\NeedsTeXFormat} et @code{\ProvidesClass} ou @code{\ProvidesPackage}. @item La partie des @dfn{déclarations préliminaires} déclare des commandes et peut aussi charger d'autres fichiers. D'ordinaire ces commandes sont celles nécessaires au code utilisé dans la partie suivante. Par exemple, une classe @code{notecms} pourrait être appelée avec une option pour lire un fichier où est défini une liste de personnes désignées comme destinataires de la note, comme @code{\documentclass[destinataires-math]@{notecms@}}, et donc on a besoin de définir une commande @code{\newcommand@{\defdestinataires@}[1]@{\def\@@liste@@destinataires@{#1@}@}} à utiliser dans ce fichier. @item Dans la partie de @dfn{gestion des options} la classes ou le paquetage déclare et traite ses options. Les options de classes permette à l'utilisateur de commencer leur document comme dans @code{\documentclass[@var{liste d'options}]@{@var{nom de la classe}@}}, pour modifier le comportement de la classe. Un exemple est lorsque on déclare @code{\documentclass[11pt]@{article@}} pour régler la taille par défaut de la police du document. @item Finalement, dans la partie des @dfn{déclarations supplémentaires} la classe ou le paquetage effectue la plus grosse partie de son travail : déclarant de nouvelles variables, commandes ou polices, et chargeant d'autres fichiers. @end enumerate Voici le commencement d'un fichier de classe, ce qui doit être sauvegardé comme @file{souche.cls} à un emplacement où @LaTeX{} peut le trouver, par exemple dans le même répertoire que le fichier @file{.tex}. @example \NeedsTeXFormat@{LaTeX2e@} \ProvidesClass@{souche@}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes] \DeclareOption*@{\PassOptionsToClass@{\CurrentOption@}@{article@}@} \ProcessOptions\relax \LoadClass@{article@} @end example @cindex classe, fichier d'exemple Elle s'auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les passant toutes à la classe @code{article}, et puis charge la classe @code{article} de sorte à fournir la base du code de cette classe. Pour plus d'information, voir le guide officiel pour les auteurs de classes et de paquetage, le « Class Guide », @url{http://www.latex-project.org/help/documentation/clsguide.pdf} (la plupart des descriptions faites ici s'inspirent de ce document), ou l'article suivant @url{https://www.tug.org/TUGboat/tb26-3/tb84heff.pdf} illustrant la construction d'une nouvelle classe. @node Class and package commands @subsection Commande pour extension (classe ou paquetage) @cindex classe et paquetage, commandes @cindex commandes pour classe ou paquetage Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d'extension (classes ou paquetages). @table @code @item \AtBeginDvi@{specials@} @findex \AtBeginDvi Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire dans le fichier @file{.dvi} au début de l'achèvement de la première page du document. @item \AtEndOfClass@{@var{code}@} @item \AtEndOfPackage@{@var{code}@} @findex \AtEndOfClass @findex \AtEndOfPackage Crochet pour insérer le @var{code} à exécuter lorsque @LaTeX{} termine le traitement de la classe ou du paquetage courants. On peut utiliser ces crochet plusieurs fois ; le @code{code} sera exécuté dans l'ordre d'appel. Voir aussi @ref{\AtBeginDocument}. @item \CheckCommand@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @item \CheckCommand*@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @findex \CheckCommand @findex \CheckCommand* @cindex nouvelle commande, vérification Similaire à @code{\newcommand} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}) mais ne définit pas @var{cmd} ; à la place vérifie que la définition actuelle de @var{cmd} est exactement celle donnée par @var{définition} et est ou n'est pas @dfn{longue} selon ce que l'on attend. @cindex commande longue Une commande est dite longue lorsque elle accepte @code{\par} au sein d'un argument. On attend que la commande @var{cmd} soit longue avec la version non-étoilée de @code{\CheckCommand}. Lève une erreur en cas d'échec de la vérification. Ceci vous permet de vérifier avant de redéfinir vous-même @var{cmd} qu'aucun paquetage ne l'a pas déjà fait. @item \ClassError@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte de l'erreur}@}@{@var{texte d'aide}@} @item \PackageError@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte de l'erreur}@}@{@var{texte d'aide}@} @item \ClassWarning@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \PackageWarning@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \ClassWarningNoLine@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \PackageWarningNoLine@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \ClassInfo@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte info}@} @item \PackageInfo@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte info}@} @item \ClassInfoNoLine@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte info}@} @item \PackageInfoNoLine@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte info}@} @findex \ClassError @findex \PackageError @findex \ClassWarning @findex \PackageWarning @findex \ClassWarningNoLine @findex \PackageWarningNoLine @findex \ClassInfo @findex \PackageInfo @findex \ClassInfoNoLine @findex \PackageInfoNoLine Produit un message d'erreur, ou des messages d'avertissement ou d'information. Pour @code{\ClassError} et @code{\PackageError} le message est @var{texte de l'erreur}, suivi de l'invite d'erreur @code{?} de @TeX{}. Si l'utilisateur demande de l'aide en tapant @code{h}, il voit le @var{texte d'aide}. Les quatre commandes d'avertissement (@identity{warning}) sont similaires à ceci près qu'elles écrivent @var{texte avertissement} à l'écran sans invite d'erreur. Les quatre commandes d'information écrivent @var{texte info} seulement dans le fichier journal. Les versions en @code{NoLine} n'affichent pas le numéro de la ligne générant le message, alors que les autres versions le font. Pour formater les messages, y compris le @var{texte d'aide} : utilisez @code{\protect} pour empêcher une commande de se développer, obtenez un saut de ligne avec @code{\MessageBreak}, et obtenez une espace avec @code{\space} lorsque l'utilisation d'un caractère espace ne le permet pas, comme après une commande. Notez que @LaTeX{} ajoute un point final à chaque message. @item \CurrentOption @findex \CurrentOption Se développe au contenu de l'option en cours de traitement. Peut uniquement être utilisé au sein de l'argument @var{code} soit de @code{\DeclareOption}, soit de @code{\DeclareOption*}. @item \DeclareOption@{@var{option}@}@{@var{code}@} @item \DeclareOption*@{@var{option}@}@{@var{code}@} @findex \DeclareOption @findex \DeclareOption* @cindex classe, options @cindex paquetage, options @cindex options de classe @cindex options de paquetage Rend un option @var{option} disponible pour l'utilisateur, de sorte à ce qu'il puisse la passer à leur commande @code{\documentclass}. Par exemple, la classe @code{notecms} pourrait avoir une option @code{logo} pour mettre le logo de leur organisation sur la première page avec @code{\documentclass[logo]@{notcms@}}. Le fichier de classe doit contenir @code{\DeclareOption@{logo@}@{@var{code}@}} (et plus loin, @code{\ProcessOptions}). Si vous invoquez une option qui n'a pas été déclarée, par défaut cela produit une avertissement semblable à @code{Unused global option(s): [badoption].} Vous pouvez changer ce comportement avec la version étoilée @code{\DeclareOption*@{@var{code}@}}. Par exemple, beaucoup de classes étendent une classe existante en utilisant une commande du genre @code{\LoadClass@{article@}}, et pour passer les options supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que celui-ci : @example \DeclareOption*@{% \PassOptionsToClass@{\CurrentOption@}@{article@}% @} @end example Un autre exemple est que la classes @code{notecms} permette aux utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des fichiers externes. Par exemple l'utilisateur invoque @code{\documentclass[math]@{notecms@}} et la classe lit le fichier @code{math.memo}. Ce code gère le fichier s'il existe et sinon passe l'option à la classe @code{article}. @example \DeclareOption*@{\InputIfFileExists@{\CurrentOption.memo@}@{@}@{% \PassOptionsToClass@{\CurrentOption@}@{article@}@}@} @end example @item \DeclareRobustCommand@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @item \DeclareRobustCommand*@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @findex \DeclareRobustCommand @findex \DeclareRobustCommand* @cindex nouvelle commande, définition Similaire à @code{\newcommand} et @code{\newcommand*} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}) mais déclare une commande robuste, même si @var{définition} comprend du code fragile. (Pour une discussion sur les commandes robustes et fragiles @pxref{\protect}). Utilisez ces commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir des commandes existantes en les rendant robustes. Contrairement à @code{\newcommand} elle ne produisent pas d'erreur si la macro @var{cmd} existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier journal pour indiquer la redéfinition de la commande. Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins efficace que celle définies avec @code{\newcommand}, c'est pourquoi, à moins que le contenu de la commande soit fragile et que la commande soit utilisée au sein d'un argument mouvant, utilisez @code{\newcommand}. @PkgIndex{etoolbox} Le paquetage @package{etoolbox} offre les commandes @code{\newrobustcmd}, @code{\newrobustcmd*}, @code{\renewrobustcmd}, @code{\renewrobustcmd*}, @code{\providerobustcmd}, et @code{\providrobustcmd*} qui sont similaire aux commandes standardes @code{\newcommand}, @code{\newcommand*}, @code{\renewcommand}, @code{\renewcommand*}, @code{\providecommand}, et @code{\providecommand*}, mais définissent une commande @var{cmd} robuste avec deux avantages par rapport à @code{\DeclareRobustCommand} : @enumerate @item Elle utilisent un mécanisme de protection de bas niveau d'e-@TeX{} au lieu du mécanisme de plus au niveau de @LaTeX{} utilisant @code{\protect}, ainsi elles ne subissent pas la légère perte de performance mentionnée plus haut, et @item Elles font la même distinction entre @code{\new@dots{}}, @code{\renew@dots{}}, et @code{\provide@dots{}} que les commandes standardes, ainsi elle ne font pas qu'envoyer un message dans le journal lorsque vous redéfinissez @var{cmd} déjà existantes, dans ce cas vous devez utiliser soit @code{\renew@dots{}} soit @code{\provide@dots{}} ou il y a une erreur. @end enumerate @item \IfFileExists@{@var{nom fichier}@}@{@var{si vrai}@}@{@var{si faux}@} @item \InputIfFileExists@{@var{nom fichier}@}@{@var{si vrai}@}@{@var{si faux}@} @findex \IfFileExists @findex \InputIfFileExists Exécute @var{si vrai} si @LaTeX{} peut trouver le fichier @file{@var{nom fichier}} et @var{si faux} sinon. Dans le second cas, le fichier est lu immédiatement après exécuter @var{si vrai}. Ainsi @code{\IfFileExists@{img.pdf@}@{\includegraphics@{img.pdf@}@}@{\typeout@{AVERTISSEMENT : img.pdf introuvable@}@}} n'inclut le graphique @file{img.pdf} que s'il est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement. Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de recherche que that @LaTeX{} utilise, et non pas seulement dans le répertoire courant. Pour chercher uniquement dans le répertoire courant faites quelque chose du genre de @code{\IfFileExists@{./@var{nom fichier}@}@{@var{si vrai}@}@{@var{si faux}@}}. Si vous demandez un fichier dont le nom n'a pas d'extension @code{.tex} alors @LaTeX{} commencera par chercher le fichier en apposant @code{.tex} à son nom ; pour plus ample information sur la façon dont @LaTeX{} gère les extensions de nom de fichier voir @ref{\input}. @item \LoadClass[@var{liste d'options}]@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution}] @item \LoadClassWithOptions@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution}] @findex \LoadClass @findex \LoadClassWithOptions Charge une classe, comme avec @code{\documentclass[@var{options list}]@{@var{nom de la classe}@}[@var{release info}]}. Voici un exemple : @code{\LoadClass[twoside]@{article@}}. La @var{liste d'options}, si présente, est une liste ponctuée par des virgules. La @var{date de parution} est optionnelle. Si elle est présente, elle doit avoir le format @var{AAAA/MM/JJ}. Si vous demandez une @var{date de parution} et que la date du paquetage installé sur votre système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à l'écran et dans le journal de compilation du genre de @code{You have requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document class' is available.} La variante de la commande @code{\LoadClassWithOptions} utilise la liste des options de la classe courante. Cela veut dire qu'elle ignore toute options passée via @code{\PassOptionsToClass}. Ceci est une commande de commodité qui vous permet de construire une nouvelle classe en l'héritant d'une classe existante, telle que la classe standarde @code{article}, sans avoir à gérer les options qui furent passée. @item \ExecuteOptions@{@var{liste d'options}@} @findex \ExecuteOptions Pour chaque option @var{option} de la @var{liste d'options}, dans l'ordre d'apparition, cette commande exécute la commande @code{\ds@@@var{option}}. Si cette commande n'est pas définie, alors l'option @var{option} est ignorée. Ceci peut être utilisé pour fournir d'un liste d'option par défaut avant le @code{\ProcessOptions}. Par exemple, si dans un fichier de classe vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt alors vous devriez spécifier @code{\ExecuteOptions@{11pt@}\ProcessOptions\relax}. @item \NeedsTeXFormat@{@var{format}@}[@var{date du format}] @findex \NeedsTeXFormat Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée. Cette directive est souvent donnée à la première ligne du fichier de classe, et le plus souvent elle est utilisée de cette façon : @code{\NeedsTeXFormat@{LaTeX2e@}}. Lorsque un document utilisant cette classe est traité, le nom du format donné ici doit s'accorder avec le format qui est en cours d'exécution (y compris le fait que la chaîne @var{format} est sensible à la casse). Si il ne s'y accorde pas alors l'exécution est interrompue par une erreur du genre de @samp{This file needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'.} Pour spécifier une version du format dont vous savez qu'elle prend en charge certaines fonctions, incluez l'argument optionnel @var{date du format} correspondant au format où ces fonction furent implémentés. Si cette argument est présent il doit être de la forme @code{AAAA/MM/JJ}. Si la version de format installée sur votre système est antérieure à la @var{date du format} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de @samp{You have requested release `2038/01/20' of LaTeX, but only release `2016/02/01' is available.} @item \OptionNotUsed @findex \OptionNotUsed Ajoute l'option courante à la liste des options non utilisées. Ne peut être utilisé qu'au sein de l'argument @var{code} de @code{\DeclareOption} ou @code{\DeclareOption*}. @c I cannot reproduce this behavior as it is documented in clsguide. @c In the absence of a @code{\DeclareOption*} declaration, @LaTeX{} issues @c on the console a warning like @code{LaTeX Warning: Unused global @c option(s): [unusedoption].} with the list of not-used options when it @c reaches @code{\begin@{document@}}. @item \PassOptionsToClass@{@var{liste d'options}@}@{@var{nom de la classe}@} @item \PassOptionsToPackage@{@var{liste d'options}@}@{@var{nom du paquetage}@} @findex \PassOptionsToClass @findex \PassOptionsToPackage Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules @var{option list} aux options utilisée par toute commande ultérieure @code{\RequirePackage} ou @code{\usepackage} pour le paquetage @var{nom du paquetage} ou la classe @var{nom de la classe}. La raison d'être de ces commande est que vous pouvez charger un paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que si voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu'au premier chargement. Charger un paquetage avec des options plus d'une fois produit une erreur du genre de @code{Option clash for package toto.} (@LaTeX{} lance l'erreur même s'il n'y a pas de conflit entre les options.) Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous pouvez réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux @code{\RequirePackage[landscape]@{geometry@}\RequirePackage[margins=1in]@{geometry@}} par un seul @code{\RequirePackage[landscape,margins=1in]@{geometry@}}. Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour cet autre paquetage. Par exemple, supposons que le paquetage @code{toto} charge le paquetage @package{geometry}. Au lieu de @code{\RequirePackage@{toto@}\RequirePackage[draft]@{graphics@}} vous devez écrire @code{\PassOptionsToPackage@{draft@}@{graphics@} \RequirePackage@{toto@}}. (Si @code{toto.sty} charge une option en conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une modification de son code source.) Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas seulement aux auteurs de classes et paquetage. Par exemple, supposons qu'un utilisateur veuille charger le paquetage @code{graphicx} avec l'option @code{draft} et veuille également utiliser une classe @code{toto} qui charge le paquetage @code{graphicx}, mais sans cette option. L'utilisateur peut commencer son fichier @LaTeX{} avec @code{\PassOptionsToPackage@{draft@}@{graphicx@}\documentclass@{toto@}}. @item \ProcessOptions @item \ProcessOptions*@var{\@@options} @findex \ProcessOptions @findex \ProcessOptions* Exécute le code pour chaque option que l'utilisateur a invoquée. À inclure dans le fichier classe sous la forme @code{\ProcessOptions\relax} (à cause de l’existence de la variante étoilée de la commande). Les options tombent dans deux catégories. Les @dfn{options locales} sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l'argument @var{options} dans @code{\PassOptionsToPackage@{@var{options}@}}, @code{\usepackage[@var{options}]}, ou @code{\RequirePackage[@var{options}]}. Les @dfn{options globales} sont celles données par l'utilisateur de la classe dans @code{\documentclass[@var{options}]}. (Si une option est spécifiée à la fois localement et globalement, alors elle est locale). Lorsque @code{\ProcessOptions} est appelé pour un paquetage @file{pkg.sty}, il se produit ce qui suit : @enumerate @item Pour chaque option @var{option} déclarée jusqu'à ce point avec @code{\DeclareOption}, @LaTeX{} examine si cette option est soit globale soit locale pour @code{pkg}. Si c'est le cas, il exécute le code déclaré. Ceci est fait dans l'ordre de passage de ces options à @file{pkg.sty}. @item Pour chaque option locale restante, il exécute la commande @code{\ds@@@var{option}} si elle a été définie quelque part (autrement que par un @code{\DeclareOption}) ; sinon, il exécute le code de traitement par défaut des options donné dans @code{\DeclareOption*}. Si aucun code de traitement par défaut n'a été déclaré, il produit un message d'erreur. Ceci est fait dans l'ordre dans lequel ces options ont été spécifiées. @end enumerate Lorsque @code{\ProcessOptions} est appelé pour une classe il fonctionne de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales, et que le code par défaut pour @code{\DeclareOption*} et @code{\OptionNotUsed} plutôt qu'une erreur. La version étoilée @code{\ProcessOptions*} exécute le traitement des options dans l'ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt que dans l'ordre de déclaration de la classe ou du paquetage. Pour un paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées en premier. @item \ProvidesClass@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution} @var{brève information supplémentaire}] @item \ProvidesClass@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution}] @item \ProvidesPackage@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution} @var{brève information supplémentaire}] @item \ProvidesPackage@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution}] @findex \ProvidesClass @findex \ProvidesPackage Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la console et dans le fichier journal. Lorsqu'un utilisateur écrit @code{\documentclass@{notecms@}} alors @LaTeX{} charge le fichier @file{notecms.cls}. De même, un utilisateur écrivant @code{\usepackage@{essai@}} invite @LaTeX{} à charger le fichier @file{essai.sty}. Si le nom du fichier ne s'accorde pas à l'argument @var{nom de la classe} ou @var{nom du paquetage} alors un avertissement est produit. Ainsi, si vous invoquez @code{\documentclass@{notecms@}}, et que le fichier the file @file{notecms.cls} comprend la déclaration statement @code{\ProvidesClass@{xxx@}} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de like @code{You have requested document class `notecms', but the document class provides 'xxx'.} Cet avertissement n'empêche pas @LaTeX{} de traiter le reste du fichier de la classe normalement. Si vous incluez l'argument optionnel, alors vous devez inclure la date, avant le premier espace s'il y en a, et elle doit avoir le format @code{AAAA/MM/JJ}. Le reste de l'argument est en format libre, toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit pendant la compilation à l'écran et dans le journal. Ainsi, si votre fichier @file{notecms.cls} contient la ligne @code{\ProvidesClass@{smcmem@}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS]} la première ligne de votre document est @code{\documentclass@{notecms@}} alors vous pourrez voir @code{Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0 Classe note CMS}. La date dans l'argument optionnel permet aux utilisateurs de classe et de paquetage de demander à être avertis si la version de la classe ou du paquetage installé sur leur système est antérieure à @var{date de parution}, en utilisant les arguments optionnels comme dans @code{\documentclass@{smcmem@}[2018/10/12]} ou @code{\usepackage@{toto@}[[2017/07/07]]}. (Notez que les utilisateurs de paquetages incluent seulement rarement une date, et les utilisateurs de classe presque jamais). @item \ProvidesFile@{@var{nom fichier}@}[@var{information supplémentaire}] @findex \ProvidesFile Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou de paquetage, tel qu'un fichier de configuration ou un fichier de définition de police. Mettez la commande dans ce fichier et vous obtiendrez dans le journal une information du genre de @code{File: essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls} lorsque @var{nom fichier} vaut @samp{essai.config} et que @var{information supplémentaire} vaut @samp{2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls}. @item \RequirePackage[@var{liste d'options}]@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution}] @item \RequirePackageWithOptions@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution}] @findex \RequirePackage @findex \RequirePackageWithOptions Charge un paquetage, comme la commande @code{\usepackage} pour les auteurs de documents. @xref{Additional packages}. Voici un exemple : @code{\RequirePackage[landscape,margin=1in]@{geometry@}}. Notez que l'équipe de développement de @LaTeX{} recommande fortement l'utilisation de ces commandes de préférence à l'@code{\input} de @value{PlainTeX} ; voir le « Class Guide ». La @var{liste d'options}, si présente, est une liste ponctuée de virgules. La @var{date de parution}, si présente, doit avoir le format @var{AAAA/MM/JJ}. Si la date de parution du paquetage tel qu'il est installé sur votre système est antérieure à @var{date de parution} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de @code{You have requested, on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only version `2000/01/01' is available}. La variante @code{\RequirePackageWithOptions} utilise la liste d'options de la classe courante. Ceci implique qu'elle ignore toute option passée à la classe via @code{\PassOptionsToClass}. C'est une commande de commodité pour permettre facilement de construire des classes sur des classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont passées. La différence entre @code{\usepackage} et @code{\RequirePackage} est mince. La commande @code{\usepackage} est à l'intention du fichier document alors que @code{\RequirePackage} l'est à celle des fichiers paquetage ou classe. Ainsi, utiliser @code{\usepackage} avant la commande @code{\documentclass} amène @LaTeX{} à produire une erreur du genre de @code{\usepackage before \documentclass}, là où vous pouvez utiliser @code{\RequirePackage}. @end table @node Fonts @chapter Polices de caractères @anchor{Typefaces}@c old name @cindex polices de caractères @cindex fontes @LaTeX{} gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes capacités. Notamment, son schéma @dfn{NFSS} vous permet de travailler aisément avec les polices, ou @dfn{familles de fontes} dans votre document (par exemple, voir @ref{Font styles}). De plus, les documents @LaTeX{} peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc. (Notez cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les mathématiques). La première police dans le monde @TeX{} était Computer Modern, développée par Donald Knuth. Elle est la police par défaut pour les documents @LaTeX{} et est encore la plus largement utilisée. Mais passer à une autre police n'implique la plupart du temps que peu de commandes. Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que bien d'autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer des mathématiques. (Exemple fourni par @identity{Michael Sharpe}, @url{https://math.ucsd.edu/~msharpe/RcntFnts.pdf}). @example \usepackage[osf]@{newpxtext@} % osf pour le texte, non les math \usepackage@{cabin@} % sans serif \usepackage[varqu,varl]@{inconsolata@} % sans serif tapuscrit \usepackage[bigdelims,vvarbb]@{newpxmath@} % bb de STIX \usepackage[cal=boondoxo]@{mathalfa@} % mathcal @end example @noindent De plus, les moteurs @command{xelatex} ou @command{lualatex} vous permettent d'utiliser toute police sur votre système en format OpenType ou TrueType (@pxref{@TeX{} engines}). Le catalogue de polices de @LaTeX{} (@url{https://tug.org/FontCatalogue}) donne des échantillons graphiques de polices et du source à copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup prennent en charges les mathématiques. Son but est de couvrir toutes les polices libres pour l'alphabet latin utilisables facilement avec @LaTeX{}. Plus ample information peut également être trouvée sur le @TeX{} Users Group, à @url{https://www.tug.org/fonts/}. @menu * Paquetage fontenc: fontenc package. Codage des polices. * Styles de polices: Font styles. Sélectionnez romain, italique, etc. * Formats de polices: Font sizes. Choisir la taille du point. * Commandes police de bas niveau: Low-level font commands. Sélectionnez le codage, famille, série, allure. @end menu @node fontenc package @section Le paquetage @package{fontenc} @cindex fonte, codage @cindex UTF-8, prise en charge des fontes @cindex T1 @cindex OT1 @findex fontenc Synopsis : @example \usepackage[@var{codage_fonte}]@{fontenc@} @end example @noindent ou @example \usepackage[@var{codage_fonte1}, @var{codage_fonte2}, ...]@{fontenc@} @end example Spécifie les codages de fonte. Un codage de fonte est une application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés pour composer votre texte en sortie. @PkgIndex{fontspec} Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur @code{pdflatex} (@pxref{@TeX{} engines}). Si vous utilisez les moteurs @command{xelatex} ou @command{lualatex} alors utilisez à la place le paquetage @package{fontspec}. La police originale de @TeX{}, @identity{Computer Modern}, comprend un nombre limité de caractères. Par exemple, pour faire des caractères accentués ordinaires vous devez utiliser @code{\accent} (@pxref{\accent}) mais cela désactive la césure. Les utilisateurs de @TeX{} ont spécifié plusieurs normes concernant l'accès aux ensembles élargis de caractères fournis par les fontes modernes. Si vous utilisez @command{pdflatex} alors placez ceci dans le préambule : @example \usepackage[T1]@{fontenc@} @end example @noindent cela active la prise en charge pour les langages européens les plus répandus, notamment le français, l'italien, le polonais. En particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors @LaTeX{} gérera leur césure et le document en sortie peut faire l'objet de copier/coller. (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper directement les caractères accentués dans votre fichier source). @PkgIndex{lmodern} @PkgIndex{cm-super} Si vous utilisez un codage tel que @code{T1} et que les caractères ne sont pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement définies par des cartes binaires (@identity{bitmap}), on parle de fontes matricielles ou Type@tie{}3. Si vous désirez des fontes vectorielles, utilisez un paquetage tel que @package{lmodern} ou @package{cm-super} pour obtenir des fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par défaut par @LaTeX{}. Pour chaque @var{codage_fonte} passé en option mais encore non déclaré, ce paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé @file{@var{codage_fonte}enc.def}. Il règle aussi @code{\encodingdefault} comme le dernier codage dans la liste d'option. Voici les valeurs usuelles pour @var{codage_fonte}. @table @code @item OT1 Le codage original pour @TeX{}. Limité quasiment aux lettres latines non accentués. @item OMS, OML Codage des symboles et des lettres mathématiques. @item T1 Texte étendu de @TeX{}. Appelé parfois le codage Cork du nom de la conférence du groupe d'utilisateurs @TeX{} durant laquelle il fut élaboré. Donne accès à la plupart des caractères accentués européens. C'est l'option la plus fréquente pour ce paquetage. @item TS1 Codage Texte @identity{Companion}. @end table @noindent Par défaut @LaTeX{} charge @code{OML}, @code{T1}, @code{OT1}, et ensuite @code{OMS}, et règle le codage par défaut à @code{OT1}. Même si vous n'utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez avoir besoin d'un codage de font si la fonte que vous utilisez l'exige. Si vous utilisez des fontes codée en @code{T1} autre que celles de la police par défaut @identity{Computer Modern}, alors vous pourriez avoir besoin de charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger @file{fontenc}, de sorte à empêcher le système de charger l'une des fontes codées en @code{T1} de la police par défaut. L'équipe du projet @LaTeX{} a réservé les noms de codage commençant par : @samp{T} pour les codages standards de texte à 256 caractères, @samp{TS} pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, @samp{X} pour les codages de test, @samp{M} pour les codages standards de math à 256 caractères, @samp{A} pour les applications spéciales, @samp{OT} pour les codages standards de texte à 128 caractères, et @samp{OM} pour les codages standards de math à 128 caractères (@samp{O} est l'initiale d'@samp{obsolete}). Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées ci-dessous. Beaucoup d'entre elles sont spécifiques à un codage, aussi si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que le codage courant en est différent alors la commande n'est pas active. @menu * \DeclareFontEncoding:: Définit un codage. * \DeclareTextAccent:: Définit un accent dans le codage. * \DeclareTextAccentDefault:: Repli pour utiliser un accent dans le codage. * \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand:: Nouvelle commande spécifique à un codage. * \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault:: Repli pour commandes spécifiques à un codage. * \DeclareTextComposite:: Accès direct à un glyphe accentué, dans le codage. * \DeclareTextCompositeCommand:: Code à exécuter pour une numéro de glyphe, dans le codage. * \DeclareTextSymbol:: Définit un symbole dans le codage. * \DeclareTextSymbolDefault:: Repli d'un symbole dans le codage. * \LastDeclaredEncoding:: Sauvegarde le dernier codage déclaré. * \UseTextSymbol & \UseTextAccent:: Passe temporairement à un autre codage. @end menu @node \DeclareFontEncoding @subsection @code{\DeclareFontEncoding} @cindex fonte, déclarer le codage @cindex codage de fonte @cindex accents, définir @findex \DeclareFontEncoding Synopsis : @example \DeclareFontEncoding@{@var{codage}@}@{@var{réglages-texte}@}@{@var{réglages-math}@} @end example Déclare le codage de fonte @var{codage}. Sauvegarde également la valeur de @var{codage} dans @code{\LastDeclaredEncoding} (@pxref{\LastDeclaredEncoding}). Le fichier @file{t1enc.def} contient cette ligne (suivie de bien d'autres) : @example \DeclareFontEncoding@{T1@}@{@}@{@} @end example Les @var{réglages-texte} sont les commandes que @LaTeX{} exécutera chaque fois qu'il commute d'un codage à une autre avec les commandes @code{\selectfont} et @code{\fontencoding}. Les @var{réglages-math} sont les commandes que @LaTeX{} utilise lorsque la fonte est accédée en tant qu'alphabet mathématique. @LaTeX{} ignore tout espace au sein de @var{réglages-texte} et @var{réglages-math}, de sorte à prévenir toute insertion non voulue d'espace en sortie. Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou trois lettres commençant par @samp{L} pour @samp{local}, ou @samp{E} pour @samp{experimental}. Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont potentiellement lus plusieurs fois par @LaTeX{}, ainsi utiliser, par ex.@: @code{\newcommand} peut causer une erreur. De plus, il est préférable que de tels fichiers contiennent une ligne @code{\ProvidesFile} (@pxref{Class and package commands}). Notez aussi qu'il est préférable de n'utiliser les commandes en @code{\...Default} que dans un paquetage, et non dans les fichiers de définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des déclarations spécifiques à ce codage-là. @node \DeclareTextAccent @subsection @code{\DeclareTextAccent} @cindex fonte, codage @cindex accents, définir @findex \DeclareTextAccent Synopsis : @example \DeclareTextAccent@{@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{cassetin}@} @end example Définit un accent, à mettre au dessus d'autres glyphe, au sein du codage @var{codage} à la position @var{cassetin}. @cindex cassetin, fonte Un @dfn{cassetin} est le numéro identifiant un glyphe au sein d'une fonte. @ignore Au temps de la typographie à l'ancienne, une @dfn{casse} était d'un caisse en bois contenant tous les caractères en plomb d'une même fonte, c.-à-d.@: partageant la même taille, allure, graisse, etc. Cette caisse était subdivisée en compartiments appelés @dfn{cassetins} dans lesquels on rangeait les caractères correspondant au même glyphe. C'est pourquoi, en ce qui concerne la typographie numérique, nous recyclons le terme cassetin pour désigner le numéro d'un glyphe au sein d'une fonte. @end ignore La ligne suivante de @file{t1enc.def} déclare que pour fabriquer un accent circonflexe comme dans @code{\^A}, le système va mettre l'accent dans du cassetin 2 sur le caractère @samp{A}, qui est représenté en ASCII comme 65. (Ceci vaut à moins qu'il y ait une déclaration @code{DeclareTextComposite} ou @code{\DeclareTextCompositeCommand} pertinente ; @pxref{\DeclareTextComposite}) : @example \DeclareTextAccent@{\^@}@{T1@}@{2@} @end example Si @var{cmd} a déjà été défini, alors @code{\DeclareTextAccent} ne produit pas d'erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier de transcription. @node \DeclareTextAccentDefault @subsection @code{\DeclareTextAccentDefault} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextAccent @findex \DeclareTextAccentDefault Synopsis : @example \DeclareTextAccentDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@} @end example S'il y a une commande d'accent @code{\@var{cmd}} spécifique à un codage mais qu'il n'y a aucun @code{\DeclareTextAccent} associé pour ce codage, alors cette commande va prendre le relais en disant de l'utiliser comme décrit pour @var{codage}. Par exemple, pour faire que le codage @code{OT1} soit le codage par défaut pour l'accent @code{\"}, déclarez ceci : @example \DeclareTextAccentDefault@{\"@}@{OT1@} @end example @noindent Si vous tapez un @code{\"} alors que le codage courant n'a pas de définition pour cet accent, alors @LaTeX{} utilisera la définition issue de @code{OT1}. c.-à-d.@: que cette commande est équivalente l'appel suivant (@pxref{\UseTextSymbol & \UseTextAccent}) : @example \DeclareTextCommandDefault[1]@{\@var{cmd}@} @{\UseTextAccent@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@}@{#1@}@} @end example Notez que @code{\DeclareTextAccentDefault} fonctionne pour l'une quelconque des commandes @file{fontenc} à un argument, et pas seulement les commandes d'accent. @node \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand @subsection @code{\DeclareTextCommand} & @code{\ProvideTextCommand} @anchor{\DeclareTextCommand} @anchor{\ProvideTextCommand} @findex \DeclareTextCommand @findex \ProvideTextCommand Synopsis, l'un parmi : @example \DeclareTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{défn}@} \DeclareTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}]@{@var{defn@}} \DeclareTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}][@var{défautargopt}]@{@var{défn}@} @end example ou l'un parmi : @example \ProvideTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{défn}@} \ProvideTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \ProvideTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}][@var{défautargopt}]@{@var{défn}@} @end example Définit la commande @code{\@var{cmd}}, laquelle sera spécifique à un codage. Le nom @var{cmd} de la commande doit être précédé d'une controblique, @code{\}. Ces commandes ne peuvent apparaître que dans le préambule. Redéfinir @code{\@var{cmd}} ne cause pas d'erreur. La commande définie sera robuste même si le code dans @var{défn} est fragile (@pxref{\protect}). Par exemple, le fichier @file{t1enc.def} contient la ligne suivante : @example \DeclareTextCommand@{\textperthousand@}@{T1@}@{\%\char 24 @} @end example Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci : @example \usepackage[T1]@{fontenc@} % dans le préambule ... La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand. @end example @noindent Si vous changez le codage de fonte en @code{OT1} alors vous obtenez une erreur du genre de @samp{LaTeX Error: Command \textperthousand unavailable in encoding OT1}. @findex \DeclareTextSymbol La variante @code{\ProvideTextCommand} agit de même, à ceci près qu'elle ne fait rien si @code{\@var{cmd}} est déjà définie. La commande @code{\DeclareTextSymbol} est plus rapide pour une simple association d'un cassetin à un glyphe (@pxref{\DeclareTextSymbol}) Les arguments optionnels @var{nargs} et @var{défautargopt} jouent le même rôle que dans @code{\newcommand} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). En un mot, @var{nargs} est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre d'arguments que la commande @code{\@var{cmd}} qu'on définit prend. Ce nombre inclut tout argument optionnel. Omettre cet argument revient au même que spécifier 0 pour dire que @code{\@var{cmd}} n'a aucun argument. Et, si @var{défautargopt} est présent, alors le premier argument de @code{\@var{cmd}} est optionnel, et sa valeur par défaut est @var{défautargopt} (ce qui peut être la chaîne vide). Si @var{défautargopt} n'est pas présent alors @code{\@var{cmd}} ne prend pas d'argument optionnel. @node \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault @subsection @code{\DeclareTextCommandDefault} & @code{\ProvideTextCommandDefault } @anchor{\DeclareTextCommandDefault} @anchor{\ProvideTextCommandDefault} @findex \DeclareTextCommandDefault @findex \ProvideTextCommandDefault Synopsis : @example \DeclareTextCommandDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} @end example ou : @example \ProvideTextCommandDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} @end example Donne une définition par défaut à @code{\@var{cmd}}, pour la situation où cette commande n'est pas définie dans le codage actuellement en vigueur. La valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages connus comme disponibles. La déclaration ci-dessous rend @code{\copyright} disponible. @example \DeclareTextCommandDefault@{\copyright@}@{\textcircled@{c@}@} @end example @noindent Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible. La déclaration @code{\DeclareTextCommandDefault} n'est pas destinée à survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce codage. Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage. Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en @code{...Default}, la déclaration @code{\ProvideTextCommandDefault} a exactement le même comportement que @code{\DeclareTextCommandDefault} à ceci près qu'elle ne fait rien si @code{\@var{cmd}} est déjà définie (@pxref{\DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand}). De sorte qu'un paquetage peut l'utiliser pour fournir une définition de repli que d'autres paquetages peuvent améliorer. @node \DeclareTextComposite @subsection @code{\DeclareTextComposite} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextComposite Synopsis : @example \DeclareTextComposite@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{objet_simple}@}@{@var{cassetin}@} @end example Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d.@: sans avoir à placer une accent au dessus d'un caractère séparé. La ligne suivante extraite de @file{t1enc.def} signifie que @code{\^o} aura pour effet que @LaTeX{} compose le @samp{o} bas-de-casse en prenant le caractère directement du cassetin 224 de la fonte. @example \DeclareTextComposite@{\^@}@{T1@}@{o@}@{244@} @end example @xref{fontenc package}, pour une liste des codages usuels. L'@var{objet_simple} devrait être un seul caractère ou une seule commande. L'argument @var{cassetin} est d'ordinaire un entier positif représenté en décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale soient possibles). Normalement \@var{cmd} a déjà été déclarée pour ce codage, soit avec @code{\DeclareTextAccent} soit avec un @code{\DeclareTextCommand} à un argument. Dans @file{t1enc.def}, la ligne ci-dessus suit la commande @code{\DeclareTextAccent@{\^@}@{T1@}@{2@}}. @node \DeclareTextCompositeCommand @subsection @code{\DeclareTextCompositeCommand} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextCompositeCommand Synopsis : @example \DeclareTextCompositeCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{arg}@}@{@var{code}@} @end example Une version plus générale de @code{\DeclareTextComposite} qui exécute un code arbitraire avec @code{\@var{cmd}}. Ceci permet que des accents sur @samp{i} se comportent de la même façon que des accents sur le i-sans-point, @code{\i}. @example \DeclareTextCompositeCommand@{\'@}@{OT1@}@{i@}@{\'\i@} @end example @xref{fontenc package}, pour une liste des codages usuels. Normalement @code{\@var{cmd}} doit avoir été déjà déclarée avec @code{\DeclareTextAccent} ou avec un @code{\DeclareTextCommand} à un argument. @node \DeclareTextSymbol @subsection @code{\DeclareTextSymbol} @cindex symbole, définition @findex \DeclareTextSymbol Synopsis : @example \DeclareTextSymbol@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{cassetin}@} @end example Définit un symbole dans le codage @var{codage} à la position @var{cassetin}. Les symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du texte, et non dans des mathématiques. Par exemple, cette ligne extraite de @file{t1enc.def} déclare le numéro du glyphe à utiliser pour @BES{«,\hbox{\guillemotleft}}, le guillemet gauche : @example \DeclareTextSymbol@{\guillemotleft@}@{T1@}@{19@} @end example @noindent La commande @code{\DeclareTextCommand@{\guillemotleft@}@{T1@}@{\char 19@}} a le même effet mais est plus lente (@pxref{\DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand}). @xref{fontenc package}, pour une liste des codages usuels. Le @var{cassetin} peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme dans @code{'023}), ou hexadécimale (comme dans @code{"13}), bien que la notation décimale ait l'avantage d'être insensible à la redéfinition du guillemet anglais simple ou double par un autre paquetage. Si @code{\@var{cmd}} est déjà définie, alors @code{\DeclareTextSymbol} ne produit pas une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu dans le fichier @c xx TODO = .log ? transcript. @node \DeclareTextSymbolDefault @subsection @code{\DeclareTextSymbolDefault} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextSymbol @findex \DeclareTextSymbolDefault Synopsis : @example \DeclareTextSymbolDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@} @end example S'il y a une @code{\@var{cmd}} de symbole spécifique à un codage mais qu'il n'y a pas de @code{\DeclareTextSymbol} associé pour ce codage, alors cette commande peut prendre le relais, en disant d'obtenir le symbole selon la description faite pour @var{codage}. Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de signification à @code{\textdollar} alors on utilise celle issue d'@code{OT1}, déclarer ceci : @example \DeclareTextSymbolDefault@{\textdollar@}@{OT1@} @end example c.-à-d.@: que cette commande est équivalente à cet appel (@pxref{\UseTextSymbol & \UseTextAccent}) : @example \DeclareTextCommandDefault@{\@var{cmd}@} @{\UseTextSymbol@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@}@} @end example @c xx TODO éclaircir ce qu'on entend par commande à zéro argument de @c @file{fontenc} Notez que @code{\DeclareTextSymbolDefault} peut être utilisé pour définir une signification par défaut pour toute commande à zéro argument de @file{fontenc}. @node \LastDeclaredEncoding @subsection @code{\LastDeclaredEncoding} @findex \LastDeclaredEncoding Synopsis : @example \LastDeclaredEncoding @end example Obtient le nom du dernier codage déclaré. La commande @code{\DeclareFontEncoding} stocke le nom de sorte qu'on puisse le retrouver avec cette commande (@pxref{\DeclareFontEncoding}). Dans l'exemple suivant, on compte sur @code{\LastDeclaredEncoding} plutôt que de donner le nom du codage explicitement : @example \DeclareFontEncoding@{JH1@}@{@}@{@} \DeclareTextAccent@{\'@}@{\LastDeclaredEncoding@}@{0@} @end example @node \UseTextSymbol & \UseTextAccent @subsection @code{\UseTextSymbol} & @code{\UseTextAccent} @anchor{\UseTextSymbol} @anchor{\UseTextAccent} @findex \UseTextSymbol @findex \UseTextAccent Synopsis : @example \UseTextSymbol@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@} @end example ou : @example \UseTextAccent@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@}@{@var{texte}@} @end example Utilise un symbole ou un accent qui n'est pas défini dans le codage courant. En général, pour utiliser une commande @file{fontenc} dans un codage où elle n'est pas définie, et si la commande n'a pas d'arguments, alors vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre : @example \UseTextSymbol@{OT1@}@{\ss@} @end example @noindent ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment un groupe, de sorte que @LaTeX{} revient au codage précédent après le @code{\ss}) : @example @{\fontencoding@{OT1@}\selectfont\ss@} @end example De même, pour utiliser une commande @file{fontenc} dans un codage où elle n'est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez l'utiliser ainsi : @example \UseTextAccent@{OT1@}@{\'@}@{a@} @end example @noindent ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades externes formant un groupe) : @example @{fontencoding@{OT1@}\selectfont \'@{\fontencoding@{@var{cdg_en_vigueur}@}\selectfont a@}@} @end example @noindent Ci-dessus, @var{cdg_en_vigueur} est le codage en vigueur avant cette séquence de commandes, de sorte que @samp{a} est composé en utilisant le codage courant, et seulement l'accent est pris de @code{OT1}. @node Font styles @section styles des polices @cindex styles de police @cindex styles typographiques @cindex styles de texte Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par @LaTeX{}. @cindex forme déclarative des commandes de style de police @cindex déclarative, forme des commandes de style de police Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en @code{\text…} sont utilisées avec un argument, comme dans @code{\textit@{texte@}}. C'est la forme préférée. Mais affichée à sa suite, entre parenthèses, est la @dfn{forme déclarative} correspondante, qui est souvent utile. Cette forme ne prend pas arguments comme dans @code{@{\itshape @var{texte}@}}. La portée la forme déclarative s'étend jusqu'à la prochaine commande de type style ou jusqu'à la fin du groupe actuel. De plus, chacune a une forme par environnement comme @code{\begin@{itshape@}…\end@{itshape@}}, que l'on décrit plus amplement à la fin de cette rubrique. Ces commandes, dans n'importe laquelle des trois formes, sont cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien @code{\sffamily\bfseries} que @code{\bfseries\sffamily} pour obtenir du gras sans empattement. @anchor{\nocorrlist} @anchor{\nocorr} @findex \nocorrlist @findex \nocorr Un avantage de ces commandes est qu'elles fournissent automatiquement une correction d'italique si nécessaire (@pxref{\/}). Plus précisément, elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant dans la liste @code{\nocorrlist}, cette liste consistant par défaut en le point et la virgule. Pour supprimer l'insertion automatique de la correction italique, utilisez @code{\nocorr} au début ou à la fin de l'argument de la commande, comme dans @code{\textit@{\nocorr text@}} ou @code{\textsc@{text \nocorr@}}. @table @code @item \textrm (\rmfamily) @findex \textrm @findex \rmfamily Romain. @item \textit (\itshape) @findex \textit @findex \itshape Italique. @item \textmd (\mdseries) @findex \textmd @findex \mdseries Poids moyen (par défaut). @item \textbf (\bfseries) @findex \textbf @findex \bfseries Gras. @item \textup (\upshape) @findex \textup @findex \upshape Droit (par défaut). Le contraire d'incliné. @item \textsl (\slshape) @findex \textsl @findex \slshape Inclinée. @item \textsf (\sffamily) @findex \textsf @findex \sffamily Sans empattement. @item \textsc (\scshape) @findex \textsc @findex \scshape Petites capitales. @item \texttt (\ttfamily) @findex \texttt @findex \ttfamily Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ». @item \textnormal (\normalfont) @findex \textnormal @findex \normalfont Police principale du document. @end table @cindex emphasis @findex \emph Bien qu'elle change également la fonte, la commande @code{\emph@{@var{texte}@}} est sémantique, pour que @var{texte} soit mis en valeur, et ne devrait pas être utilisé en remplacement de @code{\textit}. Par exemple, le résultat de @code{\emph@{@var{texte début} \emph@{@var{texte milieu}@} @var{texte fin}@}} est que @var{texte début} et @var{texte fin} sont en italique, mais @var{texte milieu} est en romain. @LaTeX{} fournit également les commandes suivantes, qui font passer inconditionnellement à un style donné, c.-à-d.@: @emph{ne} sont @emph{pas} cumulatives. Elles sont utilisées déclarativement : @code{@{\@var{cmd} ... @}} au lieu de @code{\@var{cmd}@{...@}}. (Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus ancienne de la commutation de fonte. Les commandes qui précèdent sont une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il arrive qu'une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin). @ftable @code @item \bf @cindex gras Passage en @b{gras}. @item \cal @cindex lettres de script pour les mathématiques @cindex lettres calligraphiques pour les mathématiques Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques. @item \em @cindex accent Accent (italique dans romain, romain dans italiques). @item \il @cindex italique Italique. @item \rm @cindex police romaine Romain. @item \sc @cindex police petites capitales Les petites capitales. @item \sf @cindex sans empattement Sans empattement. @item \sl @cindex police inclinée @cindex police oblique Incliné (oblique). @item \tt @cindex police machine à écrire @cindex police tapuscrit @cindex police de largeur fixe Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe). @end ftable La commande @code{\em} est la version inconditionnelle de @code{\emph}. Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math. Elle ne sont pas cumulatives, ainsi @code{\mathbf@{\mathit@{@var{symbole}@}@}} ne crée pas un @var{symbole} en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste en italique. C'est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont besoin d'être toujours traités typographiquement de la même manière, indépendamment de ce qui les entoure. @table @code @item \mathrm @findex \mathrm Romain, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathbf @findex \mathbf Gras, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathsf @findex \mathsf Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathtt @findex \mathtt Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathit @itemx (\mit) Italique, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathnormal @findex \mathnormal Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un autre déclaration de type style. @item \mathcal @findex \mathcal Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique. @end table @anchor{\mathversion} @findex \mathversion @cindex mathématiques, gras @cindex gras, mathématiques En outre, la commande @code{\mathversion@{bold@}} peut être utilisée pour commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les formules. @code{\mathversion@{normal@}} restaure la valeur par défaut. @anchor{\oldstylenums} @findex \oldstylenums @cindex chiffres elzéviriens @cindex elzéviriens, chiffres @cindex chiffres minuscules @cindex chiffres bas-de-casse @cindex chiffres français @cindex chiffres non alignés @cindex chiffres suspendus @cindex chiffres Didot @cindex chiffres alignés @PkgIndex{textcomp} Enfin, la commande @code{\oldstylenums@{@var{chiffres}@}} sert à composer des chiffres dits @dfn{elzéviriens}, ou @dfn{non alignés}, qui ont des hauteurs et profondeurs (et parfois largeurs) distincts de l'alignement standard des chiffres dits @dfn{Didot}, ou @dfn{alignés}, qui ont tous la même hauteur que les lettres capitales. Les polices @LaTeX{} par défaut prennent en charge cela, et respecteront @code{\textbf} (mais pas les autres styles, il n'y a pas de elzévirien italique pour les chiffres en Computer Modern). Beaucoup d'autres polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois des options de paquetage sont mises à disposition pour en faire le style par défaut. Article de FAQ : @url{https://www.texfaq.org/FAQ-osf}. @node Font sizes @section tailles des polices @cindex tailles de police @cindex tailles des polices de caractères @cindex tailles de texte Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge par @LaTeX{}. Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée (en points) correspondant réellement pour la police avec les options @samp{10pt}, @samp{11pt}, et @samp{12pt} de classe de document, respectivement (@pxref{Document class options}). @findex \tiny @findex \scriptsize @findex \footnotesize @findex \small @findex \normalsize @findex \large @findex \Large @findex \LARGE @findex \huge @findex \Huge @multitable{@code{\normalsize} (par défaut)@ @ } {24.88@ @ } {24.88@ @ } {24.88} @headitem commande @tab @code{10pt} @tab @code{11pt} @tab @code{12pt} @item @code{\tiny} @tab 5 @tab 6 @tab 6 @item @code{\scriptsize} @tab 7 @tab 8 @tab 8 @item @code{\footnotesize} @tab 8 @tab 9 @tab 10 @item @code{\small} @tab 9 @tab 10 @tab 10,95 @item @code{\normalsize} (par défaut) @tab 10 @tab 10.95 @tab 12 @item @code{\large} @tab 12 @tab 12 @tab 14,4 @item @code{\Large} @tab 14.4 @tab 14.4 @tab 17,28 @item @code{\LARGE} @tab 17.28 @tab 17.28 @tab 20,74 @item @code{\huge} @tab 20,74 @tab 20,74 @tab 24,88 @item @code{\Huge} @tab 24.88 @tab 24.88 @tab 24.88 @end multitable @cindex déclarative, forme des commandes de contrôle de la taille de police @cindex forme déclarative des commandes de contrôle de la taille de police Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des formes par environnement), vu que c'est ainsi qu'on les utilise typiquement. Comme dans l'exemple qui suit : @example \begin@{quotation@} \small Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel. \end@{quotation@} @end example @noindent Dans ce qui précède, la portée de @code{\small} s'étend jusqu'à la fin de l'environnement @code{quotation}. Elle s'arrêterait également à la prochaine commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte qu'on aurait pu la mettre entre accolades @code{@{\small Ce texte est en petits caractères.@}}. Essayer d'utiliser ces commandes en math, comme dans @code{$\small mv^2/2$}, donne l'avertissement @samp{LaTeX Font Warning: Command \small invalid in math mode}, et la taille de fonte n'est pas changée. Pour travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure option est d'utiliser l'environnement @code{displaymath} (@pxref{Math formulas}), ou l'un des environnements fournis par le paquetage @package{amsmath}. Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un tableau de formules, une alternative est quelque chose du genre de @code{@{\small $mv^2/2$@}}. (Il arrive que @code{\scriptsize} et @code{\scriptstyle} soient pris l'un pour l'autre. Les deux changent la taille mais le dernier change nombre d'autres aspects conditionnant la composition des mathématiques. @xref{Math styles}). @cindex forme par environnement des commandes de contrôle de la taille de police Une @dfn{forme par environnement} de chacune de ces commandes est également définie ; par exemple, @code{\begin@{tiny@}...\end@{tiny@}}. Toutefois, en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces indésirables au début et/ou à la fin de d'environnement si on n'y prête pas attention, ainsi on risque en général moins de faire d'erreur si on s'en tient à la forme déclarative. (Digression : techniquement, vu la façon dont @LaTeX{} définit @code{\begin} et @code{\end}, presque toutes les commandes qui ne prennent pas d'argument on une forme par environnement. Mais dans presque tous les cas ce serait juste une source de confusion de l'utiliser. La raison pour mentionner spécifiquement la forme par environnement des déclarations de taille de police est que cet usage particulier n'est pas rare). @node Low-level font commands @section commandes de fontes de bas niveau @cindex commandes de fontes de bas niveau @cindex commandes de fontes, de bas niveau Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et paquetages. Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble de celles disponibles. @c xx but it should be complete @c xx something about ultimately reading ENCFAM.fd? @table @code @anchor{low level font commands fontencoding} @item \fontencoding@{codage@} @findex \fontencoding Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en sortie. Il y a un grand nombre de codages valides. Les plus usuels sont @code{OT1}, le codage original de D.@: Knuth pour la police Computer Modern (la police par défaut), et @code{T1}, également désigné par codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués utilisés par les langues européennes les plus parlées (allemand, français, italien, polonais et d'autres encore), ce qui permet à @TeX{} de faire la césure des mots contenant des lettres accentuées. Pour plus d'information, voir @url{https://ctan.org/pkg/encguide}. @anchor{low level font commands fontfamily} @item \fontfamily@{@var{famille}@} @findex \fontfamily @cindex famille de polices @cindex polices, catalogue Sélectionne la famille de polices. La page web @url{https://www.tug.dk/FontCatalogue/} donne un moyen de naviguer facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec @LaTeX{}. Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus usuelles : @multitable {font} {Computer Modern Typewriter @identity{XXXX}} @item @code{pag} @tab @identity{Avant Garde} @item @code{fvs} @tab @identity{Bitstream Vera Sans} @item @code{pbk} @tab @identity{Bookman} @item @code{bch} @tab @identity{Charter} @item @code{ccr} @tab @identity{Computer Concrete} @item @code{cmr} @tab @identity{Computer Modern} @item @code{cmss} @tab @identity{Computer Modern Sans Serif} @item @code{cmtt} @tab @identity{Computer Modern Typewriter} @item @code{pcr} @tab @identity{Courier} @item @code{phv} @tab @identity{Helvetica} @item @code{fi4} @tab @identity{Inconsolata} @item @code{lmr} @tab @identity{Latin Modern} @item @code{lmss} @tab @identity{Latin Modern Sans} @item @code{lmtt} @tab @identity{Latin Modern Typewriter} @item @code{pnc} @tab @identity{New Century Schoolbook} @item @code{ppl} @tab @identity{Palatino} @item @code{ptm} @tab @identity{Times} @item @code{uncl} @tab @identity{Uncial} @item @code{put} @tab @identity{Utopia} @item @code{pzc} @tab @identity{Zapf Chancery} @end multitable @anchor{low level font commands fontseries} @item \fontseries@{@var{série}@} @findex \fontseries @cindex séries de polices Sélectionne une série de police. Une @dfn{série} combine une @dfn{graisse} et une @dfn{largeur}. Typiquement, une police prend en charge seulement quelques-unes des combinaisons possibles. Les combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment : @multitable {@ @ } {Moyen (normal)@ @ } @item @code{m} @tab Moyen (normal) @item @code{b} @tab Gras @item @code{c} @tab Condensé @item @code{bc} @tab Condensé Gras @item @code{bx} @tab Gras étendu @end multitable @cindex graisses de police Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement, sont : @multitable {@ @ } {Demi-gras --- m pour medium en anglais} @item @code{ul} @tab Ultra maigre @item @code{el} @tab Extra maigre @item @code{l} @tab Maigre --- @samp{l} pour @i{light} en anglais @item @code{sl} @tab Semi maigre @item @code{m} @tab Demi-gras --- @samp{m} pour @i{medium} en anglais @item @code{sb} @tab Semi gras @item @code{b} @tab Gras --- @samp{b} pour @i{bold} en anglais @item @code{eb} @tab Extra gras @item @code{ub} @tab Ultra gras @end multitable @cindex Largeurs de police La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement sont : @multitable {@ @ } {Extra condensé--} @item @code{uc} @tab Ultra condensé @item @code{ec} @tab Extra condensé @item @code{c} @tab Condensé @item @code{sc} @tab Semi condensé @item @code{m} @tab Moyen @item @code{sx} @tab Semi étendu @item @code{x} @tab étendu @item @code{ex} @tab Extra étendu @item @code{ux} @tab Ultra étendu @end multitable Lorsqu'on forme la chaîne de caractères @var{série} à partir de la graisse et de la largeur, on laisse tomber le @code{m} qui signifie médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en utilise juste un (@samp{@code{m}}). @anchor{low level font commands fontshape} @item \fontshape@{@var{allure}@} @findex \fontshape @cindex allure de police Sélectionne l'allure de police. Les allures valides sont : @multitable {@ @ } {Italique droit --- ui pour @identity{upright italic} en anglais} @item @code{n} @tab Droit (normal) @item @code{it} @tab Italique @item @code{sl} @tab Incliné (oblique) --- @samp{sl} pour @i{@identity{slanted}} en anglais. @item @code{sc} @tab Petites capitales @item @code{ui} @tab Italique droit --- @samp{ui} pour @i{@identity{upright italic}} en anglais @item @code{ol} @c crédit : Jean-Côme Charpentier, cf. https://groups.google.com/g/fr.comp.text.tex/c/EV0nUu6DwoY @tab Détouré --- @samp{ol} pour @i{@identity{outline}} en anglais. @end multitable Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart des familles de polices, et les petites capitales sont aussi souvent absentes. @anchor{low level font commands fontsize} @item \fontsize@{@var{taille}@}@{@var{interligne}@} @findex \fontsize @findex \baselineskip Réglage de la taille de police et de l'espacement d'interligne. L'unité des deux paramètres est par défaut le point (@code{pt}). L'espacement d'interligne est l'espace vertical nominal entre ligne, de ligne de base à ligne de base. Il est stocké dans le paramètre @code{\baselineskip}. La valeur par défaut de @code{\baselineskip} pour la police Computer Modern est 1,2 fois le @code{\fontsize}. Changer directement @code{\baselineskip} est déconseillé dans la mesure où sa valeur est réinitialisée à chaque fois qu'un changement de taille se produit ; au lieu de cela utilisez @code{\baselinestretch} (@pxref{\baselineskip & \baselinestretch}). @anchor{low level font commands linespread} @item \linespread@{@var{facteur}@} @findex \linespread Équivalent à @code{\renewcommand@{\baselinestretch@}@{@var{facteur}@}}, et donc doit être suivi de @code{\selectfont} pour prendre effet. @xref{\baselineskip & \baselinestretch}, pour plus ample information. @item \selectfont @anchor{low level font commands selectfont} @findex \selectfont Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte décrites ci-dessus n'entrent en vigueur qu'après que @code{\selectfont} est appelé, comme dans @code{\fontfamily@{@var{nomfamille}@}\selectfont}. La plupart du temps il est plus pratique de mettre cela dans une macro : @code{\newcommand*@{\mapolice@}@{\fontfamily@{@var{nomfamille}@}\selectfont@}}@* (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). @item \usefont@{@var{codage}@}@{@var{famille}@}@{@var{série}@}@{@var{allure}@} @anchor{low level font commands usefont} @findex \usefont Revient à la même chose que d'invoquer @code{\fontencoding}, @code{\fontfamily}, @code{\fontseries} et @code{\fontshape} avec les paramètres donnés, suivi par @code{\selectfont}. Par exemple : @example \usefont@{ot1@}@{cmr@}@{m@}@{n@} @end example @end table @node Layout @chapter Mise en page @cindex commandes de mise en page Commandes pour contrôler la disposition générale de la page. @menu * \onecolumn :: Utiliser la disposition à une colonne. * \twocolumn :: Utiliser la disposition à deux colonnes. * \flushbottom :: Faire toutes les pages de texte de la même hauteur. * \raggedbottom :: Autoriser les pages de texte à être de hauteurs différentes. * Paramètres de mise en page: Page layout parameters. @code{\headheight} @code{\footskip}. * \baselineskip & \baselinestretch:: Interlignes. * Flottants: Floats. Figures, tableaux, etc. @end menu @node \onecolumn @section @code{\onecolumn} @findex \onecolumn @cindex sortie à une colonne La déclaration @code{\onecolumn} commence une nouvelle page et produit une sortie à colonne unique. C'est la valeur par défaut. @node \twocolumn @section @code{\twocolumn} @findex \twocolumn @cindex texte sur plusieurs colonnes @cindex sortie à deux colonnes Synopsis : @example \twocolumn [@var{texte1col préliminaire}] @end example Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes. Si on a passé l'option de classe @code{twocolumn} au document alors c'est le comportement par défaut (@pxref{Document class options}). Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). Si l'argument optionnel @var{texte1col préliminaire} est présent, il est composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux colonnes ne commence. Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en deux colonnes : @ftable @code @item \columnsep @anchor{twocolumn columnsep} La distance entre les colonnes. Vaut 35pt par défaut. Changer la valeur avec une commande telle que @code{\setlength@{\columnsep@}@{40pt@}}. Vous devez faire le changement avant que le mode en deux colonnes ne commence ; le préambule est une bonne place pour le faire. @item \columnseprule @anchor{twocolumn columnseprule} La largeur du filet entre les colonnes. La valeur par défaut est 0pt, de sorte qu'il n'y a pas de filet. Autrement, le filet apparaît à mi-chemin entre les deux colonnes. Changez la valeur avec une commande telle que @code{\setlength@{\columnseprule@}@{0.4pt@}}, avant que le mode en deux colonnes ne commence. @item \columnwidth @anchor{twocolumn columnwidth} La largeur d'une colonne. En mode à une colonne ceci vaut @code{\textwidth}. En mode à deux colonnes par défaut @LaTeX{} règle la largeur de chacune des deux colonnes, @code{\columnwidth}, à la moitié de @code{\textwidth} moins @code{\columnsep}. @end ftable Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés @code{table*} et @code{figure*} s'étendent en largeur sur deux colonnes, alors que les environnements non étoilés @code{table} et @code{figure} n'occupe qu'une colonne (@pxref{figure} et @pxref{table}). @LaTeX{} place les flottants étoilés au sommet d'une page. Les paramètres ci-après contrôlent le comportement des flottants en cas de sortie à deux colonnes : @ftable @code @item \dbltopfraction @anchor{twocolumn dbltopfraction} Fraction maximale au sommet d'une page sur deux colonnes qui peut être occupée par des flottants s'étendant sur deux colonnes en largeur. Par défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d'un environnement @code{table*} ou @code{figure*} ne doit pas excéder @code{0.7\textheight}. Si la hauteur de vos environnement flottant excède cela alors vous pouvez prendre l'une des actions suivante pour l'empêcher de flotter jusqu'à la fin du document : @itemize @value{ITEM_BULLET2} @item Utiliser le spécificateur de localisation @code{[tp]} pour dire à @LaTeX{} d'essayer de placer le flottant volumineux sur une page dédiée, ou de même au sommet d'une page. @item Utiliser le spécificateur de localisation @code{[t!]} pour l'emporter sur l'effet de @code{\dbltopfraction} pour ce flottant en particulier. @item Augmenter la valeur de @code{\dbltopfraction} à un nombre de grandeur adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si tôt. @end itemize Vous pouvez le redéfinir, comme dans @code{\renewcommand@{\dbltopfraction@}@{0.9@}}. @item \dblfloatpagefraction @anchor{twocolumn dblfloatpagefraction} Pour une page de flottants s'étendant sur deux colonnes en largeur, c'est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les flottants. La valeur par défaut de @LaTeX{} est @samp{0.5}. Se change avec @code{\renewcommand}. @item \dblfloatsep @anchor{twocolumn dblfloatsep} Sur une page de flottants s'étendant sur deux colonnes en largeur, cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en haut et en bas de la page. Par défaut vaut @samp{12pt plus2pt minus2pt} pour des documents en @samp{10pt} ou @samp{11pt}, et @samp{14pt plus2pt minus4pt} pour @samp{12pt}. @item \dbltextfloatsep @anchor{twocolumn dbltextfloatsep} Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en haut ou en bas d'une page et le texte principal. Par défaut vaut @samp{20pt plus2pt minus4pt}. @item \dbltopnumber @anchor{twocolumn dbltopnumber} Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes, ce compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet de la page. La valeur par défaut de @LaTeX{} est @code{2}. @end ftable @c From egreg at http://tex.stackexchange.com/a/142232/339 L'exemple suivant utilise l'argument optionnel de @code{\twocolumn} pour crée un titre s'étendant sur les deux colonnes du document article : @example \documentclass[twocolumn]@{article@} \newcommand@{\authormark@}[1]@{\textsuperscript@{#1@}@} \begin@{document@} \twocolumn[@{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne \centering \LARGE Le titre \\[1.5em] \large Auteur Un\authormark@{1@}, Auteur Deux\authormark@{2@}, Auteur Trois\authormark@{1@} \\[1em] \normalsize \begin@{tabular@}@{p@{.2\textwidth@}@@@{\hspace@{2em@}@}p@{.2\textwidth@}@} \authormark@{1@}Departement Un &\authormark@{2@}Department Deux \\ École Un &École Deux \end@{tabular@}\\[3em] % espace sous la partie titre @}] Le texte en deux colonnes est ici. @end example @node \flushbottom @section @code{\flushbottom} @findex \flushbottom Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la même hauteur, en dilatant l'espace vertical là où c'est nécessaire pour remplir le page. On fait cela le plus souvent pour des documents en recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être flagrantes. Si @TeX{} ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l'espace vertical dans une page alors on obtient un message du genre de @samp{Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is active}. Lorsque on obtient cela, une option est de passer à @code{\raggedbottom} (@pxref{\raggedbottom}). Alternativement, vous pouvez ajuster la @code{textheight} pour rendre compatibles des pages, ou vous pouvez ajouter de l'espace vertical élastique entre les lignes ou entre les paragraphes, comme dans @code{\setlength@{\parskip@}@{0ex plus0.1ex@}}. L'option ultime est, dans une phase finale de rédaction, d'ajuster les hauteurs de page individuellement (@pxref{\enlargethispage}). L'état @code{\flushbottom} est la valeur par défaut seulement lorsque on sélectionne l'option de classe @code{twocolumn} (@pxref{Document class options}), et pour les indexes fabriqués avec @code{makeidx}. @c Cette commande est fragile (@pxref{\protect}) @node \raggedbottom @section @code{\raggedbottom} @findex \raggedbottom @cindex étirement, omettre l'étirement vertical La déclaration @code{\raggedbottom} rend toutes les pages qui la suivent de la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des longueurs élastiques n'est étirée. Ainsi, sur un document en recto-verso les pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs différentes. Cette commande peut être mise n'importe où dans le corps du document. @xref{\flushbottom}. C'est le comportement par défaut à moins qu'on sélectionne l'option @code{twocolumn} de classe de document (@pxref{Document class options}). @node Page layout parameters @section Paramètres de mise en page @cindex page, paramètres de mise en page @cindex paramètres, la mise en page @cindex mise en page, les paramètres de @cindex en-tête, des paramètres pour @cindex bas de page, des paramètres pour @cindex en-tête et pied de page en cours @ftable @code @item \columnsep @itemx \columnseprule @itemx \columnwidth @findex \columnsep @findex \columnseprule @findex \columnwidth @anchor{page layout parameters columnsep} @anchor{page layout parameters columnseprule} @anchor{page layout parameters columnwidth} La distance entre les deux colonnes, la largeur d'un filet entre les colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l'option de classe de document @code{twocolumn} est en vigueur (@pxref{Document class options}). @xref{\twocolumn}. @item \headheight @findex \headheight @anchor{page layout parameters headheight} Hauteur de la boîte qui contient l'en-tête de page en cours. La valeur par défaut pour les classes @code{article}, @code{report}, et @code{book} est @samp{12pt} quelle que soit la taille de la police. @item \headsep @findex \headsep @anchor{page layout parameters headsep} La distance verticale entre le bas de la ligne d'en-tête et le haut du texte principal. La valeur par défaut est @samp{25pt}. Dans la classe @code{book} la valeur par défaut est @samp{0.25in} pour un document réglé en 10pt, et @samp{0.275in} pour un document en 11pt ou 12pt. @item \footskip @findex \footskip @anchor{page layout parameters footskip} Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la ligne de base du pied de page. La valeur par défaut dans les classes @code{article} et @code{report} est @samp{30pt}. Dans la classe @code{book} la valeur par défaut est @samp{0.35in} pour les documents réglés en 10pt, @samp{0.38in} en 11pt, et @samp{30pt} en 12pt. @item \linewidth @findex \linewidth @anchor{page layout parameters linewidth} Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque @code{list} imbriquée (@pxref{list}). c.-à-d.@: que la valeur nominale @code{\linewidth} vaut @code{\textwidth} mais que pour chaque liste imbriquée la largeur @code{\linewidth} est diminuée de la somme de @code{\leftmargin} et @code{\rightmargin} pour cette liste (@pxref{itemize}). @c La valeur par défaut varie en fonction de la taille de la police, la @c largeur du papier, le mode à deux colonnes, etc. Pour un document de @c classe @code{article} en taille de police @samp{10pt}, elle vaut @c @samp{345pt} ; dans le mode à deux colonnes, elle passe à @c @samp{229.5pt}. @item \marginparpush @itemx \marginsep @itemx \marginparwidth @findex \marginparpush @findex \marginsep @findex \marginparwidth @anchor{page layout parameters marginparpush} @anchor{page layout parameters marginsep} @anchor{page layout parameters marginparwidth} L'espace vertical minimal entre deux notes marginales, l'espace horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la largeur horizontale des notes. Normalement les notes en marginales apparaissent à l'extérieur de la page, mais la déclaration @code{\reversemarginpar} change cela (et @code{\normalmarginpar} le rétablit). La valeur par défaut pour @code{\marginparpush} à la fois dans un document de classe @code{book} ou @code{article} est : @samp{7pt} si le document est réglé à 12pt, et @samp{5pt} s'il l'est à 11pt ou 10pt. Pour @code{\marginsep}, dans la classe @code{article} la valeur par défaut est @samp{10pt} sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en deux-colonnes où la valeur par défaut est @samp{11pt}. Pour @code{\marginsep} dans la classe @code{book} la valeur par défaut est @samp{10pt} en mode deux-colonnes, et @samp{7pt} en mode mono-colonne. Pour @code{\marginparwidth} aussi bien dans les classes @code{book} que @code{article}, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou @code{\paperwidth @minus{} \textwidth}, alors qu'en mode monocolonne c'est 50% de cette distance. @item \oddsidemargin @itemx \evensidemargin @findex \oddsidemargin @findex \evensidemargin @anchor{page layout parameters oddsidemargin} @anchor{page layout parameters evensidemargin} @cindex marge gauche La @dfn{marge gauche} est la bande entre le bord gauche de la page et le corps du texte. @cindex marge gauche nominale La @dfn{marge gauche nominale} est la marge gauche lorsque les paramètres @code{\oddsidemargin} et @code{\eventsidemargin} sont à @samp{0pt}. Sa frontière est une ligne verticale imaginaire située à une distance de @code{1in + \hoffset} du bord gauche de la page en allant vers le côté droit. La longueur @code{\hoffset} vaut @code{0pt}, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système @TeX{} a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l'époque dont le placement horizontal de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La longueur @code{\oddsidemargin} est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes les pages sinon pour les documents en recto simple. La longueur @code{\evensidemargin} est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro pair dans les documents en recto-verso. En d'autres termes @code{\oddsidemargin} ou @code{\evensidemargin} donnent la différence entre la largeur de la marge gauche réel et la marge gauche nominale. Ces distances @code{\oddsidemargin} et @code{\evensidemargin} sont donc signées vers le coté droit, c'est à dire qu'une valeur positive indique que la marge gauche réelle est plus large que la marge gauche nominale, alors qu'une valeur négative indique qu'au contraire elle est plus étroite. Dans un document en recto-verso le @dfn{côté intérieur} de la page est le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit pour les pages de numéro pair. Le @dfn{côté extérieur} est le côté opposé au côté intérieur : la longueur @code{\oddsidemargin} règle donc la position de la marge intérieure des pages de numéro impair, alors que @code{\evensidemargin} règle la position la marge extérieur des pages de numéro pair. Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : @example \evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm \oddsidemargin\dimexpr4cm-1in @end example Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : @example \evensidemargin\dimexpr5cm-1in \oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm @end example @item \paperheight @anchor{page layout parameters paperheight} La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone d'impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans @code{\documentclass[a4paper]@{article@}} (@pxref{Document class options,Options de classe de document}). @item \paperwidth @anchor{page layout parameters paperwidth} La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone d'impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans @code{\documentclass[a4paper]@{article@}} (@pxref{Document class options,Options de classe de document}). @item \textheight @anchor{page layout parameters textheight} La hauteur verticale normale du corps de la page. Si le document réglé à une taille de police nominale de 10pt, alors pour un document de classe @code{article} ou @code{report}, elle vaut @samp{43\baselineskip} ; pour une classe @code{book}, elle vaut @samp{41\baselineskip}. Pour 11pt, c'est @samp{38\baselineskip} pour toutes les classes de document. Pour @samp{12pt} c'est @samp{36\baselineskip} pour toutes les classes aussi. @item \textwidth @anchor{page layout parameters textwidth} La largeur horizontale totale de l'ensemble du corps de la page. Pour un document de classe @code{article} ou @code{report}, elle vaut @samp{345pt} à 10pt de taille de police, @samp{360pt} à 11pt, et @samp{390pt} à 12pt. Pour un document @code{book}, elle veut @samp{4.5in} à 10pt et @samp{5in} à 11pt ou 12pt. En sortie multi-colonne, @code{\textwidth} reste de la largeur de tout le corps de la page, tandis que @code{\columnwidth} est la largeur d'une colonne (@pxref{\twocolumn}). Dans les listes (@pxref{list}), @code{\textwidth} demeure la largeur du corps de la page entière (et @code{\columnwidth} est la largeur d'une colonne entière), alors que @code{\linewidth} peut diminuer au sein de listes imbriquées. À l'intérieur d'une minipage (@pxref{minipage} ) ou @code{\parbox} (@pxref{\parbox}), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à la largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à la fin du @code{minipage} ou @code{\parbox}. @item \hsize @findex \hsize @anchor{page layout parameters hsize} Par souci d'exhaustivité : @code{\hsize} est le paramètre @TeX{} primitif utilisé lorsque le texte est divisé en lignes. Il ne devrait pas être utilisé dans des documents @LaTeX{} en conditions normales. @item \topmargin @findex topmargin @anchor{page layout parameters topmargin} @cindex marge supérieure La @dfn{marge supérieure} est la bande entre le bord supérieur de la page et le bord supérieure de l'en-tête de page. @cindex marge supérieure nominale La @dfn{marge supérieure nominale} est la marge supérieur lorsque @code{\topmargin} vaut @samp{0pt}. Sa frontière est une ligne horizontale imaginaire située à une distance de @code{1in + \voffset} du bord supérieur de la page en allant vers le bas. La longueur @code{\voffset} vaut @code{0pt}, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système @TeX{} a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l'époque dont le placement vertical de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La distance @code{\topmargin} sépare le haut de l'en-tête de page de la frontière de la marge supérieure nominale. Elle est signée vers le bas, c'est à dire que quand @code{\topmargin} est positif la marge supérieure est plus large que la marge supérieure nominale, et que s'il est négatif elle est au contraire plus étroite. En d'autres termes @code{\topmargin} est la différence entre la largeur de la marge supérieure réelle et la marge supérieure nominale. L'espace le haut de la page @TeX{} et le haut du corps de texte est @code{1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep}. La marge inférieure vaut donc @code{\paperheight -\textheight -\footskip - 1in - \voffset - \topmargin - \headheight - \headsep}. @item \topskip @findex \topskip @anchor{page layout parameters topskip} La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la ligne de base de la première ligne de texte. Pour les classes standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la police, par exemple, @samp{10pt} à @samp{10pt}. @end ftable @node \baselineskip & \baselinestretch @section @code{\baselineskip} & @code{\baselinestretch} @anchor{\baselineskip} @anchor{\baselinestretch} @findex \baselineskip @findex \baselinestretch @findex \linespread @cindex espace entre les lignes @cindex interligne, espace @cindex double espacement La variable @code{\baselineskip} est une longueur élastique (@pxref{Lengths}). Elle donne l'@dfn{interligne}, la distance normale entre les lignes d'un paragraphe, de ligne de base à ligne de base. D'ordinaire un auteur de documents ne change pas directement @code{\baselineskip} en écrivant. Au lieu de cela, l'interligne est réglé par la commande de bas niveau de sélection de fonte @code{\fontsize} (@pxref{low level font commands fontsize}). La valeur de @code{\baselineskip} est réinitialisée chaque fois qu'un changement de fonte survient et ainsi tout changement direct de @code{\baselineskip} serait anéanti dès la prochaine commutation de fonte. Pour la façon d'influencer l'espacement des lignes, voir la discussion de @code{\baselinestretch} ci-dessous. D'habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par l'auteur de la fonte. Ces nombres sont nominaux au sens où si, par exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande @code{\fontsize@{10pt@}@{12pt@}} alors cela ne veut pas dire que les caractères dans la fonte font 10@dmn{pt} de haut ; par exemple, les parenthèses et les capitales accentuées pourraient être plus hautes. Non plus cela ne signifie que si les lignes sont espacées de moins de 12@dmn{pt} alors elles risquent de se toucher. Ces nombres sont plutôt des jugements typographiques. (Souvent, le @code{\baselineskip} est environ plus grand de 20@dmn{%} que la taille de fonte). @c adapted from FAQ Le @code{\baselineskip} n'est pas une propriété de chaque ligne, mais du paragraphe entier. Il en résulte, que du texte de grande taille au milieu d'un paragraphe, tel qu'un simple @code{@{\Huge Q@}}, est serré sur sa ligne. @TeX{} s'assure qu'il ne racle pas sur la ligne du dessus mais il ne change par le @code{\baselineskip} pour que cette ligne-là soit surplombée d'un espace supplémentaire. Pour résoudre ce problème, utilisez un @code{\strut} (@pxref{\strut}). La valeur de @code{\baselineskip} que @TeX{} utilise pour les paragraphes est celle en vigueur à l'endroit de la commande ou ligne à blanc qui termine l'unité de paragraphe. Ainsi, si un document contient le paragraphe ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble, comparées au lignes des paragraphes alentour. @c Adapted from B Beeton's "Lapses in TeX" TB 42:1 p 13. @example Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche fait partie du paragraphe. Étant donné que l'affiche ci-dessous est en taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement d'interligne correspondant à cette taille. @{\footnotesize $$a+b = c$$@} @end example @findex \lineskip @findex \lineskiplimit @findex \prevdepth Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à @code{\baselineskip} alors @TeX{} insère une glue verticale en quantité suffisante pour faire la différence. Il y a deux points délicats. Le premier est que au cas où les lignes seraient trop proches l'une de l'autre, plus proches que @code{\lineskiplimit}, alors @TeX{} au lieu de cela utilise @code{\lineskip} comme la glue d'interligne. Le second est que @TeX{} n'utilise pas vraiment la profondeur de la ligne précédente. Au lieu de cela il utilise @code{\prevdepth}, ce qui d'ordinaire contient cette profondeur. Mais au début d'un paragraphe, (ou de toute liste verticale) ou juste après un filet, @code{\prevdepth} a la valeur de -1000@dmn{pt} et cette valeur spéciale dit à @TeX{} de ne pas insérer de glue d'interligne au démarrage du paragraphe. Dans les classes standardes @code{\lineskiplimit} vaut 0@dmn{pt} et @code{\lineskip} vaut 1@dmn{pt}. Selon le procédé exposé dans le paragraphe précédent, la distance entre les lignes peut approcher zéro, mais si elle devient zéro (ou moins que zéro) alors un écartement de 1@dmn{pt} est appliqué aux lignes. Il arrive qu'un auteur doive, à des fins d'édition, mettre le document en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi. La façon correcte d'influencer la distance d'interligne est au travers de @code{\baselinestretch} qui dilate @code{\baselineskip}, et a une valeur par défaut de @samp{1.0}. C'est une commande, et non une longueur, ainsi on change le facteur d'échelle comme dans @code{\renewcommand@{\baselinestretch@}@{1.5@}\selectfont}. La façon la plus directe de changer l'interligne pour tout un document est de placer @code{\linespread@{@var{facteur}@}} dans le préambule. Pour un double espacement, prenez @var{facteur} à @samp{1.6} et pour un espacement un-et-demi utilisez @samp{1.3}. Ces nombres sont approximatifs : par exemple puisque @code{\baselineskip} vaut environ 1,2 fois la taille de fonte, le multiplier par 1,6 donne un rapport entre l'interligne et la taille de fonte d'environ 2. (La commande @code{\linespread} est définie comme @code{\renewcommand@{\baselinestretch@}@{@var{facteur}@}} de sorte que son effet n'entre en vigueur que lorsqu'un réglage de fonte survient. Mais cela a toujours lieu au démarrage d'un document, de sorte que là vous n'avez pas besoin de la faire suivre d'un @code{\selectfont}). @PkgIndex{setspace} Une approche plus simple est fournie par le paquetage @package{setspace}. Voici un exemple de base : @example \usepackage@{setspace@} \doublespacing % ou \onehalfspacing pour 1,5 @end example @noindent Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le début avec ces réglages de taille. Mais vous pouvez aussi les utiliser dans le corps du document pour changer l'espacement à partir de ce point, et par conséquent il y a @code{\singlespacing} pour revenir à l'espacement normal. Dans le corps du document, une pratique meilleure qu'utiliser ces déclarations est d'utiliser les environnements, tels que @code{\begin@{doublespace@} ... \end@{doublespace@}}. Ce paquetage fournit aussi des commandes pour faire un espacement quelconque : @code{\setstretch@{@var{factor}@}} et @code{\begin@{spacing@}@{@var{factor}@} ... \end@{spacing@}}. Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c'est typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les légendes de figure. Voir la documentation du paquetage. @node Floats @section Flottants Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux, ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages. Ils doivent être composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au sommet d'une page ultérieure @LaTeX{} sait gérer plusieurs classes de matière flottante. Il y a deux classes définies par défaut, @code{figure} (@pxref{figure}) et @code{table} (@pxref{table}), mais vous pouvez créer une nouvelle classes avec le paquetage @package{float}. Au sein d'une même classe flottante @LaTeX{} respecte l'ordre, de sorte que la première figure dans le code source d'un document est toujours composée avant la deuxième figure. Cependant, @LaTeX{} peut mélanger les classes, ainsi il peut se produire qu'alors que le premier tableau apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse après elle dans le fichier de sortie. Le placement des flottants est l'objet de paramètres, donnés ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au sommet d'une page, et au bas de page, etc. Si à cause d'un nombre trop important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir tous dans une seule page, alors @LaTeX{} place ce qu'il peut et diffère le reste à la page suivante. De la sorte, les flottants peuvent être composés loin de leur place d'origine dans le code source. En particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu'à la fin du document. Mais alors, parce que tous les flottants dans une classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin. @cindex placement des flottants @cindex spécificateur, placement de flottants En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez peaufiner l'endroit où l'algorithme de placement des flottants essaie de le placer en utilisant sont argument @var{placement}. Les valeurs possibles sont une séquence des lettres ci-dessous. La valeur par défaut pour à la fois @code{figure} et @code{table}, dans les deux classes de document @code{article} et @code{book}, est @code{tbp}. @table @code @item t (pour Top) --- au sommet d'une page de texte. @item b (pour Bottom) --- au bas d'une page de texte. (Cependant, @code{b} n'est pas autorisé avec des flottants en pleine-largeur (@code{figure*}) en cas de sortie à double-colonne. Pour améliorer cela, on peut utiliser les paquetages @file{stfloats} ou @file{dblfloatfix}, mais voyez la discussion sur les avertissements dans la FAQ : @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=2colfloat}. @item h (pour « @identity{Here} », c.-à-d.@:« Ici » en anglais) --- à la position du texte où l'environnement @code{figure} apparaît. Cependant, @code{h} n'est pas autorisé en soi-même ; @code{t} est ajouté automatiquement. @cindex ici, placer les flottants @PkgIndex{float} Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous pouvez charger le paquetage @package{float} et le spécificateur @code{H} qui y est défini. Pour plus ample discussion, voir l'entrée de FAQ à @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=figurehere}. @item p @cindex page de flottants (pour Page de flottants) --- sur une @dfn{page de flottants} séparée, qui est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants. @item ! Utilisé en plus de l'un des spécificateurs précédents ; pour ce flottant seulement, @LaTeX{} ignore les restrictions à la fois sur le nombre de flottants qui peuvent apparaître et les quantités relatives de texte flottant et non-flottant sur la page. Le spécificateur @code{!} @emph{ne} signifie @emph{pas} « mets le flottant ici » ; voir plus haut. @end table Note : l'ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du paramètre @var{placement} ne change pas l'ordre dans lequel @LaTeX{} essaie de placer le flottant ; par exemple @code{btp} a le même effet que @code{tbp}. Tout ce que @var{placement} fait c'est que si une lettre n'est pas présente alors l'algorithme n'essaie pas cet endroit. Ainsi, la valeur par défaut de @LaTeX{} étant @code{tbp} consiste à essayer toutes les localisations sauf celle de placer le flottant là où il apparaît dans le code source. Pour empêcher @LaTeX{} de rejeter tous les flottants à la fin du document ou d'un chapitre, vous pouvez utiliser la commande @code{\clearpage} pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants. Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le paquetage @file{afterpage} et commettre le code @code{\afterpage@{\clearpage@}}. Ceci aura l'effet d'attendre la fin de la page courante et ensuite de faire passer tous les flottants encore non placés. @PkgIndex{flafter} @LaTeX{} peut composer un flottant avant l'endroit où il apparaît dans le code source (quoique sur la même page de sortie) s'il y a un spécificateur @code{t} au sein du paramètre @var{placement}. Si ceci n'est pas désiré, et que supprimer @code{t} n'est acceptable car ce spécificateur empêche le flottant d'être placé au sommet de la page suivante, alors vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le paquetage @package{flafter} ou en utilisant ou en utilisant la commande @findex \suppressfloats @code{\suppressfloats[t]}, ce qui entraîne le déplacement vers la page suivante des flottants qui auraient du être placés au sommet de la page courante. Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par du texte flottant et non flottant (on peut les changer avec @code{\renewcommand@{@var{paramètre}@}@{@var{nombre décimal entre 0 et 1}@}}) : @ftable @code @findex \bottomfraction La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est @samp{.3}. @item \floatpagefraction La fraction minimale d'une page de flottants qui doit être occupée par des flottants ; la valeur par défaut @samp{.5}. @item \textfraction La fraction minimale d'une page qui doit être du texte ; si des flottants prennent trop d'espace pour préserver une telle quantité de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page. La valeur par défaut est @samp{.2}. @item \topfraction Fraction maximale au sommet d'une page page que peut être occupée avant des flottants ; la valeur par défaut est @samp{.7}. @end ftable Les paramètres en relation à l'espace vertical autour des flottants (on peut les changer avec @code{\setlength@{@var{paramètre}@}@{@var{expression longueur}@}}) : @ftable @code @item \floatsep Espace entre les flottants au sommet ou au bas d'une page ; par défaut vaut @samp{12pt plus2pt minus2pt}. @item \intextsep Espace au dessus et au dessous d'un flottant situé au milieu du texte principal ; vaut par défaut @samp{12pt plus2pt minus2pt} pour les styles à @samp{10pt} et à @samp{11pt}, et @samp{14pt plus4pt minus4pt} pour @samp{12pt}. @item \textfloatsep Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d'une page ; par défaut vaut @samp{20pt plus2pt minus4pt}. @end ftable Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on peut les changer avec @code{\setcounter@{@var{ctrname}@}@{@var{natural number}@}}) : @ftable @code @item \bottomnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d'une page de texte ; par défaut 1. @item \topnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d'une page de texte ; par défaut 2. @item \totalnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de texte ; par défaut 3. @end ftable L'article principal de FAQ @TeX{} en rapport avec les flottants @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=floats} contient des suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de @LaTeX{} de sorte à réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin. Une explication complète de l'algorithme de placement des flottants se trouve dans l'article de Frank Mittelbach « @identity{How to influence the position of float environments like figure and table in @LaTeX{}?} » (@url{http://latex-project.org/papers/tb111mitt-float.pdf}). @menu * \caption:: Fabrique une légende pour un environnement flottant. @end menu @node \caption @subsection @code{\caption} @findex \caption @cindex captions Synopsis : @example \caption@{@var{texte-légende}@} @end example @noindent ou @example \caption[@var{texte-légende-bref}]@{@var{texte-légende}@} @end example Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les environnements @code{figure} ou @code{table} (@pxref{figure} ou @ref{table}). Dans l'exemple suivant, @LaTeX{} place une légende sous l'espace blanc vertical laissé par l'auteur pour l'inclusion ultérieur d'une image. @example \begin@{figure@} \vspace*@{1cm@} \caption@{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.@} \label@{fig:CushingPic@} \end@{figure@} @end example @noindent La commande @code{\caption} crée une étiquette pour la légende @var{texte-légende} du genre de @samp{Figure 1 – } pour un document @code{article} ou @samp{Figure 1.1 – } pour un document @code{book}. Le texte est centré s'il est plus court que la largeur du texte, ou composé comme un paragraphe sans retrait s'il prend plus d'une ligne. En plus de placer le @var{texte-légende} dans la sortie, la commande @code{\caption} sauvegarde également cette information pour qu'elle soit utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (@pxref{Table of contents etc.}). Ci-dessous la commande @code{\caption} utilise l'argument optionnel @var{texte-légende-bref}, de sorte que le texte plus bref apparaisse dans la liste des tableaux plutôt que la version longue @var{texte-légende}. @example \begin@{table@} \centering \begin@{tabular@}@{|*@{3@}@{c@}|@} \hline 4 &9 &2 \\ 3 &5 &7 \\ 8 &1 &6 \\ \hline \end@{tabular@} \caption[Carré de \textit@{Lo Shu@}]@{% Le carré de \textit@{Lo Shu@}, il est unique parmi les carrés d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.@} \label@{tab:LoShu@} \end@{table@} @end example @noindent @LaTeX{} crée une étiquette pour @var{texte-légende} du genre de @samp{Table 1 – } pour un document @code{article} ou @samp{Table 1.1 – } pour un document @code{book}. La légende peut apparaître au sommet d'une @code{figure} ou @code{table}. Cela se produirait ainsi dans l'exemple précédent en mettant la @code{\caption} entre le @code{\centering} et le @code{\begin@{tabular@}}. Les différents environnements flottants sont numérotés séparément, par défaut. Le compteur de l'environnement @code{figure} est nommé @code{figure}, et de même le compteur de l'environnement @code{table} est @code{table}. Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un argument mouvant. Si vous obtenez l'erreur @LaTeX{} @samp{! Argument of \@@caption has an extra @}} alors vous devez précéder d'un @code{\protect} toute commande fragile. @xref{\protect}. @PkgIndex{package} Le paquetage @code{caption} a beaucoup d'options pour ajuster l'apparence de la légende, par ex.@: changer la taille de la fonte, faire que la légende soit un texte en retrait plutôt qu'un paragraphe, ou faire que la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu'un texte centré quand elle est courte. @node Sectioning @chapter Rubricage @cindex rubricage, commandes @cindex commandes de rubricage, @cindex @code{part} @cindex partie @cindex @code{chapter} @cindex chapitre @cindex section @cindex @code{subsection} @cindex sous-section @cindex @code{subsubsection} @cindex sous-sous-section @cindex @code{paragraph} @cindex paragraphe @cindex @code{subparagraph} @cindex sous-paragraphe @findex \part @findex \chapter @findex \section @findex \subsection @findex \subsubsection @findex \paragraph @findex \subparagraph Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc. Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l'une parmi : @example @var{cmd-de-rubricage}@{@var{titre}@} @var{cmd-de-rubricage}*@{@var{titre}@} @var{cmd-de-rubricage}[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent Par exemple, déclarez le début d'une sous-section comme dans @code{\subsection@{Motivation@}}. Le tableau suivant comprend chacune des commandes @var{cmd-de-rubricage} de @LaTeX{}. Toutes sont disponibles dans toutes les classes de document standardes de @LaTeX{} @code{book}, @code{report}, et @code{article}, à ceci près que @code{\chapter} n'est pas disponible dans @code{article}. @multitable @columnfractions .25 .25 .40 @headitem Type de rubrique @tab Commande @tab Niveau @item Part @tab @code{\part} @tab -1 (@code{book}, @code{report}), 0 (@code{article}) @item Chapter @tab @code{\chapter} @tab 0 @item Section @tab @code{\section} @tab 1 @item Subsection @tab @code{\subsection} @tab 2 @item Subsubsection @tab @code{\subsubsection} @tab 3 @item Paragraph @tab @code{\paragraph} @tab 4 @item Subparagraph @tab @code{\subparagraph} @tab 5 @end multitable @cindex @code{*}, forme en @code{*} des commandes de rubricage @cindex étoilée, forme des commandes de rubricage @cindex forme étoilée des commandes de rubricage @cindex forme en * des commandes de rubricage Toutes ces commandes ont une forme en @code{*}, aussi appelée étoilée, qui imprime @var{titre} comme d'habitude mais sans le numéroter et sans fabriquer une entrée dans la table des matières. Un exemple d'utilisation est pour un appendice dans un @code{article}. Entrer le code @code{\appendix\section@{Appendice@}} donne en sortie @samp{A Appendix} (@pxref{\appendix}). Vous pouvez ôter le numéro @samp{A} en entrant à la place @code{\section*@{Appendice@}} (les articles omettent couramment d'avoir une table des matières et ont des en-têtes de pages simples alors les autres différences de la commande @code{\section} peuvent être négligées). Le titre @var{titre} fournit la rubrique en tant que titre dans le texte principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières et le haut et le bas de page (@pxref{Page styles}). Vous pourriez désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal. Toute ces commandes ont un argument optionnel @var{tdm-titre} destiné à ces autres endroits. Le numéro dans la colonne @guillemetleft{}Niveau@guillemetright{} de la table ci-dessus détermine quelles rubriques sont numérotées, et lesquelles apparaissent dans la table des matières. Si le @var{niveau} de la commande de rubricage est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{secnumdepth} alors les rubriques correspondant à ces commandes de rubricage sont numérotées (@pxref{Sectioning/secnumdepth}). Et, si @var{niveau} est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{tocdepth} alors la table des matières comprend une entrée pour cette rubrique (@pxref{Sectioning/tocdepth}). @LaTeX{} s'attend que avant d'avoir une @code{\subsection} vous ayez une @code{\section} et, dans un document de classe @code{book}, qu'avant une @code{\section} vous ayez un @code{\chapter}. Autrement vous pourriez obtenir quelque chose comme une sous-section numérotée @samp{3.0.1}. @PkgIndex{titlesec} @LaTeX{} vous permet de changer l'apparence des rubriques. Un exemple simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type section en lettres majuscules avec @code{\renewcommand\thesection@{\Alph@{section@}@}} dans le préambule (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Le CTAN a beaucoup de paquetages rendant ce genre d'ajustement plus facile, notamment @package{titlesec}. Deux compteurs sont en relation avec l'apparence des rubriques fabriquées par les commandes de rubricage. @ftable @code @item secnumdepth @findex secnumdepth @r{compteur} @cindex numéros de rubrique, composition @anchor{sectioning secnumdepth} @anchor{Sectioning/secnumdepth} Le compteur @code{secnumdepth} contrôle quels titres de rubriques sont numérotés. Régler le compteur avec @code{\setcounter@{secnumdepth@}@{@var{niveau}@}} supprime la numérotation des rubriques à toute profondeur supérieure à @var{niveau} (@pxref{\setcounter}). Voir la table plus haut pour la valeur des niveaux. Par exemple, si le @code{secnumdepth} vaut 1 dans un @code{article} alors la commande @code{\section@{Introduction@}} produit en sortie quelque chose comme @samp{1 Introduction} alors que @code{\subsection@{Discussion@}} produit quelque chose comme @samp{Discussion}, sans numéro. La valeur par défaut de @LaTeX{} pour @code{secnumdepth} vaut 3 dans la classe @file{article} et 2 dans les classes @file{book} et @file{report}. @item tocdepth @findex tocdepth @r{counter} @cindex table des matières, impression des numéros de rubrique @anchor{sectioning tocdepth} @anchor{Sectioning/tocdepth} Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières. Régler @code{\setcounter@{tocdepth@}@{@var{niveau}@}} a pour effet que les rubriques au niveau @var{niveau} sont celles de plus petit niveau à être listées (@pxref{\setcounter}). Voir la table ci-dessus pour les numéros de niveau. Par exemple, if @code{tocdepth} vaut 1 alors la table des matières contiendra les rubriques issues de @code{\section}, mais pas celles de @code{\subsection}. La valeur par défaut de @LaTeX{} pour @code{tocdepth} vaut 3 dans la classe @file{article} et 2 dans les classes @file{book} et @file{report}. @end ftable @menu * \part:: Commence une partie. * \chapter:: Commence un chapitre. * \section:: Commence une section. * \subsection:: Commence une sous-section. * \subsubsection & \paragraph & \subparagraph:: Subdivisions inférieures. * \appendix:: Commence un appendice. * \frontmatter & \mainmatter & \backmatter:: Les trois parties d'un livre. * \@@startsection:: Composer les rubriques. @end menu @node \part @section @code{\part} @findex \part @cindex part @cindex rubricage, part Synopsis, l'un parmi : @example \part@{@var{titre}@} \part*@{@var{titre}@} \part[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Début une partie de document. Les classes standarde @LaTeX{} @code{book}, @code{report}, et @code{article} offrent toutes cette commande. L'exemple suivant produit une partie de document dans un livre : @c xxx à traduire @example \part@{VOLUME I \\ PERSONAL MEMOIRS OF U.\ S.\ GRANT@} \chapter@{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.@} My family is American, and has been for generations, in all its branches, direct and collateral. @end example Dans chaque classe standarde la commande @code{\part} produit en sortie un numéro de partie tel que @samp{Première partie}, seul sur sa ligne, en caractère gras, et en gros caractères. Ensuite @LaTeX{} produit en sortie @var{titre}, également seule sur sa ligne, en caractère gras et en caractères encore plus gros. Dans la classe @code{book}, le comportement par défaut de @LaTeX{} est de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page. Si le livre est en recto-verso alors @LaTeX{} saute une page si nécessaire pour que la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair. Dans un @code{report} il est également seul sur une page, mais @LaTeX{} ne force pas qu'elle soit de numéro impair. Dans un @code{article} @LaTeX{} ne le place pas sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en sortie le numéro de partie et le titre de partie sur la même page que le document principal. La forme en @code{*} imprime @var{titre} mais n'imprime pas le numéro de partie, et n'incrémente pas le compteur @code{part}, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme le titre de la partie dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}) et dans les hauts de pages (@pxref{Page styles}). S'il n'est pas présent alors @var{titre} est utilisé à sa place. Dans l'exemple suivante on met un saut de ligne dans @var{titre} mais on l'enlève dans la table des matières. @example \part[Up from the bottom; my life]@{Up from the bottom\\ my life@} @end example Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une partie vaut -1 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} Dans la classe @code{article}, si un paragraphe suit immédiatement le titre de partie alors il n'est pas renfoncé. Pour obtenir un renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} Un paquetage pour changer le comportement de @code{\part} est @package{titlesec}. Voir sa documentation sur le CTAN. @node \chapter @section @code{\chapter} @findex \chapter @cindex chapitre Synopsis, l'un parmi : @example \chapter@{@var{titre}@} \chapter*@{@var{titre}@} \chapter[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Commence un chapitre. Les classes standardes @LaTeX{} @code{book} et @code{report} ont cette commande, mais @code{article} non. L'exemple suivant produit un chapitre. @example \chapter@{Mirages@} Appelez moi Ismaël. Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe. @end example Le comportement par défaut de @LaTeX{} est de commence chaque chapitre sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en recto-verso. Il produit un numéro de chapitre tel que @samp{Chapitre 1} en gros caractère gras (la taille est @code{\huge}). Ensuite il place le @var{titre} sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros (taille @code{\Huge}). Il incrémente également le compteur @code{chapter}, ajoute une entrée à la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}), et règle l'information de haut de page (@pxref{Page styles}). La forme étoilée, ou forme en @code{*}, affiche @var{titre} sur une nouvelle ligne, en caractère gras. Mais elle n'affiche pas le numéro de chapitre, ni n'incrémente le compteur @code{chapter}, et ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n'affecte pas le haut de page. (Si vous utilise le style de page @code{headings} dans un document recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre précédent). Voici un exemple illustrant cela : @example \chapter*@{Préambule@} @end example L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme titre de chapitre dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}) et dans les hauts de page (@pxref{Page styles}). Si il n'est pas présent alors @var{titre} sera à la place. L'exemple suivant montre le nom complet dans le titre de chapitre, @example \chapter[Weyl]@{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)@} @end example @noindent mais seulement @samp{Weyl} sur la page de table des matières. L'exemple suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des matières @example \chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]@{J'ai tout donné\\ mon histoire@} @end example Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'un chapitre est 0 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only @PkgIndex{mlp} @PkgIndex{babel} @PkgIndex{polyglossia} Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de chapitre n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only utilisez le paquetage @package{indentfirst}. Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre. Pour le changer en quelque chose du genre de @samp{Cours 1}, placez dans le préambule soit @code{\renewcommand@{\chaptername@}@{Cours@}}, soit cela (@pxref{\makeatletter & \makeatother}) : @example \makeatletter \renewcommand@{\@@chapapp@}@{Cours@} \makeatother @end example @PkgIndex{babel} @noindent Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le paquetage @package{babel}. Dans un document recto-verso @LaTeX{} commence les chapitres sur des pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro pair blanche à l'exception d'un éventuel haut de page. Pour que cette page soit complètement blanche, voir @ref{\clearpage & \cleardoublepage}. @PkgIndex{titlesec} Pour changer le comportement de la commande @code{\chapter}, vous pouvez copier sa définition depuis le fichier de format @LaTeX{} et faire des ajustements. Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui traitent de cela. L'un d'eux est @package{titlesec}. Voir sa documentation, mais l'exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu'il peut faire. @example \usepackage@{titlesec@} % dans le préambule \titleformat@{\chapter@} @{\Huge\bfseries@} % format du titre @{@} % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section @{0pt@} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre @{@} % code crochet exécuté avant @end example @noindent Ceci omet le numéro de chapitre @samp{Chapitre 1} de la page, mais contrairement à @code{\chapter*} cela conserve le chapitre dans la table des matières et dans les hauts de page. @node \section @section @code{\section} @findex \section @cindex section Synopsis, l'un parmi : @example \section@{@var{titre}@} \section*@{@var{titre}@} \section[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Commence une section. Les classes @LaTeX{} standardes @code{article}, @code{book}, et @code{report} ont toutes cette commande. L'exemple suivant produit une section : @example Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce comportement. \section@{Machines de Turing@} En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce que des mécanismes peuvent faire. @end example Pour les classes standardes @LaTeX{} @code{book} et @code{report} la sortie par défaut est du genre de @samp{1.2 @var{titre}} (pour chapitre 1, section 2), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractères gras et plus gros (la taille de police est @code{\Large}). La même chose vaut pour @code{article} à ceci près qu'il n'y a pas de chapitre dans cette classe, et donc cela ressemble à @samp{2 @var{titre}}. La forme en @code{*} affiche @var{titre}. Mais elle n'affiche pas le numéro de section, ni n'incrémente le compteur @code{section}, ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n'affecte pas le haut de page. (Si vous utilisez le style de page @code{headings} dans un document recto-verso, alors le titre de haut de page sera celui de la rubrique précédente). L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme titre de section dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}) et dans les titres de haut de page (@pxref{Page styles}). S'il n'est pas présent alors @var{titre} est à la place. L'exemple suivant montre le nom complet dans le titre de la section, @example \section[Elisabeth~II]@{Elisabeth deux, Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni, du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.@} @end example @noindent mais seulement @samp{Elisabeth II} dans la table de matière et sur les hauts de page. Dans l'exemple suivant il y a un saut de ligne dans @var{titre} mais ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la table des matières et des titres de hauts de page. @example \section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]@{La vérité c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie@} @end example Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une section est 1 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de section n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only utilisez le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} En général, pour changer le comportement de la commande @code{\section}, il y a diverses options. L'une d'elles et la commande @code{\@@startsection} (@pxref{\@@startsection}). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont @package{titlesec}. Voir sa documentation, mais l'exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu'il peut faire. @c credit: egreg https://groups.google.com/forum/#!topic/comp.text.tex/tvc8oM5P4y4 @example \usepackage@{titlesec@} % dans le préambule \titleformat@{\section@} @{\normalfont\Large\bfseries@} % format du titre @{\makebox[1pc][r]@{\thesection\hspace@{1pc@}@}@} % étiquette @{0pt@} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre @{@} % code crochet exécuté avant \titlespacing*@{\section@} @{-1pc@}@{18pt@}@{10pt@}[10pc] @end example @noindent Cela met le numéro de section dans la marge. @node \subsection @section @code{\subsection} @findex \subsection @cindex subsection Synopsis, l'un parmi : @example \subsection@{@var{titre}@} \subsection*@{@var{titre}@} \subsection[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Commence une sous-section. Les classes @LaTeX{} standardes @code{article}, @code{book}, et @code{report} ont toutes cette commande. L'exemple suivant produit une sous-section : @example Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée. \subsection@{Cardinal@} Nous allons commencer par deux paradoxes qui mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des tailles d'ensembles infinis. @end example Pour les classes @LaTeX{} standardes @code{book} et @code{report} la sortie par défaut est du genre de @samp{1.2.3 @var{titre}} (pour chapitre 1, section 2, sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractère gras et un peu plus gros (la taille de police est @code{\large}). La même chose vaut dans @code{article} à ceci près qu'il n'y a pas de chapitre dans cette classe, alors cela ressemble à @samp{2.3 @var{titre}}. La forme en @code{*} affiche @var{titre}. Mais elle n'affiche pas le numéro de sous-section, ni n'incrémente le compteur @code{subsection}, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. @c continuer la trad. L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme le titre de sous-section dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}). S'il n'est pas présent alors @var{titre} est à la place. L'exemple suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section, @example \subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]@{\textit@{The Origin of Chemical Elements@} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow@} @end example @noindent mais seulement @samp{@BES{α,\alpha},@BES{β,\beta},@BES{γ,\gamma} paper} dans la table des matières. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une sous-section est 2 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de sous-section n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only utilisez le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} @c Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande @code{\subsection}. L'une d'elles et la commande @code{\@@startsection} (@pxref{\@@startsection}). Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont @package{titlesec}. Voir sa documentation, mais l'exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu'il peut faire. @example \usepackage@{titlesec@} % dans le préambule \titleformat@{\subsection@}[runin] @{\normalfont\normalsize\bfseries@} % format du titre @{\thesubsection@} % étiquette @{0.6em@} % espacement entre l'étiquette et le titre @{@} % code crochet exécuté avant @end example @noindent Cela place le numéro de sous-section et @var{titre} sur la première ligne de texte. @node \subsubsection & \paragraph & \subparagraph @section @code{\subsubsection}, @code{\paragraph}, @code{\subparagraph} @anchor{\subsubsection} @findex \subsubsection @cindex subsubsection @c @anchor{\paragraph} @findex \paragraph @cindex paragraph @c @anchor{\subparagraph} @findex \subparagraph @cindex subparagraph Synopsis, l'un parmi les suivant : @example \subsubsection@{@var{titre}@} \subsubsection*@{@var{titre}@} \subsubsection[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent ou l'un parmi : @example \paragraph@{@var{titre}@} \paragraph*@{@var{titre}@} \paragraph[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent ou l'un parmi : @example \subparagraph@{@var{titre}@} \subparagraph*@{@var{titre}@} \subparagraph[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou sous-paragraphe. Les classes @LaTeX{} standardes @code{article}, @code{book}, et @code{report} disposent toutes de ces commandes, bien que leur utilisation n'est pas courante. L'exemple suivant produit une sous-sous-section : @c xxx À traduire @example \subsubsection@{Piston ring compressors: structural performance@} Provide exterior/interior wall cladding assemblies capable of withstanding the effects of load and stresses from consumer-grade gasoline engine piston rings. @end example La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la même pour les classes @LaTeX{} standarde @code{article}, @code{book}, et @code{report}. Pour @code{\subsubsection} le @var{titre} est seul sur sa ligne, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour @code{\paragraph} le @var{titre} est sur la même ligne que le texte qui suit, sans renfoncement, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour @code{\subparagraph} le @var{titre} est sur la même ligne que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe, en caractère gras et avec la taille normale de police (comme les documents de classe @code{article} n'ont pas de chapitre, leurs sous-sous-sections sont numérotées et donc cela ressemble à @samp{1.2.3 @var{titre}}, pour section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3. Les deux autres subdivisions ne sont pas numérotées). La forme en @code{*} affiche @var{titre}. Mais elle n'incrémente pas le compteur associé et ne produit pas d'entrée dans la table des matières (et le titre produit pas @code{\subsubsection} n'a pas de numéro). L'argument optionnel @var{titre-tdm} apparaît comme le titre de la rubrique dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}). S'il est omis, alors @var{titre} est utilisé à la place. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une sous-sous-section est 3, celui d'un paragraphe est 4, et celui d'un sous-paragraphe est 5 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de chapitre n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Une façon d'obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only est d'utiliser le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces commandes. L'une est la commande @code{\@@startsection} (@pxref{\@@startsection}). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont @package{titlesec}. Voir sa documentation sur le CTAN. @node \appendix @section @code{\appendix} @findex \appendix @cindex appendice @cindex appendices Synopsis : @example \appendix @end example Ne produit pas directement quelque chose en sortie. Mais dans un document @code{book} ou @code{report} cela déclare que toute commande @code{\chapter} qui suit commence une annexe. Pour les documents @code{article} cela fait la même chose mais avec les commandes @code{\section}. Remet également à zéro les compteurs @code{chapter} et @code{section} dans un document @code{book} ou @code{report}, et dans un @code{article} les compteurs @code{section} et @code{subsection}. Dans ce document de classe @code{book} : @example \chapter@{Un@} ... \chapter@{Deux@} ... ... \appendix \chapter@{Trois@} ... \chapter@{Quatre@} ... @end example @noindent les deux premières commandes produisent en sortie @samp{Chapitre 1} and @samp{Chapitre 2}. Après la commande @code{\appendix} la numérotation devient @samp{Annexe A} et @samp{Annexe B}. @xref{Larger book template}, pour un autre exemple. @PkgIndex{appendix} Le paquetage @package{appendix} ajoute la commande @code{\appendixpage} pour créer une page de titre de partie intitulée @samp{Appendices} dans le corps du document avant la première annexe, ainsi que la commande @code{\addappheadtotoc} pour créer l'entrée correspondante dans la table des matières. On peut régler le nom @samp{Appendices} avec une commande comme @code{\renewcommand@{\appendixname@}@{Annexes@}}, et il y a plusieurs autres fonctions. Voir la documentation sur le CTAN. @node \frontmatter & \mainmatter & \backmatter @section @code{\frontmatter}, @code{\mainmatter}, @code{\backmatter} @anchor{\frontmatter} @findex \frontmatter @cindex @code{book}, pièces préliminaires @cindex livre, pièces préliminaires @cindex pièces préliminaires d'un livre @c @anchor{\mainmatter} @findex \mainmatter @cindex @code{book}, pièces principales @cindex livre, pièces principales @cindex pièces principales d'un livre @c @anchor{\backmatter} @findex \backmatter @cindex @code{book}, pièces postliminaires @cindex @code{book}, annexes @cindex livre, pièces postliminaires @cindex livre, annexes @cindex pièces postliminaires d'un livre @cindex annexes d'un livre Synopsis, l'un ou plus parmi : @example \frontmatter … \mainmatter … \backmatter … @end example Formate un document de classe @code{book} différemment selon la partie du document en cours de production. Les trois commandes sont toutes optionnelles. Traditionnellement, les pièces préliminaires (@code{\frontmatter}) d'un livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des figures et une liste des tableaux. (Certaines des pages des pièces préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont pas numérotée). Les pièces postliminaires (@code{\backmatter}) peuvent contenir des choses telles qu'un glossaire, une bibliographie, et un index. La commande @code{\frontmatter} rend les numéros de page en chiffres romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si vous utilisez là aussi d'autres commandes de rubricage, alors utilisez la version en @code{*} (@pxref{Sectioning}). La commande @code{\mainmatter} permet de revenir au comportement attendu, et réinitialise le numéro de page. La commande @code{\backmatter} n'affecte pas la numérotation des pages, mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros. @xref{Larger book template}, pour un exemple d'usage de ces trois commandes. @node \@@startsection @section @code{\@@startsection}, composer les rubriques. @findex \@@startsection @cindex section, redéfinir Synopsis : @example \@@startsection@{@var{nom}@}@{@var{niveau}@}@{@var{retrait}@}@{@var{avant}@}@{@var{après}@}@{@var{style}@} @end example Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de rubricage telles que @code{\section} ou @code{\subsection}. Notez que le paquetage @package{titlesec} rend la manipulation du rubricage plus facile. De plus, bien que la plupart des exigences concernant les commandes de rubricage peuvent être remplies avec @code{\@@startsection}, ce n'est pas le cas de certaines d'entre elles. Par exemple, dans les classes @LaTeX{} standardes @code{book} et @code{report}, les commandes @code{\chapter} et @code{\report} ne sont pas construites de cette manière. Pour fabriquer une telle commande, il est possible d'utiliser la commande @code{\secdef}. @c xx define, and make a cross reference to, secdef. Techniquement, la commande @code{\@@startsection} a la forme suivante : @example \@@startsection@{@var{nom}@} @{@var{niveau}@} @{@var{retrait}@} @{@var{avant}@} @{@var{après}@} @{@var{style}@}*[@var{titretdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent de sorte que faire : @example \renewcommand@{\section@}@{\@@startsection@{@var{nom}@} @{@var{niveau}@} @{@var{retrait}@} @{@var{avant}@} @{@var{après}@} @{@var{style}@}@} @end example @noindent redéfinit @code{\section} en gardant sa forme standarde d'appel @code{\section*[@var{titretdm}]@{@var{titre}@}} (dans laquelle on rappelle que l'étoile @code{*} est optionnelle). @xref{Sectioning}. Ceci implique que quand vous écrivez une commande comme @code{\renewcommand@{\section@}@{...@}}, le @code{\@@startsection@{...@}} doit venir en dernier dans la définition. Voir les exemples ci-dessous. @table @var @item nom @anchor{startsection name} @anchor{\@@startsection/name} Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique. Ce compteur doit être défini séparément. Ceux qui sont utilisés le plus communément sont @code{section}, @code{subsection}, ou @code{paragraph}. Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit identique à celui de la commande elle-même, utiliser le même nom n'est pas obligatoire. Alors @code{\the}@var{name} affiche le numéro de titre, et @code{\}@var{name}@code{mark} sert aux en-têtes de page. Voir le troisième exemple plus bas. @item niveau @anchor{startsection level} @anchor{\@@startsection/level} Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage. @xref{Sectioning}, pour une liste des numéros standards de niveaux. Si @var{niveau} est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{secnumdepth}, alors les titres pour cette commande de rubricage sont numérotés (@pxref{Sectioning/secnumdepth}). Par exemple : dans un @code{article}, si @code{secnumdepth} vaut 1, alors une commande @code{\section@{Introduction@}} produira en sortie une chaîne du type « @code{1 Introduction} », alors que @code{\subsection@{Historique@}} produira en sortie une chaîne sans numéro de préfixe : « @code{Historique} ». Si @var{niveau} est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{tocdepth}, alors la table des matières aura un article pour cette rubrique. Par exemple, dans un @code{article}, si @code{tocdepth} vaut 1, la table des matières listera les @code{section}s, mais pas les @code{subsection}s. @item retrait @anchor{startsection indent} @anchor{\@@startsection/indent} Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre par rapport à la marge de gauche. Pour un renfoncement nul, utilisez @code{0pt}. @c xx à insérer : @c vous pouvez utiliser la macro @code{\z@@} définie à @code{0pt} pour @c que le code soit plus efficace Une valeur négative telle que @code{-1em} cause un débord du titre dans la marge de gauche. @item avant @anchor{startsection beforeskip} @anchor{\@@startsection/beforeskip} Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l'espace vertical inséré avant le titre de la rubrique. Cet espacement est ignoré si la rubrique commence au début d'une page. Si ce nombre est négatif, alors le premier paragraphe suivant le titre n'est pas renfoncé, s'il est positif ou nul il l'est. (Notez que l'opposé de @code{1pt plus 2pt minus 3pt} est @code{-1pt plus -2pt minus -3pt}). Par exemple si @var{avant} vaut @code{-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex} alors pour commencer la nouvelle rubrique, @LaTeX{} ajoute environ 3,5 fois la hauteur d'une lettre x en espace vertical, et le premier paragraphe de la rubrique n'est pas renfoncé. Utiliser une longueur élastique, c.-à-d.@: comprenant @code{plus} et @code{minus}, est une bonne pratique ici car cela donne à @LaTeX{} plus de latitude lors de la fabrication de la page (@pxref{Lengths}). La quantité totale d'espace vertical entre la ligne de base de la ligne précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la rubrique est la somme du @code{\parskip} dans la police du corps de texte, du @code{\baselineskip} de la police du titre, et de la valeur absolue de l'argument @var{avant}. Cet espace est typiquement élastique de sorte à pouvoir se dilater ou se contracter. (Si la rubrique commence en début d'une page de sorte que cet espace soit ignoré, alors la ligne de base du titre correspond à la ligne de base qu'aurait la première ligne de texte sur cette page si celle-ci commençait par du texte). @item après @anchor{startsection afterskip} @anchor{\@@startsection/afterskip} Longueur. Lorsque @var{après} est positif ou nul, il s'agit de l'espace vertical à insérer après le titre de la rubrique. Lorsque elle est négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant immédiatement. Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne l'espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe suivant. (Notez que l'opposé de @code{1pt plus 2pt minus 3pt} est @code{-1pt plus -2pt minus -3pt}). Comme c'est le cas avec @var{avant}, utiliser une longueur élastique avec des composantes @code{plus} et @code{minus} est une bonne pratique ici puisque elle donne à @LaTeX{} plus de latitude pour assembler la page. Si @var{après} est positif ou nul, la quantité totale d'espace vertical entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base de la première ligne du paragraphe suivant est la somme du @code{\parskip} de la police du titre, de @code{\baselineskip} de la police du corps de texte, et de la valeur de @var{après}. Cet espace est typiquement élastique de sorte qu'il puisse se dilater ou se contracter. (Notez que, du fait que le signe d'@var{après} contrôle que le titre soit indépendant du texte qui le suit ou faisant corps avec lui, vous ne pouvez pas utiliser un @var{après} négatif pour annuler une partie du @code{\parskip}). @item style @anchor{startsection style} @anchor{\@@startsection/style} Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas. Les commandes typiquement utilisées ici sont @code{\centering}, @code{\raggedright}, @code{\normalfont}, @code{\hrule}, ou @code{\newpage}. La dernière commande au sein de @var{style} peut être une commande prenant un argument, telle que @code{\MakeUppercase} ou @code{\fbox}. Le titre de la rubrique est passé en argument à cette commande. Par exemple régler @var{style} à @code{\bfseries\MakeUppercase} a pour effet de produire des titres gras et en capitales. @end table Voici les réglages par défaut de @LaTeX{} pour les trois premiers niveaux de rubricage qui sont définis par @code{\@@startsection}, pour les classes @file{article}, @file{book}, et @file{report}. @itemize @item Pour @code{section} : le @var{niveau} vaut 1, le @var{retrait} vaut 0@dmn{pt}, le @var{avant} vaut @code{-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex}, le @var{après} vaut @code{2.3ex plus 0.2ex}, et le @var{style} vaut @code{\normalfont\Large\bfseries}. @item Pour @code{subsection} : le @var{niveau} vaut 2, le @var{retrait} vaut 0@dmn{pt}, le @var{avant} vaut @code{-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex}, le @var{après} vaut @code{1.5ex plus 0.2ex}, et le @var{style} vaut @code{\normalfont\large\bfseries}. @item Pour @code{subsubsection} : le @var{niveau} vaut 3, le @var{retrait} vaut 0@dmn{pt}, le @var{avant} vaut @code{-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex}, le @var{après} vaut @code{1.5ex plus 0.2ex}, et le @var{style} vaut @code{\normalfont\normalsize\bfseries}. @end itemize Quelques exemples suivent. Ils vont soit au sein d'un fichier de paquetage ou de classe, soit dans le préambule d'un document @LaTeX{}. Si vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre une commande @code{\makeatletter} et une commande @code{\makeatother}. (Le message d'erreur @code{You can't use `\spacefactor' in vertical mode.} est le plus probable lorsque on oublie de faire cela). @xref{\makeatletter & \makeatother}. L'exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros caractères gras. Il le fait avec @code{\renewcommand} parce que les classes standardes de @LaTeX{} ont déjà une commande @code{\section} de définie. Pour la même raison il ne définit ni un compteur @code{section}, ni les commandes @code{\thesection} et @code{\l@@section}. @example \renewcommand\section@{% \@@startsection@{section@}% @ref{\@@startsection/name,@var{nom},@var{nom}}. @{1@}% @ref{\@@startsection/level,@var{niveau},@var{niveau}}. @{0pt@}% @ref{\@@startsection/indent,@var{retrait},@var{retrait}}. @{-3.5ex plus -1ex minus -.2ex@}% @ref{\@@startsection/beforeskip,@var{avant},@var{avant}}. @{2.3ex plus.2ex@}% @ref{\@@startsection/afterskip,@var{après},@var{après}}. @{\centering\normalfont\Large\bfseries@}@}% @ref{\@@startsection/style,@var{style},@var{style}}. @end example L'exemple ci-dessous met les titres de @code{subsection} en petites capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant. @example \renewcommand\subsection@{% \@@startsection@{subsection@}% @ref{\@@startsection/name,@var{nom},@var{nom}}. @{2@}% @ref{\@@startsection/level,@var{niveau},@var{niveau}}. @{0em@}% @ref{\@@startsection/indent,@var{retrait},@var{retrait}}. @{-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex@}% @ref{\@@startsection/beforeskip,@var{avant},@var{avant}}. @{-1em plus 0.2em@}% @ref{\@@startsection/afterskip,@var{après},@var{après}}. @{\scshape@}% @ref{\@@startsection/style,@var{style},@var{style}}. @} @end example Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de rubriques existantes. L'exemple suivant définit une nouvelle commande, illustrant la nécessité d'un compteur et de macros pour son affichage. @c From https://groups.google.com/forum/#!searchin/comp.text.tex/startsection%7Csort:relevance/comp.text.tex/sB-nTS-oL08/ZZeKYdG0llMJ @example \setcounter@{secnumdepth@}@{6@}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau \newcounter@{subsubparagraph@}[subparagraph]% compteur pour la % numérotation \renewcommand@{\thesubsubparagraph@}% @{\thesubparagraph.\@@arabic\c@@subsubparagraph@}% comment afficher % la numérotation \newcommand@{\subsubparagraph@}@{\@@startsection @{subsubparagraph@}% @{6@}% @{0em@}% @{\baselineskip@}% @{0.5\baselineskip@}% @{\normalfont\normalsize@}@} \newcommand*\l@@subsubparagraph% @{\@@dottedtocline@{6@}@{10em@}@{5em@}@}% pour la table des matières \newcommand@{\subsubparagraphmark@}[1]@{@}% pour les en-têtes de page @end example @node Cross references @chapter Des renvois @cindex renvois Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les équations est d'indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans « Voir la figure 3 pour plus de détails. » @cindex étiquette Souvent on désire écrire quelque chose du genre de @samp{Voir théorème~31}. Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise pratique. Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une @dfn{étiquette} du genre @code{\label@{eq:ThmGreens@}} puis lui @dfn{faire référence} avec @code{Voir l'équation~\ref@{eq:ThmGreens@}}. @LaTeX{} se charge de déterminer automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le changer par la suite si besoin est. @example Cela apparaîtra avec le théorème~\ref@{th:ThmGreens@}. % référence déclarée en aval ... \begin@{theorem@} \label@{th:ThmGreens@} ... \end@{theorem@} ... Voir le théorème~\ref@{th:ThmGreens@} page~\pageref@{th:ThmGreens@}. @end example @LaTeX{} garde trace de l'information de renvoi dans un fichier avec le même nom de base que le fichier contenant le @code{\label@{...@}} mais avec une extension @file{.aux}. Ainsi si @code{\label} est dans @file{calcul.tex} alors cette information est dans @file{calcul.aux}. @LaTeX{} met cette information dans ce fichier à chaque fois qu'il rencontre un @code{\label}. @ignore (L'information a le format @code{\newlabel@{@var{étiquette}@}@{@{@var{étiquette-courante}@}@{@var{numéro-de-page}@}@}} où @var{étiquette-courante} est la valeur de la macro @code{\@@currentlabel} qui est d'ordinaire mise à jour à chaque vous que vous appelez @code{\refstepcounter@{@var{compteur}@}}.) @end ignore @cindex référence déclarée en aval @cindex aval, référence déclarée en @cindex déclaration en aval de référence L'effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit lorsque votre document a une @dfn{référence déclarée en aval}, c.-à-d.@: un @code{\ref} qui apparaît avant le @code{\label} associé. Si c'est la première fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un message @code{LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross references right.} et dans la sortie la référence apparaîtra comme deux points d'interrogation @samp{??} en caractères gras. Ou, si vous modifiez le document de telle façon que les références changent alors vous obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra l'information de référence de la fois précédente. La solution dans les deux cas est juste de recompiler le document encore une fois. @PkgIndex{cleveref} Le paquetage @package{cleveref} élargit les possibilités de faire des renvois de @LaTeX{}. Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez @code{\begin@{thm@}\label@{th:Nerode@}...\end@{thm@}} alors @code{\cref@{th:Nerode@}} produit en sortie @samp{théorème 3.21}, sans que vous ayez à saisir le mot « théorème ». @menu * \label :: Attribuez un nom symbolique à un morceau de texte. * \pageref:: Faire un renvoi à un numéro de page. * \ref:: Faire un renvoi à une rubrique, figure ou chose similaire. * xr@comma{} paquetage: xr package. Renvois depuis un autre document. @end menu @node \label @section @code{\label} @findex \label Synopsis : @example \label@{@var{clef}@} @end example Attribut un numéro de référence à @var{clef}. Au sein de texte ordinaire, @code{\label@{@var{clef}@}} attribut à @var{clef} le numéro de la rubrique courante. Au sein d'un environnement numéroté, tel que l'environnement @code{table} ou @code{theorem}, @code{\label@{@var{clef}@}} attribue le numéro de cet environnement à @var{clef}. On retire le numéro attribué avec la commande @code{\ref@{@var{clef}@}} (@pxref{\ref}). Le nom @var{clef} peut se composer de n'importe quelle séquence de lettres, chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires. Il est sensible à la casse --- lettres capitales ou bas-de-casse. Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même nom, l'usage est d'utiliser des étiquettes composées d'un préfixe et d'un suffixe séparés par un caractère @code{:} ou @code{.}. Certains préfixes classiquement utilisés : @table @code @item ch pour les chapitres @item sec les commandes de rubricage de niveau inférieur @item fig pour les figures @item tab pour les tableaux @item eq pour les équations @end table Ainsi, @code{\label@{fig:Euler@}} est une étiquette pour une figure avec un portrait de ce grand homme. Dans l'exemple ci-dessous la clef @code{sec:test} se verra attribuée le numéro de la section courante et la clef @code{fig:test} se verra attribuée le numéro de la figure. Soit dit en passant, mettez les étiquettes (@code{\label}) après les légendes (@code{\caption}) au sein des environnements @code{figure} ou @code{table}. @example \section@{Titre de la rubrique@} \label@{sec:test@} Dans cette rubrique~\ref@{sec:test@}. \begin@{figure@} ... \caption@{Texte de la légende@} \label@{fig:test@} \end@{figure@} Voir Figure~\ref@{fig:test@}. @end example @node \pageref @section @code{\pageref@{@var{clef}@}} @findex \pageref @cindex renvoi avec numéro de page @cindex numéro de page, renvoi Synopsis : @example \pageref@{@var{clef}@} @end example Produit le numéro de page de l'endroit du texte où la commande correspondante @code{\label}@{@var{clef}@} apparaît. Dans cet exemple le @code{\label@{eq:principale@}} est utilisé à la fois pour le numéro de la formule et pour le numéro de page. (Notez que les deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document a besoin d'être compilé deux fois pour les résoudre). @example Le résultat principal est la formule~\ref@{eq:principale@} de la page~\pageref@{eq:principale@}. ... \begin@{equation@} \label@{eq:principale@} \mathbf@{P@}=\mathbf@{NP@} \end@{equation@} @end example @node \ref @section @code{\ref@{@var{clef}@}} @findex \ref @cindex renvoi, symbolique @cindex numéro de rubrique, renvoi @cindex numéro d'équation, renvoi @cindex numéro de figure, renvoi @cindex numéro de note en bas de page, renvoi Synopsis : @example \ref@{@var{clef}@} @end example Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page, figure, @dots{}, de la commande correspondante @code{\label} (@pxref{\label}). Elle ne produit aucun texte, tel que le mot @samp{Section} ou @samp{Figure}, juste le numéro lui-même sans plus. Dans cet exemple, le @code{\ref@{populaire@}} produit @samp{2}. Notez que ceci est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant @code{\label@{populaire@}}. @example Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref@{populaire@}. \begin@{enumerate@} \item Plain \TeX \item \label@{populaire@} \LaTeX \item Con\TeX t \end@{enumerate@} @end example @node xr package @section Le paquetage @package{xr} @PkgIndex{xr} @PkgIndex{xr-hyper} @findex \externaldocument @cindex renvois entre documents Synopsis : @example \usepackage@{xr@} \externaldocument@{@var{nom-de-base-document}@} @end example @noindent ou @example \usepackage@{xr@} \externaldocument[@var{préfixe-renvoi}]@{@var{nom-de-base-document}@} @end example Fait des renvois vers le document externe @file{@var{nom-de-base-document}.tex}. Voici un exemple. Si @file{cours.tex} comprend ce qui suit dans le préambule : @example \usepackage@{xr@} \externaldocument@{exercises@} \externaldocument[IND-]@{indications@} \externaldocument@{reponses@} @end example @noindent alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres documents. Supposons que @file{exercises.tex} a une liste énumérée qui contient ceci : @example \item \label@{exer:ThmEuler@} Que se passe-t-il si chaque nœud a un degré impair ? @end example @noindent et que @file{indications.tex} comprend une liste énumérée avec ceci : @example \item \label@{exer:ThmEuler@} Distinguez le cas à deux nœuds. @end example @noindent et que @file{reponses.tex} a une liste énumérée avec ceci : @example \item \label@{rep:ThmEuler@} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf s'il y a exactement deux nœuds. @end example Après avoir compilé les documents @file{exercises}, @file{indications}, et @file{reponses}, saisir ce qui suit dans le corps de @file{cours.tex} aura pour effet qu'on a accès depuis @file{cours} aux numéros de renvoi utilisés dans les autres documents. @example Voir Exercice~\ref@{exer:ThmEuler@}, avec Indication~\ref@{IND-exer:ThmEuler@}. La solution est Réponse~\ref@{rep:ThmEuler@}. @end example Le préfixe @code{IND-} pour les renvois depuis le fichier @file{indications} est nécessaire parce que l'étiquette dans ce fichier est la même que dans le fichier @file{exercices}. Sans ce préfixe, les deux renvois auraient le numéro correspondant à ce dernier. Note : si le document utilise le paquetage @package{hyperref} alors au lieu de @package{xr}, placez @code{\usepackage@{xr-hyper@}} avant le @code{\usepackage@{hyperref@}}. Aussi, si l'un quelconque parmi les documents utilise @package{hyperref} alors tous doivent l'utiliser. @node Environments @chapter Environnements @cindex Environnements @findex \begin @findex \end @LaTeX{} fournit beaucoup d'environnements pour baliser un certain texte. Chaque environnement commence et se termine de la même manière : @example \begin@{@var{nomenv}@} ... \end@{@var{nomenv}@} @end example @menu * abstract:: Produit un abrégé. * array:: Tableau pour les mathématiques. * center:: Lignes centrées. * description:: Lignes étiquetées. * displaymath:: Formule qui apparaissent sur leur propre ligne. * document:: Entoure le document en entier. * enumerate:: Liste à numéros. * eqnarray:: Séquences d'équations alignées. * equation:: Équation en hors texte. * figure:: Figures flottantes. * filecontents:: Écrire des fichiers multiples à partir du fichier source. * flushleft:: Lignes jusitifiées à gauche. * flushright:: Lignes jusitifiées à droite. * itemize:: Liste à puces. * letter:: Lettres. * list:: Environnement pour listes génériques. * math:: Math en ligne. * minipage:: Page miniature. * picture:: Image avec du texte, des flèches, des lignes et des cercles. * quotation et quote: quotation & quote. Citer du texte. * tabbing:: Aligner du texte arbitrairement. * table:: Tables flottantes. * tabular:: Aligner du texte dans les colonnes. * thebibliography:: Bibliographie ou liste de références. * theorem:: Théorèmes, lemmes, etc. * titlepage:: Pour des pages de titre sur mesure. * verbatim:: Simuler un entrée tapuscrite. * verse:: Pour la poésie et d'autres choses. @end menu @node abstract @section @code{abstract} @EnvIndex{abstract} @cindex résumé Synopsis : @example \begin@{abstract@} ... \end@{abstract@} @end example Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes. Cet environnement n'est défini que dans les classes de document @code{article} et @code{report} (@pxref{Document classes}). Utiliser l'exemple ci-dessous au sein de la classe @code{article} produit un paragraphe détaché. L'option @code{titlepage} de la classe de document a pour effet que le résumé soit sur une page séparée (@pxref{Document class options}) ; ceci est le comportement par défaut seulement dans la classe @code{report}. @example \begin@{abstract@} Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee refusa. \end@{abstract@} @end example L'exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d'un document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le paquetage @file{abstract}). @c Adopted from http://www.tex.ac.uk/FAQ-onecolabs.html @example \documentclass[twocolumn]@{article@} ... \begin@{document@} \title@{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique@} \author@{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks@{Bourse des chemins de fer.@}@} \twocolumn[ \begin@{@@twocolumnfalse@} \maketitle \begin@{abstract@} Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout seul l'équipe du swat. \end@{abstract@} \end@{@@twocolumnfalse@} ] @{ % by-hand insert a footnote at page bottom \renewcommand@{\thefootnote@}@{\fnsymbol@{footnote@}@} \footnotetext[1]@{Merci pour tout le poisson.@} @} @end example @node array @section @code{array} @EnvIndex{array} @cindex tableaux mathématiques Synopsis : @example \begin@{array@}@{@var{patron}@} @var{entrée-col-1}&@var{entrée-col-2} ... &@var{entrée-col-n}@}\\ ... \end@{array@} @end example @noindent ou @example \begin@{array@}[@var{pos}]@{@var{patron}@} @var{entrée-col-1}&@var{entrée-col-2} ... &@var{entrée-col-n}@}\\ ... \end@{array@} @end example Les tableaux mathématiques sont produits avec l'environnement @code{array}. Cet environnement ne peut être utilisé qu'en mode math (@pxref{Modes}), normalement au sein d'un environnement mathématique hors texte tel qu'@code{equation} (@pxref{equation}). Les entrées dans chaque colonne sont séparées avec une esperluette (@code{&}). Les lignes sont terminées par une double controblique (@pxref{\\}). L'exemple suivant affiche un tableau trois par trois. @example \begin@{equation*@} \chi(x) = \left| % barre verticale en bordure \begin@{array@}@{ccc@} x-a &-b &-c \\ -d &x-e &-f \\ -g &-h &x-i \end@{array@} \right| \end@{equation*@} @end example L'argument obligatoire @var{patron} décrit le nombre de colonnes, l'alignement en leur sein, et le formatage des régions inter-colonne. Par exemple, @code{\begin@{array@}@{rcl@}...\end@{array@}} produit trois colonnes : la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à gauche. Voir @ref{tabular} pour une description complète de @var{patron}, et des autres caractéristiques communes aux deux environnements, y compris l'argument optionnel @code{pos}. L'environnement @code{array} diverge de @code{tabular} par deux aspects. Le premier est que les entrées de @code{array} sont composées en mode mathématique, en style texte (@pxref{Math styles}) (sauf si le @var{patron} spécifie la colonne avec @code{p@{...@}}, ce qui a pour effet que l'entrée est composée en mode texte). Le second est que au lieu du paramètre @code{\tablcolsep} de @code{tabular}, l'espace inter-colonne que @LaTeX{} met dans un @code{array} est contrôlé par @findex \arraycolsep @code{\arraycolsep}, qui spécifie la moitié de la largeur entre les colonnes. La valeur par défaut est @samp{5pt} de sorte qu'un espace de 10@dmn{pt} sépare deux colonnes. @PkgIndex{amsmath} Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est d'utiliser le paquetage @package{amsmath}. Il comprend les environnements @code{pmatrix} pour un tableau entre parenthèses @code{(...)}, @code{bmatrix} pour un tableau entre crochets @code{[...]}, @code{Bmatrix} pour un tableau entre accolades @code{@{...@}}, @code{vmatrix} pour un tableau entre barres verticales @code{|...|}, et @code{Vmatrix} pour un tableau entre doubles barres verticales @code{||...||}, ainsi que diverses autres constructions de tableaux. @PkgIndex{amsmath} L'exemple suivant utilise le paquetage @package{amsmath} : @example \usepackage@{amsmath@} % dans le préambule \begin@{equation@} \begin@{vmatrix@}@{cc@} a &b \\ c &d \end@{vmatrix@}=ad-bc \end@{equation@} @end example @PkgIndex{array} @PkgIndex{dcolumn} Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux. Le paquetage @package{array} étend utilement leur possibilités de bien des manières, et notamment en ajoutant des types de colonne. Le paquetage @package{dcolumn} ajoute un type de colonne pour centrer sur le séparateur décimal. Pour les deux voir la documentation sur le CTAN. @node center @section @code{center} @EnvIndex{center} @cindex centrer du texte, environnement pour Synopsis : @example \begin@{center@} @var{ligne1} \\ @var{ligne2} \\ \end@{center@} @end example L'environnement @code{center} vous permet de créer un paragraphe consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de droite de la page courante. On utilise une double controblique, @code{\\}, pour obtenir un saut de ligne (@pxref{\\}). @findex \\ @r{(pour @code{center})} Si du texte est trop long pour entrer dans une ligne, alors @LaTeX{} insère des sauts de ligne en évitant de faire des césures ou de dilater ou contracter tout espace inter-mot. Cet environnement insère de l'espace au-dessus et au-dessous du corps du texte. Voir @ref{\centering} pour ne pas avoir cet espace, par exemple au sein d'un environnement @code{figure}. L'exemple suivant produit trois lignes centrées. Il y a un espace vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes. @example \begin@{center@} Une thèse soumise en remplissant partiellement \\ les exigences de \\[0.5ex] l'École pour l'Ingénierie Environnementale \end@{center@} @end example Dans l'exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page, @LaTeX{} pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double controblique. Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon il en centre l'unique ligne. Ensuite @LaTeX{} faut un saut de ligne à la double controblique, et centre la partie finale. @example \begin@{center@} Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\ J'ai grandi dans cette croyance. --- Richard Burton \end@{center@} @end example Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est optionnel. Lorsque elle est présente, cela n'ajoute pas d'espace vertical. Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une colonne, et non sur la page entière. @menu * \centering:: Forme déclarative de l'environnement @code{center}. @end menu @node \centering @subsection @code{\centering} @findex \centering @cindex centrer du texte, déclaration pour Synopsis : @example @{\centering ... @} @end example @noindent ou @example \begin@{group@} \centering ... \end@{group@} @end example Centre la matière dans sa portée. Utilisée le plus souvent l'intérieur d'un environnement tel que @code{figure} ou dans une @code{parbox}. L'exemple suivant de déclaration @code{\centerin} a pour effet de centrer le graphique horizontalement. @example \begin@{figure@} \centering \includegraphics[width=0.6\textwidth]@{ctan_lion.png@} \caption@{CTAN Lion@} \label@{fig:CTANLion@} \end@{figure@} @end example @noindent La portée de ce @code{\centering} finit avec le @code{\end@{figure@}}. Contrairement à l'environnement @code{center}, la commande @code{\centering} n'ajoute pas d'espacement vertical au-dessus et au-dessous du texte. C'est son avantage dans l'exemple précédent ; il n'y a pas d'espace en trop. Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change simplement la façon dont @LaTeX{} formate les unités paragraphe. Si @code{ww @{\centering xx \\ yy@} zz} est entouré de lignes à blanc, alors @LaTeX{} crée un paragraphe dont la première ligne @code{ww xx} est centrée, et dont la seconde ligne, non centrée, contient @code{yy zz}. Généralement, ce qu'on désire c'est que la portée de la déclaration contienne une ligne à blanc ou la commande @code{\end} d'un environnement tel que @code{figure} ou @code{table} qui finisse l'unité paragraphe. Ainsi, si @code{@{\centering xx \\ yy\par@} zz} est entouré de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe avec deux lignes centrées @samp{xx} et @samp{yy}, suivi d'un nouveau paragraphe @samp{zz} qui est formaté comme d'habitude. @node description @section @code{description} @EnvIndex{description} @cindex listes étiquetées, créer @cindex listes de description, créer Synopsis : @example \begin@{description@} \item [@var{étiquette du 1er article}] @var{texte du 1er article} \item [@var{étiquette du 2e article}] @var{texte du 2e article} ... \end@{description@} @end example @findex \item L'environnement @code{description} est utilisé pour fabriquer des listes d'articles étiquetés. Chaque @var{étiquette} d'article est composée en gras, alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent sur la première ligne du texte de l'article. Il doit y avoir au moins un article ; sans cela on provoque l'erreur @LaTeX{} @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item}. Cet exemple montre l'environnement utilisé pour une séquence de définitions. @example \begin@{definition@} \item[lama] Un prêtre. \item[lame] Une pièce coupante. @end example @noindent Les étiquettes @samp{lama} et @samp{llama} ressortent en gras avec leur bords gauches alignés sur la marge de gauche. @findex \item Faites démarrer la liste d'articles avec la commande @code{\item} (@pxref{\item}). Utilisez l'étiquette optionnelle, comme dans @code{\item[Point principal]}, en effet il n'y a pas de valeur par défaut sensée. Après le @code{\item} se trouve du texte optionnel pouvant contenir plusieurs paragraphes. @cindex gras machine à écrire, éviter @cindex gras tapuscrit, éviter @cindex étiquette machine à écrire dans les listes @cindex étiquette tapuscrite dans les listes Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l'étiquette appelle un changement de police effectué dans la forme à argument (voir @ref{Font styles,styles des polices}) alors il ressortira en gras. Par exemple, si le texte de l'étiquette est en police machine à écrire comme dans @code{\item[\texttt@{texte étiquette@}]} alors il apparaîtra en tapuscrit gras, si cela est disponible. La méthode la plus simple pour obtenir la police tapuscrit non grasse est d'utiliser la forme déclarative : @code{\item[@{\tt texte étiquette@}]}. De la même façon, obtenez la police romaine standarde avec @code{\item[@{\rm texte étiquette@}]}. En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à étiquettes de @LaTeX{}, voir @ref{itemize} et @ref{enumerate}. Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements @code{description} ne change pas l'étiquette par défaut ; elle est en gras et alignée à gauche à tous les niveaux. Pour plus d'information sur les paramètres de disposition de liste, y compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la disposition de liste, voir @ref{list}. Le paquetage @package{enumitem} est utile pour personnaliser les listes. Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales. @example \renewcommand@{\descriptionlabel@}[1]@{% @{\hspace@{\labelsep@}\textsc@{#1@}@}@} @end example @node displaymath @section @code{displaymath} @c http://tex.stackexchange.com/questions/40492/what-are-the-differences-between-align-equation-and-displaymath @EnvIndex{displaymath} Synopsis : @example \begin@{displaymath@} @var{des maths} \end@{displaymath@} @end example L'environnement @code{displaymath} compose le texte @var{des maths} sur sa propre ligne, centré par défaut. L'option globale @code{fleqn} justifie les équations à gauche ; voir @ref{Document class options}. Aucun numéro d'équation n'est ajouté au texte de texte @code{displaymath} ; pour obtenir un numéro d'équation, vous pouvez utiliser l'environnement @code{equation} (@pxref{equation}). @LaTeX{} ne fait pas de saut de ligne au sein de @var{des maths}. @PkgIndex{amsmath} Notez que le paquetage @package{amsmath} comprend des possibilités beaucoup plus vastes en matière d'affichage d'équations. Par exemple, il offre plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de texte en mode mathématique. @findex \[...\] @r{displaymath} La construction @code{\[@var{des maths}\]} est un synonyme de l'environnement @code{\begin@{displaymath@}@var{des maths}\end@{displaymath@}}, mais ce dernier est plus pratique à manipuler dans le fichier source ; par exemple la recherche d'un caractère crochet @code{]} peut donner des faux positifs, alors qu'il est plus probable que le mot @code{displaymath} soit unique. @findex $$...$$ @r{displaymath, forme approchée en @value{PlainTeX}} (Digression : la construction @code{$$@var{des maths}$$} tirée du langage @value{PlainTeX} est souvent utilisée à tort comme un synonyme de @code{displaymath}. Elle n'en est pas un, et n'est pas du tout officiellement prise en charge par @LaTeX{} ; @code{$$} ne prend pas en charge @code{fleqn} (@pxref{Document class options}), gère l'espacement vertical différemment, et n'effectue pas de vérification de cohérence). Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne. @example \begin@{displaymath@} \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \end@{displaymath@} @end example De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en ligne @code{\( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \)} produit. @node document @section @code{document} @EnvIndex{document} L'environnement @code{document} entoure le corps entier d'un document. Il est obligatoire dans tout document @LaTeX{}. @xref{Starting and ending}. @menu * \AtBeginDocument:: Crochet pour commandes à exécuter au début du document. * \AtEndDocument:: Crochet pour commandes à exécuter à la fin du document. @end menu @node \AtBeginDocument @findex \AtBeginDocument @cindex début de document, crochet Synopsis : @example \AtBeginDocument@{@var{code}@} @end example Sauvegarde @var{code} et exécute le quand @code{\begin@{document@}} est exécuté, à la toute fin du préambule. Le code est exécuté après que les tables de sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale du document est la police courante. Toutefois, le code est exécuté en tant que faisant partie du préambule, c'est pourquoi on ne peut pas composer du texte avec. On peut utiliser cette commande plus d'une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l'ordre de passage à la commande. @node \AtEndDocument @findex \AtEndDocument @cindex fin document, crochet Synopsis : @example \AtEndDocument@{@var{code}@} @end example Sauvegarde @var{code} et l'exécute vers la fin du document. Plus précisément, il est exécuté lorsque @code{\end@{document@}} est exécuté, avant que la dernière page ne soit terminée et avant que tous environnements flottant restants soient traités. Si on désire d'une partie du code soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit d'inclure un @code{\clearpage} à l'endroit approprié du @var{code}. On peut utiliser cette commande plus d'une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l'ordre de passage à la commande. @node enumerate @section @code{enumerate} @EnvIndex{enumerate} @cindex listes d'articles numérotés @cindex numérotés, listes d'articles Synopsis : @example \begin@{enumerate@} \item @var{article1} \item @var{article2} ... \end@{enumerate@} @end example L'environnement @code{enumerate} produit une liste numérotée d'articles. Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est imbriqué dans un autre ; voir plus bas. @findex \item La liste consiste en au moins un article. L'absence d'article cause l'erreur @LaTeX{} @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item}. Chaque article est produit avec la commande @code{\item}. Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l'arrivée du marathon olympique de 1908 : @example \begin@{enumerate@} \item Johnny Hayes (USA) \item Charles Hefferon (RSA) \end@{enumerate@} @end example Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres, jusqu'à une profondeur de quatre niveaux. Elles peuvent aussi être imbriquées au sein d'autres environnements fabriquant des paragraphes, tels que @code{itemize} (@pxref{itemize}) et @code{description} (@pxref{description}). Le format de l'étiquette produite dépend du niveau d'imbrication de la liste. Voici les valeurs par défaut de @LaTeX{} pour le format à chaque niveau d'imbrication (où 1 est le niveau le plus externe) : @enumerate @item numéro arabe suivi d'un point : @samp{1.}, @samp{2.}, @dots{} @item lettre en bas de casse et entre parenthèse : @samp{(a)}, @samp{(b)} @dots{} @item numéro romain en bas de casse suivi d'un point : @samp{i.}, @samp{ii.}, @dots{} @item lettre capitale suivie d'un point : @samp{A.}, @samp{B.}, @dots{} @end enumerate @findex \enumi @findex \enumii @findex \enumiii @findex \enumiv L'environnement @code{enumerate} utilise les compteurs @code{\enumi}, @dots{}, @code{\enumiv} (@pxref{Counters}). Si vous utilisez l'argument optionnel d'@code{\item} alors le compteur n'est pas incrémenté pour cet article (@pxref{\item}). @findex \labelenumi @findex \labelenumii @findex \labelenumiii @findex \labelenumiv L'environnement @code{enumerate} utilise les commandes de @code{\labelenumi} jusqu'à @code{\labelenumiv} pour produire l'étiquette par défaut. Ainsi, vous pouvez utiliser @code{\renewcommand} pour changer le format des étiquettes (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). Par exemple, cette liste de premier niveau va être étiquetée avec des lettres capitales, en gras, non suivies point : @findex \Alph @r{exemple} @example \renewcommand@{\labelenumi@}@{\textbf@{\Alph@{enumi@}@}@} \begin@{enumerate@} \item eI \item bi: \item si: \end@{enumerate@} @end example Pour une liste des commandes comme @code{\Alph} utilisables pour formater le compteur d'étiquette voir @ref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}. Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme @c layout -> forme ? voir @ref{list}. De même, le paquetage @package{enumitem} est utile pour cela. @node eqnarray @section @code{eqnarray} @EnvIndex{eqnarray} @cindex équations, aligner @cindex aligner des équations @cindex @code{align} @r{environnement, d'@package{amsmath}} @cindex @package{amsmath} @r{paquetage, remplaçant @code{eqnarray}} @cindex @identity{Madsen, Lars} L'environnement @code{eqnarray} est obsolète. Il a des maladresses parmi lesquelles l'espacement qui est incohérent avec d'autres éléments mathématiques. (Voir l'article « Évitez @identity{eqnarray} ! »@: de @identity{Lars Madsen} (@url{http://tug.org/TUGboat/tb33-1/tb103madsen.pdf}). Les nouveaux documents devraient inclure le paquetage @package{amsmath} et utiliser les environnements d'affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que @code{align}. On inclut une description uniquement pour être complet et pour pouvoir travailler avec d'anciens documents. Synopsis : @example \begin@{eqnarray@} @r{(ou @code{eqnarray*})} @var{formula1} \\ @var{formula2} \\ ... \end@{eqnarray@} @end example @findex \\ (for @code{eqnarray}) L'environnement @code{eqnarray} est utilisé pour afficher une séquence d'équations ou d'inégalités. Il est similaire à un environnement @code{array} à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par @code{\\} et des articles consécutifs au sein d'une ligne séparé par une esperluette @code{&}. @findex \\* (pour @code{eqnarray}) @code{\\*} peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne. @findex \nonumber @cindex numéro d'équation, omettre Un numéro d'équation est placé sur chaque ligne à moins que cette ligne ait une commande @code{\nonumber}. Alternativement, la forme étoilé (en @code{*}) de l'environnement (@code{\begin@{eqnarray*@} ... \end@{eqnarray*@}}) omet la numérotation des équations entièrement, tout en faisant par ailleurs la même chose qu'@code{eqnarray}. @findex \lefteqn La commande @code{\lefteqn} est utilisée pour couper les longues formules sur plusieurs lignes. Elle compose son argument en hors texte et le justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle. @node equation @section @code{equation} @EnvIndex{equation} @cindex équations, environnement pour @cindex formules, environnement pour Synopsis : @example \begin@{equation@} @var{texte mathématique} \end@{equation@} @end example Même chose que l'environnement @code{displaymath} (@pxref{displaymath}) à ceci près que @LaTeX{} place un numéro d'équation aligné sur la marge de droite. Le numéro d'équation est généré en utilisant le compteur @code{equation}. Il ne faut aucune ligne vide entre @code{\begin@{equation@}} et @code{\begin@{equation@}}, sinon @LaTeX{} dit qu'il manque une signe dollar. @PkgIndex{amsmath} Le paquetage @package{amsmath} comprend des moyens étendus pour l'affichage d'équations. Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage. @node figure @section @code{figure} @EnvIndex{figure} @cindex insérer des figures @cindex figures, insertion Synopsis : @example \begin@{figure@}[@var{placement}] @var{corpsfigure} \caption[@var{titreldf}]@{@var{texte}@} % optionnel \label@{@var{étiquette@}} % optionnel \end@{figure@} @end example @noindent ou : @example \begin@{figure*@}[@var{placement}] @var{corpsfigure} \caption[@var{titreldf}]@{@var{texte}@} % optionnel \label@{@var{étiquette@}} % optionnel \end@{figure*@} @end example Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte normal. Un exemple est de la matière qu'on ne peut pas avoir segmenté entre deux pages, comme un graphique. À cause de cela, @LaTeX{} ne compose pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela les fait « flotter » jusqu'à un endroit convenable, tel que le haut de la page suivante (@pxref{Floats}). Le @var{corpsfigure} peut consister de graphiques importés (@pxref{Graphics}), de texte, de commandes @LaTeX{}, etc. Il est composé une @code{parbox} de largeur @code{\textwidth}. Pour les valeurs possibles de @var{placement} sont @code{h} pour « ici » (@samp{here} en anglais), @code{t} pour « en haut » (@samp{top}), @code{b} pour « en bas », et @code{p} pour sur un page séparée de flottants. Pour l'effet de ces options sur l'algorithme de placement des flottants, voir @ref{Floats}. La version étoilée @code{figure*} est utilisée quand un document est en mode double-colonne (@pxref{\twocolumn}). elle produit une figure qui s'étend sur les deux colonnes, au sommet de la page. Pour ajouter la possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de @var{placement} @code{b} dans @ref{Floats}. L'étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois (@pxref{Cross references}). @findex \caption La commande optionnelle @code{\caption} spécifie la légende @var{texte} pour la figure (@pxref{\caption}). La légende est numérotée par défaut. Si @var{titreldf} est présent, il est utilisé dans la liste des figures au lieu de @var{texte} (@pxref{Table of contents etc.}). Cet exemple fabrique une figure à partir d'un graphique. Il nécessite l'un des paquetages @file{graphics} ou @file{graphicx}. Le graphique, avec sa légende, est placé au sommet d'une page ou, s'il est rejeté à la fin du document, sur une page de flottants. @example \begin@{figure@}[t] \centering \includegraphics[width=0.5\textwidth]@{CTANlion.png@} \caption@{The CTAN lion, by Duane Bibby@} \end@{figure@} @end example @node filecontents @section @code{filecontents}: Écrire un fichier externe @EnvIndex{filecontents} @EnvIndex{filecontents*} @cindex fichier externe, écrire @cindex écrire un fichier externe Synopsis : @example \begin@{filecontents@}[@var{option}]@{@var{nomfichier}@} @var{texte} \end@{filecontents@} @end example @noindent ou @example \begin@{filecontents*@}[@var{option}]@{@var{nomfichier}@} @var{texte} \end@{filecontents*@} @end example Crée un fichier nommé @var{nomfichier} dans le répertoire courant (ou dans le répertoire de sortie s'il a été spécifié ; @pxref{output directory}) et y écrit @var{texte}. Par défaut un fichier déjà existant n'est pas écrasé. La version non étoilée de l'environnement @code{filecontent} préfixe le contenu du ficher créé d'une en-tête de commentaires @TeX{} ; voir l'exemple ci-dessous. La version étoilée @code{filecontent*} n'inclut par l'en-tête. Les options possibles sont : @table @code @item force @itemx overwrite @cindex @code{force}, option de @code{filecontents} @cindex @code{overwrite}, option de @code{filecontents} Écrase le fichier s'il existe. @item noheader @cindex @code{noheader}, option de @code{filecontents} Omet l'en-tête. Équivalent à utiliser @code{filecontents*}. @item nosearch @cindex @code{nosearch}, option de @code{filecontents} Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant (et le répertoire de sortie, s'il a été spécifié), non dans le chemin complet de recherche. @end table Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de @LaTeX{}. @cindex sources autonomes @cindex fichiers source, rendre autonomes Cet environnement peut être utilisé n'importe où dans le préambule, bien qu'il apparaisse souvent avant la commande @code{\documentclass}. Elle est classiquement utilisée pour créer un fichier @code{.bib} ou d'autre fichier de données similaire à partir du document source principale, de sorte à rendre le fichier source autonome. De même, il peut être utilisé pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe, rendant ainsi encore le source autonome. Par exemple, ce document : @example \documentclass@{article@} \begin@{filecontents@}@{JH.sty@} \newcommand@{\monnom@}@{Jim Hef@{@}feron@} \end@{filecontents@} \usepackage@{JH@} \begin@{document@} Un article de \monnom. \end@{document@} @end example produit ce fichier @file{JH.sty} : @example %% LaTeX2e file `JH.sty' %% generated by the `filecontents' environment %% from source `test' on 2015/10/12. %% \newcommand@{\monnom@}@{Jim Hef@{@}feron@} @end example @node flushleft @section @code{flushleft} @EnvIndex{flushleft} @cindex justifier à gauche du texte, environnement pour @cindex texte fer à gauche, environnement pour @cindex texte ferré à gauche, environnement pour @cindex texte drapeau droit, environnement pour Synopsis : @example \begin@{flushleft@} @var{ligne1} \\ @var{ligne2} \\ ... \end@{flushleft@} @end example @findex \\ @r{'pour @code{flushleft})} L'environnement @code{flushleft} vous permet de créer un paragraphe ferré à gauche, c'est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur la marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la hampe (fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite. Si vous avez des lignes qui sont trop longues alors @LaTeX{} insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, @code{\\}. Pour la forme déclarative, voir @ref{\raggedright}. L'exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite. @example \noindent\begin@{minipage@}@{7.5cm@} \begin@{flushleft@} Une longue phrase que \LaTeX@{@} coupe à l'endroit approprié. \\ Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique. \end@{flushleft@} \end@{minipage@} @end example @menu * \raggedright:: Forme déclarative de l'environnement @code{flushleft}. @end menu @node \raggedright @subsection @code{\raggedright} @findex \raggedright @cindex texte drapeau droit @cindex texte ferré à gauche @cindex texte fer à gauche @cindex justifié à gauche du texte @cindex justification, drapeau droit Synopsis : @example @{\raggedright ... @} @end example @noindent ou : @example \begin@{@var{environnement}@} \raggedright ... \end@{@var{environnement}@} @end example Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d.@: que les mots sont alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d'un drapeau à droite. Elle peut être utilisée au sein d'un @var{environnement} tel que @code{quote} ou d'une @code{parbox}. Pour la forme par environnement voir @ref{flushleft}. Contrairement à l'environnement @code{flushleft}, la commande @code{\raggedright} ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont @LaTeX{} formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d'une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir la ligne à blanc ou la commande @code{\end} qui termine l'unité de paragraphe. Dans l'exemple ci-après @code{\raggedright} dans la deuxième colonne empêche @LaTeX{} de faire une composition très maladroite pour faire rentrer le texte dans une colonne étroite. Notez que @code{\raggedright} est au sein d'accolades @code{@{...@}} pour borner son effet. @example \begin@{tabular@}@{rp@{5cm@}@} Équipe alpha &@{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.@} \\ Équipe bêta &@{\raggedright Cette équipe assure que le système de refroidissement ne manque jamais d'eau.@} \\ \end@{tabular@} @end example @node flushright @section @code{flushright} @EnvIndex{flushright} @cindex texte drapeau gauche, environnement pour @cindex justifier à droite, environnement pour @example \begin@{flushright@} @var{ligne1} \\ @var{ligne2} \\ ... \end@{flushright@} @end example @findex \\ @r{(pour @code{flushright})} L'environnement @code{flushright} vous permet de créer un paragraphe ferré à droite et drapeau gauche, c.-à-d.@: consistant de lignes qui sont alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures (drapeau) sur la marge de gauche. Si vous avez des lignes qui sont trop longues pour entrer entre les marges, alors @LaTeX{} insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, @code{\\}. Pour la forme déclarative, voir @ref{\raggedleft}. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir @ref{flushleft}, où il suffit mutatis mutandis de changer @code{flushright} en @code{flushleft}. @menu * \raggedleft:: Forme déclarative de l'environnement @code{flushright}. @end menu @node \raggedleft @subsection @code{\raggedleft} @findex \raggedleft @cindex texte drapeau gauche @cindex justification, drapeau gauche @cindex justifier le texte à droite Synopsis : @example @{\raggedleft ... @} @end example @noindent ou @example \begin@{@var{environnement}@} \raggedleft ... \end@{@var{environnement}@} @end example Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d.@: que les mots sont alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d'un drapeau à gauche. Elle peut être utilisée au sein d'un @var{environnement} tel que @code{quote} ou d'une @code{parbox}. Pour la forme par environnement voir @ref{flushleft}. Contrairement à l'environnement @code{flushright}, la commande @code{\raggedleft} ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont @LaTeX{} formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d'une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir une ligne à blanc ou la commande @code{\end} qui termine l'unité de paragraphe. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir @ref{\raggedright}, où il suffit mutatis mutandis de changer @code{\raggedright} en @code{\raggedleft}. @node itemize @section @code{itemize} @EnvIndex{itemize} @findex \item @cindex listes d'articles @cindex listes non ordonnées @cindex listes à puces Synopsis : @example \begin@{itemize@} \item[@var{étiquette optionnelle du 1er article}] @var{texte du 1er article} \item[@var{étiquette optionnelle du 2e article}] @var{texte du 2e article} ... \end@{itemize@} @end example L'environnement @code{itemize} produit une @dfn{liste non ordonnée}, qu'on appelle parfois liste à puces. Il doit y avoir au moins une commande @code{\item} au sein de l'environnement ; sans quoi @LaTeX{} produit l'erreur @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item}. L'exemple suivant donne une liste à deux articles. @example \begin@{itemize@} \item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra \item Portrait Rice \end@{itemize@} @end example @noindent Par défaut --- sans charger par ex.@: le paquetage @package{babel} avec une autre langue que USenglish --- dans une liste au premier niveau d'imbrication l'étiquette est rendue par une puce, @bullet{}. Le format des étiquettes dépend du niveau d'imbrication ; voir plus bas. @findex \item On démarre les articles de liste avec la commande @code{\item} (@pxref{\item}). Si vous passez à @code{\item} un argument optionnel en le faisant suivre de crochets, comme dans @code{\item[@var{étiquette optionnelle}]}, alors par défaut @var{étiquette optionnelle} apparaît en gras et aligné à droite, de sorte qu'elle peut s'étendre dans la marge de gauche. Pour des étiquettes alignées à gauche voir l'environnement @ref{description}. À la suite @code{\item} se trouve le texte que l'article qui peut être vide ou contenir plusieurs paragraphes. Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l'une dans l'autre, sur jusqu'à quatre niveaux de profondeur. Elles peuvent aussi être imbriquées avec d'autre environnements fabriquant des paragraphes, comme @code{enumerate} (@pxref{enumerate}). @findex \labelitemi @findex \labelitemii @findex \labelitemiii @findex \labelitemiv @anchor{itemize labelitemi} @anchor{itemize labelitemii} @anchor{itemize labelitemiii} @anchor{itemize labelitemiv} L'environnement @code{itemize} utilise les commandes de @code{\labelitemi} jusqu'à @code{\labelitemiv} pour produire les étiquettes par défaut (notez la convention que le nombre romain en bas de casse à la fin du nom de la commande indique le niveau d'imbrication). Voici les marques de chaque niveau : @enumerate @item @bullet{} (puce, issue de @code{\textbullet}) @item @b{-@w{-}} (tiret demi-cadratin gras, issu du @code{\normalfont\bfseries\textendash}) @item * (astérisque, issu de @code{\textasteriskcentered}) @iftex @item @math{\cdot} (point centré verticalement, issu de @code{\textperiodcentered}) @end iftex @ifnottex @item . (point centré verticalement, rendu ici comme un point final, issu de @code{\textperiodcentered}) @end ifnottex @end enumerate @c vincentb1 cette information n'est pas dans l'original, vérifiez avec Karl : Si vous utilisez le paquetage @package{babel} avec la langue @code{french}, alors il y a des tirets pour tous les niveaux comme c'est l'habitude des Français. Utilisez @code{\renewcommand} pour changer les étiquettes. Par exemple, pour que le premier niveau utilise des losanges : @example \renewcommand@{\labelitemi@}@{$\diamond$@} @end example @findex \leftmargin @findex \leftmargini @findex \leftmarginii @findex \leftmarginiii @findex \leftmarginiv @findex \leftmarginv @findex \leftmarginvi @anchor{itemize leftmargin} @anchor{itemize leftmargini} @anchor{itemize leftmarginii} @anchor{itemize leftmarginiii} @anchor{itemize leftmarginiv} @anchor{itemize leftmarginv} @anchor{itemize leftmarginvi} Les paramètres de @code{\leftmargini} jusqu'à @code{\leftmarginvi} définissent la distance entre la marge de gauche de l'environnement susjacent et la marge de gauche de la liste. (On utilise aussi la convention de nommage de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin pour désigner le niveau d'imbrication). Les valeurs par défaut sont : @code{2.5em} pour le niveau 1 (@code{2em} en mode deux-colonnes), @code{2.2em} pour le niveau 2, @code{1.87em} pour le niveau 3 et @code{1.7em} pour le niveau 4, avec des valeurs plus petites pour les niveaux plus profondément imbriqués. @PkgIndex{enumitem} Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de @LaTeX{}, voir @ref{description} et @ref{enumerate}. Les environnements @code{itemize}, @code{enumerate} et @code{description} utilisent les mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes. Pour leur description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la personnalisation de la disposition, voir @ref{list}. Le paquetage @package{enumitem} est utile pour personnaliser les listes. Dans cet exemple on réduit grandement l'espace de marge pour la liste à puces la plus externe : @example \setlength@{\leftmargini@}@{1.25em@} % valeur par défaut 2.5em @end example @c xx TODO vérifier que tout cela se retouve bien dans node list. @ignore Quelques paramètres qui affectent le formatage des listes : @ftable @code @item \itemindent Renfoncement supplémentaire avant chaque articles dans une liste ; la valeur par défaut est zéro. @item \labelsep Espace entre l'étiquette et le texte d'un article ; la valeur par défaut est @samp{.5em}. @item \labelwidth Largeur de l'étiquette ; la valeur par défaut est @samp{2em}, ou @samp{1.5em} en mode deux-colonnes. @item \listparindent Renfoncement supplémentaire ajoutée aux paragraphes suivants à commencer par le second au sein d'un article de liste ; la valeur par défaut est @samp{0pt}. @item \rightmargin Distance horizontale entre la marge de droite de la liste et l'environnement susjacent ; la valeur par défaut est @samp{0pt}, sauf à l'intérieur des environnements @code{quote}, @code{quotation}, et @code{verse}, où elle est réglée pour être égale à @code{\leftmargin}. @end ftable Paramètres affectant l'espacement vertical entre les articles de liste (plutôt relâché, par défaut). @ftable @code @item \itemsep Espace vertical entre les articles. La valeur par défaut est @code{2pt plus1pt minus1pt} pour les documents en @code{10pt}, @code{3pt plus2pt minus1pt} pour ceux en @code{11pt}, et @code{4.5pt plus2pt minus1pt} pour ceux en @code{12pt}. @item \parsep Espace vertical supplémentaire entre les paragraphes au sein d'un article de liste. Par défaut vaut la même chose que @code{\itemsep}. @item \topsep Espace vertical entre le premier article et le paragraphe précédent. Pour les listes au niveau le plus haut, la valeur par défaut est @code{8pt plus2pt minus4pt} pour les documents en @code{10pt}, @code{9pt plus3pt minus5pt} pour ceux en @code{11pt}, et @code{10pt plus4pt minus6pt} pour ceux en @code{12pt}. Ces valeurs sont réduites pour les listes avec au moins un niveau d'imbrication. @item \partopsep Espace supplémentaire ajouté à @code{\topsep} quand l'environnement de liste démarre un paragraphe. La valeur par défaut est @code{2pt plus1pt minus1pt} pour les documents en @code{10pt}, @code{3pt plus1pt minus1pt} pour ceux en @code{11pt}, et @code{3pt plus2pt minus2pt} pour ceux en @code{12pt}. @end ftable @end ignore @findex \parskip @r{exemple} En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être désirable d'élider l'espace entre les articles. Voici un exemple définissant un environnement @code{itemize*} sans espacement supplémentaire entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d'un seul article (@code{\parskip} n'est pas spécifique aux listes, @pxref{\parindent & \parskip}): @example \newenvironment@{itemize*@}% @{\begin@{itemize@}% \setlength@{\itemsep@}@{0pt@}% \setlength@{\parsep@}@{0pt@}@}% \setlength@{\parskip@}@{0pt@}@}% @{\end@{itemize@}@} @end example @node letter @section environnement @code{letter}: écrire des lettres postales @EnvIndex{letter} Cet environnement est utilisé pour créer des lettres. @xref{Letters}. @node list @section @code{list} @EnvIndex{list} @cindex listes d'articles, générique Synopsis : @example \begin@{list@}@{@var{étiquetage}@}@{@var{espacement}@} \item[@var{étiquette optionnelle du premier article}] texte du premier article \item[@var{étiquette optionnelle du deuxième article}] texte du deuxième aticle ... \end@{list@} @end example L'environnement @code{list} est un environnement générique qui est utilisé pour construire des listes plus spécialisées. On l'utilise la plupart du temps pour créer des listes via les environnements @code{description}, @code{enumerate}, et @code{itemize} (@pxref{description}, @ref{enumerate}, et @ref{itemize}). Par ailleurs, beaucoup d'environnements standards de @LaTeX{} qui visuellement ne sont pas des listes sont construits en utilisant @code{list}, ceci comprend @code{quotation}, @code{quote}, @code{center}, @code{verbatim}, et bien d'autres (@pxref{quotation & quote}, @pxref{center}, @pxref{flushright}). Ici, on décrit l'environnement @code{list} en définissant un nouvel environnement personnalisé. @example \newcounter@{compteurlistenommage@} % numérotes les articles \newenvironment@{nommage@} @{\begin@{list@} @{Article~\Roman@{compteurlistenommage@}.@} % argument d'étiquetage @{\usecounter@{compteurlistenommage@} % argument d'espacement \setlength@{\leftmargin@}@{3.5em@}@} % ...suite argument d'espacement @} @{\end@{list@}@} \begin@{nommage@} \item Apparaît comme « Article~I. » \item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. » \item Apparaît comme « Article~II. » \end@{nommage@} @end example L'argument obligatoire @var{étiquetage}, qui est le premier argument de l'environnement @code{list}, spécifie comment les articles doivent être étiquetés par défaut. Il peut contenir du texte et des commandes @LaTeX{}, comme dans l'exemple précédent où il contient à la fois @samp{Article} et @samp{\Roman@{@dots{}@}}. @LaTeX{} forme l'étiquette en mettant l'argument @var{étiquetage} dans une boîte de largeur @code{\labelwidth}. Si l'étiquette est plus large que cela, la matière supplémentaire s'étend sur la droite. Lorsque vous fabriquez une instance de @code{list} vous pouvez l'emporter sur l'étiquetage par défaut en donnant à @code{\item} un argument optionnel avec des crochets et le texte, comme dans l'exemple précédent @code{\item[Étiquette spéciale.]} ; @pxref{\item}. Le second argument obligatoire @var{espacement} prend une liste de commandes. L'une de celle qu'on y retrouve est @code{\usecounter@{@var{nomcompteur}@}} (@pxref{\usecounter}). Utilisez la pour dire à @LaTeX{} de numéroter les articles en utilisant le compteur fourni. Ce compteur est remis à zéro chaque fois que @LaTeX{} entre dans l'environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque fois que @LaTeX{} rencontre une commande @code{\item}. @findex \makelabel Une autre commande qu'on retrouve dans @var{espacement} est @code{\makelabel}, pour construire la boîte de l'étiquette. Par défaut elle positionne le contenu fer à droite. Elle prend un argument, l'étiquette. Elle compose son contenu en mode LR. Un exemple de changement de sa définition consiste dans l'exemple précédent @code{nommage} à ajouter avant la définition de l'environnement @code{\newcommand@{\namedmakelabel@}[1]@{\textsc@{#1@}@}}, et entre la commande @code{\setlength} et la parenthèse clôturant l'argument @var{espacement} à ajouter aussi @code{\let\makelabel\namedmakelabel}. Ceci composera les étiquettes en petites capitales. De même, en remplaçant cette seconde ligne de code par @code{\let\makelabel\fbox} on met les étiquettes dans une boîte encadrée. Ci-après voici un autre exemple de la commande @code{\makelabel}, dans la définition de l'environnement @code{etiquetterouge}. De même on trouve souvent au sein de @var{espacement} des commandes pour redéfinir l'espacement de la liste. Ci dessous on listes les paramètres d'espacement et leur valeurs par défaut. (Il se peut que les valeurs par défaut pour les environnements dérivés tels que @code{itemize} soient différentes des valeurs exposées ici). Voir aussi la figure qui suit la liste. Chaque paramètre est une longueur (@pxref{Lengths}). Les espaces verticaux sont d'ordinaire des longueurs élastiques, avec une composante en @code{plus} ou en @code{minus}, pour donner à @TeX{} de la flexibilité dans le réglage de la page. On change chaque paramètre avec une commande du genre de as @code{\setlength@{itemsep@}@{2pt plus1pt minus1pt@}}. Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être mise à zéro, ou à une valeur négative. @ftable @code @item \itemindent @anchor{list itemindent} Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de @code{leftmargin}, de la première ligne de chaque article. Sa valeur par défaut est @code{0pt}. @item \itemsep @anchor{list itemsep} Espace vertical entre les articles, ajouté à @code{\parsep}. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes de @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} à la taille de 10 point sont : @code{4pt plus2pt minus1pt}, @code{\parsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}), et @code{\topsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}). Les valeurs par défaut à 11 points sont : @code{4.5pt plus2pt minus1pt}, @code{\parsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}), et @code{\topsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}). Les valeurs par défaut à 12 points sont : @code{5pt plus2.5pt minus1pt}, @code{\parsep} (c.-à-d.@: @code{2.5pt plus1pt minus1pt}), et @code{\topsep} (c.-à-d.@: @code{2.5pt plus1pt minus1pt}). @item \labelsep @anchor{list labelsep} Espace horizontal entre l'étiquette et le texte d'un article. La valeur par défaut pour les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} est de @code{0.5em}. @item \labelwidth @anchor{list labelwidth} Largeur horizontale. La boîte contenant l'étiquette est nominalement de cette largeur. Si @code{\makelabel} renvoie un texte qui est plus large que cela, alors le renfoncement de la première ligne de l'article sera augmenté pour créer l'espace nécessaire à cette matière supplémentaire. Si @code{\makelabel} renvoie un texte de largeur inférieur ou égale à @code{\labelwidth} alors le comportement par défaut de @LaTeX{} est que l'étiquette est composé fer à droite dans une boîte de cette largeur. Le bord de gauche de la boîte de l'étiquette est à @code{\leftmargin}+@code{\itemindent}-@code{\labelsep}-@code{\labelwidth} de la marge de gauche de l'environnement enveloppant. La valeur par défaut pour les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} pour les listes de premier niveau vaut @code{\leftmargini}-@code{\labelsep}, (c.-à-d.@: @code{2em} en mode à une colonne et @code{1.5em} en mode deux-colonnes). Au deuxième niveau, c'est @code{\leftmarginii}-@code{\labelsep}, et au troisième niveau @code{\leftmarginiii}-@code{\labelsep}. Ces définitions ont pour effet que le bord de gauche de l'étiquette coïncide avec la marge de gauche de l'environnement enveloppant. @item \leftmargin @anchor{list leftmargin} Espace horizontal entre la marge de gauche de l'environnement susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de premier niveau), et la marge de gauche de cette liste. Doit être positif ou nul. Dans les classes de document @LaTeX{} standardes, ce paramètre est réglé à la valeur @code{\leftmargini} pour une liste de premier niveau, alors que pour une liste de deuxième niveau, c'est à dire imbriquée dans une liste de premier niveau, il est réglé à @code{\leftmarginii}. Pour les listes aux niveaux d'imbrication suivants les valeurs de @code{\leftmarginiii} à @code{\leftmarginvi} sont utilisées. (Imbriquer des listes au delà de cinq niveaux produit le message d'erreur @samp{Too deeply nested}). Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} sont les suivantes : @code{\leftmargini} vaut @code{2.5em} (ou @code{2em} en mode deux-colonnes), @code{\leftmarginii} vaut @code{2.2em}, et @code{\leftmarginiii} vaut @code{1.87em}. @item \listparindent @cindex débord Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de @code{\leftmargin}, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein d'un article de liste. Une valeur négative produit un @dfn{débord}, c.-à-d.@: un retrait sur la gauche. Sa valeur par défaut est @code{0pt}. @item \parsep @anchor{list parsep} Espace vertical entre les paragraphes d'un article. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book} et @samp{report} à la taille de 10 point sont : @code{4pt plus2pt minus1pt}, @code{2pt plus1pt minus1pt}, and @code{0pt}. La valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : @code{4.5pt plus2pt minus1pt}, @code{2pt plus1pt minus1pt}, et @code{0pt}. La valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : @code{5pt plus2.5pt minus1pt}, @code{2.5pt plus1pt minus1pt}, et @code{0pt}. @item \partopsep @anchor{list partopsep} Espace vertical ajouté, en plus de @code{\topsep}+@code{\parskip}, en haut et en bas de l'environnement tout entier lorsque la liste considérée est précédée d'une ligne à blanc. (Une ligne à blanc dans le source @LaTeX{} avant la liste change l'espacement à la fois en haut et en bas de la liste ; que la ligne suivant la liste soit à blanc est sans importance). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} à la taille de point sont : @code{2pt plus1 minus1pt}, @code{2pt plus1pt minus1pt}, et @code{1pt plus0pt minus1pt}. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : @code{3pt plus1pt minus1pt}, @code{3pt plus1pt minus1pt}, et @code{1pt plus0pt minus1pt}). Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : @code{3pt plus2pt minus3pt}, @code{3pt plus2pt minus2pt}, et @code{1pt plus0pt minus1pt}. @item \rightmargin @anchor{list rightmargin} Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge de droite de l'environnement l'englobant. Vaut par défaut @code{0pt}. Doit être positif ou nul. @item \topsep @anchor{list topsep} Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu'au bas de la liste, en plus de @code{\parskip} (@pxref{\parindent & \parskip}). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{book}, et @samp{report} à la taille de 10 point sont : @code{8pt plus2pt minus4pt}, @code{4pt plus2pt minus1pt}, and @code{2pt plus1pt minus1pt}. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : @code{9pt plus3pt minus5pt}, @code{4.5pt plus2pt minus1pt}, and @code{2pt plus1pt minus1pt}. Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : @code{10pt plus4pt minus6pt}, @code{5pt plus2.5pt minus1pt}, et @code{2.5pt plus1pt minus1pt}. @end ftable La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales. @float @image{latex2e-figures/list,3.21in,,,.png} @end float Les longueurs illustrées sont listées ci-dessous. La relation clef est que le bord droit du crochet pour @var{h1} est à la même position horizontale que le bord droit du crochet pour @var{h4}, de sorte que le bord de gauche de la boîte de l'étiquette est à @var{h3}+@var{h4}-(@var{h0}+@var{h1}). @table @var @item v0 vaut @math{@code{@\topsep} + @code{@\parskip}} si l'environnement @code{list} ne commence pas un nouveau paragraphe, et @code{\topsep}+@code{\parskip}+@code{\partopsep} sinon @item v1 @code{\parsep} @item v2 @code{\itemsep}+@code{\parsep} @item v3 Même valeur que @var{v0}. (Cet espace est affecté selon qu'une ligne à blanc apparaît dans le source au dessus de l'environnement ; la présence d'une ligne à blanc au dessous de l'environnement est sans effet). @item h0 @code{\labelwidth} @item h1 @code{\labelsep} @item h2 @code{\listparindent} @item h3 @code{\leftmargin} @item h4 @code{\itemindent} @item h5 @code{\rightmargin} @end table Les marges de gauche et de droite de la liste, affichées ci-dessus comme @var{h3} et @var{h5}, sont exprimées relativement à celles fournies par l'environnement englobant, ou par rapport aux marges de la page pour une liste au niveau le plus externe. La largeur de ligne utilisée pour la composition des articles de la liste est @code{\linewidth} (@pxref{Page layout parameters}). Par exemple, réglez la marge de gauche de la liste à un quart de la distance entre les marges de gauche et de droite de l'environnement englobant avec @code{\setlength@{\leftmargin@}@{0.25\linewidth@}}. Les sauts de page au sein d'une structure de liste sont contrôlés par les paramètres ci-dessous. Pour chacun d'eux, la valeur par défaut de @LaTeX{} est @code{-\@@lowpenalty}, c.-à-d.@: @code{-51}. Comme c'est négatif, cela encourage d'une certaine façon un saut de page à tout endroit. On peut changer cela avec un réglage de, par ex., @code{\@@beginparpenalty=9999} ; une valeur de 10000 interdit une saut de page. @ftable @code @item \@@beginparpenalty La pénalité de saut de page pour un saut avant la liste (par défaut @code{-51}). @item \@@itempenalty La pénalité pour un saut de page avant un article de liste (par défaut @code{-51}). @item \@@endparpenalty La pénalité pour un saut de page après une liste (par défaut @code{-51}). @end ftable @PkgIndex{enumitem} Le paquetage @package{enumitem} est utile pour personnaliser les listes. Dans l'exemple suivant les étiquettes sont en rouge. Elles sont numérotées, et le bord gauche des étiquettes est aligné avec le bord gauche du texte des articles. @xref{\usecounter}. @example \usepackage@{color@} \newcounter@{cnt@} \newcommand@{\makeredlabel@}[1]@{\textcolor@{red@}@{#1.@}@} \newenvironment@{redlabel@} @{\begin@{list@} @{\arabic@{cnt@}@} @{\usecounter@{cnt@} \setlength@{\labelwidth@}@{0em@} \setlength@{\labelsep@}@{0.5em@} \setlength@{\leftmargin@}@{1.5em@} \setlength@{\itemindent@}@{0.5em@} % vaut \labelwidth+\labelsep \let\makelabel=\makeredlabel @} @} @{\end@{list@}@} @end example @menu * \item:: Un article dans une liste. * trivlist:: Une forme restreinte de @code{list}. @end menu @node \item @subsection @code{\item}: Une entrée dans une liste Synopsis : @example \item texte de l'article @end example @noindent ou @example \item[@var{étiquette optionnelle}] texte de l'article @end example Un entrée dans une liste. Les entrées sont préfixées par une étiquette, dont la valeur par défaut dépend du type de liste. Parce que l'argument optionnel @var{étiquette optionnelle} est entouré de crochets (@code{[} et @code{]}), pour utiliser des crochets au sein de l'argument optionnel vous devez les cacher entre accolades, comme dans @code{\item[Crochet fermant, @{]@}]}. De même, pour utiliser un crochet ouvrant comme premier caractère du texte d'un article, cachez le aussi au sein d'accolade. @xref{@LaTeX{} command syntax}. Dans cet exemple la liste @code{enumerate} a deux articles qui utilise l'étiquette par défaut et une qui utilise l'étiquette optionnelle. @example \begin@{enumerate@} \item Moe \item[sometimes] Shemp \item Larry \end@{enumerate@} @end example Le premier article est étiqueté @samp{1.}, le deuxième article est étiqueté @samp{sometimes}, et le troisième article est étiqueté @samp{2.} (notez que, à cause de l'étiquette optionnelle dans le second article, le troisième article ne reçoit pas l'étiquette @samp{3.}). @node trivlist @subsection @code{trivlist}: Une forme restreinte de @code{list} Synopsis : @example \begin@{trivlist@} ... \end@{trivlist@} @end example Une version restreinte de l'environnement @code{list} dans laquelle les marges sont sans renfoncement et @code{\item} sans l'argument optionnel ne produit pas de texte. Elle est utilisée le plus souvent au sein de macros, de sorte à définir un environnement où la commande @code{\item} fait partie de la définition de l'environnement. Par exemple, l'environnement @code{center} est défini pour l'essentiel comme ceci : @example \newenvironment@{center@} @{\begin@{trivlist@}\centering\item\relax@} @{\end@{trivlist@}@} @end example Utiliser @code{trivlist} de la sorte permet à la macro d'hériter du code mutualisé : combiner l'espace vertical provenant de deux environnements adjacents ; détecter si le texte suivant l'environnement doit être considéré comme un nouveau paragraphe ou la suite du paragraphe précédent ; ajuster les marges de gauche et de droit pour d'éventuels environnements de liste imbriqués. En particulier, @code{trivlist} utilise les valeurs courantes des paramètres de liste (@pxref{list}), à ceci près que @code{\parsep} est réglé à la valeur de @code{\parskip}, et que @code{\leftmargin}, @code{\labelwidth}, et @code{\itemindent} sont réglés à zéro. Cet exemple produit les articles comme deux paragraphes, à ceci près que (par défaut) ils n'ont pas de renfoncement de paragraphe et sont séparés verticalement. @example \begin@{trivlist@} \item C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau \item Hisse et ho, Santiano. \end@{trivlist@} @end example @node math @section @code{math} @EnvIndex{math} @cindex formules en ligne Synopsis : @example \begin@{math@} @var{maths} \end@{math@} @end example @findex $ @r{en ligne, math} @findex \(...\) @r{en ligne, math} L'environnement @code{math} insère les @var{maths} donnés au sein du texte en cours. @code{\(...\))} et @code{$...$} sont des synonymes. @xref{Math formulas}. @node minipage @section @code{minipage} @EnvIndex{minipage} @cindex minipage, créer une Synopsis : @example \begin@{minipage@}@{@var{largeur}@} @var{matière} \end@{minipage@} @end example @noindent ou @example \begin@{minipage@}[@var{position}][@var{hauteur}][@var{pos-interne}]@{@var{largeur}@} @var{matière} \end@{minipage@} @end example Place @var{matière} dans une boîte qui est @var{largeur} de large. C'est comme une version réduite d'une page ; elle peut contenir ses propres notes en bas de page, listes à puces, etc. (Il y a quelques restrictions, notamment qu'elle ne peut pas avoir de flottants). Cette boîte ne peut pas être coupée sur plusieurs pages. Ainsi @code{minipage} est similaire à la commande @code{\parbox} (@pxref{\parbox}), mais contrairement à @code{\parbox}, d'autres environnements de production de paragraphe peuvent être utilisés au sein d'une minipage. Cet exemple fait 7,5cm de large, et comprend deux paragraphes. @example \begin@{minipage@}@{7.5cm@} Stephen Kleene fut un fondateur de la théorie de la récursivité. Il fut l'élève de Church, l'auteur de trois textes qui firent autorité, et le président de l'Association for Symbolic Logic, et il fut récompensé par la National Medal of Science. \end@{minipage@} @end example @noindent Voir plus bas pour une discussion sur le renfoncement de paragraphe au sein d'une @code{minipage}. L'argument obligatoire @var{largeur} est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Il donne la largeur de la boîte dans laquelle @var{matière} est composée. Il y a trois arguments optionnels, @var{position}, @var{hauteur}, et @var{pos-interne}. Il n'est pas nécessaire de fournir les trois à la fois. Par exemple, obtenez les valeurs par défaut pour @var{position} et réglez @var{hauteur} avec @code{\begin@{minipage@}[c][2.54cm]@{\columnwidth@} @var{matière} \end@{minipage@}}. (Obtenez la hauteur naturelle avec un argument vide, @code{[]}). L'argument optionnel @var{position} gouverne la façon dont la @code{minipage} s'aligne verticalement avec la matière l'entourant. @table @code @item c @c xx Clarify what it means when adjacent text lines do not have aligned @c vertical center with each other (Synonyme @code{m}) Valeur par défaut. Positionne la @code{minipage} de sorte que son centre vertical soit aligné avec le centre des lignes de texte adjacentes. @item t @findex \vtop @r{@value{PlainTeX}} Aligne la ligne du haut de la @code{minipage} sur la ligne de base du texte l'entourant (comme @code{\vtop} en @value{PlainTeX}). @item b @findex \vbox @r{@value{PlainTeX}} Aligne la ligne du bas de @code{minipage} avec la ligne de base du texte l'entourant (comme @code{\vbox} en @value{PlainTeX}). @end table Pour voir l'effet de ces options, comparez le résultat de la compilation de @example ---\begin@{minipage@}[c]@{0.25in@} first\\ second\\ third \end@{minipage@} @end example @noindent avec ce qui se passe en remplaçant @code{c} par @code{b} ou @code{t}. L'argument optionnel @var{hauteur} est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Il règle la hauteur de la @code{minipage}. Vous pouvez donner n'importe quelle valeur supérieure, égale ou inférieure à la hauteur naturelle de la @code{minipage} sans que @LaTeX{} ne produise une erreur ou un avertissement. Vous pouvez aussi la régler à une hauteur de valeur nulle ou négative. L'argument optionnel final @var{pos-interne} contrôle la disposition de @var{matière} au sein de la boîte. Voici les valeurs possibles (la valeur par défaut est la valeur de l'argument @var{position}). @table @code @item t Place @var{matière} en haut de la boîte. @item c Centre @var{matière} verticalement. @item b Place @var{matière} en bas de la boîte. @item s Dilate @var{matière} verticalement ; elle doit contenir de l'espace dilatable verticalement. @end table L'argument @var{pos-interne} a un sens quand l'option @var{hauteur} est réglée à une valeur supérieure à la hauteur naturelle de la @code{minipage}. Pour voir l'effet des options, exécutez l'exemple suivant avec les différents choix possibles au lieu de @code{b}. @example Texte avant \begin@{center@} ---\begin@{minipage@}[c][8cm][b]@{0.25\textwidth@} premier\\ deuxième\\ troisième \end@{minipage@} \end@{center@} Texte après @end example @cindex renfoncement des paragraphes, au sein d'une minipage @cindex paragraphes, renfoncement au sein d'une minipage @findex \parindent Par défaut, les paragraphes ne sont pas renfoncés au sein d'un environnement @code{minipage}. Vous pouvez restaurer le renfoncement avec une commande telle que @code{\setlength@{\parindent@}@{1pc@}} placé au début de @var{matière}. @cindex notes en bas de page au sein des figures @cindex figures, notes en bas de page au sein des Les notes en bas de page au sein d'un environnement @code{minipage} sont gérées d'une façon qui est particulièrement utile pour mettre des notes en bas de page dans des figures ou des tableaux. Une commande @code{\footnote} ou @code{\footnotetext} met la note en bas de page au bas de la minipage au lieu de la mettre au bas de la page, et elle utilise le compteur @code{\mpfootnote} au lieu du compteur ordinaire @code{footnote} (@pxref{Counters}). L'exemple ci-dessous place la note argument de @code{\footnote} en bas de la table, et non en bas de la page. @example \begin@{center@} % centre la minipage sur la ligne \begin@{minipage@}@{6.5cm@} \begin@{center@} % centre la table au sein de la minipage \begin@{tabular@}@{ll@} \textsc@{Monarque@} &\textsc@{Règne@} \\ \hline Elizabeth II &63 ans\footnote@{à ce jour@} \\ Victoria &63 ans \\ George III &59 ans \end@{tabular@} \end@{center@} \end@{minipage@} \end@{center@} @end example Si vous imbriquez des minipages, alors il y a une bizarrerie dans l'utilisation des notes @code{\footnote}. Les notes apparaissent au bas du texte terminé par la prochaine @code{\end@{minipage@}} ce qui n'est peut-être pas leur place logique. L'exemple suivant place un tableau de données côte à côte d'un graphique. Ils sont verticalement centrés. @PkgIndex{siunitx} @example % siunitx permet d'avoir le type de colonne S dans les tableaux, % pour l'alignement sur le séparateur décimal, réglé comme virgule. \usepackage[output-decimal-marker=@{,@}]@{siunitx@} \newcommand*@{\vcenteredhbox@}[1]@{\begin@{tabular@}@{@@@{@}c@@@{@}@}#1\end@{tabular@}@} ... \begin@{center@} \vcenteredhbox@{\includegraphics[width=0.3\textwidth]@{nyc.png@}@} \hspace@{0.1\textwidth@} \begin@{minipage@}@{0.5\textwidth@} \begin@{tabular@}@{r|S@} % \multicolumn pour supprimer la barre verticale entre les titres % de colonnes \multicolumn@{1@}@{r@}@{Quartier@} & % les accolades empêchent siunitx de voir le point comme un % séparateur décimal @{Pop. (million)@} \\ \hline The Bronx &1.5 \\ Brooklyn &2.6 \\ Manhattan &1.6 \\ Queens &2.3 \\ Staten Island &0.5 \end@{tabular@} \end@{minipage@} \end@{center@} @end example @node picture @section @code{picture} @EnvIndex{picture} @cindex créer des images @cindex images, créer Synopsis : @example \begin@{picture@}(@var{largeur},@var{hauteur}) @var{commande picture} \end@{picture@} @end example @noindent ou @example \begin@{picture@}(@var{largeur},@var{hauteur})(@var{décalagex},@var{décalagey}) @var{commande picture} \end@{picture@} @end example @noindent où on a autant de @var{commande picture}(s) qu'on le désire. L'environnement @code{picture} vous permet de créer des dessins simples contenant des lignes, des flèches, des boîtes, des cercles, et du texte. Cet environnement n'est pas obsolète, mais les nouveaux documents utilisent typiquement des systèmes de création de graphiques bien plus puissants tels que TikZ, PStricks, MetaPost, ou Asymptote. Aucun de ceux-ci n'est couvert dans ce document ; voir le CTAN. Pour commencer, voici un exemple illustrant la méthode du parallélogramme pour additionner deux vecteurs. @findex \unitlength @example \setlength@{\unitlength@}@{1cm@} \begin@{picture@}(6,6) % la boîte de l'image fera 6cm de large sur 6cm % de haut \put(0,0)@{\vector(2,1)@{4@}@} % la pente du vecteur est de 1/2 \put(2,1)@{\makebox(0,0)[l]@{\ premier terme@}@} \put(4,2)@{\vector(1,2)@{2@}@} \put(5,4)@{\makebox(0,0)[l]@{\ second terme@}@} \put(0,0)@{\vector(1,1)@{6@}@} \put(3,3)@{\makebox(0,0)[r]@{somme\ @}@} \end@{picture@} @end example L'environnement @code{picture} a un argument obligatoire qui est une paire de nombres réels positifs (@var{largeur},@var{hauteur}). @c { Dans la version française seulement Le point est utilisé comme séparateur décimal quand ils ne sont pas entiers. @c } En les multipliant par @code{\unitlength} on obtient la taille nominale de la sortie, c.-à-d.@: l'espace que @LaTeX{} réserve sur la page en sortie. Cette taille nominale n'est pas nécessairement la taille réelle de l'image ; @LaTeX{} dessine aussi les parties de l'image en dehors de la boîte de l'image. L'environnement @code{picture} a aussi un argument optionnel (@var{décalagex},@var{décalagey}). Il sert à décaler l'origine. Contrairement aux arguments optionnels ordinaires, cet argument n'est pas contenu entre crochets. Comme pour l'argument obligatoire, c'est une paire de deux nombres. En les multipliant par @code{\unitlength} on obtient les coordonnées du point situé dans le coin inférieur gauche de l'image. Par exemple, si @code{\unitlength} a été réglée à @code{1mm}, la commande @example \begin@{picture@}(100,200)(10,20) @end example @noindent produit un dessin de largeur 100 millimètres et hauteur 200 millimètres. Son origine est le point (10mm,20mm) et donc le coin inférieur gauche est là, et le coin supérieur droit est à (110mm,220mm). Lorsque vous tracez un dessin, typiquement vous omettez l'argument optionnel, laissant l'origine au coin inférieur gauche. Si ensuite vous voulez modifier le dessin en translatant tout, vous pouvez juste ajouter l'argument optionnel approprié. @cindex position dans picture Chaque @var{commande picture} dit à @LaTeX{} où placer quelque chose en donnant sa position. Une @dfn{position} est une paire telle que @code{(2.4,-5)} donnant les coordonnées en x et en y. Une @dfn{coordonnée} n'est pas une longueur, c'est un nombre réel (il utilise le point @samp{.} comme séparateur décimal et peut avoir un signe moins). Elle spécifie une longueur en termes de la longueur unité @code{\unitlength}, de sorte que si @code{\unitlength} a été réglée à @code{1cm}, alors la coordonnées @samp{2.54} spécifie une longueur de 2,54 centimètres. La valeur par défaut de @LaTeX{} pour @code{\unitlength} est @code{1pt}. C'est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Utilisez la commande @code{\setlength} pour la modifier (@pxref{\setlength}). Effectuez ce changement uniquement en dehors de l'environnement @code{picture}. L'environnement @code{picture} prend en charge les expressions arithmétiques standardes en plus des nombres. Les coordonnées sont données relativement à une origine, qui est par défaut au coin en bas à gauche de l'image. Notez que lorsque une position apparaît en tant qu'argument, comme dans @code{\put(1,2)@{...@}}, elle n'est pas entourées d'accolades puisque les parenthèses servent à délimiter l'argument. De même, contrairement à certains systèmes de dessin par ordinateur, l'axe des ordonnées y est orienté vers le haut de la page, par ex.@: @math{y = 1} est @emph{au-dessus} de @math{y = 0}. Il y a quatre manières de placer des choses dans une image : @code{\put}, @code{\multiput}, @code{\qbezier}, et @code{\graphpaper}. La plus utilisée est @code{\put}. Le code suivant @example \put (11.3,-0.3)@{...@} @end example @noindent met l'objet spécifié par @code{...} dans le dessin @code{picture}, avec son point de référence aux coordonnées @math{(11.3,-0.3)}. Les points de référence des divers objets sont décrits plus bas. @findex LR box La commande @code{\put} crée une @dfn{LR box} (@pxref{Modes}). Vous pouvez mettre tout ce qui peut aller dans une @code{\mbox} (@pxref{\mbox & \makebox}) dans l'argument texte de la commande @code{\put}. Quand vous faites cela, le point de référence devient le coin inférieur gauche de la boîte. Dans cette image : @example \setlength@{\unitlength@}@{1cm@} ...\begin@{picture@}(1,1) \put(0,0)@{\line(1,0)@{1@}@} \put(0,0)@{\line(1,1)@{1@}@} \end@{picture@} @end example @noindent les trois points sont juste légèrement à la gauche du point où les deux lignes forment un angle. (À noter aussi que @code{\line(1,1)@{1@}} ne demande pas une ligne de longueur un, mais une ligne dont l'étendue selon la coordonnée x est de 1). Les commandes @code{\multiput}, @code{qbezier}, et @code{graphpaper} sont décrites plus bas. Vous pouvez également utiliser cet environnement pour placer une matière quelconque à un emplacement exact. Par exemple : @example \usepackage@{color,graphicx@} % dans le préambule ... \begin@{center@} \setlength@{\unitlength@}@{\textwidth@} \begin@{picture@}(1,1) % réserve un espace large et haut de \textwidth \put(0,0)@{\includegraphics[width=\textwidth]@{desertedisland.jpg@}@} \put(0.25,0.35)@{\textcolor@{red@}@{X Trésor ici@}@} \end@{picture@} \end@{center@} @end example @noindent Le X rouge sera précisément à un quart de @code{\textwidth} à droite de la marge de gauche, et @code{0.35\textwidth} au dessus du bas de l'image. Un autre exemple de cette utilisation est de placer un code similaire dans l'en-tête de page pour obtenir une matière répétée sur chaque page. @menu * \put:: Place un objet à un endroit spécifié. * \multiput:: Dessine plusieurs instances d'un objet. * \qbezier:: Dessine un courbe de Bézier quadratique. * \graphpaper:: Dessine un quadrillage. * \line:: Dessine une ligne droite. * \linethickness:: Règle l'épaisseur des lignes horizontales et verticales. * \thinlines:: L'épaisseur de ligne par défaut. * \thicklines:: Une plus grosse épaisseur de ligne. * \circle:: Dessine un cercle. * \oval:: Dessine un ovale. * \shortstack:: Empile plusieurs objets. * \vector:: Dessine une ligne flèchée. * \makebox (picture):: Dessine une boîte de la taille spécifiée. * \framebox (picture):: Dessine une boîte avec un cadre autour. * \frame:: Dessine un cadre autour d'un objet. * \dashbox:: Dessine une boîte en tiretés. @end menu @ignore @findex \unitlength Vous dîtes à @LaTeX{} où mettre les choses dans le dessin en spécifiant leur coordonnées. Une coordonnée est un nombre qui peut avoir une séparateur décimal (point et non virgule) et un signe moins --- un nombre comme @code{5}, @code{0.3} ou @code{-3.1416}. Une coordonnées spécifie une longueur en multiples de l'unité de longueur @code{\unitlength}, ainsi si @code{\unitlength} a été réglée à @code{1cm}, alors la coordonnée 2.54 spécifie une longueur de 2,54 centimètres. Vous devriez changer la valeur de @code{\unitlength}, en utilisant la commande @code{\setlength}, en dehors d'un environnement @code{picture}. La valeur par défaut est @code{1pt}. @PkgIndex{picture} Le paquetage @package{picture} redéfinit l'environnement @code{picture} de sorte qu'où que soit utilisé un nombre au sein de @var{commandes picture} pour spécifier une coordonnée, on puisse alternativement utiliser une longueur. Notez bien cependant que ceci empêche de dilater/contracter ces longueurs en changeant @code{\unitlength}. @cindex position, dans un dessin @code{picture} Une @dfn{position} est une paire de coordonnées, telle que @code{(2.4,-5)}, ce qui spécifie un point d'abscisse @code{2.4} et d'ordonnée @code{-5}. Les coordonnées sont spécifiées de la manière habituelle relativement à une origine, qui est normalement dans le coin inférieur gauche du dessin. Notez que lorsque une position apparaît en argument, elle n'est pas entourée d'accolades ; on délimite l'argument avec des parenthèses. @end ignore @node \put @subsection @code{\put} @findex \put @code{\put(@var{xcoord},@var{ycoord})@{@var{contenu}@}} La commande @code{\put} place @var{contenu} aux coordonnées (@var{xcoord},@var{ycoord}). Voir la discussion sur les coordonnées et @code{\unitlength} dans @ref{picture}. Le @var{contenu} est traité en mode LR (@pxref{Modes}) de sorte qu'il ne peut pas contenir de sauts de ligne. L'exemple ci-dessous inclut le texte dans le dessin @code{picture}. @example \put(4.5,2.5)@{Faire la manœuvre de \textit@{retrait@}@} @end example Le point de référence, la position (4.5,2.5), est le point en bas à gauche de texte, au coin en bas à gauche du @samp{F}. @node \multiput @subsection @code{\multiput} @findex \multiput Synopsis : @example \multiput(@var{x},@var{y})(@var{delta_x},@var{delta_y})@{@var{nbre-copies}@}@{@var{obj}@} @end example La commande @code{\multiput} copie l'objet @var{obj} en tout @var{nbre-copies} fois, avec un incrément de @var{delta_x,delta_y}. Le @var{obj} est placé en premier à la position @math{(x,y)}, puis à la position @math{(x+\delta x,y+\delta y)}, et ainsi de suite. L'exemple ci-dessous dessine une grille simple avec une ligne sur cinq en gras (voir aussi @ref{\graphpaper}). @example \begin@{picture@}(10,10) \linethickness@{0.05mm@} \multiput(0,0)(1,0)@{10@}@{\line(0,1)@{10@}@} \multiput(0,0)(0,1)@{10@}@{\line(1,0)@{10@}@} \linethickness@{0.5mm@} \multiput(0,0)(5,0)@{3@}@{\line(0,1)@{10@}@} \multiput(0,0)(0,5)@{3@}@{\line(1,0)@{10@}@} \end@{picture@} @end example @node \qbezier @subsection @code{\qbezier} @findex \qbezier Synopsis : @example \qbezier(@var{x1},@var{y1})(@var{x2},@var{y2})(@var{x3},@var{y3}) \qbezier[@var{quant}](@var{x1},@var{y1})(@var{x2},@var{y2})(@var{x3},@var{y3}) @end example Dessine une courbe de Bézier quadratique dont les points de contrôle sont donnés par les trois arguments obligatoires @code{(@var{x1},@var{y1})}, @code{(@var{x2},@var{y2})}, et @code{(@var{x3},@var{y3})}. c.-à-d.@: que la courbe va de @var{(x1,y1)} à @var{(x3,y3)}, est quadratique, et est telle que la tangente en @var{(x1,y1)} passe par @var{(x2,y2)}, et de même pour la tangente en @var{(x3,y3)}. L'exemple suivant dessine une courbe des coordonnées (1,1) à (1,0). @example \qbezier(1,1)(1.25,0.75)(1,0) @end example @noindent La tangente de la courbe en (1,1) passe par (1.25,0.75), et la tangente en (1,0) fait de même. L'argument optionnel @var{quant} donne le nombre de points intermédiaires calculés. Par défaut la commande dessine une courbe lisse dont le nombre maximum de points est @code{\qbeziermax} (on change cette valeur avec @code{\renewcommand}). L'exemple suivant dessine un rectangle avec un haut ondulé, en utilisant @code{\qbezier} pour cette courbe. @example \begin@{picture@}(8,4) \put(0,0)@{\vector(1,0)@{8@}@} % axe des x \put(0,0)@{\vector(0,1)@{4@}@} % axe des y \put(2,0)@{\line(0,1)@{3@}@} % côté gauche \put(4,0)@{\line(0,1)@{3.5@}@} % côté droit \qbezier(2,3)(2.5,2.9)(3,3.25) \qbezier(3,3.25)(3.5,3.6)(4,3.5) \thicklines % ci-dessous, les lignes sont deux fois plus épaisses \put(2,3)@{\line(4,1)@{2@}@} \put(4.5,2.5)@{\framebox@{Méthode des trapèzes@}@} \end@{picture@} @end example @node \graphpaper @subsection @code{\graphpaper} @findex \graphpaper Synopsis : @example \graphpaper(@var{x_init},@var{y_init})(@var{x_dimen},@var{y_dimen}) \graphpaper[@var{espacement}](@var{x_init},@var{y_init})(@var{x_dimen},@var{y_dimen}) @end example @PkgIndex{graphpap} Dessine un quadrillage. Le paquetage @package{graphpap} est nécessaire. L'origine du quadrillage est @code{(@var{x_init},@var{y_init})}. Les lignes de la grille sont espacées de @var{espacement} unités (par défaut 10). Le quadrillage s'étend sur @var{x_dimen} unités vers la droite et @var{y_dimen} vers le haut. Tous les arguments doivent être des entiers positifs. L'exemple ci-dessous fait une grille avec sept lignes verticales et onze horizontales. @example \usepackage@{graphpap@} % dans le préambule ... \begin@{picture@}(6,20) % dans le corps du document \graphpaper[2](0,0)(12,20) \end@{picture@} @end example @noindent Les lignes sont numérotées toutes les dix unités. @node \line @subsection @code{\line} @findex \line Synopsis : @example \line(@var{x_avance},@var{y_monte})@{@var{excursion}@} @end example Dessine une ligne. Sa pente est telle que la ligne monte de @var{y_monte} verticalement pour toute avancée horizontale de @var{x_avance}. L'@var{excursion} est le déplacement horizontal total --- ce n'est pas la longueur du vecteur, mais la variation en @math{x}. Dans le cas spécial des lignes verticales, où (@var{x_avance},@var{y_monte})=(0,1), l'@var{excursion} donne le déplacement en @math{y}. L'exemple suivant dessine une ligne commençant aux coordonnées (1,3). @example \put(1,3)@{\line(2,5)@{4@}@} @end example @noindent Pour toute avancée de 2 vers la droite, cette ligne monte de 5. Parce que @var{excursion} spécifie qu'elle avance de 4, elle monte en tout de 10. De sorte que son extrémité finale est @math{(1,3)+(4,10)=(5,13)}. En particulier, notez que @math{@var{excursion}=4} n'est pas la longueur de la ligne, mais c'est son déplacement en @math{x}. Les arguments @var{x_avance} et @var{y_monte} sont des entiers qui peuvent être positifs, négatifs, ou nuls (si les deux valent 0, alors @LaTeX{} traite le second comme 1). Avec @code{\put(@var{x_init},@var{y_init})@{\line(@var{x_avance},@var{y_monte})@{@var{travel}@}@}}, si @var{x_avance} est négatif alors l'extrémité finale de la ligne a sa première coordonnée inférieure à @var{x_init}. Si @var{y_monte} est négatif alors l'extrémité finale a sa seconde coordonnées inférieure à @var{y_init}. Si @var{excursion} est négatif alors vous obtenez @code{LaTeX Error: Bad \line or \vector argument.} @cindex graphiques, paquetages @PkgIndex{pict2e} @PkgIndex{TikZ} @PkgIndex{PSTricks} @PkgIndex{MetaPost} @PkgIndex{Asymptote} De base @LaTeX{} peut seulement dessiner des lignes avec une plage limitée de pentes parce que ces lignes sont constituées par la juxtaposition de petits segments de droite issus de polices préfabriquées. Les deux nombres @var{x_avance} et @var{y_monte} prennent des valeurs entières de @minus{}6 jusqu'à 6. De plus ils doivent être premiers entre eux, de sorte que (@var{x_avance}, @var{y_monte})=(2,1) est licite, mais pas (@var{x_avance}, @var{y_monte})=(4,2) (is vous choisissez cette dernière forme alors au lieu de lignes vous obtiendrez des séquences de têtes de flèches ; la solution est de revenir à la première forme). Pour obtenir des lignes de pente arbitraire et plein d'autres formes dans un système tel que @code{picture}, voir le paquetage @package{pict2e} (@url{https://ctan.org/pkg/pict2e}). Une autre solution est d'utiliser un système graphique complet tel que TikZ, PSTricks, MetaPost, ou Asymptote. @node \linethickness @subsection @code{\linethickness} @findex \linethickness La commande @code{\linethickness@{@var{dim}@}} déclare que l'épaisseur des lignes horizontales et verticales dans un environnement @code{picture} vaut @var{dim}, ce qui doit être une longueur positive (@pxref{Lengths}). Elle diffère de @code{\thinlines} et @code{\thicklines} en ce qu'elle n'affecte pas l'épaisseur des lignes obliques, cercles, ou ovales (@pxref{\oval}). @node \thinlines @subsection @code{\thinlines} @findex \thinlines La commande @code{\thinlines} déclare que l'épaisseur de trait des lignes (@pxref{\line}), cercles (@pxref{\circle}) et ovales (@pxref{\oval}) qui suivent dans un environnement @code{picture} est réglée à 0,4@dmn{pt}. C'est l'épaisseur par défaut, et donc cette commande n'est nécessaire que si l'épaisseur a été changée par soit @ref{\linethickness}, soit @ref{\thicklines}. @node \thicklines @subsection @code{\thicklines} @findex \thicklines La commande @code{\thicklines} déclare que l'épaisseur de trait des lignes (@pxref{\line}), cercles (@pxref{\circle}) et ovales (@pxref{\oval}) qui suivent dans un environnement @code{picture} est réglée à 0,8@dmn{pt}. Voir aussi soit @ref{\linethickness}, soit @ref{\thinlines}. Cette commande est illustrée dans l'exemple de la méthode des trapèzes de @ref{\qbezier}. @node \circle @subsection @code{\circle} @findex \circle Synopsis : @example \circle@{@var{diamètre}@} \circle*@{@var{diamètre}@} @end example La commande @code{\circle} produit un cercle dont le diamètre est le plus proche possible de celui spécifié. La forme étoilée (en @code{*}) de la commande dessine un disque, c.-à-d.@: un cercle plein. L'exemple suivant trace un cercle de rayon 6, centré en @code{(5,7)}. @example \put(5,7)@{\circle@{6@}@} @end example Les rayons disponibles pour @code{circle} sont, en points, les nombres pair de 2 à 20 inclus. Pour @code{\circle*} ce sont tous les entiers de 1 à 15. @node \oval @subsection @code{\oval} @findex \oval Synopsis : @example \oval(@var{largeur},@var{hauteur})[@var{portion}] @end example La commande @code{\oval} produit un rectangle aux coins arrondis, ci-après désigné par @dfn{ovale}. L'argument optionnel @var{portion} vous permet de ne produire qu'une moitié de l'ovale selon ce qui suit : @table @code @item t sélectionne la moitié supérieure ; @item b sélectionne la moitié inférieure ; @item r sélectionne la moitié de droite ; @item l sélectionne la moitié de gauche. @end table Il est également possible de ne produire qu'un quart de l'ovale en réglant @var{portion} à @code{tr}, @code{br}, @code{bl}, ou @code{tl}. L'exemple suivant dessins la moitié supérieure d'un ovale qui est large de 3, et haut de 7. @example \put(5,7)@{\oval(3,7)[t]@} @end example @noindent Le (5,7) est le centre de l'ovale entier, et non juste le centre de la moitié supérieure. Ces formes ne sont pas des ellipses. Ce sont des rectangles dont les « coins » sont fabriqués avec des quarts de cercle. Ces cercles ont un rayon maximal de 20@dmn{pt} (@pxref{\circle} pour les tailles). Ainsi les grands ovales sont juste des cadres aux coins quelque peu arrondis. @node \shortstack @subsection @code{\shortstack} @findex \shortstack Synopsis : @example \shortstack[@var{position}]@{@var{ligne-1}\\ ...@} @end example La commande @code{\shortstack} produit une pile verticale d'objets. L'exemple suivant étiquette l'axe des @math{y} en écrivant le mot @samp{axe} au dessus du mot @samp{@math{y}}. @example \setlength@{\unitlength@}@{1cm@} \begin@{picture@}(5,2.5)(-0.75,0) \put(0,0)@{\vector(1,0)@{4@}@} % axe des x \put(0,0)@{\vector(0,1)@{2@}@} % axe des y \put(-0.2,2)@{\makebox(0,0)[r]@{\shortstack[r]@{axe\\ $y$@}@}@} \end@{picture@} @end example @noindent Pour une pile @code{\shortstack}, le point de référence est le coin inférieur gauche de la pile. Dans l'exemple plus haut la boîte @code{\makebox} (@pxref{\mbox & \makebox}) met la pile fer à droite dans une boîte de largeur nulle, de sorte qu'au bout du compte la pile est située légèrement à la gauche de l'axe des @math{y}. Les positions valides sont : @table @code @item r Aligne les objets fer à droite @item l Aligne les objets fer à gauche @item c Centre les objets (position par défaut) @end table @findex \\ @r{(pour les objets @code{\shortstack})} Les objets sont séparés en lignes avec @code{\\}. « @identity{Short stack} » signifie « pile courte » en anglais : ces piles sont courtes au sens où, contrairement à un environnement @code{tabular} ou @code{array}, dans leur cas les lignes ne sont pas espacées d'un interligne uniforme. Ainsi, dans @code{\shortstack@{X\\o\\o\\X@}} les première et dernière lignes sont plus hautes que les deux du milieu, et donc l'interligne entre les deux du milieu est plus petit que celui entre la troisième et la dernière ligne. Vous pouvez ajuster les hauteurs et profondeurs de ligne en mettant l'interligne habituel avec @code{\shortstack@{X\\ \strut o\\o\\X@}} (@pxref{\strut}), ou explicitement, avec une boîte de largeur nulle @code{\shortstack@{X \\ \rule@{0pt@}@{12pt@} o\\o\\X@}}, ou encore en utilisant l'argument optionnel de @code{\\}, comme dans @code{\shortstack@{X\\[2pt] o\\o\\X@}}. La commande @code{\shortstack} est également disponible hors de l'environnement @code{picture}. @node \vector @subsection @code{\vector} @findex \vector Synopsis : @example \vector(@var{xpente},@var{ypente})@{@var{longueur}@} @end example La commande @code{\vector} dessine une ligne fléchée de la @var{longueur} et direction @math{(@var{xpente},@var{ypente})} spécifiées. Les valeurs de @math{@var{xpente}} et @math{@var{ypente}} doivent être comprises entre @minus{}4 and +4 y compris. @node \makebox (picture) @subsection @code{\makebox} @findex \makebox (@code{picture}) Synopsis : @example \makebox(@var{largeur},@var{hauteur})[@var{position}]@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\makebox} pour l'environnement @code{picture} est similaire à la commande normale @code{\makebox} à ceci près que vous devez spécifier une @var{largeur} et une @var{hauteur} implicitement multipliés par @code{\unitlength}. L'argument optionnel, @code{[@var{position}]}, spécifie le quadrant dans lequel votre @var{texte} apparaît. Vous pouvez sélectionner jusqu'à deux spécificateurs parmi les suivants : @table @code @item t Place l'article au sommet du rectangle. @item b Place l'article en bas du rectangle. @item l Place l'article sur la gauche. @item r Place l'article sur la droite. @end table @xref{\mbox & \makebox}. @node \framebox (picture) @subsection @code{\framebox} @findex \framebox Synopsis : @example \framebox(@var{largeur},@var{hauteur})[@var{pos}]@{...@} @end example La commande @code{\framebox} est similaire à @code{\makebox} (voir section précédent), à ceci près qu'elle met un cadre autour de l'extérieur du contenu de la boîte qu'elle créée. @findex \fboxrule @findex \fboxsep La commande @code{\framebox} produit un filet d'épaisseur @code{\fboxrule}, et laisse un espace @code{\fboxsep} entre le filet et le contenu de la boîte. @node \frame @subsection @code{\frame} @findex \frame Synopsis : @example \frame@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\frame} met un cadre rectangulaire autour de @var{texte}. Le point de référence est le coin en bas à gauche du cadre. Aucun espace supplémentaire n'est mis entre le cadre et l'objet @var{texte}. @node \dashbox @subsection @code{\dashbox} @findex \dashbox Dessine une boîte avec une ligne en tiretés. Synopsis : @example \dashbox@{@var{tlong}@}(@var{rlargeur},@var{rhauteur})[@var{pos}]@{@var{texte}@} @end example @code{\dashbox} crée un rectangle en tiretés autour de @var{texte} au sein d'un environnement @code{picture}. Les tirets sont long de @var{tlong} unités, et le rectangle a pour largeur totale @var{rlargeur} et hauteur totale @var{rhauteur}. Le @var{texte} est positionné par l'argument optionnel @var{pos}. @c xxref positions. Une boîte en tiretés a meilleure allure quand les paramètres @var{rlargeur} et @var{rhauteur} sont des multiples de @var{tlong}. @node quotation & quote @section @code{quotation} et @code{quote} @anchor{quotation} @EnvIndex{quotation} @cindex citation @cindex texte cité avec renfoncement des paragraphes, affichage @cindex afficher du texte cité avec renfoncement de paragraphe @cindex renfoncement des paragraphes dans du texte cité @anchor{quote} @EnvIndex{quote} @cindex texte cité sans renfoncement des paragraphes, affichage @cindex afficher un texte cité sans renfoncement de paragraphe @cindex renfoncement des paragraphes dans un texte cité, omettre Synopsis : @example \begin@{quotation@} @var{texte} \end@{quotation@} @end example @noindent ou @example \begin@{quote@} @var{texte} \end@{quote@} @end example Cite du texte. Dans les deux environnements, les marges sont renfoncées à la fois sur la gauche et la droite. Le texte est justifié des deux côtés sur la marge. De même que dans le texte principal, laisser une ligne à blanc au sein du texte produit un nouveau paragraphe. Pour comparer les deux : dans l'environnement @code{quotation}, les paragraphes sont renfoncés de 1,5@dmn{em} et l'espace entre les paragraphes est petit, @code{0pt plus 1pt}. Dans l'environnement @code{quote}, les paragraphes ne sont pas renfoncés et il y a un espace vertical entre les paragraphes (c'est la longueur élastique @code{\parsep}). Ainsi, l'environnement @code{quotation} convient mieux aux documents où les nouveaux paragraphes sont marqués par un renfoncement plutôt que par une séparation verticale. De plus, @code{quote} convient mieux pour des citations courtes ou une suite de citations courtes. @example \begin@{quotation@} \small\it Il y a quatre-vingt sept ans ... ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. \hspace@{1em plus 1fill@}--- Abraham Lincoln \end@{quotation@} @end example @node tabbing @section @code{tabbing} @EnvIndex{tabbing} @cindex taquets de tabulation, utiliser @cindex aligner du texte en utilisant des taquets de tabulation @cindex alignement au moyen de @code{tabbing} Synopsis : @example \begin@{tabbing@} @var{lgn1col1} \= @var{lgn1col2} ... \\ @var{lgn2col1} \> @var{lgn2col2} ... \\ ... \end@{tabbing@} @end example L'environnement @code{tabbing} fournit une technique pour aligner du texte en colonnes. Il fonctionne en réglant des taquets et en tabulant jusqu'à eux à la façon dont on le faisait avec une machine à écrire ordinaire. @PkgIndex{algorithm2e} @PkgIndex{listings} @PkgIndex{minted} @PkgIndex{fancyvrb} @PkgIndex{longtable} L'environnement @code{tabbing} est peu utilisé, car en général, pour formater du code informatique on utilise un environnement verbatim (@pxref{verbatim}). À noter également, pour mettre en vedette la syntaxe, les paquetages @package{algorithm2e} pour du pseudo-code, et @package{fancyvrb}, @package{listings} ou @package{minted} pour du vrai code. Et pour faire un tableau, on préfère les environnements @code{tabular} (@pxref{tabular}) ou @code{array} (@pxref{array}) pour un petit tableau qu'on met dans un flottant @code{table} (@pxref{table}) et l'environnement @package{longtable} fourni par le paquetage @package{longtable} pour un tableau pouvant être coupé sur plusieurs pages. La description suivante n'est donc fournie que être complet. Dans l'exemple suivant la première ligne sert à régler les taquets à des largeurs explicites, elle se termine par une commande @code{\kill} (décrite plus bas) : @example \begin@{tabbing@} \hspace@{3cm@}\=\hspace@{2.5cm@}\=\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit@{Sophie@} \>14 \>1800 \\ \textit@{@identity{Polychrest}@} \>24 \>1803 \\ \textit@{@identity{Lively}@} \>38 \>1804 \\ \textit@{Surprise@} \>28 \>1805 \\ \end@{tabbing@} @end example @noindent Le résultat ressemble à cela : @quotation @multitable @columnfractions .2 .17 .17 @item Navire @tab Armement @tab Année @item @i{Sophie} @tab 14 @tab 1800 @item @i{@identity{Polychrest}} @tab 24 @tab 1803 @item @i{@identity{Lively}} @tab 38 @tab 1804 @item @i{Surprise} @tab 28 @tab 1805 @end multitable @end quotation L'environnement @code{tabbing} se distingue de @code{tabular} notamment parce qu'avec @code{tabbing} l'utilisateur est obligé de régler la position des taquets, et le contenu des colonnes est toujours composé en mode LR et s'étend sur la colonne suivante s'il est plus large que la colonne courante, alors qu'avec @code{tabular}, l'utilisateur peut selon le spécificateur de colonne, soit composer le contenu des cellules en mode LR et laisser @LaTeX{} déterminer la largeur de colonne automatiquement pour que le contenu ne sorte jamais de la colonne, soit fixer la largeur et composer le contenu des cellules dans une @code{parbox}. Une autre différence est que @code{tabular} permet de faire des filets, notamment de border les colonnes par des filets verticaux, et d'avoir un espace @code{\tabcolsep} entre le contenu et la bordure de colonne. Une autre distinction est que un @code{tabbing} peut être coupé sur plusieurs pages, alors que @code{tabular} génère une boîte, l'environnement @package{longtable} du paquetage @package{longtable} étant préféré à @code{tabbing} pour les longs tableaux. Finalement, alors que @code{tabular} peut être utilisé dans n'importe quel mode, @code{tabbing} ne peut être utilisé qu'en mode paragraphe, et il démarre un nouveau paragraphe. De plus, comme l'illustre l'exemple donné plus haut, il n'est pas nécessaire d'utiliser la forme étoilée de la commande @code{\hspace} au début d'une ligne tabulée. La marge de droite de l'environnement @code{tabbing} est la fin de ligne, de sorte que la largeur de l'environnement est @code{\linewidth}. @cindex ligne tabulée @r{(@code{tabbing})} L'environnement @code{tabbing} contient une suite de @dfn{lignes tabulées}, la première ligne tabulée commence immédiatement après @code{\begin@{tabbing@}} et chaque ligne se termine par @code{\\} ou @code{\kill}. Il est possible d'omettre le @code{\\} pour la dernière ligne et de terminer juste par @code{\end@{tabbing@}}. @cindex motif courant de taquets de tabulation @r{(@code{tabbing})} L'environnement @code{tabbing} a un @dfn{motif courant de taquets de tabulation} qui est une séquence de @var{n} taquets, avec @math{@var{n} > 0}, numérotés 0, 1, etc. Ceci crée @var{n} colonnes correspondantes. Le taquet @Num{0} est toujours la marge de gauche définie par l'environnement englobant. Le taquet numéro @var{i} est réglé quand on lui assigne une position horizontale sur la page avec la commande @code{\=}. Le taquet numéro @var{i} ne peut être réglé que si les autres taquets 0, @dots{}, @math{@var{i}-1} ont déjà été réglés. @cindex taquet courant @r{(@code{tabbing})} L'un des taquets du motif courant ayant été réglé comme le @dfn{taquet courant}, par défaut tout texte composé par la suite au sein de l'environnement @code{tabbing} est composé en drapeau droit avec le fer à gauche sur ce taquet, c'est à dire qu'il est aligné à gauche dans la colonne courante. La composition est faite en mode LR. @cindex taquet de début de ligne courant @r{(@code{tabbing})} Par ailleurs l'environnement @code{tabbing} a un @dfn{taquet de début de ligne courant}. Par défaut, immédiatement après @code{\begin@{tabbing@}} c'est le taquet @Num{0}, et on peut le changer pour les lignes suivantes avec les commandes @code{\+} et @code{\-}. Au début de chaque ligne tabulée, le taquet courant est initialement égal au taquet de début de ligne courant. Lorsque le motif de taquets est modifié par une commande @code{\=}, alors le taquet de début de ligne redevient le taquet @Num{0} à partir de la ligne suivante, à moins qu'une commande @code{\+} le change de nouveau avant le changement de ligne par @code{\\} ou @code{\kill}. La commande @code{\pushtabs} sauvegarde non seulement les positions de taquets, mais aussi le taquet de début de ligne, et inversement @code{\poptabs} le restaure. La marge de droite de l'environnement @code{tabbing} est la fin de ligne, c.-à-d.@: que la largeur de l'environnement est de longueur @code{\linewidth}. Il n'y a pas par défaut de taquet correspondant à la marge de droite, même s'il serait possible avec un peu de calcul d'en définir un à cette position (voir exemples ci-après). En ce qui concerne la marge de gauche, ou autrement dit le taquet @Num{0}, contrairement à l'environnement @code{tabular}, il n'est pas nécessaire de mettre un @code{\noindent} devant @code{\begin@{tabbing@}} pour éviter un renfoncement : un environnement @code{tabbing} commence toujours un nouveau paragraphe sans renfoncement. De plus il est inutile d'étoiler une commande @code{\hspace} en début de ligne tabulée pour que l'espace soit pris en compte. Normalement, au sein du motif de taquets de tabulation, l'ordre des taquets correspond à des positions allant de gauche à droite. Il est cependant possible de positionner n'importe quel taquet, hormis le taquet @Num{0} à n'importe quelle position en utilisant des espacements négatifs ou nuls. En réalité, le fait de ne pas pouvoir changer la position du taquet @Num{0} n'est pas restrictif, car on peut utiliser à la place comme taquet de début de ligne le taquet @Num{1} grâce à la commande @code{\+}. Ainsi dans l'exemple ci-dessous, alors qu'on a le même contenu de l'environnement @code{tabbing} que dans l'exemple précédent, la première et la troisième colonne ont été interverties en changeant uniquement le motif de taquets dans la première ligne se terminant en @code{\kill}. @example \begin@{tabbing@} \hspace@{5.5cm@}\=\hspace@{-2.5cm@}\=\hspace@{-3cm@}\=\+\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit@{Sophie@} \>14 \>1800 \\ \textit@{@identity{Polychrest}@} \>24 \>1803 \\ \textit@{@identity{Lively}@} \>38 \>1804 \\ \textit@{Surprise@} \>28 \>1805 \\ \end@{tabbing@} @end example @noindent Le résultat ressemble donc à cela : @quotation @multitable @columnfractions .2 .17 .17 @item Année @tab Armement @tab Navire @item 1800 @tab 14 @tab @i{Sophie} @item 1803 @tab 24 @tab @i{@identity{Polychrest}} @item 1804 @tab 38 @tab @i{@identity{Lively}} @item 1805 @tab 28 @tab @i{Surprise} @end multitable @end quotation Les commandes suivantes peuvent être utilisées au sein d'un environnement @code{tabbing} : @ftable @code @item \\ @r{(@code{tabbing})} Finit une ligne tabulée et la compose. Après cette commande une nouvelle ligne tabulée commence, et donc le taquet courant redevient le taquet courant de début de ligne. @item \= @r{(@code{tabbing})} Règle le prochain taquet à la position courante, et fait de lui le taquet courant. Si le taquet courant est le taquet @Num{@var{n}}, alors une commande @code{\=} règle la position du taquet @Num{@math{@var{n}+1}} et fait de lui le taquet courant. Si on avait déjà au moins @math{@var{n}+2} taquets, ceci redéfinit la position du taquet @Num{@math{@var{n}+1}}. Sinon, le nombre de taquets dans le motif courant était à ce moment @math{(@var{n}+1)}, c'est à dire que dernier des taquets en numéro d'ordre était le @Num{@var{n}}, alors la commande @code{\=} en définissant le taquet @Num{@math{@var{n}+1}}, porte le nombre de taquets de @math{@var{n}+1} à @math{@var{n}+2}. La position des taquets peut être définie avec plus de liberté que ce qui se passait avec un machine à écrire ordinaire. En effet il est possible de définir à la même position deux taquets de @Num{@var{n}} et @Num{@var{m}} distincts, voire de faire en sorte que les taquets @Num{@var{n}} et @Num{@var{m}}, avec @math{@var{n}<@var{m}}, soient à des positions telles que le taquet @Num{@var{m}} soit avant le taquet @Num{@var{n}}. @item \> @r{(@code{tabbing})} @findex \> Change le taquet courant au taquet suivant dans l'ordre logique, c.-à-d.@: si le taquet courant est le taquet @Num{@var{n}}, alors, en supposant qu'il y ait au moins @math{@var{n}+2} taquets définis, on passe au taquet @Num{@math{@var{n}+1}}, sinon cette commande provoque une erreur. @item \< Change le taquet courant au taquet précédent dans l'ordre logique. Cette commande ne peut être utilisée qu'au début d'une ligne tabulée, et que lorsque le taquet de début de ligne courant est le taquet @Num{@var{n}} avec @math{@var{n}>0}. Le taquet courant devient alors le taquet @Num{@math{@var{n}-1}}. Il est en fait possible d'avoir @var{m} commandes @code{\<} consécutives à condition que @math{@var{m}@leq{}@var{n}}, le taquet courant devient alors le taquet @Num{@math{(@var{n}-@var{m})}}. Si par contre @math{@var{m}>@var{n}}, alors la @math{@var{n}+1} commande @code{\<} provoque une erreur. Il est possible, même si c'est absurde, d'avoir ensuite des commandes @code{\>} qui défont ce qu'on fait les commandes @code{\<}. Ainsi en supposant qu'au début d'une ligne tabulée le taquet de début de ligne courant soit le taquet @Num{2}, faire commencer la ligne par @code{\<\<\>\>} n'a aucun effet. Par contre, @code{\<\<\<\>\>\>} provoquera une erreur, parce que la troisième commande @code{\<} est illicite. Dans les mêmes conditions faire @code{\<\>\<\>} provoque également une erreur, car la seconde commande @code{\<} n'est pas consécutive de la première, elle n'est donc pas, au sens où on l'entend, utilisée en début de ligne. @item \+ Change le taquet de début de ligne courant au taquet suivant dans l'ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu'une autre commande ne vient pas le modifier. La notion de taquet suivant dans l'ordre logique suit le même principe que pour la commande @code{\>}, c'est à dire que s'il n'y a que @math{@var{n}+1} taquets définis, et que le taquet de début de ligne courant est le taquet @Num{@var{n}}, alors cette commande provoque une erreur. La commande @code{\+} peut être invoquée n'importe où dans la ligne tabulée, et on peut avoir plusieurs commandes @code{\+} au sein de la même ligne, du moment que pour chacune d'elle un nombre suffisant de taquets est déjà défini. Par exemple le code suivant provoque une erreur parce que bien qu'à la fin de la première ligne on ait trois taquets définis, au moment où la commande @code{\+} est invoquée le nombre de taquets définis ne vaut que 1, on ne peut donc pas passer du taquet @Num{0} au taquet @Num{1} : @smallexample \begin@{tabbing@} Vive \+\=la \=France\\ Vive \>la\>République\\ \end@{tabbing@} @end smallexample En revanche le code suivant fonctionne, car lorsque la commande @code{\+} est passée on a trois taquets définis, les taquets @Num{0} à 2, on peut donc passer du taquet @Num{0} au taquet @Num{1}. @smallexample \begin@{tabbing@} Vive \=la \=France\+\\ Vive \>la\>République\\ \end@{tabbing@} @end smallexample C'est pourquoi l'usage est que la ou les commandes @code{\+} sont toujours invoquées juste avant la fin de ligne @code{\\} ou @code{\kill}. Il est possible, même si cela est absurde, d'avoir sur la même ligne à la fois des commandes @code{\+} et @code{\-} s'annulant l'une l'autre, du moment qu'aucune d'elle ne fasse passer sur un taquet non défini. @item \- Change le taquet de début de ligne courant au taquet précédent dans l'ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu'une autre commande ne vient pas le modifier. C'est à dire que si le taquet de début de ligne courant est le taquet @Num{@var{n}}, et qu'on a @var{m} commandes @code{\-} avec @math{@var{m}@geq{}@var{n}}, alors le taquet de début de ligne courant de la ligne suivante devient le taquet @Num{@math{@var{n}-@var{m}}}. Par contre, si @math{@var{m}>@var{n}}, alors la @math{(@var{n}+1)}ième commande @code{\+} provoque une erreur. @item \' @r{(@code{tabbing})} Déplace tout ce que vous avez tapé jusqu'alors dans la colonne courante, c.-à-d.@: tout ce qui suit la plus récente commande @code{\>}, @code{\<}, @code{\'}, @code{\\}, ou @code{\kill}, aligné à droite dans la colonne précédente, le fer à droite étant espacé du taquet courant d'une longueur @code{\tabbingsep}. Voir aussi @code{\`}. @item \` @r{(@code{tabbing})} Vous permet de placer du texte justifié à droite en face de n'importe quel taquet, y compris le taquet 0. Les commandes @code{\`} et @code{\'} alignent toutes deux le texte à droite, toutefois elles se distinguent fortement par deux aspects : @itemize @item Tout d'abord le texte qui est déplacé est, dans le cas de @code{\`}, le texte qui suit la commande @code{\`} et qui va jusqu'à la fin de la ligne tabulée, c.-à-d.@: jusqu'à @code{\\} ou @code{\end@{tabbing@}}. Il ne doit y avoir aucune commande @code{\>} ou @code{\'} entre le @code{\`} et la commande @code{\\} ou @code{\end@{tabbing@}} qui termine la ligne. Dans le cas de la commande @code{\'} au contraire, c'est le texte qui précède la commande @code{\'}. @item Par ailleurs, avec @code{\'} l'alignement se fait sur un taquet et avec un espacement relatif de @code{\tabbingspace}, alors qu'avec @code{\`} l'alignement se fait sur la marge de droite et sans espacement relatif. @end itemize @item \a @r{(@code{tabbing})} @findex \a' @r{(aigu, accent dans tabbing)} @findex \a` @r{(grave, accent dans tabbing)} @findex \a= @r{(macron, accent dans tabbing)} Dans un environnement @code{tabbing}, les commandes @code{\=}, @code{\'} et @code{\`} ne produisent pas d'accents comme d'habitude (@pxref{Accents}). À leur place, on utilise les commandes @code{\a=}, @code{\a'} et @code{\a`}. @item \kill Règles les taquets sans produire de texte. Fonctionne tout comme @code{\\} à ceci près que la ligne courante est jetée au lieu de produire une sortie. L'effet de toute commande @code{\=}, @code{\+} ou @code{\-} dans cette ligne demeure en vigueur. @item \poptabs @findex \poptabs Restaure les positions de taquets et le taquet de début de ligne sauvegardés par le dernier @code{\pushtabs}. @item \pushtabs Sauvegarde dans une pile dédiée à cet effet le motif courant de taquets de tabulation ainsi que le taquet de début de ligne. C'est utile pour changer temporairement les positions de taquets au milieu d'un environnement @code{tabbing}. Après un @code{\pushtabs}, on a un nouveau motif vierge, c.-à-d.@: ne contenant qu'un seul taquet, le taquet @Num{0} à la position de début de ligne. Pour toute commande @code{\pushtabs} il doit y avoir une commande @code{\poptabs} avant la fin de l'environnement, c'est à dire que la pile doit être explicitement vidée avant le @code{end@{tabbing@}}. @item \tabbingsep Distance du texte déplacé par @code{\'} à la gauche du taquet courant. @end ftable Il est à noter que les espaces en début de ligne, où après @code{\=}, @code{\>} ou @code{\<} sont gobés, qu'il s'agisse d'espaces produits par la macro @code{\space} ou par le caractère espace. Par contre l'espace produit par la le caractère de contrôle espace (@code{\@w{ }}, c.-à-d.@: une controblique suivie d'un caractère espace) n'est pas gobé. Cet exemple compose une fonction en Pascal dans un format traditionnel : @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} function \= fact(n : integer) : integer;\+\\ begin \=\+\\ if \= n $>$ 1 then\+\\ fact := n * fact(n-1)\-\\ else\+\\ fact := 1;\-\-\\ end;\\ \end@{tabbing@}@} @end example @noindent Le résultat ressemble à cela : @example function fact(n : integer) : integer; begin if n > 1 then fact := n * fact(n-1); else fact := 1; end; @end example Voici un autre exemple où le taquet @Num{2} est entre le taquet @Num{0} et le taquet @Num{1} : @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} 12\=34\=\kill 12345678\=9\\ 1\>2\>3\\ \end@{tabbing@}@} @end example Le résultat ressemble à cela : @example 123456789 1 3 2 @end example Voici un exemple où les taquets @Num{0} et @Num{1} sont confondus, ainsi que les taquets @Num{2} et @Num{3}, ce qui permet de superposer le texte aux taquets impairs sur celui au taquets pairs, par exemple pour souligner ou barrer comme avec une machine à écrire, en superposant un caractère @code{_} ou un caractère @code{@minus{}}. Évidemment ce n'est qu'une illustration de la flexibilité des taquets, et non une méthode convenable pour souligner ou barrer un mot, d'une part parce que @code{tabbing} en soi commençant un nouveau paragraphe ne permet pas d'agir sur un seul mot, et d'autre part, parce que le paquetage @package{soul} fait cela beaucoup mieux. @PkgIndex{soul} @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} \=souligne \=\=\kill @identity{soulign}\a'e\> \_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\> @identity{barr}\a'e\>@{--@}@{--@}@{--@}@{--@}@{--@}@{--@}\\ \end@{tabbing@}@} @end example @iftex Le résultat ressemble à cela (la police utilisée dans ce document pour les exemples n'est pas ici la mieux adaptée) : @tex {\def\underscore{\hbox to 0.5em{\_{}}}% \def\line#1{\leavevmode\hbox{#1}}% \nonfillstart\tt\setupmarkupstyle{example}% \gobble \line{\hbox{soulign\'e}\kern-4em% \hbox{\underscore\underscore\underscore\underscore% \underscore\underscore\underscore\underscore}\space\space% \hbox{barr\'e}\kern-2.5em% {-}{-}{-}{-}{-}} } @end tex @end iftex Finalement, voici un exemple où on a placé le taquet @Num{5} décalé d'une longueur @code{\tabbingsep} à droite de la marge de droite. @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} \hspace@{1cm@}\=\hspace@{1cm@}\=\hspace@{1cm@}\=\hspace@{1cm@}\= \hspace@{\dimexpr\linewidth-4cm+\tabbingsep@}\=\kill 1\>2\>X\'3\>4\>5\>\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash'\'\\ 1\>2\>X\'3\>4\>5\`\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash`\\ \end@{tabbing@}@} @end example Le résultat ressemble à cela : @iftex @tex {\def\item#1{\hbox to 1cm{#1}}% \def\itemii#1#2{\hbox to 1cm{#1\filskip#2\hskip5pt}}% \def\line#1{\leavevmode\hbox to 13.95cm{#1}}% \def\filskip{\hskip 0pt plus 1fil}% \nonfillstart\tt\setupmarkupstyle{example}% \gobble %\line{012345678901234567890123456789012345678901234567890123456789} \line{\item1\itemii2X\item3\item4\item5% \filskip\`a gauche de la marge de droite avec \backslashchar'} \line{\item1\itemii2X\item3\item4\item5% \filskip\`a gauche de la marge de droite avec \backslashchar`} }% @end tex @end iftex @ifnottex @example @c 012345678901234567890123456789012345678901234567890123456789 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \' 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \` @end example @end ifnottex @node table @section @code{table} @EnvIndex{table} @cindex tableaux, créer @cindex créer des tableaux Synopsis : @example \begin@{table@}[@var{placement}] @var{corps-du-tableau} \caption[@var{titreldt}]@{@var{titre}@} % optionnel \label@{@var{étiquette}@} % également opionnel \end@{table@} @end example Une classe de flottants (@pxref{Floats}). Parce qu'ils ne peuvent pas être coupés à cheval sur plusieurs pages, il ne sont pas composés en séquence avec le texte normale, mais à la place sont « flottés » vers un endroit convenable, tel que le sommet d'une page suivante. Dans l'exemple suivant, l'environnement @code{table} contient un @code{tabular} : @example \begin@{table@} \centering\small \begin@{tabular@}@{ll@} \multicolumn@{1@}@{c@}@{\textit@{Auteur@}@} &\multicolumn@{1@}@{c@}@{\textit@{Pièce@}@} \\ \hline Bach &Suite Numéro 1 pour violoncelle\\ Beethoven &Sonate Numéro 3 pour violoncelle\\ Brahms &Sonate Numéro 1 pour violoncelle \end@{tabular@} \caption@{Meilleures pièces pour violoncelle@} \label@{tab:violoncelle@} \end@{table@} @end example @noindent mais vous pouvez placer beaucoup de types différents de contenu au sein d'une @code{table} : le @var{table body} peut contenir du texte, des commandes @LaTeX{}, des graphiques, etc. Il est composé dans une @code{parbox} de largeur @code{\textwidth}. Pour les valeurs possibles de @var{placement} et leur effet sur l'algorithme de placement des flottants, voir @ref{Floats}. L'étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les doubles renvois (@pxref{Cross references}). @findex \caption La commande @code{\caption} est également optionnelle. Elle spécifie la légende @var{titre} pour le tableau (@pxref{\caption}). La légende est numérotée par défaut. Si @var{titreldt} est présent, il est utilisé dans la liste des tableaux au lieu de @var{titre} (@pxref{Table of contents etc.}). Dans l'exemple suivant le tableau et sa légende flottent jusqu'au bas d'une page, à moins qu'il soit repoussé jusqu'à une page de flottants à la fin. @example \begin@{table@}[b] \centering \begin@{tabular@}@{r|p@{2in@}@} \hline Un &Le plus solitaire des nombres \\ Deux &Peut être aussi triste que un. C'est le nombre le plus solitaire après le nombre un. \end@{tabular@} \caption@{Vertus cardinales@} \label@{tab:VertusCardinales@} \end@{table@} @end example @node tabular @section @code{tabular} @EnvIndex{tabular} @cindex lignes dans des tableaux @cindex aligner du texte dans des tableaux Synopsis : @example \begin@{tabular@}[@var{pos}]@{@var{cols}@} @var{article colonne 1} & @var{article colonne 2} ... & @var{article colonne n} \\ ... \end@{tabular@} @end example @noindent ou @example \begin@{tabular*@}@{@var{largeur}@}[@var{pos}]@{@var{cols}@} @var{article colonne 1} & @var{article colonne 2} ... & @var{article colonne n} \\ ... \end@{tabular*@} @end example Ces environnements produisent une boîte consistant d'une séquence de lignes horizontales. Chaque ligne consiste en des articles qui sont alignés verticalement au sein de colonnes. Ci-après une illustration de beaucoup des caractéristiques. @example \begin@{tabular@}@{l|l@} \textit@{Nom du joueur@} &\textit@{Coups de circuit de toute sa carrière@} \\ \hline Hank Aaron &755 \\ Babe Ruth &714 \end@{tabular@} @end example @noindent La sortie a deux colonnes alignées à gauche, avec une barre verticales entre elles. Ceci est spécifié par l'argument @code{@{l|l@}} de @code{tabular}. @findex & @r{(pour cellules de tableau)} On place les articles dans des colonnes différentes en les séparant avec une esperluette @code{&}. La fin de chaque ligne est marquée avec une double controblique, @code{\\}. On met un filet horizontal sous une ligne en mettant @code{\hline} après sa double controblique. @findex \\ @r{(pour @code{tabular})} Cette @code{\\} est optionnelle après la dernière ligne, à moins qu'une commande @code{\hline} suive, pour mettre un filet sous le tableau. Les arguments obligatoires et optionnels de @code{tabular} consistent en : @table @code @item pos Optionnel. Spécifie la position verticale du tableau. La valeur par défaut est d'aligner le tableau de sorte à ce que son centre vertical s'accorde à la ligne de base du texte autour. Il y a deux autres alignements possibles : @code{t} aligne le tableau de sorte que la première ligne s'accorde à la ligne de base du texte autour, et @code{b} fait la même chose pour la dernière ligne du tableau. Ceci n'a un effet que si il y a du texte autour de la table. Dans le cas usuel d'un @code{tabular} seul au sein d'un environnement @code{center} cette option ne fait aucune différence. @item cols Obligatoire. Spécifie le formatage des colonnes. Il consiste en une séquence des spécificateurs suivants, correspondant à la séquence des colonnes et de la matière inter-colonne. @table @code @item l Une colonne d'articles alignés à gauche. @item r Une colonne d'article alignés à droite. @item c Une colonne d'article centrés. @item | Une ligne verticale s'étendant complètement sur la hauteur et profondeur de l'environnement. @item @@@{@var{texte ou espace}@} Ceci insère @var{texte ou espace} à cette position dans chaque ligne. La matière @var{texte ou espace} est composée en mode LR. Ce texte est fragile (@pxref{\protect}). Si entre deux spécificateurs de colonne il n'y pas d'expression en @samp{@@@{@dots{}@}} alors les classes @code{book}, @code{article} et @code{report} de @LaTeX{} mettent de chaque côté de chaque colonne une gouttière (espace blanc vertical) de largeur @code{\tabcolsep}, qui par défaut vaut 6@dmn{pt}. C'est à dire que par défaut des colonnes adjacentes sont séparées de 12@dmn{pt} (ainsi @code{\tabcolsep} est un nom trompeur puisque ce n'est pas la séparation entre des colonnes de tableau). De plus, un espace de @code{\tabcolsep} vient aussi avant la première colonne ainsi qu'après la dernière colonne, à moins que vous placiez un @samp{@@@{@dots{}@}} à cet endroit. Si vous l'emportez sur la valeur par défaut et utilisez une expression en @samp{@@@{@dots{}@}} alors @LaTeX{} n'insère pas @code{\tabcolsep} et vous devez insérer tout espace désiré vous-même, comme dans @code{@@@{\hspace@{1em@}@}}. Une expression vide @code{@@@{@}} élimine l'espace, y compris l'espace au début ou à la fin, comme dans l'exemple ci-dessous où on veut que les lignes du tableau soient alignées sur la marge de gauche. @example \begin@{flushleft@} \begin@{tabular@}@{@@@{@}l@} .. \end@{tabular@} \end@{flushleft@} @end example L'exemple suivant montre du texte, une virgule de séparation décimale entre les colonnes, arrangé de sorte que les nombres dans la table soient alignés sur cette virgule. @c xx TODO => siunitx fait ça mieux @example \begin@{tabular@}@{r@@@{$,$@}l@} $3$ &$14$ \\ $9$ &$80665$ \end@{tabular@} @end example @anchor{\extracolsep} @findex \extracolsep Une commande @code{\extracolsep@{@var{lrg}@}} au sein d'une expression en @samp{@@@{@dots{}@}} a pour effet qu'une espace supplémentaire de largeur @var{lrg} apparaît sur la gauche de toutes les colonnes suivantes, jusqu'à contre-ordre d'une autre commande @code{\extracolsep}. Contrairement aux à espace inter-colonnes ordinaires, cette espace supplémentaire n'est pas supprimé par une expression en @samp{@@@{@dots{}@}}. Une commande @code{\extracolsep} peut uniquement être utilisée au sein d'une expression en @samp{@@@{@dots{}@}} elle-même au sein de l'argument @code{cols}. Ci-dessous, @LaTeX{} insère la quantité convenable d'espace intercolonne our que le tableau fasse 10@dmn{cm} de large. @example \begin@{center@} \begin@{tabular*@}@{10cm@}@{l@@@{\extracolsep@{\fill@}@}l@} Tomber sept fois, se relever huit \ldots &c'est comme ça la vie ! \end@{tabular*@} \end@{center@} @end example Pour insérer des commandes qui sont automatiquement exécutées avant une colonne donnée, charger le paquetage @code{array} et utilisez le spécificateur @code{>@{...@}}. @c xx should fully explain array, tabularx, and all other base packages... @item p@{@var{lrg}@} Chaque cellule de la colonne est composée au sein d'une parbox de largeur @var{lrg}, comme si c'était l'argument d'une commande @code{\parbox[t]@{@var{lrg}@}@{...@}}. Les sauts de ligne de type double-controblique @code{\\} ne sont pas permis au sein d'une telle cellule, sauf à l'intérieur d'un environnement comme @code{minipage}, @code{array}, ou @code{tabular}, ou à l'intérieur d'une @code{\parbox} explicite, ou dans la portée d'une déclaration @code{\centering}, @code{\raggedright}, ou @code{\raggedleft} (quand elles sont utilisées au sein d'une cellule de colonne en @code{p} ces déclarations doivent apparaître entre accolades, comme dans @code{@{\centering .. \\ ..@}}. Sans quoi @LaTeX{} prendra la double controblique comme une fin de ligne de tableau. Au lieu de cela, pour obtenir un saut de ligne dans une cellule de ce type utilisez @code{\newline} (@pxref{\newline}). @item *@{@var{num}@}@{@var{cols}@} Équivalent à @var{num} copies de @var{cols}, où @var{num} est un entier positif et @var{cols} est toute liste de spécificateurs. Ainsi @code{\begin@{tabular@}@{|*@{3@}@{l|r@}|@}} équivaut à @code{\begin@{tabular@}@{|l|rl|rl|r|@}}. Notez que @var{cols} peut contenir une autre expression en @code{*@{@dots{}@}@{@dots{}@}}. @end table @item largeur Obligatoire pour @code{tabular*}, non autorisé pour @code{tabular}. Spécifie la largeur de l' environnement @code{tabular*}. Il doit y avoir de l'espace élastique entre les colonnes, comme avec with @code{@@@{\extracolsep@{\fill@}@}}, de sorte à permettre au tableau de se dilater ou contracter pour faire la largeur spécifiée, sans quoi vous aurez probablement l'avertissement @code{Underfull \hbox (badness 10000) in alignment ..}. @end table Paramètres qui contrôlent le formatage : @c xx defaults, own node (xref from array)? @ftable @code @item \arrayrulewidth @anchor{tabular arrayrulewidth} Une longueur qui est l'épaisseur du filet créé par @code{|}, @code{\hline}, et @code{\vline} au sein des environnements @code{tabular} et @code{array}. La valeur par défaut est @samp{.4pt}. On peut la changer comme dans @code{\setlength@{\arrayrulewidth@}@{0.8pt@}}. @item \arraystretch @anchor{tabular arraystrech} Un facteur par lequel l'espacement entre les lignes au sein des environnements @code{tabular} et @code{array} est multiplié. La valeur par défaut est @samp{1} pour aucune dilatation/contraction. On peut la changer comme dans @code{\renewcommand@{\arraystretch@}@{1.2@}}. @item \doublerulesep @anchor{tabular doublerulesep} Une longueur qui est la distance ente les filets verticaux produit par le spécificateur @code{||}. @c - vincentb1 pourquoi supprimer le texte: au sein des environnements @c - @code{tabular} et @code{array} La valeur par défaut est @samp{2pt}. @item \tabcolsep @anchor{tabular tabcolsep} Une longueur qui est la moitié de l'espace entre les colonnes. La valeur par défaut est @samp{6pt}. On peut la changer avec @code{\setlength} @end ftable Les commandes suivantes peuvent être utilisées à l'intérieur du corps d'un environnement @code{tabular}, les deux premières au sein d'un article, et les deux suivantes entre les lignes : @menu * \multicolumn:: Faire qu'un article s'étende sur plusieurs colonnes. * \vline:: Dessiner une ligne verticale. * \cline:: Dessiner une ligne horizontale s'étendant sur quelques colonnes. * \hline:: Dessiner une ligne horizontale s'étendant sur toutes les colonnes. @c - vincentb1 ce n'est pas le bon menu où mettre ça: * tabularx:: Un @c environnement qui étend les types de colonne de @code{tabular*}. @end menu @node \multicolumn @subsection @code{\multicolumn} @findex \multicolumn Synopsis : @example \multicolumn@{@var{nbrecols}@}@{@var{patron}@}@{@var{texte}@} @end example Fabrique une entrée de @code{array} ou @code{tabular} fusionnée sur plusieurs colonnes. Le premier argument, @var{nbrecols} spécifie le nombre de colonnes sur lesquelles s'étend la fusion. Le second argument, @var{patron}, est obligatoire et spécifie le format de l'entrée ; notamment @code{c} pour centré, @code{l} pour aligné à gauche, @code{r} pour aligné à droite. Le troisième argument, @var{texte} spécifie le texte à mettre dans l'entrée. Dans l'exemple suivant les trois première colonnes sont fusionnées en le titre unique @samp{Nom}. @example \begin@{tabular@}@{lccl@} \textit@{ID@} &\multicolumn@{2@}@{c@}@{\textit@{Nom@}@} &\textit@{Âge@}\\ \hline % ligne 1 978-0-393-03701-2 &O'Brian &Patrick &55 \\ % ligne two ... \end@{tabular@} @end example On compte comme colonne chaque partie du patron @var{patron} de l'environnement @code{array} ou @code{tabular} qui, à l'exception de la première, commence par @code{l}, @code{c}, @code{r}, ou @code{p}. Ainsi à partir de @code{\begin@{tabular@}@{|r|ccp@{4cm@}|@}} les parties sont @code{|r|}, @code{c}, @code{c}, et @code{p@{1.5in@}|}. L'argument @var{patron} l'emporte sur la spécification par défaut de zone inter-colonne de l'environnement @code{array} ou @code{tabular} contigüe à cette entrée multi-colonne. Pour affecter cette zone, cet argument peut contenir des barres verticales @code{|} indiquant le placement de filets verticaux, et d'expression @code{@@@{...@}}. Ainsi si @var{patron} est @samp{|c|} alors l'entrée multi-colonne est centrée et un filet vertical la précède et la suit dans les espaces inter-colonne de part et d'autre. Ce tableau nous permet de décrire en détail le comportement exact. @example \begin@{tabular@}@{|cc|c|c|@} \multicolumn@{1@}@{r@}@{w@} % entrée un &\multicolumn@{1@}@{|r|@}@{x@} % entrée deux &\multicolumn@{1@}@{|r@}@{y@} % entrée trois &z % entrée quatre \end@{tabular@} @end example Avant la première entrée il n'y a pas de filet verticale en sortie parce que le @code{\multicolumn} a le spécificateur @samp{r} dans @var{patron} sans barre verticales initiale. Entre les entrées un et deux il y a un filet vertical ; en effet bien que le premier @var{patron} ne se termine pas par une barre verticale, le second @var{patron} en a une à son commencement. Entre la deuxième et la troisième entré il y a un seul filet vertical ; bien que le @var{patron} dans les deux @code{multicolumn} correspondant demandent un filet vertical, vous n'en obtenez qu'un seul. Entre les entrées trois et quatre il n'y a aucun filet vertical ; la spécification par défaut en demande un mais le @var{patron} dans le @code{\multicolumn} de la troisième entrée n'en demande pas, et cela l'emporte. Finalement, à la suite de la quatrième entrée il y a un filet vertical à cause de la spécification par défaut. Le nombre de colonnes fusionnées @var{nbrecols} peut être 1. En plus de donner la possibilité de changer l'alignement horizontal, ceci est aussi utile pour l'emporter pour l'une des lignes sur la définition @code{tabular} par défaut de la zone inter-colonne, y compris concernant le placement des filets verticaux. Dans l'exemple ci-dessous, dans la définition @code{tabular} de la première colonne on spécifie par défaut de justifier, mais au sein de la première ligne l'entrée est centrée avec @code{\multicolumn@{1@}@{c@}@{\textsc@{Période@}@}}. De même au sein de la première ligne, les deuxième et troisième colonnes sont fusionnées entre elle avec @code{\multicolumn@{2@}@{c@}@{\textsc@{Intervalle@}@}}, l'emportant sur la spécification pour centrer ces deux colonnes sur le trait d'union au sein de la plage de dates. @example \begin@{tabular@}@{l|r@@@{-@}l@} \multicolumn@{1@}@{c@}@{\textsc@{Période@}@} &\multicolumn@{2@}@{c@}@{\textsc@{Dates@}@} \\ \hline Baroque &1600 &1760 \\ Classique &1730 &1820 \\ Romantique &1780 &1910 \\ Impressioniste &1875 &1925 \end@{tabular@} @end example Notez que bien que la spécification @code{tabular} par défaut place un filet vertical entre la première et la deuxième colonne, du fait qu'il n'y pas pas de barre verticale dans aucun des patrons @var{patron} des commandes @code{\multicolumn} des deux premières colonne, alors aucun filet n'apparaît sur la première ligne. @node \vline @subsection @code{\vline} @findex \vline La commande @code{\vline} dessine une ligne verticale s'étendant sur la totalité de la hauteur et de la profondeur de sa ligne. Une commande @code{\hfill} peut être utilisée pour déplacer cette ligne verticale vers le bord de la colonne. La commande @code{\vline} peut aussi être utilisée dans une expression @code{@@@{@dots{}@}}. @c @node tabularx @c @comment node-name, next, previous, up @c @subsection @code{tabularx} @node \cline @subsection @code{\cline} @findex \cline Synopsis : @example \cline@{@var{i}-@var{j}@} @end example La commande @code{\cline} dessine des lignes horizontales à travers les colonnes spécifiées en arguments obligatoires, en commençant dans la @var{i} et finissant dans la colonne @var{j}. @node \hline @subsection @code{\hline} @findex \hline La commande @code{\hline} dessine une ligne horizontale de la largeur de l'environnement @code{tabular} ou @code{array} susjacent. Elle est la plupart du temps utilisée pour dessiner une ligne au sommet, bas, et entre les lignes d'un tableau. @node thebibliography @section @code{thebibliography} @EnvIndex{thebibliography} @cindex bibliographie, créer (manuellement) Synopsis : @example \begin@{thebibliography@}@{@var{étiquette-la-plus-large}@} \bibitem[@var{étiquette}]@{@var{clef_de_cite}@} ... \end@{thebibliography@} @end example L'environnement @code{thebibliography} produit une bibliographie ou une liste de références. Il y a deux façons de produire des listes bibliographiques. Cet environnement convient quand vous avez un petit nombre de références et pouvez maintenir la liste manuellement. @xref{Using BibTeX}, pour une approche plus sophistiquée. L'exemple ci-dessous illustre l'environnement avec deux articles. @example Ce travail s'appuie sur \cite@{latexdps@}. Et ensemble à \cite@{latexdps, texbook@}. ... \begin@{thebibliography@}@{9@} \bibitem@{latexdps@} Leslie Lamport. \textit@{\LaTeX@{@}: a document preparation system@}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem@{texbook@} Donald Ervin Knuth. \textit@{Le Texbook : Composition informatique@}. Vuibert, 1er août 2017.\end@{thebibliography@} @end example @noindent Cela formate la première référence comme @samp{[1] Leslie ...}, de sorte que @code{... s'appuie sur \cite@{latexdps@}} produit @samp{... s'appuie sur [1]}. Le second @code{\cite} produit @samp{[1, 2]}. On doit compile le document deux fois pour que ces numéros de référence soient résolus. L'argument obligatoire @var{étiquette-la-plus-large} est un texte qui, lorsqu'il est composé, est aussi large que la plus large des étiquettes d'article produit pas les commandes @code{\bibitem}. Traditionnellement on utilise @code{9} pour des bibliographies de moins de 10 références, @code{99} pour celles qui en on moins de 100, etc. @findex \bibname @findex \refname La liste bibliographique a un titre de bibliographie tel que @samp{Bibliographie}. Pour le changer il y a deux cas. Dans les classes @file{book} et @file{report}, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est @code{\chapter} et le titre par défaut @samp{Bibliographie}, ce titre est dans la macro @code{\bibname}. Pour @file{article}, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est @code{\section} et que le titre par défaut est @samp{Références}, le titre est stocké dans la macro @code{\refname}. Pour le changer redéfinissez la commande, comme dans @code{\renewcommand@{\refname@}@{Références citées@}}, après @code{\begin@{document@}}. @PkgIndex{babel} Les paquetages de prise en charge linguistique comme @package{babel} redéfinissent automatiquement @code{\refname} ou @code{\bibname} pour s'adapter à la langue sélectionnée. @xref{list}, pour les paramètres de contrôle de disposition de la liste. @menu * \bibitem:: Spécifier un article de bibliographie. * \cite:: Faire référence à un article de bibliographie. * \nocite:: Inclure un article dans la bibliographie. * Utilisation de BibTex: Using BibTeX. Génération automatique de bibliographies. @end menu @node \bibitem @subsection @code{\bibitem} @findex \bibitem Synopsis : @example \bibitem@{@var{clef_de_cite}@} @end example @noindent ou : @example \bibitem[@var{étiquette}]@{@var{clef_de_cite}@} @end example La commande @code{\bibitem} génère un article étiqueté par défaut par un numéro généré en utilisant le compteur @code{enumi}. L'argument @var{clef_de_cite} est une @cindex clef de référence bibliographique @cindex référence bibliographique, clef @dfn{clef de référence bibliographique} consistant en une chaîne quelconque de lettres, chiffres, et signes de ponctuation (hormis la virgule). @xref{thebibliography}, pour un exemple. L'argument optionnel @var{étiquette}, lorsqu'il est présent, sert d'étiquette et le compteur @code{enumi} n'est pas incrémenté. Dans l'exemple suivant : @example \begin@{thebibliography@} \bibitem[Lamport 1993]@{latexdps@} Leslie Lamport. \textit@{\LaTeX@{@}: a document preparation system@}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem@{texbook@} Donald Ervin Knuth. \textit@{Le Texbook : Composition informatique@}. Vuibert, 1er août 2017. \end@{thebibliography@} @end example @noindent le premier article est formaté comme @samp{[Lamport 1993] Leslie ...} (la quantité d'espace horizontal que @LaTeX{} laisse pour l'étiquette dépend de l'argument @var{étiquette-la-plus-large} de l'environnement @code{thebibliography} ; voir @ref{thebibliography}). De même, @code{... s'appuyant sur \cite@{latexdps@}} produit @samp{... s'appuyant sur [Lamport 1994]}. Si vous mélangez des articles @code{\bibitem} avec et sans @var{étiquette}, alors @LaTeX{} numérote ces derniers séquentiellement. Dans l'exemple ci-dessus l'article @code{texbook} apparaît comme @samp{[1] Donald ...}, bien que ce soit le deuxième article. Si vous utilisez la même @var{clef_de_cite} deux fois, alors vous obtenez @samp{LaTeX Warning: There were multiply-defined labels}. En coulisse, @LaTeX{} se souvient de l'information @var{clef_de_cite} et @var{étiquette} parce que @code{\bibitem} écrit dans le fichier auxiliaire @file{@var{jobname}.aux} (@pxref{Jobname}). Par exemple dans l'exemple ci-dessus ce fichier contient @code{\bibcite@{latexdps@}@{Lamport, 1993@}} et @code{\bibcite@{texbook@}@{1@}}. Le fichier @file{.aux} est lu par la commande @code{\begin@{document@}} et alors l'information devient disponible pour les commandes @code{\cite}. Ceci explique qu'il est nécessaire d'exécuter @LaTeX{} deux fois pour que les références soient résolues : une pour l'écrire, et une pour le relire. À cause de cet algorithme en deux passes, quand vous ajourez un @code{\bibitem} ou changez sa @var{clef_de_cite} vous pouvez obtenir @samp{LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross-references right}. La solution est de recompiler. @node \cite @subsection @code{\cite} @findex \cite Synopsis : @example \cite@{@var{clefs}@} @end example @noindent ou @example \cite[@var{subcite}]@{@var{clefs}@} @end example Cette commande génère en sortie une citation des références associées à @var{clefs}. L'argument @var{clefs} est une liste d'une ou plus de clefs de références bibliographiques (@pxref{\bibitem}), séparées par des virgules. L'exemple suivant : @example La source ultime est \cite@{texbook@}. ... \begin@{thebibliography@} \bibitem@{texbook@} Donald Ervin Knuth. \textit@{Le Texbook : Composition informatique@}. Vuibert, 1er août 2017. \end@{thebibliography@} @end example @noindent produit une sortie du genre @samp{... ultime est [1]}. (Vous pouvez changer l'apparence de la citation et de la référence en utilisant un style de bibliographie si vous générez automatiquement l'environnement @code{thebibliography}. @xref{Using BibTeX}, pour plus ample information). L'argument optionnel @var{subcite} est joint à la citation. Par exemple, @code{Voir 14.3 dans \cite[p.~314]@{texbook@}} pourrait produire @samp{Voir 14.3 dans [1, p. 314]}. En plus de ce qui apparaît en sortie, @code{\cite} écrit de l'information dans le fichier auxiliaire @file{@var{jobname}.aux} (@pxref{Jobname}). Par exemple, @code{\cite@{latexdps@}} écrit @samp{\citation@{latexdps@}} dans ce fichier. Cette information est utilisée par Bib@TeX{} pour inclure dans vos listes de référence seulement les ouvrages que vous avez effectivement cités ; voir aussi @ref{\nocite}. Si @var{clefs} n'est pas dans votre information de bibliographie, alors vous obtenez @samp{LaTeX Warning: There were undefined references}, et en sortie la citation s'affiche comme un point d'interrogation en gras entre crochets. Il y a deux causes possibles. Si vous avez fait une faute de frappe, comme dans @code{\cite@{texbok@}} alors il n'y a qu'à la corriger. Si par contre vous venez juste d'ajouter ou de modifier l'information bibliographique de sorte que le fichier @file{.aux} est modifié (@pxref{\bibitem}) alors la solution est d'exécuter de nouveau @LaTeX{}. @node \nocite @subsection @code{\nocite} @findex \nocite Synopsis : @example @code{\nocite@{@var{clefs}@}} @end example La commande @code{\nocite} ne produit aucun texte en sortie, mais écrit @var{clefs} dans le fichier auxiliaire @file{@var{jobname}.aux} (@pxref{Jobname}). L'argument obligatoire @var{clefs} est une liste d'une ou plusieurs clefs de référence bibliographique (@pxref{\bibitem}). Cette information est utilisée par Bib@TeX{} pour inclure ces ouvrages dans votre liste de références même si vous ne les avez pas cités explicitement (@pxref{\cite}). @node Using BibTeX @subsection Utilisation de Bib@TeX{} @cindex utilisation de Bib@TeX{} @cindex bib@TeX{}, utilisation @cindex bibliographie, créer (automatiquement) @findex \bibliographystyle @findex \bibliography Comme décrit dans @code{thebibliography} (@pxref{thebibliography}), une approche sophistiqué pour gérer les bibliographies est fournie par le programme Bib@TeX{}. Ceci est uniquement une introduction ; voir la documentation complète sur le CTAN (@pxref{CTAN}). Avec Bib@TeX{} vous n'utilisez pas l'environnement @code{thebibliography} directement (@pxref{thebibliography}). Au lieu de cela, vous incluez les lignes : @example \bibliographystyle@{@var{stylebib}@} \bibliography@{@var{ficbib1},@var{ficbib2}, ...@} @end example @noindent L'argument @var{stylebib} fait référence à un fichier @file{@var{stylebib}.bst} définissant l'aspect que doivent avoir vos référence bibliographique. Les noms @var{stylebib} standards distribués avec Bib@TeX{} sont : @table @code @item alpha Les étiquettes sont formées à partir du nom de l'auteur et de l'année de publication. Les articles bibliographiques sont classés alphabétiquement. @item plain Les étiquettes sont des numéros. Les articles sont classés alphabétiquement. @item unsrt Comme @code{plain}, mais les entrées sont dans l'ordre où les références y sont faites dans le texte. @item abbrv Comme @code{plain}, mais les étiquettes sont plus compactes. @end table @noindent De très nombreux autres styles Bib@TeX{} existent, taillés sur mesure pour satisfaire les exigences de diverses publications. Voir le sujet @url{https://ctan.org/topic/bibtex-sty} sur le CTAN. La commande @code{\bibliography} est ce qui produit pour de bon la bibliographie. L'argument de @code{\bibliography} fait référence aux fichiers nommés @file{@var{ficbib1}.bib}, @file{@var{ficbib2}.bib}, @dots{}, qui sont censés contenir votre base de données au format Bib@TeX{}. L'exemple suivant illustre une paire typique d'entrées dans ce format. @example @@book@{texbook, title = @{Le @{@{\TeX@}@}book~: composition informatique@}, author = @{D.E. Knuth@}, isbn = @{2-7117-4819-7@}, series = @{Vuibert informatique@}, year = @{2003@}, publisher = @{Vuibert@} @} @@book@{sexbook, author = @{W.H. Masters and V.E. Johnson@}, title = @{Les r@{\'e@}action sexuelles@}, year = @{1976@}, publisher = @{Robert Laffont@} @} @end example Seules les entrées désignées par les commandes @code{\cite} ou @code{\nocite} sont listées dans la bibliographie du document. De la sorte, vous pouvez conserver toutes vos sources ensemble dans un seul fichier, ou un petit nombre de fichiers, et compter sur Bib@TeX{} pour inclure dans le document seulement celles que vous avez utilisées. @cindex @samp{*}, pour faire @code{\nocite} sur toutes les clefs @findex \nocite @r{@{*@}, pour toutes les clefs} Avec Bib@TeX{}, l'argument @var{clefs} de @code{\nocite} peut aussi être le caractère @samp{*} tout seul. Ceci veut dire de citer implicitement tous les articles de toutes les bibliographies données. @menu * messages d'erreur Bib@TeX{}: Bib@TeX{} error messages @end menu @node Bib@TeX{} error messages @subsubsection Messages d'erreur de Bib@TeX{} @cindex Bib@TeX{}, messages d'erreur @cindex messages d'erreur de Bib@TeX{} @findex .aux @r{fichier et commandes Bib@TeX{}} Si vous oubliez d'utiliser @code{\bibliography} ou @code{\bibliographystyle} dans votre document (ou, moins vraisemblablement, faites un document sans aucune commande @code{\cite} ni @code{\nocite}), alors Bib@TeX{} produit un message d'erreur. Parce que Bib@TeX{} est utilisable avec n'importe quel programme, et pas seulement @LaTeX{}, les messages d'erreur font référence aux commandes internes lues par Bib@TeX{} (du fichier @file{.aux}), plutôt qu'aux commandes de niveau utilisateur décrites plus haut. Le tableau ci-après montre les commandes internes mentionnées dans les erreurs Bib@TeX{}, et les commandes de niveau utilisateur correspondantes. @ftable @code @item \bibdata @findex \bibliography @r{et @code{\bibdata} interne} @code{\bibliography} @item \bibstyle @findex \bibliographystyle @r{et @code{\bibstyle} interne} @code{\bibliographystyle} @item \citation @findex \cite @r{et @code{\citation} interne} @findex \nocite @r{et @code{\citation} interne} @code{\cite}, @code{\nocite} @end ftable Par exemple, si votre document n'a aucune commande @code{\bibliographystyle}, Bib@TeX{} s'en plaint ainsi : @example I found no \bibstyle command---while reading file @var{document}.aux @end example @node theorem @section @code{theorem} @EnvIndex{theorem} @cindex théorèmes, composition des Synopsis : @example \begin@{theorem@} @var{corps du théorème} \end@{theorem@} @end example L'environnement @code{theorem} produit « Théorème @var{n} » en gras suivi de @var{corps du théorème}, où les possibilités de numérotation pour @var{n} sont décrites par @code{\newtheorem} (@pxref{\newtheorem}). @example \newtheorem@{lem@}@{Lemme@} % dans le préambule \newtheorem@{thm@}@{Théorème@} ... \begin@{lem@} % dans le corps du document texte du lemme \end@{lem@} Le résultat suivant en découle immédiatement. \begin@{thm@}[Gauss] % place « Gauss » entre parenthèses après le titre texte du théorème \end@{thm@} @end example @PkgIndex{amsmath} @PkgIndex{amsthm} La plupart des nouveaux documents utilisent les paquetages @package{amsthm} et @package{amsmath} de l'@identity{American Mathematical Society}. Entre autres ces paquetages incluent un grand nombre d'options pour les environnements de théorèmes, telles que des options de formatage. @node titlepage @section @code{titlepage} @EnvIndex{titlepage} @cindex fabriquer une page de titre @cindex pages de titre, création Synopsis : @example \begin@{titlepage@} ... texte et espacement ... \end@{titlepage@} @end example L'environnement @code{titlepage} crée une page de titre, c'est à dire une page sur laquelle ne sont inscrit aucun numéro de page ou libellé de rubrique. Il entraîne aussi que la page suivante a le numéro un. Dans l'exemple suivant tout le formatage, y compris l'espacement vertical, est laissé à l'auteur. @example \begin@{titlepage@} \vspace*@{\stretch@{1@}@} \begin@{center@} @{\huge\bfseries Thèse \\[1ex] titre@} \\[6.5ex] @{\large\bfseries Nom de l'auteur@} \\ \vspace@{4ex@} Thèse soumise à \\[5pt] \textit@{Nom de l'université@} \\[2cm] pour obtenir le grade de \\[2cm] \textsc@{\Large Docteeur en@} \\[2ex] \textsc@{\large Mathématiques@} \\[12ex] \vfill Departement de Mathématiques \\ Adresse \\ \vfill \today \end@{center@} \vspace@{\stretch@{2@}@} \end@{titlepage@} @end example Pour produire par contre une une page de titre standarde sans utiliser l'environnement @code{titlepage}, utilisez la commande @code{\maketitle} (@pxref{\maketitle}). @node verbatim @section @code{verbatim} @EnvIndex{verbatim} @cindex texte verbatim @cindex simuler du texte tapuscrit @cindex texte tapuscrit, simulation de @cindex code source, composer du @cindex programmes informatiques, composer du Synopsis : @example \begin@{verbatim@} @var{texte-litéral} \end@{verbatim@} @end example L'environnement @code{verbatim} est un environnement qui fabrique des paragraphes dans lequel @LaTeX{} produit exactement ce qui vous y tapez. Par exemple au sein de @var{texte-litéral} le caractère @code{\} ne commence pas de commande, il produit @samp{\} à l'impression, et les retours chariot et les blancs sont pris littéralement. La sortie apparaît dans une police genre tapuscrit (encore appelé « machine à écrire ») à chasse fixe (@code{\tt}). @example \begin@{verbatim@} Juron symbolique : %&$#?@!. \end@{verbatim@} @end example La seule restriction sur @code{text-literale} est qu'il ne peut pas inclure la chaîne @code{\end@{verbatim@}}. @PkgIndex{cprotect} Il est impossible d'utiliser l'environnement @code{verbatim} au sein d'un argument de macro, par exemple dans l'argument passé à @code{\section}. Ce n'est pas le même problème que celui des commandes fragiles (@pxref{\protect}), mais c'est juste impossible parce que l'environnement @code{verbatim} change le régime de catcode avant de traiter son contenu, et le rétablit juste après, or au sein d'un argument de macro le contenu de l'argument est déjà converti en une liste d'unités lexicales selon le régime de catcode courant à l'appel de la macro. Cependant, le paquetage @package{cprotect} peut être utile dans cette situation. @PkgIndex{listings} @PkgIndex{minted} Une utilisation courante d'entrée verbatim est de composer du code informatique. Il y a des paquetages qui améliorent l'environnement @code{verbatim}. Par exemple, une amélioration est de permettre l'inclusion verbatim de fichiers externes, totalement ou en partie. Parmi ces paquetages : @package{listings} et @package{minted}. @PkgIndex{fancyvrb} @PkgIndex{verbatimbox} Un paquetage qui offre beaucoup plus d'options pour les environnements verbatim est @package{fancyvrb}. Un autre @package{verbatimbox}. Pour une liste complète de tous les paquetages pertinents voir le CTAN (@pxref{CTAN}). @menu * \verb:: La forme macro de l'environnement @code{verbatim}. @end menu @node \verb @subsection @code{\verb} @findex \verb @cindex texte verbatim, en-ligne Synopsis : @example \verb@var{car}@var{texte-littéral}@var{car} \verb*@var{car}@var{texte-littéral}@var{car} @end example La commande @code{\verb} compose @var{texte-littéral} comme il est entré, en incluant les caractères spéciaux et les espaces, en utilisant la police tapuscrit (@code{\tt}). Aucun espaces n'est autorisé entre @code{\verb} ou @code{\verb*} et le délimiteur @var{car} qui marque le début et la fin du texte verbatim. Le délimiteur ne doit pas apparaître dans le @var{texte-littéral}. @cindex espace visible La forme étoilée (en @code{*}) diffère seulement en ce que les espaces sont tapés avec un caractère « espace visible ». @tex (Nommément, {\tt\char`\ }). @end tex La sortie correspondant à ce qui suit utilise un espace visible de part et d'autre du mot @samp{with} : @example Le premier argument de la commande est \verb*!filename with extension! et ... @end example @PkgIndex{url} Pour composer des adresses réticulaires, appelée aussi URL, le paquetage @package{url} est une option préférable à la commande @code{\verb}, puisque il permet les sauts de ligne. @PkgIndex{listings} @PkgIndex{minted} Pour du code informatique il y a beaucoup de paquetages plus avantageux que @code{\verb}. L'un est @package{listings}, un autre @package{minted}. @PkgIndex{cprotect} Vous ne pouvez pas utiliser @code{\verb} au sein d'un argument de macro, par exemple dans l'argument passé à @code{\section}. Ce n'est pas une question que @code{\verb} serait fragile (@pxref{\protect}), mais c'est juste impossible parce que la commande @code{\verb} change le régime de catcode avant de lire son argument et le rétablit juste après, or au sein d'un argument de macro le contenu de l'argument a déjà été converti en une liste d'unités lexicales selon le régime de catcode courant l'appel de la macro. Cependant, le paquetage @package{cprotect} peut être utile dans cette situation. @node verse @section @code{verse} @EnvIndex{verse} @cindex poésie, un environnement pour la Synopsis : @example \begin@{verse@} @var{line1} \\ @var{line2} \\ ... \end@{verse@} @end example L'environnement @code{verse} est conçu pour la poésie. Voici un vers tiré du @i{@identity{Cid}} de Pierre Corneille : @example % dans le préambule : \newcommand*\Role[1]@{\makebox[\linewidth][c]@{\textbf@{\textsc@{#1@}@}@}\\*@} ... \begin@{verse@} ... \Role@{Chimène@} Va, je ne te hais point.\\ \Role@{Don Rodrigue@} \phantom@{Va, je ne te hais point. @}Tu le dois.\\ \Role@{Chimène@} \phantom@{Va, je ne te hais point. Tu le dois. @}Je ne puis.\\ ... \end@{verse@} @end example @findex \\ @r{(pour @code{verse})} Séparez les lignes de chaque strophe avec @code{\\}, et utilisez une ou plusieurs lignes vides pour séparer les strophes. @example \begin@{verse@} \makebox[\linewidth][c]@{\textit@{De soy-même@} --- Clément Marot@} \\[1\baselineskip] Plus ne suis ce que j'ai été \\ Et plus ne saurai jamais l'être \\ Mon beau printemps et mon été \\ Ont fait le saut par la fenêtre Amour tu as été mon maître \\ Je t'ai servi sur tous les dieux \\ Ah si je pouvais deux fois naître\\ Comme je te servirais mieux \end@{verse@} @end example @noindent En sortie, les marges sont renfoncées sur la gauche et la droite, les paragraphes ne le sont pas, et le texte n'est pas justifié à droite. @node Line breaking @chapter Saut à la ligne @cindex saut à la ligne @cindex sauter à la ligne La première chose que @LaTeX{} fait lorsqu'il traite du texte ordinaire est de traduire votre fichier d'entrée en une séquence de glyphes et d'espaces. Pour produire un document imprimé, cette séquence doit être rompue en lignes (et ces lignes doivent être rompues en pages). D'ordinaire @LaTeX{} effectue pour vous les sauts de ligne (et de page) dans le corps du texte, mais dans certains environnements vous forcez manuellement les sauts. Un flux de production communément utilisé est d'obtenir une version finale du contenu du document avant de faire une passe finale dessus et de considérer le sauts de ligne (et de page). La plupart des gens ne considèrent pas que @LaTeX{} est un traitement de texte parce qu'il n'affiche pas instantanément la sortie. Toutefois, différer la sortie encourage l'utilisateur à remettre jusqu'à la fin des ajustements de format, et ainsi évite bien des va-et-vient sur des sauts susceptibles de rechanger. @noindent Différer la sortie a d'autres avantages : cela permet de ne faire aucun compromis sur la composition, ce qui assure que ce qu'on voit est exactement ce qu'on obtient, et cela aide également les auteurs à se concentrer soit sur écrire, soit sur se relire, plutôt que les distraire en faisant les deux à la fois. @menu * \\:: Commencer une nouvelle ligne. * \obeycr & \restorecr:: Faire que chaque ligne d'entrée commence une nouvelle ligne de sortie. * \newline:: Sauter à la ligne * \- (césure): \- (hyphenation). Insérer une césure explicite. * \discretionary:: Contrôler explicitement le caractère de césure. * \fussy & \sloppy:: Être plus ou moins exigeant sur le passage à la ligne. * \hyphenation:: Dire à @LaTeX{} comment gérer la césure d'un mot. * \linebreak & \nolinebreak:: Forcer & éviter les sauts à la ligne. @end menu @node \\ @section @code{\\} @findex \\ @r{(force un saut de ligne)} @cindex nouvelle ligne, commencer une @cindex saut de ligne, forcer Synopsis, l'un parmi : @example \\ \\[@var{espaceenplus}] @end example @noindent ou l'un parmi : @example \\* \\*[@var{espaceenplus}] @end example Finit la ligne courante. L'argument optionnel @var{espaceenplus} spécifie l'espace supplémentaire vertical à insérer avant la ligne suivante. C'est une longueur élastique (@pxref{Lengths}) et elle peut être négative. Le texte avant le saut est composé à sa longueur normale, c.-à-d.@: qu'il n'est pas dilaté pour remplir la largeur de la ligne. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). @example \title@{Mon histoire~: \\[7mm] un conte pathétique@} @end example @noindent La forme étoilée, @code{\\*}, dit à @LaTeX{} de ne pas commencer une nouvelle page entre les deux lignes, en émettant un @code{\nobreak}. Les sauts de ligne explicites au sein du corps de texte sont inhabituels en @LaTeX{}. En particulier, ne commencez pas un nouveau paragraphe avec @code{\\}, mais laissez une ligne à blanc pour le faire. De même, on mettez pas une séquence de @code{\\} pour créer un espace vertical, mais utilisez à la place @code{\vspace@{@var{longueur}@}}, @code{\leavevmode\vspace@{@var{longueur}@}}, ou @code{\vspace*@{@var{longueur}@}} si on veut que l'espace ne soit pas supprimé au sommet d'une nouvelle page (@pxref{\vspace}). Cette commande est utilisée principalement en dehors du flux principal de texte comme dans un environnement @code{tabular} ou @code{array} ou dans un environnement d'équation. La commande @code{\newline} est un synonyme de @code{\\} (@pxref{\newline}) dans des circonstances ordinaires (un exemple d'exception est la colonne de type @code{p@{...@}} dans un environnement @code{tabular} ; @pxref{tabular}) . @c credit: David Carlisle https://tex.stackexchange.com/a/82666 La commande @code{\\} est une macro, et sa définition change selon le contexte, de sorte que sa définition diffère pour chaque cas selon qu'on est dans du texte normal, ou dans un environnement @code{center}, ou @code{flushleft}, ou @code{tabular}. Dans du texte normal quand elle force un saut de ligne, elle est essentiellement un raccourci pour @code{\newline}. Elle ne termine ni le mode horizontal ni le paragraphe, mais insère juste un ressort et une pénalité de sorte que lorsque le paragraphe se termine un saut de ligne se produit à cet @c xx TODO introduire le terme « ligne creuse ». endroit, avec la ligne plus courte bourrée avec de l'espace blanc. Vous obtenez l'erreur @samp{LaTeX Error: There's no line here to end} si vous utilisez @code{\\} pour demander une nouvelle ligne, plutôt que pour finir la ligne courante. Par exemple si vous avez @code{\begin@{document@}\\} ou, plus vraisemblablement, quelque chose du genre de : @example \begin@{center@} \begin@{minipage@}@{0.5\textwidth@} \\ Dans cet espace vertical apposez votre marque. \end@{minipage@} \end@{center@} @end example La solution est de remplacer la double controblique par quelque chose du genre de @code{\vspace@{\baselineskip@}}. @node \obeycr & \restorecr @section @code{\obeycr} & @code{\restorecr} @anchor{\obeycr} @anchor{\restorecr} @findex \obeycr @findex \restorecr @cindex saut de ligne, sortie semblable à l'entrée pour le La commande @code{\obeycr} a pour effet qu'un retour chariot dans le fichier d'entrée (@samp{^^M}, internement) soit traité de la même façon que @code{\\} suivi d'un @code{\relax}. Ainsi chaque passage à la ligne dans l'entrée est aussi un passage à la ligne dans la sortie. La commande @code{\restorecr} restaure le comportement normal vis à vis des sauts de ligne. Ceci n'est pas la façon d'afficher textuellement du texte ou du code informatique. Utilisez plutôt @code{verbatim} (@pxref{verbatim}). Avec les réglages par défaut habituels de @LaTeX{}, l'exemple suivant : @example aaa bbb \obeycr ccc ddd eee \restorecr fff ggg hhh iii @end example @noindent produit en sortie quelque chose du genre de : @example aaa bbb ccc ddd eee fff ggg hhh iii @end example @noindent où les renfoncements sont des renfoncements de paragraphes. @node \newline @section @code{\newline} @findex \newline @cindex nouvelle ligne, commencer une (mode paragraphe) @cindex saut de ligne Dans du texte ordinaire, cette commande termine une ligne d'une façon qui ne la justifie pas à droite, de sorte que le texte précédent la fin de ligne n'est pas étiré. c.-à-d.@: que, en mode paragraphe (@pxref{Modes}), la commande @code{\newline} est équivalente à une double-controblique (@pxref{\\}). Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). Toutefois, les deux commandes diffèrent au sein d'un environnement @code{tabular} ou @code{array}. Dans une colonne avec un spécificateur produisant une boîte paragraphe, comme typiquement @code{p@{..@}}, @code{\newline} insère un saut de ligne au sein de la colonne, c.-à-d.@: insère une fin de ligne à l'intérieur de la colonne, c.-à-d.@: qu'elle ne rompt pas la ligne entière de tableau. Pour rompre la ligne entière utilisez @code{\\} ou son équivalent @code{\tabularnewline}. L'exemple suivant écrit @samp{Nom~:} et @samp{Adresse~:} comme deux lignes au sein d'une seule cellule du tableau. @example \begin@{tabular@}@{p@{2.5cm@}@@@{\hspace@{5cm@}@}p@{2.5cm@}@} Nom~: \newline Adresse~: &Date~: \\ \hline \end@{tabular@} @end example La @samp{Date~:} sera alignée sur la ligne de base de @samp{Nom~:}. @node \- (hyphenation) @section @code{\-} (césure à gré) @findex \- @r{(césure)} @cindex césure, forcer La commande @code{\-} dit à @LaTeX{} qu'il peut faire une césure du mot à cet endroit. Quand vous insérez des commandes @code{\-} dans un mot, le mot ne pourra subir de césure qu'à ces endroits et non dans aucun des autres points de césure que @LaTeX{} aurait pu choisir sinon. Cette commande est robuste (@pxref{\protect}). @LaTeX{} est bon en ce qui concerne les césures, et il trouve la plupart des points corrects de césure, tout en n'en utilisant presque jamais un incorrect. La commande @code{\-} est utilisée pour les cas exceptionnels. Par ex., @LaTeX{} d'ordinaire ne fait pas de césure dans les mots contenant un trait d'union. Ci-dessous le mot long et portant une césure indique que @LaTeX{} doit insérer des espaces inacceptablement long pour composer la colonne étroite : @example \begin@{tabular@}@{rp@{4.5cm@}@} Isaac Asimov &La tradition de l'anti-intellectualisme % l'an\-ti-in\-tel\-lec\-tu\-al\-isme a été une tendance constante, qui a fait son chemin dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que mon ignorance vaut autant que votre savoir. \end@{tabular@} @end example @noindent Si on met en commentaire la troisième ligne et sort de commentaire la quatrième, alors les choses s'ajusteront bien mieux. La commande @code{\-} ne fait qu'autoriser @LaTeX{} à faire une césure à cet endroit, elle ne force pas la césure. Vous pouvez forcer la césure avec quelque chose du genre de @code{ef-\linebreak farons}. Bien sûr, si vous changez plus tard le texte, alors cette césure forcée pourrait avoir l'air très étrange, c'est pourquoi cette approche demande de l'attention. @node \discretionary @section @code{\discretionary} (point de césure généralisé) @cindex césure discrétionnaire @cindex césure à gré @cindex à gré, césure @cindex discrétionnaire, césure Synopsis : @example \discretionary@{@var{avant-saut}@}@{@var{après-saut}@}@{@var{sans-saut}@} @end example Gère la modification d'un mot autour d'une césure. Cette commande est d'un usage rare dans les documents @LaTeX{}. Si un saut de ligne survient au point où @code{\discretionary} apparaît, alors @TeX{} met @var{avant-saut} à la fin de la ligne courante et met @var{après-saut} au début de la ligne suivante. S'il n'y a pas de saut à cet endroit alors @TeX{} met @var{sans-saut}. Dans le mot @samp{difficile} les trois lettres @code{ffi} forment une ligature. @TeX{} peut néanmoins faire un saut entre les deux @samp{f} avec ceci : @example di\discretionary@{f-@}@{fi@}@{ffi@}cile @end example Notez que l'utilisateur n'a pas à faire ceci. C'est typiquement géré automatiquement par l'algorithme de césure de @TeX{}. Les arguments de @code{\discretionary} ne peuvent contenir que des caractères, des boîtes ou des crénages. La commande @code{\discretionary} permet de contrôler finement la césure dans les cas où ne suffisent ni le contrôle standard de la césure fait l'algorithme de césure de @TeX{} et les règles de césures données par les paquetages de gestion linguistiques, ni les moyens de contrôle explicites offerts par les commandes @code{\hyphenation} (@pxref{\hyphenation}) et @code{\-} (@pxref{\- (hyphenation),\- (césure à gré)}). L'usage typique de @code{\discretionary} est par exemple de contrôler la césure au sein d'une formule mathématique en mode ligne (voir aussi @ref{Math miscellany,Miscellanées mathématique (entrée \*)}). Ci-dessous un exemple de contrôle de la césure au sein d'une adresse réticulaire, où l'on autorise la césure sur les obliques mais en utilisant une controblique violette en lieu de trait d'union : @example \documentclass@{article@} \usepackage[T1]@{fontenc@} \usepackage[utf8]@{inputenc@} \usepackage@{xcolor@} \usepackage@{hyperref@} \usepackage@{french@} \newcommand*\DiscrSlash@{\discretionary@{\mbox@{\textcolor @{purple@}@{\textbackslash@}@}@}@{/@}@{/@}@} \begin@{document@} Allez donc à \href@{http://une/tr\%c3\%A8s/tr\%c3\%A8s/longue% /mais/vraiment/tr\%c3\%A8s/longue/adresse/r\%C3\%A9ticulaire% /index.html@}@{http://une\DiscrSlash très\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash mais\DiscrSlash vraiment\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash adresse\DiscrSlash réticulaire\DiscrSlash index.html@} \end@{document@} @end example @node \fussy & \sloppy @section @code{\fussy} & @code{\sloppy} @anchor{\fussy} @anchor{\sloppy} @findex \fussy @findex \sloppy @cindex sauts de ligne, changer Ce sont des déclarations pour que @TeX{} fasse plus ou moins le difficile à propos des sauts de ligne. Déclarer @code{\fussy} évite en général trop d'espace entre les mots, au prix d'occasionnellement une boîte trop pleine ((@samp{overfull \hbox})). Inversement @code{\sloppy} évite les boîtes trop pleines mais en pâtissant d'un espacement inter-mot relâché. Le réglage par défaut est @code{\fussy}. Les sauts de ligne au sein d'un paragraphe sont contrôlés par celle-là des deux déclarations qui est en cours à la fin du paragraphe, c.-à-d.@: à la ligne à blanc, la commande @code{\par} ou l'équation hors texte terminant ce paragraphe. De sorte que pour affecter les sauts de ligne vous devez inclure la matière qui termine le paragraphe dans la portée de la commande. @menu * sloppypar:: Version environnement de la commande \sloppy. @end menu @node sloppypar @subsection @code{sloppypar} @EnvIndex{sloppypar} @cindex @identity{sloppypar}, environnement Synopsis : @example \begin@{sloppypar@} ... paragraphes ... \end@{sloppypar@} @end example Compose les paragraphes avec @code{\sloppy} en vigueur (@pxref{\fussy & \sloppy}). Utilisez cela pour ajuster localement les sauts de ligne, pour éviter les erreurs @samp{Overfull box} ou @samp{Underfull box}. Voici un exemple simple : @example \begin@{sloppypar@} Son plan arrêté de la sorte pour la matinée, dès qu’elle eut déjeuné, elle prit \emph@{Udolphe@} et s’assit, décidée à rester toute à sa lecture jusqu’à ce que la pendule marquât une heure. Cependant, et sans que Catherine en fût importunée (l’habitude\ldots), des phrases sans suite fluaient de Mme Allen~: elle ne parlait jamais beaucoup, faute de penser, et, pour la même raison, n’était jamais complètement silencieuse. Qu’elle perdît son aiguille, cassât son fil, entendît le roulement d’une voiture, aperçût une petite tache sur sa robe, elle le disait, qu’il y eût là ou non quelqu’un pour la réplique. \end@{sloppypar@} @end example @node \hyphenation @section @code{\hyphenation} @findex \hyphenation @cindex césure, définir Synopsis : @example \hyphenation@{@var{mot1} ...@} @end example La commande @code{\hyphenation} déclare les points de césure autorisés au sein des mots donnés dans la liste. Les mots de cette liste sont séparés par des espaces. Spécifiez les points de césure autorisés avec le caractère tiret, @code{-}. Utilisez des lettres en bas de casse. @TeX{} ne fera de césure que si le mot correspond exactement, aucune désinence n'est essayée. Des commandes @code{\hyphenation} multiples s'accumulent. @PkgIndex{babel} @PkgIndex{polyglossia} Les paquetages d'internationalisation du genre de @package{babel} ou @package{polyglossia} chargent déjà les motifs de césure de la langue courante, aussi on n'utilise la commande @code{\hyphenation} que pour les mots qui n'y existent pas. Voici un exemple : @c cf. citations d' A. Finkelkraut @example \hyphenation@{rhi-no-fé-roce sex-cuse doc-tam-bule œdi-peux@} @end example @PkgIndex{fontenc} Dans une langue s'écrivant avec des diacritiques, comme le français ou le polonais, la césure ne fonctionne correctement avec le moteur @command{pdflatex} qu'avec des codages modernes (@pxref{@TeX{} engines}). Il faut donc charger @package{fontenc} avec un autre codage qu'@code{OT1}, typiquement pour le français on utilise @code{T1} (@pxref{fontenc package}). @node \linebreak & \nolinebreak @section @code{\linebreak} & @code{\nolinebreak} @anchor{\linebreak} @anchor{\nolinebreak} @findex \linebreak @findex \nolinebreak @cindex sauts de ligne, forcer @cindex sauts de ligne, empêcher Synopsis, l'un parmi : @example \linebreak \linebreak[@var{de-zéro-à-quatre}] @end example @noindent ou l'un parmi : @example \nolinebreak \nolinebreak[@var{de-zéro-à-quatre}] @end example Encourage (@code{\linebreak}) ou décourage (@code{\nolinebreak}) un saut de ligne. L'argument optionnel @var{de-zéro-à-quatre} est un entier compris entre 0 et 4 qui vous permet d'adoucir l'instruction. Le réglage par défaut est 4, de sorte que sans l'argument optionnel respectivement la commande force ou interdit le saut. Mais par exemple, @code{\nolinebreak[1]} est une suggestion qu'il serait préférable de faire le saut à un autre endroit. Plus le nombre est grand, et plus la requête est insistante. Les deux commandes sont fragiles (@pxref{\protect}). Dans l'exemple suivant on dit à @LaTeX{} qu'un bon endroit ou faire un saut de ligne est après le @code{\blablajuridique} : @example \blablajuridique@{@}\linebreak[2] Nous rappelons que le port de signes ostentatoires d'appartenance à une communauté religieuse est interdit parmi le personnel au contact du public. @end example Quand vous émettez un @code{\linebreak}, les espaces de la ligne sont dilatés de sorte que le point du saut atteigne la marge de droite. @xref{\\} et @ref{\newline}, pour ne pas dilater les espaces. @node Page breaking @chapter Saut de page @cindex saut de page @cindex pages, saut @LaTeX{} commence de nouvelles pages de façon asynchrone, lorsque suffisamment de matière a été accumulée pour remplir une page. D'ordinaire ceci se produit automatiquement, mais parfois on peut désirer influencer les sauts. @menu * \clearpage & \cleardoublepage:: Commence une nouvelle page de droite ; éjecte les flottants. * \newpage:: Commence une nouvelle page. * \enlargethispage:: Agrandit d'un peu la page courante. * \pagebreak & \nopagebreak:: Forcer & éviter les sauts de page. @end menu @node \clearpage & \cleardoublepage @section @code{\clearpage} & @code{\cleardoublepage} @anchor{\clearpage} @findex \clearpage @cindex débourrer les flottants et commencer une page @cindex commencer une nouvelle page et débourrer les flottants @anchor{\cleardoublepage} @findex \cleardoublepage @cindex commencer une page de droite Synopsis : @example \clearpage @end example @noindent ou @example \cleardoublepage @end example Finit la page courante et envoie en sortie tous les flottants, tableaux et figures (@pxref{Floats}). S'il y a trop de flottants pour tenir dans la page, alors @LaTeX{} insère des pages supplémentaires contenant seulement les flottants. Dans le cas d'une impression en style @code{twoside}, @code{\cleardoublepage} fait aussi que la nouvelle page de contenu soit une page de droite (numérotée impaire), en produisant si nécessaire une page à blanc. La commande @code{\clearpage} est robuste alors que @code{\cleardouble page} est fragile (@pxref{\protect}). Les sauts de page de @LaTeX{} sont optimisés, aussi, d'ordinaire, vous n'utilisez ces commandes que la touche finale à la dernière version d'un document, ou au sein de commande. @c credit: https://www.tex.ac.uk/FAQ-reallyblank.html La commande @code{\cleardoublepage} insère une page à blanc, mais elle contient l'en-tête et le bas de page. Pour obtenir une page vraiment à blanc, utilisez cette commande : @example \let\origdoublepage\cleardoublepage \newcommand@{\clearemptydoublepage@}@{% \clearpage @{\pagestyle@{empty@}\origdoublepage@}% @} @end example @noindent Si vous désirez que la commande standarde @code{\chapter} de @LaTeX{} agisse ainsi, alors ajoutez la ligne @code{\let\cleardoublepage\clearemptydoublepage}. La commande @code{\newpage} (@pxref{\newpage}) finit également la page en cours, mais sans débourrer les flottants pendants. Et, si @LaTeX{} est en mode deux-colonnes alors @code{\newpage} finit la colonne courante alors que @code{\clearpage} et @code{\cleardoublepage} finissent la page courante. @node \newpage @section @code{\newpage} @findex \newpage @cindex nouvelle page, commencer @cindex commencer une nouvelle page Synopsis : @example \newpage @end example La commande @code{\newpage} finit la page courante. Cette commande est robuste (@pxref{\protect}). Les sauts de page de @LaTeX{} sont optimisés de sorte que d'ordinaire on n'utilise cette commande dans le corps d'un document que pour les finitions sur la version finale, ou à l'intérieur de commandes. Alors que les commandes @code{\clearpage} et @code{\cleardoublepage} finissent également la page courante, en plus de cela elles débourrent les flottants pendants (@pxref{\clearpage & \cleardoublepage}). Et, si @LaTeX{} est en mode deux-colonnes alors @code{\clearpage} et @code{\cleardoublepage} finissent las page courante en laissant possiblement une colonne vide, alors que @code{\newpage} finit seulement la colonne courante. Contrairement à @code{\pagebreak} (@pxref{\pagebreak & \nopagebreak}), la commande @code{\newpage} n'a pas pour effet que la nouvelle page commence exactement là où la requête est faite. Dans l'exemple suivant @example Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, \newpage \noindent a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal. @end example @noindent la nouvelle page commence après @samp{continent}, et la ligne où se produit le saut n'est pas justifiée à droite. De plus, @code{\newpage} n'étire pas verticalement la page, contrairement à @code{\pagebreak}. @node \enlargethispage @section @code{\enlargethispage} @findex \enlargethispage @cindex agrandir la page courante @code{\enlargethispage@{size@}} @code{\enlargethispage*@{size@}} Agrandit la @code{\textheight} de la page courante de la quantité spécifiée ; par exemple @code{\enlargethispage@{\baselineskip@}} permet d'avoir une ligne de plus. La forme étoilée essaie de comprimer la matière sur la page autant que possible. Ceci est normalement utilisé en même temps qu'un @code{\pagebreak} explicite. @node \pagebreak & \nopagebreak @section @code{\pagebreak} & @code{\nopagebreak} @anchor{\pagebreak} @anchor{\nopagebreak} @findex \pagebreak @findex \nopagebreak @cindex saut de page, forcer @cindex saut de page, empêcher Synopsis : @example \pagebreak[@var{priorité}] \nopagebreak[@var{priorité}] @end example Par défaut, la commande @code{\pagebreak} (@code{\nopagebreak}) force (empêche) un saut de page à la position courante. Avec @code{\pagebreak}, l'espace verticale sur la page est dilatée où c'est possible de sorte à s'étendre jusqu'à la marge inférieure normale. Avec l'argument optionnel @var{priorité}, vous pouvez convertir la commande @code{\pagebreak} d'une demande à une exigence. Le nombre doit être compris entre 0 et 4. Plus grand est le nombre, et plus insistant est l'exigence. @node Footnotes @chapter Notes en bas de page @cindex note en bas de page, créer @cindex bas de page, créer des notes Mettez une note en bas de la page courante avec la commande @code{\footnote}, comme ci-dessous. @example Noël Coward a dit plaisamment que lire une note en bas de page, c'est comme devoir descendre répondre à la porte d'entrée alors qu'on est en train de faire l'amour\footnote@{Je n'en sais rien, je ne lis pas les notes en bas de page.@} @end example Vous pouvez placer beaucoup de notes en bas de page dans une page. Si le texte devient trop long alors il est continué sur la page suivante. Vous pouvez aussi produire des notes en bas de page en combinant les commandes @code{\footnotemark} et @code{\footnotetext}, ce qui est utiles dans des circonstances spéciales. Pour faire que les références bibliographiques sortent comme des notes en bas de page vous devez inclure un style bibliographique avec ce comportement (@pxref{Using BibTeX}). @menu * \footnote:: Insérer une note en bas de page. * \footnotemark:: Insérer la marque seulement d'une note en bas de page. * \footnotetext:: Insérer le texte seulement d'une note en bas de page. * Notes en bas de page dans les titres de rubriques: Footnotes in section headings. Titre de chapitre ou de rubrique. * Notes dans un tableau: Footnotes in a table. Notes de tableau. * Footnotes of footnotes:: Classes multiples de notes en bas de page. * Paramètres des notes en bas de page: Footnote parameters. Les paramètres pour formater les notes en bas de page. @end menu @node \footnote @section @code{\footnote} @findex \footnote Synopsis : @example \footnote[@var{numéro}]@{@var{texte}@} @end example Place en bas de la page courante une note @var{texte} numérotée. @example Il y a plus d'un millier de notes en bas de page dans \textit@{Histoire Du Déclin Et De La Chute De L'empire Romain@}\footnote@{Après la lecture d'une version préléminaire, David Hume s'est plaint, « On souffre d'un fléau avec ces notes, selon la méthode actuelle d'imprimer le livre » et il suggera qu'elles « ne soient seulement imprimée dans la marge ou en bas de page »@} d'Édouard Gibbon. @end example L'argument optionnel @var{numéro} vous permet de spécifier le numéro de la note. Le compteur @code{footnote} donnant le numéro de la note n'est pas incrémenté si vous utilisez cette option, mais l'est dans le cas contraire. @cindex note en bas de page, symboles au lieu de numéros @findex \fnsymbol@r{, et note en bas de page} @findex \@@fnsymbol Changez l'aspect que @LaTeX{} donne au compteur de note en bas de page avec quelque chose du genre de @code{\renewcommand@{\thefootnote@}@{\fnsymbol@{footnote@}@}}, ce qui utilise une séquence de symboles (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Pour rendre ce changement global mettez cela dans le préambule. Si vous faites ce changement local alors vous désirerez sans doute réinitialiser le compteur avec @code{\setcounter@{footnote@}@{0@}}. Par défaut @LaTeX{} utilise des nombres arabes. @c - @node Symbolic footnotes @c - @section Note en bas de page symboliques @c - @c - @cindex notes en bas de page, symboliques au lieu de numérotées @c - Si vous voulez utiliser des symboles pour les notes en bas de page, @c - plutôt que des numéros croissants, redéfinissez @code{\thefootnote} @c - comme ceci : @c - @c - @example @c - \renewcommand@{\thefootnote@}@{\fnsymbol@{footnote@}@} @c - @end example @c - @c - @findex \fnsymbol@r{, et les notes en bas de page} @c - @findex \@@fnsymbol @c - La commande @code{\fnsymbol} produit une série prédéfinie de symboles @c - (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Si vous voulez @c - utiliser un symbol différent comme marque de note en bas de page, il @c - vous faut aussi redéfinir @code{\@@fnsymbol}. @c - @c vincentb1: why ``also'' (aussi), isn't that sufficient to redefine \@fnsymbol ? Le comportement par défaut de @LaTeX{} met beaucoup de restrictions sur l'endroit où l'on peut utiliser une @code{\footnote} ; par exemple, vous ne pouvez pas l'utiliser dans l'argument d'une commande de rubricage telle que @code{\chapter} (elle ne peut être utilisée qu'en mode paragraphe externe ; @pxref{Modes}). Il y a des contournements ; voir les rubriques suivantes. @c xx mention packages that fix this @cindex notes en bas de page, au sein d'une minipage @cindex mpfootnote, compteur Au sein d'un environnement @code{minipage} la commande @code{\footnote} utilise le compteur @code{mpfootnote} au lieu de @code{footnote}, de sorte que les notes sont numérotées indépendemment. Elles apparaissent au bas de l'environnement, et non au bas de la page. Et par défaut elles apparaissent alphabétiquement. @xref{minipage}. @node \footnotemark @section @code{\footnotemark} @findex \footnotemark Synopsis, l'un parmi : @example \footnotemark \footnotemark[@var{numéro}] @end example Place dans le texte la marque de la note courante. Pour spécifier le texte associé de la note voir @ref{\footnotetext}. L'argument optionnel @var{numéro} a pour effet que la commande utilise ce numéro pour déterminer la marque de note en bas de page. Cette commande peut être utilisée en mode paragraphe interne (@pxref{Modes}). Si vous utilisez @code{\footnotemark} sans l'argument optionnel alors elle incrémente le compteur @code{footnote}, mais si vous utilisez l'argument optionnel @var{numéro}, alors elle ne l'incrémente pas. L'exemple suivant produit plusieurs marques de note en bas de page faisant référence à la même note : @example Le premier théorème \footnote@{Dû à Gauss.@} et le deuxième théorème\footnotemark[\value@{footnote@}] ainis que le troisième théorème\footnotemark[\value@{footnote@}]. @end example S'il y a d'autres notes entre celles-ci, alors vous devez mémoriser la valeur du numéro de la marque commune. L'exemple suivant l'illustre : @c xx aligner l'anglais @example \title@{Un traité sur le théorème du binôme@} \newcounter@{sauvenumnote@} ... \setcounter@{sauvenumnote@}@{\value@{footnote@}@} \author@{J Moriarty\thanks@{University of Leeds@} \and A C Doyle\thanks@{Durham University@} \and S Holmes\footnotemark[\value@{sauvenumnote@}]@} \begin@{document@} \maketitle @end example @node \footnotetext @section @code{\footnotetext} @findex \footnotetext Synopsis, l'un des deux : @example \footnotetext@{@var{texte}@} \footnotetext[@var{numéro}]@{@var{texte}@} @end example Place @var{texte} au bas de la page comme une note en bas de page. Cette commande fait équipe avec @code{\footnotemark} (@pxref{\footnotemark}) et peut apparaître n'importe où après cette commande-là, mais doit apparaître en mode paragraphe externe (@pxref{Modes}). L'argument optionnel @var{numéro} change le numéro de note affiché. @xref{\footnotemark} et @ref{Footnotes in a table}, pour des exemples d'utilisation. @node Footnotes in section headings @section Note en bas de page dont le renvoi est au sein d'un titre de rubrique @cindex notes en bas de page, dans les titres de rubrique @cindex table des matières, éviter les notes en bas de page Mettre une note en bas de page depuis un titre de rubrique, comme dans : @example \section@{Les ensembles complets\protect\footnote@{Ce texte est dû à ...@}@} @end example @PkgIndex{footmisc} @cindex @code{stable}, option du paquetage @package{footmisc} @cindex option @code{stable} du paquetage @package{footmisc} @noindent a pour effet que la note en bas de page apparaît à la fois en bas de la page où la rubrique commence, et de celle où son titre apparaît dans la table des matières, ce qui vraisemblablement n'est pas voulu. Pour qu'elle n'apparaisse pas sur la table des matières utilisez le paquetage @package{footmisc} avec l'option @code{stable}. @example \usepackage[stable]@{footmisc@} .. \begin@{document@} .. \section@{Les ensembles complets\footnote@{Ce texte est dû à R~Jones.@}@} @end example Notez que le @code{\protect} a disparu ; l'inclure aurait pour effet que la note en bas de page apparaîtrait de nouveau dans la table des matières. @node Footnotes in a table @section Notes en bas de page dans un tableau @cindex Notes en bas de page, dans un tableau Au sein d'un environnement @code{tabular} ou @code{array} la commande @code{\footnote} ne fonctionne pas ; on obtient une marque de note dans la cellule du tableau mais le texte de la note n'apparaît pas. La solution est d'utiliser un environnement @code{minipage}, comme ci-après (@pxref{minipage}). @example \begin@{center@} \begin@{minipage@}@{\textwidth@} \centering \begin@{tabular@}@{l|l@} \textsc@{Navire@} &\textsc@{Roman@} \\ \hline \textit@{HMS Sophie@} &Maître à bord \\ \textit@{HMS @identity{Polychrest}@} &Capitaine de vaisseau \\ \textit@{HMS @identity{Lively}@} &Capitaine de vaisseau \\ \textit@{HMS Surprise@} &Plusieurs romans\footnote@{Le premier étant \textit@{La Surprise@}.@} \end@{tabular@} \end@{minipage@} \end@{center@} @end example Au sein d'une @code{minipage}, les marques de note sont des lettres en bas de casse. On peut changer cela avec quelque chose du genre de @code{\renewcommand@{\thempfootnote@}@{\arabic@{mpfootnote@}@}} (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Les notes du premier exemple apparaissent en bas de la @code{minipage}. Pour qu'elles apparaissent en bas de la page principale et fassent partie de la séquence normales des notes en bas de page, utilisez la pair @code{\footnotemark} et @code{\footnotetext} ainsi qu'une instanciation de compteur. @example \newcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@} \begin@{center@} \begin@{minipage@}@{\textwidth@} \setcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}@{\value@{footnote@}@} \centering \begin@{tabular@}@{l|l@} \textsc@{Femme@} &\textsc@{Relation@} \\ \hline Mona &Liaison\footnotemark \\ Diana Villiers &Épouse, à la fin\\ Christine Hatherleigh Wood &Fiancée\footnotemark \end@{tabular@} \end@{minipage@}% le signe pourcent permet de garder roches le texte de la note % et la minipage \stepcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}% \footnotetext[\value@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}]@{% Les circonstances de sa mort sont peu connues.@}% \stepcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}% \footnotetext[\value@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}]@{% Leur relation n'aboutit pas dans le tome XXI.@} \end@{center@} @end example @PkgIndex{tablefootnote} Pour un environnement flottant @code{table} (@pxref{table}) utilisez le paquetage @package{tablefootnote}. @example \usepackage@{tablefootnote@} % dans le préambule ... \begin@{table@} \centering \begin@{tabular@}@{l|l@} \textsc@{Date@} &\textsc@{Campagne@} \\ \hline 1862 &Fort Donelson \\ 1863 &Vicksburg \\ 1865 &Armée de Virginie du Nord\tablefootnote@{Fin de la guerre.@} \end@{tabular@} \caption@{Forces capturées par le général Grant@} \end@{table@} @end example @noindent La note apparaîtra en bas de la page et sera numérotée dans la même séquence que les autres notes en bas de page. @node Footnotes of footnotes @section Notes en bas de page sur d'autres notes @cindex note en bas de page portant sur une autre note @cindex note en bas de page, récursivement @PkgIndex{bigfoot} En particulier dans les sciences humaines, les auteurs peuvent avoir plusieurs classes de notes en bas de pages, y compris une note en bas de page qui porte sur une autre note en bas de page. Le paquetage @package{bigfoot} étend le mécanisme de note en bas de page par défaut de @LaTeX{} de bien des manières, y compris pour permettre de faire les deux notes de l'exemple ci-dessous : @example \usepackage@{bigfoot@} % dans le préambule \DeclareNewFootnote@{Default@} \DeclareNewFootnote@{from@}[alph] % crée la classe \footnotefrom@{@} ... Le troisième théorème est une réciproque partielle du second.\footnotefrom@{% Remarqué par Wilson.\footnote@{Deuxième édition seulement.@}@} @end example @node Footnote parameters @section Paramètres des notes en bas de page @cindex notes en bas de page, paramètres @cindex paramètres, pour notes en bas de page @ftable @code @item \footnoterule Produit le filet de séparation entre texte principal sur une page et les notes en bas de cette page. Les dimensions par défaut : épaisseur (ou largeur) @code{0.4pt}, et longueur @code{0.4\columnwidth} dans les classes standard de document (à l'exception @code{slide}, où elle n'apparaît pas). @item \footnotesep @anchor{footnote footnotesep} @cindex étai La hauteur de l'étai placé au début de la note en bas de page. Par défaut, c'est réglé à l'étai normal pour des polices de taille @code{\footnotesize} (@pxref{Font sizes}), donc il n'y a pas d'espace supplémentaire entre les notes. Cela vaut @samp{6.65pt} pour des polices à @samp{10pt}, @samp{7.7pt} pour @samp{11pt}, et @samp{8.4pt} pour @samp{12pt}. @end ftable @node Definitions @chapter Définitions @cindex définitions @LaTeX{} prend en charges la fabrication de nouvelles commandes de bien des genres. @c xx everything in this chapter needs exemples. @c xx Add DeclareRobustCommand (see clsguide.pdf) @menu * \newcommand & \renewcommand:: (Re)définir une nouvelle commande. * \providecommand:: Définir une commande, si le nom n'est pas utilisé. * \makeatletter et \makeatother: \makeatletter & \makeatother. Change la catégorie du caractère arobe. * \@@ifstar:: Définir vos propres commandes étoilées. * \newcounter:: Définir un nouveau compteur. * \newlength:: Définir une nouvelle longueur. * \newsavebox:: Définir une nouvelle boîte. * \newenvironment & \renewenvironment:: Définir un nouvel environnement. * \newtheorem:: Définir un nouvel environnement de semblable à @code{theorem}. * \newfont:: Définir un nouveau nom de police. * \protect:: Utiliser des commandes fragiles. * \ignorespaces & \ignorespacesafterend:: Supprimer des espaces superflus. * xspace@comma{}, paquetage: xspace package. Espace après une macros, conditionnellement. @end menu @node \newcommand & \renewcommand @section @code{\newcommand} & @code{\renewcommand} @anchor{\newcommand} @anchor{\renewcommand} @findex \newcommand @findex \renewcommand @cindex commandes, en définir de nouvelles @cindex commandes, redéfinir @cindex définir une nouvelle commande @cindex redéfinir une commande @cindex nouvelle commandes, définir Synopsis, l'un parmi (trois formes ordinaires, trois formes étoilées) : @example \newcommand@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \newcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \newcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} \newcommand*@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \newcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \newcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} @end example @noindent ou toutes les mêmes possibilités avec @code{\renewcommand} au lieu de @code{\newcommand} : @example \renewcommand@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \renewcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \renewcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} \renewcommand*@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \renewcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \renewcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} @end example Définit ou redéfinit une commande (voir aussi @code{\DeclareRobustCommand} dans @ref{Class and package commands}). @cindex forme en *, définir de nouvelles commandes @cindex forme étoilée, définir de nouvelles commandes @findex \long La forme étoilée (en @code{*}) de ces commandes interdit que les arguments contiennent une multiplicité de paragraphes de texte (la commande n'est pas @code{\long}, dans la terminologie de @value{PlainTeX}). Avec la forme par défaut, il est possible qu'un argument soit une multiplicité de paragraphes. Description des paramètres (des exemples suivront) : @table @var @item cmd Obligatoire ; @code{\@var{cmd}} est le nom de la commande. Il doit commencer par une controblique, @code{\}, et ne doit pas commencer avec la chaîne de 4 caractères @code{\end}. Pour @code{\newcommand}, il ne doit pas être déjà défini et ne doit pas commencer avec @code{\end} ; pour @code{\renewcommand}, il doit être déjà défini. @item nargs Optionnel ; un entier compris entre 1 et 9 spécifiant le nombre d'arguments que la commande prend, y compris un éventuel argument optionnel. Si cet argument n'est pas présent, alors la spécification par défaut est que la commande ne prend aucun argument. Lorsque on redéfinit une commande, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d'arguments par rapport à l'ancienne. @item optargdéfaut @cindex optionnels, arguments, définir et utiliser @cindex arguments optionnels, définir et utiliser Optionnel ; si cet argument est présent, alors le premier argument de la commande @code{\@var{cmd}} en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est @var{optargdéfaut} (qui peut être une chaîne vide). Si cet argument n'est pas présent, alors @code{\@var{cmd}} ne prend pas d'argument optionnel. C'est à dire que si @code{\@var{cmd}} est appelée avec à la suite un argument entre crochets, comme dans @code{\@var{cmd}[@var{valopt}]}, alors au sein de @var{défn} le paramètre @code{#1} est réglé à @var{valopt}. Par contre si @code{\@var{cmd}} est appelé sans crochet à la suite, alors au sein de @var{défn} le paramètre @code{#1} est réglé à @var{optargdéfaut}. Dans les deux cas, les arguments obligatoires commencent par @code{#2}. Omettre @code{[@var{optargdéfaut}]} d'une définition est très différent de mettre des crochets vides, comme dans @code{[]}. Dans le premier cas on dit que la commande ainsi définie ne prend pas d'argument optionnel, de sorte que @code{#1} est le premier argument obligatoire (à supposer que @math{@var{nargs} @geq{} 1}) ; dans le second cas on règle l'argument optionnel @code{#1} à être une chaîne vide par défaut, c.-à-d.@: si aucun argument optionnel n'est donné à l'appel. De même, omettre @code{[@var{valopt}]} d'un appel est également très différent que de donner des crochets vides, comme dans @code{[]}. Dans le premier cas on règle @code{#1} à la valeur de @var{valopt} (à supposer que la commande a été définie pour prendre un argument optionnel) ; alors que dans le second on règle @code{#1} à la chaîne vide, comme on le ferait pour n'importe quelle autre valeur. Si une commande n'est pas définie pour prendre un argument optionnel, mais qu'elle est appelée avec un argument optionnel, les résultats sont imprévisibles : il peut y avoir une erreur @LaTeX{}, une sortie incorrectement composée, ou les deux. @item défn @cindex paramètres, substitution Obligatoire ; le texte par lequel substituer chaque occurrence de @code{\@var{cmd}}. Les paramètres @code{#1}, @code{#2}, @dots{}, @code{#@var{nargs}} sont remplacés par les valeurs fournies en appelant la commande (ou par @var{optargdéfaut} dans le cas d'un argument optionnel non spécifié dans l'appel, comme cela vient d'être expliqué). @end table @cindex blancs, après une séquence de contrôle @TeX{} ignore les blancs dans le code source à la suite d'un mot de contrôle (@pxref{Control sequences}), comme dans @samp{\cmd }. Si vous désirez une espace réellement à cet endroit, une solution est de taper @code{@{@}} après la commande (@samp{\cmd@{@} }), et une autre est d'utiliser un espace de contrôle explicite (@samp{\cmd\ }). Un exemple simple de définition d'une nouvelle commande : @code{\newcommand@{\JM@}@{Jean Martin@}} a pour effet le remplacement de @code{\JM} par le texte plus long de la définition. La redéfinition d'une commande existante est similaire : @code{\renewcommand@{\symbolecqfd@}@{@{\small CQFD@}@}}. Si vous utilisez @code{\newcommand} et que le nom de commande a déjà été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Error: Command \fred already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual}. Si vous utilisez @code{\renewcommand} et que le nom de commande n'a pas encore été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Error: \hank undefined}. Dans l'exemple suivant la première définition crée une commande sans argument, et la seconde, une commande avec un argument obligatoire : @example \newcommand@{\etudiant@}@{Melle~O'Leary@} \newcommand@{\defref@}[1]@{Définition~\ref@{#1@}@} @end example @noindent Utilisez la première commande comme dans @code{Je confie \etudiant@{@} à vos bons soins}. La seconde commande a un argument variable, de sorte que @code{\defref@{def:base@}} se développe en @code{Definition~\ref@{def:base@}}, ce qui en fin de compte se développera en quelque chose du genre de @samp{Définition~3.14}. Un exemple avec deux arguments obligatoires : @code{\newcommand@{\nbym@}[2]@{$#1 \times #2$@}} est invoqué comme @code{\nbym@{2@}@{k@}}. Un exemple avec un argument optionnel : @example \newcommand@{\salutation@}[1][Madame, Monsieur]@{#1,@} @end example @noindent Alors, @code{\salutation} donne @samp{Madame, Monsieur,} alors @code{\salutation[Cher Jean]} donne @samp{Cher Jean,}. Et @code{\salutation[]} donne @samp{,}. Cet exemple a un argument optionnel et deux arguments obligatoires. @example \newcommand@{\avocats@}[3][cie]@{#2, #3, et~#1@} J'emploie \avocats[Odette]@{Devoie@}@{Trichou@}. @end example @noindent En sortie on a @samp{J'emploie Devoie, Trichou, et Odette}. L'argument optionnel, c.-à-d.@: @code{Odette}, est associé à @code{#1}, alors que @code{Devoie} et @code{Trichou} le sont à @code{#2} et @code{#3}. À cause de l'argument optionnel, @code{\avocats@{Devoie@}@{Trichou@}} donne en sortie @samp{J'emploie Devoie, Trichou, et cie}. Les accolades autour de @var{défn} ne définissent pas un groupe, c.-à-d.@: qu'elle ne délimitent pas la portée du résultat du développement de @var{défn}. Ainsi la définition @code{\newcommand@{\nomnavire@}[1]@{\it #1@}} est problématique dans cette phrase : @example Le \nomnavire@{Monitor@} rencontra le \nomnavire@{Merrimac@}. @end example @noindent les mots @samp{rencontra le}, et le point, sont mis incorrectement en italique. La solution est de mettre une paire supplémentaire d'accolades au sein de la définition : @code{\newcommand@{\nomnavire@}[1]@{@{\it #1@}@}}. @menu * Control sequences:: Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle. @end menu @node Control sequences @subsection Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle @cindex séquences de contrôle En lisant l'entrée @TeX{} convertit le flux des caractères lus en une séquence d'@dfn{unités lexicales}, encore appelées @dfn{lexèmes}@footnote{En anglais c'est le terme jeton --- @identity{token} --- qui est utilisé.}. Lorsque @TeX{} voit une controblique @code{\}, il gère les caractères suivants d'une manière spéciale de sorte à former une unité lexicale @dfn{séquence de contrôle}. Les séquences de contrôle peuvent être classées en deux catégories : @itemize @item @cindex mot de contrôle, défini Les @dfn{mots de contrôle}, quand la séquence de contrôle est formée à partir d'une @code{\} suivie par au moins une lettre ASCII (@code{A-Z} et @code{a-z}), suivie par au moins une non-lettre. @item @cindex symboles de contrôle, défini Les @dfn{symboles de contrôle}, quand la séquence de contrôle est formée à partir d'une @code{\} suivi d'un unique caractère non-lettre. @end itemize La séquence des caractères ainsi trouvés après le @code{\} est aussi appelé le @dfn{nom de la séquence de contrôle}. Les blancs suivant un mot de contrôle sont ignorés et ne produisent aucun espace blanc en sortie (@pxref{\newcommand & \renewcommand} et @ref{\(SPACE)}). Étant donné que la commande @code{\relax} ne fait rien, l'exemple suivant imprime simplement @samp{Bonjour !}@inlinefmt{tex, on a utilisé des espaces visible @samp{@visiblespace{}} au lieu de blancs}@inlinefmt{info, (si vous utilisez la visionneuse info d'Emacs@comma{} activez le mode mineur @code{whitespace-mode} pour voir les espaces de traîne)} : @example Bon\relax@visiblespace{}@visiblespace{}@visiblespace{} @visiblespace{}@visiblespace{}@visiblespace{}jour ! @end example @noindent Ceci parce que les blancs suivant @code{\relax}, y compris le caractère saut-de-ligne, sont ignorés, et que les blancs en début de ligne sont aussi ignorés (@pxref{Leading blanks}). @node \providecommand @section @code{\providecommand} @findex \providecommand @cindex commandes, définir de nouvelles @cindex définir une nouvelle commande @cindex nouvelles commandes, définir Synopsis, l'un parmi : @example \providecommand@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \providecommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \providecommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} \providecommand*@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \providecommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \providecommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} @end example Définit une commande, du moment qu'aucune commande de même nom n'existe déjà. Si aucune commande de ce nom n'existe alors ceci a le même effet que @code{\newcommand} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). Si une commande de ce nom existe déjà alors cette définition est sans effet. Ceci est particulièrement utile dans tout fichier susceptible d'être chargé plus d'une fois, tel qu'un fichier de style. @xref{\newcommand & \renewcommand}, pour la description des arguments. Dans l'exemple suivant : @example \providecommand@{\monaffiliation@}@{Saint Michael's College@} \providecommand@{\monaffiliation@}@{Lycée Henri IV@} Depuis \monaffiliation. @end example @noindent on a en sortie @samp{Depuis Saint Michael's College}. Contrairement à @code{\newcommand}, l'utilisation répétée de @code{\providecommand} pour (essayer de) définir @code{\monaffiliation} ne produit pas d'erreur. @node \makeatletter & \makeatother @section @code{\makeatletter} et @code{\makeatother} @anchor{\makeatletter} @anchor{\makeatother} @findex \makeatother @findex \makeatother Synopsis : @example \makeatletter ... définition de commande comprenant @@ dans leur nom .. \makeatother @end example Utilisez cette paire de commandes quand vous redéfinissez les commandes @LaTeX{} dont le nom comprend un caractère arobe @samp{@code{@@}}. La déclaration @code{\makeatletter} a pour effet que le caractère arobe ait le code de catégorie des lettres, c.-à-d.@: le code 11. La déclaration @code{\makeatother} règle de code de catégorie de l'arobe au code 12, sa valeur d'origine. À mesure que chaque caractère est lu par @TeX{}, un code de catégorie lui est assigné. On appelle aussi ce code @cindex catcode @cindex code de catégorie de caractère @cindex catégorie, code de caractère @dfn{catcode} pour faire court. Par exemple, la controblique @code{\} reçoit le catcode 0. Les noms de commande consistent en un caractère de catégorie 0, d'ordinaire une controblique, suivi par des lettres, c.-à-d.@: des caractères de catégorie 11 (à ceci près qu'une commande peut également consister en un caractère de catégorie 0 suivi d'un unique caractère qui n'est pas une lettre). Le code source de @LaTeX{} suit la convention que certaines commandes utilisent @code{@@} dans leur nom. Ces commandes sont principalement destinées aux auteurs de paquetages ou de classes. Cette convention empêche les auteurs qui sont juste utilisateurs d'un paquetage ou d'une classe de remplacer accidentellement une telle commande par une commande définie par eux, puisque par défaut l'arobe a le catcode 12 (other). Utilisez la paire @code{\makeatletter} et @code{\makeatother} au sein d'un fichier @file{.tex}, typiquement dans le préambule, quand vous définissez ou redéfinissez des commandes dont le nom comprend @code{@@}, en entourant votre définition par elles. Ne les utilisez pas au sein de fichiers @file{.sty} ou @file{.cls} puisque les commandes @code{\usepackage} et @code{\documentclass} font déjà le nécessaire pour que l'arobe ait le catcode d'une lettre, à savoir 11. @PkgIndex{macros2e} Pour une liste complète des macros contenant une arobe dans leur nom, voir le document @url{http://ctan.org/pkg/macros2e}. @c xx pourquoi est-ce que ceci a été enlevé : @c xx Ces macros sont surtout à l'intention des auteurs de classes et de @c xx paquetages. Dans l'exemple suivant une commande @code{\these@@nomuniversite} se trouve dans le fichier de classe, et l'utilisateur veut changer sa définition. Pour cela, il suffit d'insérer les trois lignes suivantes dans le préambule, avant le @code{\begin@{document@}} : @example \makeatletter \renewcommand@{\these@@nomuniversite@}@{Université Lyon III Jean Moulin@} \makeatother @end example @node \@@ifstar @section @code{\@@ifstar} @findex \@@ifstar @cindex commandes, variantes étoilées @cindex étoilées, variantes de commandes Synopsis : @example \newcommand@{\macmd@}@{\@@ifstar@{\macmd@@star@}@{\macmd@@nostar@}@} \newcommand@{\macmd@@nostar@}[@var{nostar-nbre-args}]@{@var{nostar-corps}@} \newcommand@{\macmd@@star@}[@var{star-nbre-args}]@{@var{star-corps}@} @end example @c Inpirée des trucs & astuces de Manuel Pégourié-Gonnard @c (https://elzevir.fr/imj/latex/tips.html#stared) Vous l'avez sans doute remarqué, beaucoup d'environnements ou commandes standards de @LaTeX{} existent sous une variante avec le même nom mais finissant avec le caractère étoile @code{*}, un astérisque. Par exemple c'est le cas des environnements @code{table} et @code{table*}, et des commandes @code{\section} et @code{\section*}. Lorsque on définit un environnement, cela est facile puisque @code{\newenvironment} et @code{\renewenvironment} autorisent que le nom de l'environnement contienne un astérisque. Il vous suffit donc d'écrire @code{\newenvironment@{@var{monenv}@}} ou @code{\newenvironment@{@var{monenv}*@}} et de continuer la définition comme d'habitude. Pour les commandes, c'est plus compliqué car l'étoile n'étant pas une lettre ne peut pas faire partie du nom de la commande. Comme dans le synopsis ci-dessus, on a donc une commande utilisateur, donnée ci-dessus comme @code{\macmd}, qui doit être capable de regarder si elle est ou non suivie d'une étoile. Par exemple, @LaTeX{} n'a pas réellement une commande @code{\section*} ; au lieu de cela la commande @code{\section} regarde ce qui la suit. Cette première commande n'accepte d'argument, mais au lieu de cela se développe en l'une de deux commandes qui elle accepte des arguments. Dans le synopsis ces commandes sont @code{\macmd@@nostar} et @code{\macmd@@star}. Elles peuvent prendre le même nombre d'arguments ou un nombre différent, ou pas d'argument du tout. Comme d'habitude, dans un document @LaTeX{} une commande utilisant l'arobe @code{@@} dans son nom doit être comprise au sein d'un bloc @code{\makeatletter ... \makeatother} (@pxref{\makeatletter & \makeatother}). Dans cet exemple, on définit @code{\ciel} comme une commande avec un argument obligatoire et admettant une variante étoilée @code{\ciel*} également avec un argument obligatoire. Ainsi, @code{\ciel@{bleu@}} composera « ciel bleu non étoilé » tandis que @code{\ciel*@{nocturne@}} composera « ciel nocturne étoilé ». @example \makeatletter \newcommand*\ciel@@starred[1]@{ciel #1 étoilé@} \newcommand*\ciel@@unstarred[1]@{ciel #1 non étoilé@} \newcommand\ciel@{\@@ifstar@{\ciel@@starred@}@{\ciel@@unstarred@}@} \makeatother @end example Voici un autre exemple, où la variante étoilée prend un nombre d'arguments différent de la non étoilée. Avec cette définition, la célèbre réplique de l'agent 007 « @code{Mon nom est \agentsecret*@{Bond@}, \agentsecret@{James@}@{Bond@}}. » est équivalente à saisir les commandes « @code{Je m'appelle \textsc@{Bond@}, \textit@{James@} textsc@{Bond@}.} » @example \makeatletter \newcommand*\agentsecret@@starred[1]@{\textsc@{#1@}@} \newcommand*\agentsecret@@unstarred[2]@{\textit@{#1@} \textsc@{#2@}@} \newcommand\agentsecret@{\@@ifstar@{\agentsecret@@starred@}@{\agentsecret@@unstarred@}@} \makeatother @end example Après le nom d'une commande, l'étoile est traitée d'une manière similaire à un argument optionnel. (Ceci est différent des noms d'environnement, où l'étoile fait partie du nom lui-même, et peut donc être à n'importe quelle position). D'un point de vue purement technique il est donc possible de mettre un nombre indéfini d'espaces entre la commande et l'étoile. Ainsi @code{\agentsecret*@{Bond@}} et @code{\agentsecret@w{ *}@{Bond@}} sont équivalents. Toutefois, la pratique normale est de ne pas insérer de tels espaces. @PkgIndex{suffix} @PkgIndex{xparse} Il y a deux manières pouvant être plus commodes d'accomplir la même tâche que @code{\@@ifstar}. Le paquetage @package{suffix} permet la construction @code{\newcommand\macommande@{@var{variante-non-étoilée}@}} suivie de @code{\WithSuffix\newcommand\macommande*@{@var{variante-étoilée}@}}. Et @LaTeX{}3 a le paquetage @package{xparse} qui permet ce code. @example \NewDocumentCommand\toto@{s@}@{\IfBooleanTF#1 @{@var{variante-étoilée}@}% @{@var{variante-non-étoilée}@}% @} @end example @node \newcounter @section @code{\newcounter} : allouer un compteur @findex \newcounter @cindex compteurs, définir de nouveaux Synopsis : @example \newcounter@{@var{nomcompteur}@} \newcounter@{@var{nomcompteur}@}[@var{super}] @end example La commande @code{\newcounter} définit un nouveau compteur nommé @var{nomcompteur}. Le nouveau compteur est initialisé à zéro. Quand l'argument optionnel @code{[@var{super}]} est fourni, le compteur @var{nomcompteur} est réinitialisé à chaque incrémentation du compteur nommé @var{super}. @xref{Counters}, pour plus d'information à propos des compteurs. @node \newlength @section @code{\newlength} @findex \newlength @cindex longueurs, allouer de nouvelles @cindex longueurs élastiques, définir de nouvelles @cindex élastiques, définir de nouvelles longueurs @cindex pas, registre de, @value{PlainTeX} @cindex ressort, registre de, @value{PlainTeX} Synopsis : @example \newlength@{\@var{longueur}@} @end example Alloue un nouveau registre de longueur (@pxref{Lengths}). L'argument obligatoire @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. Le nouveau registre détient des longueurs (élastiques) telles que @code{72.27pt} ou @code{1in plus.2in minus.1in} (un registre de longueur @LaTeX{} est ce que @value{PlainTeX} appelle un registre @code{skip}, ou registre de pas). Le registre est créé avec une valeur initiale de zéro. La séquence de contrôle @code{\@var{longueur}} doit ne pas être déjà définie. Voici une exemple : @example \newlength@{\graphichgt@} @end example Si vous oubliez la controblique alors vous obtenez l'erreur @samp{Missing control sequence inserted}. Si la séquence de contrôle existe déjà alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Error: Command \graphichgt already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual}. @node \newsavebox @section @code{\newsavebox} : allouer une boîte @findex \newsavebox @cindex boîte, allouer une nouvelle Alloue un « baquet » pour détenir une boîte. Synopsis : @example \newsavebox@{\@var{cmd}@} @end example Définit @code{\@var{cmd}} pour se référer à un nouveau baquet pour stocker des boîtes. Une telle boîte sert à détenir de la matière composée, pour l'utiliser plusieurs fois (@pxref{Boxes}) ou pour le mesurer ou le manipuler. Le nom @code{\@var{cmd}} doit commencer par une controblique, et ne doit pas être déjà défini. L'allocation d'une boîte est globale. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). @node \newenvironment & \renewenvironment @section @code{\newenvironment} & @code{\renewenvironment} @anchor{\newenvironment} @anchor{\renewenvironment} @findex \newenvironment @findex \renewenvironment @cindex environnements, définir @cindex définir de nouveaux environnements @cindex redéfinir des environnements Ces commandes définissent ou redéfinissent un environnement @var{env}, c.-à-d., @code{\begin@{@var{env}@} @var{corps} \end@{@var{env}@}}. Synopsis : @example \newenvironment@{@var{env}@}[@var{nargs}][@var{argoptdéfaut}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} \newenvironment*@{@var{env}@}[@var{nargs}][@var{argoptdéfaut}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} \renewenvironment@{@var{env}@}[@var{nargs}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} \renewenvironment*@{@var{env}@}[@var{nargs}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} @end example @cindex forme étoilée des commandes d'environnement @cindex forme en * des commandes d'environnement La forme étoilée de ces commandes exige que les arguments (à ne pas confondre avec le corps de l'environnement) ne contiennent pas de paragraphes de texte. @table @var @item env Obligatoire ; le nom de l'environnement. Il est constitué seulement de lettres ou du caractère astérisque @code{*}, et donc ne commence pas par une controblique @code{\}. Il ne doit pas commencer par la chaîne @code{end}. Pour @code{\newenvironment}, @var{env} ne doit pas être le nom d'un environnement déjà existant, et la commande @code{\@var{env}} ne doit pas être définie. Pour @code{\renewenvironment}, @var{env} doit être le nom d'un environnement déjà existant. @item nargs Optionnel ; un entier de 0 à 9 indiquant le nombre d'arguments que l'environnement attend. Quand l'environnement est utilisé, ces arguments apparaissent après le @code{\begin}, comme dans @code{\begin@{@var{env}@}@{@var{arg1}@}@dots{}@{@var{argn}@}}. Si cet argument n'est pas présent, alors par défaut l'environnement n'attend pas d'argument. Lorsqu'on redéfinit un environnement, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d'arguments que la précédente. @item argoptdéfaut Optionnel ; si cet argument est présent alors le premier argument de l'environnement en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est @var{argoptdéfaut} (éventuellement une chaîne vide). Si cet argument n'est pas présent alors l'environnement ne prend pas d'argument optionnel. c.-à-d.@: que si @code{[@var{argoptdéfaut}]} est présent dans la définition de l'environnement alors vous pouvez commencer l'environnement avec des crochets, comme dans @code{\begin@{@var{env}@}[@var{valopt}]@{...@} ... \end@{@var{env}@}}. Dans ce cas, au sein de @var{défdébut}, le paramètre @code{#1} est réglé à la valeur de @var{valopt}. Si par contre @code{\begin@{@var{env}@}} est appelé sans être suivi de crochet, alors, au sein de @var{défdébut}, le paramètre @code{#1} est réglé à la valeur par défaut @var{optargdéfaut}. Dans les deux cas, le premier paramètre obligatoire, s'il en est, est @code{#2}. Omettre @code{[@var{valopt}]} dans l'appel est différent d'avoir des crochets sans contenu, comme dans @code{[]}. Dans le premier cas @code{#1} se développe en @var{argoptdéfaut}, et dans le second en une chaîne vide. @item défdébut Obligatoire ; le texte qui est développé à toute occurrence de @code{\begin@{@var{env}@}} ; au sein de @var{défdébut}, le @var{n}ième paramètre positionnel, (c.-à-d.@: @code{#@var{n}}), est remplacé au sein de @var{défdébut} par le texte du @var{n}ième argument. @item déffin Obligatoire ; le texte développé à toute occurrence de @code{\end@{@var{env}@}}. Il ne doit contenir aucun paramètre positionnel, ainsi @code{#@var{n}} ne peut pas être utilisé ici (mais voyez l'exemple final ci-après). @end table Tous les environnements, c'est à dire le code de @var{défdébut}, le corps de l'environnement, et le code @var{déffin}, sont traités au sein d'un groupe. Ainsi, dans le premier exemple ci-dessous, l'effet de @code{\small} est limité à la citation et ne s'étend pas à la matière qui suit l'environnement. Cet exemple dont un environnement semblable à @code{quotation} de @LaTeX{} à ceci près qu'il sera composé dans une taille de police plus petite : @example \newenvironment@{smallquote@}@{% \small\begin@{quotation@} @}@{% \end@{quotation@} @} @end example Celui-ci montre l'utilisation des arguments ; cela donne un environnement de citation qui affiche l'auteur : @example \newenvironment@{citequote@}[1][Corneille]@{% \begin@{quotation@} \noindent\textit@{#1@}: @}@{% \end@{quotation@} @} @end example @noindent Le nom de l'auteur est optionnel, et vaut par défaut @samp{Corneille}. Dans le document, utilisez l'environnement comme ceci : @example \begin@{citequote@}[Clovis, roi des Francs] ... \end@{citequote@} @end example Ce dernier exemple montre comment sauvegarder la valeur d'un argument pour l'utiliser dans @var{déffin}, dans ce cas dans une boîte (@pxref{\sbox & \savebox}). @example \newsavebox@{\quoteauthor@} \newenvironment@{citequote@}[1][Corneille]@{% \sbox\quoteauthor@{#1@}% \begin@{quotation@} @}@{% \hspace@{1em plus 1fill@}---\usebox@{\quoteauthor@} \end@{quotation@} @} @end example @node \newtheorem @section @code{\newtheorem} @findex \newtheorem @cindex théorèmes, définition @cindex définir de nouveaux théorèmes @cindex théorème, environnement simili- @cindex environnement simili-théorème Synopsis : @example \newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@} \newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@}[@var{numéroté_au_sein_de}] \newtheorem@{@var{nom}@}[@var{numéroté_comme}]@{@var{titre}@} @end example Définit un nouvel @dfn{environnement simili-théorème}. Vous pouvez spécifier l'un seul de @var{numéroté_au_sein_de} ou @var{numéroté_comme}, ou ni l'un ni l'autre, mais non les deux à la fois. La première forme, @code{\newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@}}, crée un environnement qui sera étiqueté avec @var{titre} ; voir le premier exemple ci-dessous. La seconde forme, @code{\newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@}}[@var{numéroté_au_sein_de}], crée un environnement dont le compteur est subordonné au compteur déjà existant @var{numéroté_au_sein_de}, c.-à-d.@: qui est réinitialisé à chaque réinitialisation de @var{numéroté_au_sein_de}. Voir le second exemple ci-dessous. La troisième forme @code{\newtheorem@{@var{nom}@}[@var{numéroté_comme}]@{@var{titre}@}}, avec l'argument optionnel entre les deux arguments obligatoires, crée un environnement dont le compteur partage le compteur déjà défini @var{numéroté_comme}. Voir le troisième exemple. Cette déclaration est globale. Elle est fragile (@pxref{\protect}). @c xx pourquoi a-t-on supprimé cette info, cf. rev 483. @ignore Cette commande crée un compteur nommé @var{name}. De plus, à moins que l'argument optionnel @var{numéroté_comme} soit utilisé, la valeur courante de @code{\ref} est celle de @code{\the@var{numéroté_au_sein_de}} (@pxref{\ref}). @end ignore Arguments : @table @var @item nom Le nom de l'environnement. C'est une chaîne de lettres. Il ne doit pas commencer avec une controblique (@samp{\}). Il ne doit pas être le nom d'un environnement déjà existant ; en fait le nom de commande @code{\@var{nom}} ne doit pas être déjà défini de quelque façon que ce soit. @item titre Le texte imprimé au début de l'environnement, avant le numéro. Par exemple, @samp{Théorème}. @item numéroté_au_sein_de Optionnel ; le nom d'un compteur déjà défini, d'ordinaire une unité sectionnelle telle que @code{chapter} ou @code{section}. Lorsque le compteur @var{numéroté_au_sein_de} est réinitialisé, alors le compteur de l'environnement @var{nom} l'est aussi. Si cet argument optionnel est omis alors la commande @code{\the@var{nom}} est définie comme @code{\arabic@{@var{nom}@}}. @item numéroté_comme Optionnel ; le nom d'un environnement simili-théorème déjà défini. Le nouvel environnement se numérote en séquence avec @var{numéroté_comme}. @end table En l'absence des arguments optionnels les environnements sont numérotés en séquence. L'exemple suivant a une déclaration dans le préambule qui résulte en @samp{Définition 1} et @samp{Définition 2} en sortie. @example \newtheorem@{defn@}@{Définition@} \begin@{document@} \section@{...@} \begin@{defn@} Première déf. \end@{defn@} \section@{...@} \begin@{defn@} Seconde déf. \end@{defn@} @end example L'exemple suivant reprend le même corps de document que l'exemple précédent. Mais ici l'argument optionnel @var{numéroté_au_sein_de} de @code{\newtheorem} est spécifié comme @code{section}, aussi la sortie est du genre de @samp{Définition 1.1} et @samp{Définition 2.1}. @example \newtheorem@{defn@}@{Definition@}[section] \begin@{document@} \section@{...@} \begin@{defn@} Première déf. \end@{defn@} \section@{...@} \begin@{defn@} Seconde déf. \end@{defn@} @end example Dans l'exemple suivant il y a deux déclarations dans le préambule, la seconde desquelles appelle le nouvel environnement @code{thm} pour utiliser le même compteur que @code{defn}. Cela donne @samp{Définition 1.1}, suivi de @samp{Théorème 2.1} et @samp{Définition 2.2}. @example \newtheorem@{defn@}@{Définition@}[section] \newtheorem@{thm@}[defn]@{Théorème@} \begin@{document@} \section@{...@} \begin@{defn@} Première déf. \end@{defn@} \section@{...@} \begin@{thm@} Premier théorème \end@{thm@} \begin@{defn@} Seconde déf. \end@{defn@} \section@{...@} @end example @node \newfont @section @code{\newfont}: définit une nouvelle police (obsolète) @findex \newfont @cindex polices, commandes pour déclarer de nouvelles @cindex définir de nouvelles polices @code{\newfont}, désormais obsolète, définit une commande qui commute la police de caractère. Synopsis : @example \newfont@{\@var{cmd}@}@{@var{description_police}@} @end example Ceci définit une séquence de contrôle @code{\@var{cmd}} qui change la police courante. @LaTeX{} cherche sur votre système un fichier nommé @file{@var{nompolice}.tfm}. La séquence de contrôle ne doit pas être déjà définie. Elle doit commencer par une controblique (@samp{\}). @findex .fd @r{fichier} Cette commande est obsolète. c'est une commande de bas niveau pour mettre en place une police individuelle. De nos jours, les polices sont pratiquement toujours définies en familles (ce qui vous permet, par exemple, d'associer un gras et un romain) au travers de ce qu'il est convenu de nommer le « Nouveau Plan de Sélection de Polices de caractère », soit en utilisant des fichiers @file{.fd} ou à travers l'utilisation d'un moteur qui sait accéder au système de polices de caractère, tel que Xe@LaTeX{} (@pxref{@TeX{} engines,Les moteurs @TeX{}}). @c xx explain nfss somewhere @cindex clause at, au sein d'une définition de police @cindex taille de conception, au sein d'une définition de police Mais puisque cela fait partie de @LaTeX{}, voici l'explication : le paramètre @var{description_police} consiste en un @var{nompolice} et une @dfn{clause at} optionnelle ; celle-ci peut avoir soit la forme @code{at @var{dimen}} ou @code{scaled @var{facteur}}, où un @var{facteur} de @samp{1000} signifie aucune dilatation/contraction. Pour l'usage de @LaTeX{}, tout ce que ceci fait est de dilater ou contracter le caractère et les autres dimensions relatives à la taille de conception de la police, ce qui est une valeur définie dans le fichier en @file{.tfm}. Cet exemple définit deux polices équivalentes et compose quelques caractères dans chacune d'elles : @example \newfont@{\testpoliceat@}@{cmb10 at 11pt@} \newfont@{\testpolicedilatee@}@{cmb10 scaled 1100@} \testpoliceat abc \testpolicedilatee abc @end example @node \protect @section @code{\protect} @findex \protect @cindex commandes fragiles @cindex commandes robustes @cindex fragile, commande @cindex robuste, commande Toutes les commandes de @LaTeX{} sont soit @dfn{fragiles} soit @dfn{robustes}. Les notes en bas de page, les sauts de ligne, toute commande prenant un argument optionnel, et bien d'autres, sont fragiles. Une commande fragile peut se disloquer et causer une erreur lorsque elle est utilisée au sein de l'argument de certaines commandes. Pour empêcher la dislocation de ces commandes l'une des solutions est de les précéder de la commande @code{\protect}. Par exemple, lorsque @LaTeX{} exécute la commande @code{\section@{@var{nom-rubrique}@}} il écrit le texte @var{nom-rubrique} dans le fichier auxiliaire @file{.aux}, de sorte à pouvoir le tirer de là pour l'utiliser dans d'autres parties du document comme la table des matières. On appelle @cindex arguments mouvants @dfn{argument mouvant} tout argument qui est développé en interne par @LaTeX{} sans être directement composé en sortie. Une commande est dite fragile si elle se développe pendant ce processus en un code @TeX{} non valide. Certains exemples d'arguments mouvants sont ceux qui apparaissent au sein des commandes @code{\caption@{...@}} (@pxref{figure}), dans la commande @code{\thanks@{...@}} (@pxref{\maketitle}), et dans les expressions en @@ des environnements @code{tabular} et @code{array} (@pxref{tabular}). Si vous obtenez des erreurs étranges de commandes utilisées au sein d'arguments mouvants, essayez des les précéder d'un @code{\protect}. Il faut un @code{\protect} pour chacune des commandes fragiles. Bien qu'en général la commande @code{\protect} ne fait pas de mal, les commandes de gestion de longueurs sont robustes et ne devraient pas être précédées d'une commande @code{\protect}. Une commande @code{\protect} ne peut pas non plus être utilisée au sein de l'argument d'une commande @ref{\addtocounter,@code{\addtocounter}} ou @ref{\setcounter,@code{\setcounter}}. Dans l'exemple qui suit la commande @code{\caption} produit une erreur mystérieuse @example \begin@{figure@} ... \caption@{Company headquarters of A\raisebox@{1pt@}@{B@}\raisebox@{-1pt@}@{C@}@} \end@{figure@} @end example Dans l'exemple suivant la commande @code{\tableofcontents} produit une erreur à cause du @code{\(..\)} dans le titre de section qui se développe en code incorrect @TeX{} dans le fichier @file{.toc}. Vous pouvez résoudre ceci en remplaçant @code{\(..\)} par @code{\protect\(..\protect\)}. @example \begin@{document@} \tableofcontents ... \section@{Einstein's \( e=mc^2 \)@} ... @end example @node \ignorespaces & \ignorespacesafterend @section @code{\ignorespaces & \ignorespacesafterend} @anchor{\ignorespaces} @anchor{\ignorespacesafterend} @findex \ignorespaces @findex \ignorespacesafterend @cindex espaces, ignorer au voisinage d'une commande @cindex commandes, ignorer les espaces Synopsis : @example \ignorespaces @end example @noindent ou @example \ignorespacesafterend @end example Les deux commandes ont pour effet que @LaTeX{} ignore l'espace blanc après la commande et jusqu'à rencontrer une boîte ou un caractère non blanc. La première commande est une commande primitive de @TeX{}, et la seconde est spécifique à @LaTeX{}. La commande @code{\ignorespaces} est souvent utilisée quand on définit des commandes au moyen de @code{\newcommand}, ou @code{\newenvironment}, ou @code{\def}. Ceci est illustré par l'exemple plus bas. Il permet à un utilisateur d'afficher dans la marge combien de points rapporte chaque questions d'un questionnaire, mais il est malcommode parce que, comme illustré dans la liste @code{enumerate}, l'utilisateur ne doit pas mettre d'espace entre la commande et le texte de la question. @example \newcommand@{\points@}[1]@{\makebox[0pt]@{\makebox[10em][l]@{#1~pts@}@} \begin@{enumerate@} \item\points@{10@}aucun espace superflu inséré ici \item\points@{15@} ici un espace superflu entre le nombre et le mot « ici » \end@{enumerate@} @end example @noindent La solution est de modifier comme ci-dessous : @example \newcommand@{\points@}[1]@{% \makebox[0pt]@{\makebox[10em][l]@{#1~pts@}@}\ignorespaces@} @end example Dans le second exemple on illustre comment l'espace blanc est enlevé de devant le texte. Les commandes ci-dessous permettent à utilisateur d'attacher uniformément une civilité à un nom. Mais si, quand il est donné, une civilité commence accidentellement par un espace alors @code{\nomcomplet} le reproduira. @example \newcommand@{\honorific@}[1]@{\def\honorific@{#1@}@} % mémorise le titre \newcommand@{\fullname@}[1]@{\honorific~#1@} % met le titre devant le nom \begin@{tabular@}@{|l|@} \honorific@{M./Mme@} \fullname@{Jean@} \\ % sans espace superflu \honorific@{ M./Mme@} \fullname@{Jean@} % espace superflu devant la civilité \end@{tabular@} @end example @noindent Pour réparer cela, modifier le en @code{\newcommand@{\fullname@}[1]@{\ignorespaces\honorific~#1@}}. Le @code{\ignorespaces} est aussi souvent utilisé dans un @code{\newenvironment} à la fin de la clause @var{begin}, comme dans @code{\begin@{newenvironment@}@{@var{env name}@}@{... \ignorespaces@}@{...@}}. Pour enlever l'espace blanc venant immédiatement après un environnement utilisez @code{\ignorespacesafterend}. Dans l'exemple ci-dessous on affiche un espace vertical bien plus grand entre le premier et le deuxième environnements qu'entre le deuxième et le troisième. @example \newenvironment@{eq@}@{\begin@{equation@}@}@{\end@{equation@}@} \begin@{eq@} e=mc^2 \end@{eq@} \begin@{equation@} F=ma \end@{equation@} \begin@{equation@} E=IR \end@{equation@} @end example On peut faire disparaître l'espace vertical en mettant un caractère @code{%} de commentaire immédiatement après le @code{\end@{eq@}}, mais cela est malcommode. La solution est de modifier en @code{\newenvironment@{eq@}@{\begin@{equation@}@}@{\end@{equation@}\ignorespacesafterend@}}. @node xspace package @section xspace package @findex \xspace @PkgIndex{xspace} @cindex espaces, ignorer autour des commandes @cindex commandes, ignorer les espaces Synopsis : @example \usepackage@{xspace@} ... \newcommand@{...@}@{...\xspace@} @end example La macro @code{\xspace}, quand utilisée à la fin de la définition d'une commande, ajoute une espace à moins que la commande soit suivie de certains caractères de ponctuation. Après la séquence de contrôle d'une commande qui est un mot de contrôle (@pxref{Control sequences}, contrairement aux symboles de contrôle tels que @code{\$}), @TeX{} avale les caractères blancs. Ainsi, dans la première phrase ci-dessous, en sortie on a @samp{Provence} placé parfaitement contre le point, sans espace entre les deux. @example \newcommand@{\PR@}@{Provence@} Notre école est en \PR . Les étés en \PR@{@} sont agréables. @end example Mais à cause de l'avalement, la seconde phrase a besoin de l'adjonction d'accolades vides @code{@{@}}, sans quoi il n'y aurait pas d'espace entre @samp{Provence} et @samp{sont}. (Beaucoup d'auteurs utilisent plutôt un @code{\ } pour cela. @xref{\(SPACE)}.) Le paquetage @package{xspace} fournit la commande @code{\xspace}. Elle sert à écrire des commandes conçues pour être utilisées essentiellement dans du texte. Elle doit être placée à la toute fin de la définition de ces commandes. Elle insère un espace après la commande à moins que ce qui la suive immédiatement soit dans une liste d'exceptions. Dans l'exemple suivant, on peut se passer de l'adjonction d'accolades vides. @example \newcommand@{\PR@}@{Provence\xspace@} Notre école est en \PR . Les étés en \PR@{@} sont agréables. @end example La liste d'exceptions par défaut contient les caractères @code{,.'/?;:!~-)}, ainsi que l'accolade ouvrante, la commande controblique-espace discutée plus haut, et les commandes @code{\footnote} ou @code{\footnotemark}. On peut ajouter des éléments à cette liste comme avec @code{\xspaceaddexceptions@{\manotebdpi \manotebdpii@}} qui rajoute les séquences de contrôle @code{\manotebdpi} et @code{\manotebdpii} à la liste, et retrancher un élément de la liste comme avec @code{\xspaceremoveexception@{!@}}. @c David Carlisle https://tex.stackexchange.com/a/86620/339 Comment : nombre d'experts préfèrent ne pas utiliser @code{\xspace}. La mettre dans une définition signifie que la commande sera en général suivie du bon espacement. Mais il n'est pas aisé de prédire quand ajouter les accolades vides @code{@{@}} parce que @code{\xspace} se sera trompé, comme lorsque elle est suivie d'une autre commande, et donc @code{\xspace} peut rendre l'édition d'une matière plus difficile et plus faillible que de mettre systématiquement les accolades vides. @node Counters @chapter Compteurs @cindex compteurs, une liste de @cindex variables, une liste de Tout ce que @LaTeX{} numérote pour vous a un compteur associé avec soi. Le nom du compteur est le même que le nom de l'environnement ou de la commande qui produit le numéro, sauf qu'il ne pas de @code{\}. (@code{enumi}--@code{enumiv} sont utilisés pour les environnements @code{enumerate} imbriqués). Ci-dessous se trouve une liste des compteurs utilisée dans les classes standardes de documents @LaTeX{} pour contrôler la numérotation. @findex @identity{part}, compteur @findex @identity{chapter}, compteur @findex @identity{section}, compteur @findex @identity{subsection}, compteur @findex @identity{subsubsection}, compteur @findex @identity{paragraph}, compteur @findex @identity{subparagraph}, compteur @findex @identity{page}, compteur @findex @identity{equation}, compteur @findex @identity{figure}, compteur @findex @identity{table}, compteur @findex @identity{footnote}, compteur @findex @identity{mpfootnote}, compteur @findex @identity{enumi}, compteur @findex @identity{enumii}, compteur @findex @identity{enumiii}, compteur @findex @identity{enumiv}, compteur @example part paragraph figure enumi chapter subparagraph table enumii section page footnote enumiii subsection equation mpfootnote enumiv subsubsection @end example @menu * \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol:: Taper la valeur d'un compteur. * \usecounter:: Utiliser un compteur spécifié dans un environnement de liste. * \value:: Utiliser la valeur d'un compteur dans une expression. * \setcounter:: Régler la valeur d'un compteur. * \addtocounter:: Ajouter une quantité à un compteur. * \refstepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. * \stepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. * \day & \month & \year:: Valeur de date numériques. @end menu @node \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol @section @code{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}: Taper des compteurs Toutes ces commandes prennent un unique compteur en argument, par exemple, @code{\alph@{enumi@}}. @ftable @code @item \alph tape @var{compteur} en utilisant des lettres en bas de casse : `a', `b', @enddots{} @item \Alph Utilise des lettres capitales : `A', `B', @enddots{} @item \arabic Utilise des numéros en chiffres arabes : `1', `2', @enddots{} @item \roman Utilise des nombres romains en bas de casse : `i', `ii', @enddots{} @item \Roman Utilise des nombres romains en capitales : `I', `II', @enddots{} @item \fnsymbol Tape la valeur de @var{compteur} dans une séquence spécifique de neuf symboles (utilisés par convention pour la numérotation des notes en bas de page). La valeur de @var{compteur} doit être comprise entre 1 et 9 inclus. Voici ces symboles : @multitable @columnfractions .33 .33 .33 @headitem Nom@tab Commande@tab@iftexthenelse{Symbole,Équivalent Unicode} @item astérisque@tab@code{\ast}@tab@BES{*,\ast} @item obèle@tab@code{\dagger}@tab@BES{†,\dagger} @item double-obèle@tab@code{\ddagger}@tab@BES{‡,\ddagger} @item marque-de-section@tab@code{\S}@tab@BES{§,\S} @item marque-de-paragraphe@tab@code{\P}@tab@BES{¶,\P} @item parallèle@tab@code{\parallel}@tab@BES{‖,\parallel} @item astérisque-double@tab@code{\ast\ast}@tab@BES{**,\ast\ast} @item obèle-double@tab@code{\dagger\dagger}@tab@BES{††,\dagger\dagger} @item double-obèle-double@tab@code{\ddagger\ddagger}@tab@BES{‡‡,\ddagger\ddagger} @end multitable @end ftable @node \usecounter @section @code{\usecounter@{@var{compteur}@}} @findex \usecounter @cindex article d'une liste, compteur spécifiant @cindex articles numérotés, compteur spécifiant Synopsis : @example \usecounter@{@var{compteur}@} @end example La commande @code{\usecounter} est utilisée dans le second argument de l'environnement @code{list} pour spécifier le @var{compteur} à utiliser pour numéroter les articles de la liste. @node \value @section @code{\value@{@var{compteur}@}} @findex \value @cindex compteurs, obtenir la valeur d'un Synopsis : @example \value@{@var{compteur}@} @end example Cette commande se développe en la valeur de @var{compteur}. Elle est souvent utilisé dans @code{\setcounter} ou @code{\addtocoutner}, mais @code{\value} peut être utilisé partout là où @LaTeX{} attend un nombre. Elle ne doit pas être précédée par @code{\protect} (@pxref{\protect}). La commande @code{\value} n'est pas utiliser pour composer la valeur du compteur. @xref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}. Cet exemple produit en sortie @samp{Le compteur essai vaut 6. Le compteur autre vaut 5}. @example \newcounter@{essai@} \setcounter@{essai@}@{5@} \newcounter@{autre@} \setcounter@{autre@}@{\value@{essai@}@} \addtocounter@{essai@}@{1@} Le compteur essai vaut \arabic@{essai@}. Le compteur autre vaut \arabic@{autre@}. @end example Cet exemple insère @code{\hspace@{4\parindent@}}. @example \setcounter@{moncptr@}@{3@} \addtocounter@{moncptr@}@{1@} \hspace@{\value@{moncptr@}\parindent@} @end example @node \setcounter @section @code{\setcounter@{@var{compteur}@}@{@var{value}@}} @findex \setcounter @cindex compteurs, réglage @cindex réglage de compteurs Synopsis : @example \setcounter@{@var{compteur}@}@{@var{value}@} @end example La commande @code{\setcounter} règle la valeur de @var{compteur} à l'argument @var{value}. @node \addtocounter @section @code{\addtocounter@{@var{compteur}@}@{@var{valeur}@}} @findex \addtocounter La commande @code{\addtocounter} incrémente @var{compteur} de la quantité spécifiée par l'argument @var{valeur}, qui peut être négatif. @node \refstepcounter @section @code{\refstepcounter@{@var{compteur}@}} @findex \refstepcounter La commande @code{\refstepcounter} fonctionne de la même façon que @code{\stepcounter} @xref{\stepcounter}, à ceci près qu'elle définit également la valeur courante de @code{\ref} comme le résultat de @code{\thecounter}. @node \stepcounter @section @code{\stepcounter@{@var{compteur}@}} @findex \stepcounter La commande @code{\stepcounter} ajoute un à @var{compteur} et réinitialise tous les compteurs subsidiaires. @node \day & \month & \year @section @code{\day} & @code{\month} & @code{\year} @anchor{\day} @anchor{\month} @anchor{\year} @findex \day @findex \month @findex \year @LaTeX{} définit des compteurs pour @code{\day} le quantième du mois (nominalement avec une valeur entre 1 et 31), @code{\month} pour le mois de l'année (nominalement avec une valeur entre 1 et 12), et @code{\year} pour l'année. Quand @TeX{} démarre, ils sont mis à la valeur courante du système sur lequel @TeX{} s'exécute. En relation avec ces compteurs, la commande @code{\today} produit une chaîne représentant le jour courant (@pxref{\today}). Ils ne sont pas remis à jour pendant que le traitement par @TeX{} progresse, ainsi en principe ils pourraient être incorrect à la fin. De plus, @TeX{} n'effectue aucun contrôle sanitaire : @example \day=-2 \month=13 \year=-4 \today @end example @noindent ne produit ni erreur ni avertissement, et le résultat est en sortie @samp{-2, -4} (la valeur de mois erronée ne produit rien en sortie). @xref{Command line input}, pour forcer la date à une valeur donnée sur la ligne de commande. @node Lengths @chapter Longueurs @cindex longueurs, définir et utiliser Une @dfn{longueur} est une mesure de distance. Beaucoup de commandes @LaTeX{} prennent une longueur en argument. @cindex rigides, longueurs @cindex élastiques, longueurs @cindex dimen @r{@value{PlainTeX}} @cindex skip @r{@value{PlainTeX}} @cindex glue @r{@value{PlainTeX}} Il y a deux types de longueur. Une @dfn{longueur rigide} telle que @code{10pt} ne contient pas de composante en @code{plus} ou @code{minus}. (En @value{PlainTeX} on appelle cela une @dfn{dimen}). Une @dfn{longueur élastique} (ce qu'en @value{PlainTeX} on appel un @dfn{skip} ou une @dfn{glue}) telle que dans @code{1cm plus0.05cm minus0.01cm} peut contenir l'un ou l'autre de ces composantes ou les deux. Dans cette longueur élastique, le @code{1cm} est la @dfn{longueur naturelle} alors que les deux autres, les composantes en @code{plus} et @code{minus}, permette à @TeX{} à dilater ou contracter la longueur pour optimiser la disposition. Les exemples qui suivent utilisent ces deux commandes. @example % Fait une barre noire de 10pt de haut et #1 de large \newcommand@{\blackbar@}[1]@{\rule@{#1@}@{10pt@}@} % Fait une boîte autour de #2 qui est #1 de large (sans la bordure) \newcommand@{\showhbox@}[2]@{% \fboxsep=0pt\fbox@{\hbox to #1@{#2@}@}@} @end example @noindent Cet exemple utilise ces commandes pour afficher une barre noire de 100 points de long entre @samp{XXX} et @samp{YYY}. Cette longueur est rigide. @example XXX\showhbox@{100pt@}@{\blackbar@{100pt@}@}YYY @end example Quant au longueur élastiques, la contraction est le plus simple des deux : avec @code{1cm minus 0.05cm}, la longueur naturelle est 1@dmn{cm} mais @TeX{} peut la contracter jusqu'à 0,95@dmn{cm}. @TeX{} refuse de contracter plus que cela. Ainsi, ci-dessous le premier @code{\showhbox} fonctionne bien, un espace de 98 points étant produit entre les deux barres. @example XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{101pt@}\hspace@{100pt minus 2pt@}\blackbar@{101pt@}@}YYY XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{105pt@}\hspace@{100pt minus 1pt@}\blackbar@{105pt@}@}YYY @end example @noindent Mais le second produit un avertissement du genre de @samp{Overfull \hbox (1.0pt too wide) detected at line 17}. En sortie le premier @samp{Y} est écrasé par la fin de la barre noire, parce que la matière contenue par la boîte est plus large que les 300@dmn{pt} alloués, et que @TeX{} a refusé de contracter le total en deçà de 309 points. Dilater est similaire à contracter, à ceci près que si @TeX{} doit dilater plus que la quantité disponible, alors il le fait. Ci-dessous la première ligne fonctionne bien, et produit un espace de 110 points entre les barres. @example XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{95pt@}\hspace@{100pt plus 10pt@}\blackbar@{95pt@}@}YYY XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{95pt@}\hspace@{100pt plus 1pt@}\blackbar@{95pt@}@}YYY @end example @noindent Dans la seconde ligne @TeX{} a besoin de dilater de 10 points alors que seulement 1 point a été spécifié. @TeX{} dilate l'espace jusqu'à la longueur requise mais il produit un avertissement du genre de @samp{Underfull \hbox (badness 10000) detected at line 22}. (On ne discute pas ici de ce que signifie « @identity{badness} »). Il est possible de mettre à la fois de la dilatation et de la contraction dans la même longueur, comme dans @code{1ex plus 0.05ex minus 0.02ex}. Si @TeX{} ajuste plus d'une longueur élastique alors il alloue la dilatation ou la contraction proportionnellement. @example XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{100pt@}% gauche \hspace@{0pt plus 50pt@}\blackbar@{80pt@}\hspace@{0pt plus 10pt@}% milieu \blackbar@{100pt@}@}YYY % droite @end example @noindent Les barres de gauche et de droite prennent 100 points, de sorte que celle du milieu a besoin également de 100. La barre du milieu fait 80 points et donc les deux @code{\hspace} doivent se dilater de 20 points. Comme les deux sont @code{plus 50pt} et @code{plus 10pt}, @TeX{} obtient 5/6 de la dilatation du premier espace et 1/6 du second. La composante @code{plus} ou @code{minus} d'une longueur élastique peut contenir un composante en @dfn{@identity{fill}}, comme dans @code{1in plus2fill}. Cela donne à la longueur une dilatabilité ou contractibilité infinie de sorte que @TeX{} puisse l'ajuster à n'importe quelle distance. Dans l'exemple suivant les deux figures sont également espacées horizontalement sur la page. @example \begin@{minipage@}@{\linewidth@} \hspace@{0pt plus 1fill@}\includegraphics@{godel.png@}% \hspace@{0pt plus 1fill@}\includegraphics@{einstein.png@}% \hspace@{0pt plus 1fill@} \end@{minipage@} @end example @TeX{} a trois niveaux d'infinité pour les composantes élastiques : @code{fil}, @code{fill}, et @code{filll} dans l'ordre d'infinité croissante. D'ordinaire les auteurs de documents n'utilisent que celle du milieu (@pxref{\hfill} et @pxref{\vfill}). Multiplier une longueur élastique par un nombre la transforme en une longueur rigide, de sorte qu'après @code{\setlength@{\ylength@}@{2.5cm plus 0.5cm@}} et @code{\setlength@{\zlength@}@{3\ylength@}} alors la valeur de @code{\zlength} est @code{2.5cm}. @menu * Unités de longueur: Units of length. Les unités que @LaTeX{} connaît. * \setlength:: Règle la valeur d'une longueur. * \addtolength:: Ajoute une quantité à une longueur. * \settodepth:: Assigne à une longueur la profondeur de quelque chose. * \settoheight:: Assigne à une longueur la hauteur de quelque chose. * \settowidth:: Assigne à une longueur la largeur de quelque chose. * Expressions:: Calculer avec des longueurs et des entiers. @c * Longueurs prédéfinies: Predefined lengths. Les longueurs qui sont, en quelque sorte, prédéfinies. @end menu @node Units of length @section Unités de longueur @cindex unités, de longueur @TeX{} et @LaTeX{} connaissent ces unités aussi bien en mode mathématique qu'en dehors de celui-ci. @ftable @code @item pt @cindex point @anchor{units of length pt} Point (1/72,27)@dmn{pouce}. La conversion (approximative) en unités métriques est 1@dmn{point} = 0,35146@dmn{mm} = 0,035146@dmn{cm}. @item pc @cindex pica @anchor{units of length pc} Pica, 12@dmn{pt} @item in @cindex pouce (inch) @anchor{units of length in} Pouce, 72,27@dmn{pt} @item bp @cindex big point @cindex point PostScript @anchor{units of length bp} Big point, 1/72 pouce. Cette longueur est la définition d'un point en PostScript et dans beaucoup d'autres systèmes bureautiques d'éditique (@identity{PAO}). @item mm @cindex millimètre @anchor{units of length mm} Millimètre, 2,845@dmn{pt} @item cm @cindex centimètre @anchor{units of length cm} Centimètre, 10@dmn{mm} @item dd @cindex point Didot @anchor{units of length dd} Point Didot, 1,07@dmn{pt} @item cc @cindex cicéro @cindex douze @anchor{units of length cc} Cicéro, 12@dmn{dd}, encore appelé @dfn{douze}. @item sp @cindex point proportionné (scaled point) @anchor{units of length sp} Point proportionné, (1/65536)@dmn{pt} @end ftable Trois autres unités sont définies en fonction de la fonte courante, plutôt que comme des dimensions absolues. @ftable @code @item ex @cindex x, hauteur d'un @cindex ex @anchor{Lengths/ex} @anchor{units of length ex} La hauteur @dfn{ex} d'un x de la fonte courante , traditionnellement la hauteur de la lettre x en bas de casse, est souvent utilisée pour les longueurs verticales. @item em @cindex cadratin @cindex m, largeur d'un @cindex em @anchor{Lengths/em} @anchor{units of length em} De même le @dfn{em}, traditionnellement la largeur de la lettre M capitale, est souvent utilisée pour les longueurs horizontales. C'est également souvent la taille de la fonte en cours, par exemple une fonte nominalement en 10@dmn{pt} a 1@dmn{em} = 10@dmn{pt}. @LaTeX{} a plusieurs commandes pour produire de l'espace horizontal basé sur le em (@pxref{\enspace & \quad & \qquad}). @item mu @cindex mu, unité mathématique @anchor{unit of length mu} Finalement, en mode mathématique, beaucoup de définitions sont exprimées dans l'unité mathématique @dfn{mu} donnée par 1@dmn{em} = 18@dmn{mu}, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques. @xref{Spacing in math mode}. @end ftable L'utilisation de ces unités peut aider améliorer le fonctionnement d'une définition lors des changements de fonte. Par exemple, il est plus probable qu'une définition de l'espace verticale entre les articles d'une liste donnée comme @code{\setlength@{\itemsep@}@{1ex plus 0.05ex minus 0.01ex@}} reste raisonnable si la fonte est changée que si elle était exprimée en points. @node \setlength @section @code{\setlength} @findex \setlength @cindex longueur, régler une Synopsis : @example \setlength@{\@var{longueur}@}@{@var{quantité}@} @end example La commande @code{\setlength} règle la longueur \@var{longueur} à @var{quantité}. Le nom @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. La @var{quantité} peut être une longueur élastique (@pxref{Lengths}). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n'importe quelle unité comprise par @LaTeX{} (@pxref{Units of length}). Ci-dessous, avec les réglages par défaut de @LaTeX{} le premier paragraphe est renfoncé alors que le second ne l'est pas. @example J'ai dit au docteur que je m'étais cassé la jambe à deux endroits. \setlength@{\parindent@}@{0em@} Il me répondit d'arrêter d'aller à ces endroits. @end example Si vous n'avez pas déclaré \@var{longueur} avec @code{\newlength}, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans @code{\newlength@{\specparindent@}\setlength@{\sepcparindent@}@{...@}}, alors vous obtiendrez une erreur du genre de @samp{Undefined control sequence. \sepcindent}. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur alors vous obtiendrez une erreur du genre de @samp{Missing number, treated as zero.}. @node \addtolength @section @code{\addtolength} @findex \addtolength @cindex longueur, ajouter à une Synopsis : @example \addtolength@{\@var{longueur}@}@{@var{quantité}@} @end example Incrémente la longueur @code{\@var{longueur}} par @var{quantité}. Le nom @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. La @var{quantité} peut être une longueur élastique (@pxref{Lengths}). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n'importe quelle unité comprise par @LaTeX{} (@pxref{Units of length}). Dans l'exemple ci-dessous, si @code{\parskip} commence avec la valeur @code{0pt plus 1pt} @example Docteur : comment va le garçon qui a avalé une monnaie en argent ? \addtolength@{\parskip@}@{1pt@} Infirmière : aucun changement. @end example @noindent alors il a la valeur @code{1pt plus 1pt} pour le second paragraphe. Si vous n'avez pas déclaré la longueur \@var{longueur} avec @code{\newlength}, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans @code{\newlength@{\specparindent@}\addtolength@{\sepcparindent@}@{...@}}, alors vous obtiendrez une erreur du genre de @samp{Undefined control sequence. \sepcindent}. Si c'est la @var{quantité} qui utilise une longueur qui n'a pas été déclarée, par exemple si vous faites la faute de frappe comme cela @code{\addtolength@{\specparindent@}@{0.6\praindent@}}, alors vous obtenez une erreur du genre de @samp{Undefined control sequence. \praindent}. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur, comme dans @code{\addtolength@{parindent@}@{1pt@}}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{You can't use `the letter p' after \advance}. @node \settodepth @section @code{\settodepth} @findex \settodepth Synopsis : @example \settodepth@{\@var{longueur}@}@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\settodepth} règle la longueur @code{\@var{longueur}} à la profondeur de la boîte que @LaTeX{} obtient en composant l'argument @code{texte}. Le nom @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. L'exemple ci-dessous imprime la profondeur maximale des descendantes de l'alphabet : @example \newlength@{\alphabetdepth@} \settodepth@{\alphabetdepth@}@{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz@} \the\alphabetdepth @end example Si vous n'avez pas déclaré la longueur \@var{longueur} avec @code{\newlength}, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l'exemple ci-dessus comme dans @code{\settodepth@{\aplhabetdepth@}@{abc...@}}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{Undefined control sequence. \aplhabetdepth}. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur, comme dans @code{\settodepth@{alphabetdepth@}@{...@}} alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{Missing number, treated as zero. \setbox}. @node \settoheight @section @code{\settoheight} @findex \settoheight Synopsis : @example \settoheight@{\@var{longueur}@}@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\settoheight} règle la longueur @code{\@var{longueur}} à la hauteur de la boîte que @LaTeX{} obtient en composant l'argument @code{texte}. Le nom @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. L'exemple suivant imprime la hauteur maximale des ascendantes de l'alphabet ASCII bas de casse : @example \newlength@{\alphabetheight@} \settoheight@{\alphabetheight@}@{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz@} \the\alphabetheight @end example Si vous n'avez pas déclaré la longueur \@var{longueur} avec @code{\newlength}, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l'exemple ci-dessus comme dans @code{\settoheight@{\aplhabetheight@}@{abc...@}}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{Undefined control sequence. \aplhabetdepth}. Si vous oubliez la controblique au début de \@var{longueur}, comme dans @code{\settoheight@{alphabetheight@}@{...@}} alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{Missing number, treated as zero. \setbox}. @node \settowidth @section @code{\settowidth} @findex \settowidth Synopsis : @example \settowidth@{\@var{longueur}@}@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\settowidth} règle la longueur @code{\@var{longueur}} à la largeur de la boîte que @LaTeX{} obtient en composant l'argument @code{texte}. Le nom @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. L'exemple suivant imprime la largeur de l'alphabet ASCII bas de casse : @example \newlength@{\alphabetwidth@} \settowidth@{\alphabetwidth@}@{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz@} \the\alphabetwidth @end example Si vous n'avez pas déclaré la longueur \@var{longueur} avec @code{\newlength}, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l'exemple ci-dessus comme dans @code{\settowidth@{\aplhabetwidth@}@{abc...@}}, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{Undefined control sequence. \aplhabetwidth}. Si vous oubliez la controblique au début de \@var{longueur}, comme dans @code{\settowidth@{alphabetwidth@}@{...@}} alors vous obtiendrez quelque chose du genre de @samp{Missing number, treated as zero. \setbox}. @node Expressions @section Expressions @findex expressions @c Much from Joseph Wright's https://tex.stackexchange.com/a/245663/339 Synopsis, l'un parmi : @example \numexpr @var{expression} \dimexpr @var{expression} \glueexpr @var{expression} \muglue @var{expression} @end example En tout lieu où vous pourriez écrire un entier, une dimen, une muglue ou une glue de @TeX{}, vous pouvez à la place écrire une expression pour écrire ce genre de quantité. Un exemple est que @code{\the\dimexpr\linewidth-4pt\relax} produit en sortie la longueur égale à quatre points de moins que la largeur de la ligne (le seul usage de @code{\the} est d'afficher le résultat dans le document). De même, @code{\romannumeral\numexpr6+3\relax} produit @samp{ix}, et @code{\the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax} produit @samp{10.0pt plus 2.0pt}. Une commodité ici par rapport à effectuer les calculs en allouant des registres et en utilisant @code{\advance}, etc., est que l'évaluation d'expression n'implique par d'affectations et peut donc être effectuée à des endroits où les affectations ne sont pas autorisées. L'exemple suivant calcule la largeur de la @code{\parbox}. @example \newlength@{\offset@}\setlength@{\offset@}@{2em@} \begin@{center@} \parbox@{\dimexpr\linewidth-\offset*3@}@{Sans animosité envers quiconque, charitables envers tous, et sûrs de notre droit en tant que Dieu nous en accorde conscience, mettons-nous à l'œuvre afin d'achever la tâche qui nous occupe, de panser les blessures de notre nation, de porter soin à l'homme qui a affronté le combat et soulagement à sa veuve et à son orphelin, enfin de faire tout pour réaliser et honorer une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations. --- Abraham Lincoln, second discours d'investiture, inscrit dans le mémorial Lincoln@} \end@{center@} @end example L'@var{expression} consiste en un ou plusieurs termes du même type (entier, dimension, etc.) qui sont ajoutés ou soustraits. Un terme est un type de nombre, dimension, etc., et consiste en un facteur de ce type, optionnellement multiplié ou divisé par des facteurs. Un facteur d'un type est soit une quantité de ce type ou une sous-expression parenthésés. L'expression produit un résultat du type donné, de sorte que @code{\numexpr} produit un entier, @code{\dimexpr} produit une dimension dimension, etc. Dans l'exemple de citation donné plus haut, changer l'expression en @code{\dimexpr\linewidth-3*\offset} produit l'erreur @code{Illegal unit of measure (pt inserted)}. La raison en est que pour @code{\dimexpr} et @code{\glueexpr}, l'entrée consiste en une valeur de dimension ou de glue suivie par un facteur multiplicatif optionnel, et non l'inverse. Ainsi @code{\the\dimexpr 1pt*10\relax} est valide et produit @samp{10.0pt}, mais @code{\the\dimexpr 10*1pt\relax} produit l'erreur @code{Illegal unit}. Les expressions absorbent les unités lexicales et effectuent les opérations mathématiques appropriées jusqu'à ce qu'un @code{\relax} (qui est absorbé), ou jusqu'à ce que la première unité lexicale non valide soit rencontrée. Ainsi, @code{\the\numexpr2+3px} imprime @samp{5px}, parce que @LaTeX{} lit le @code{\numexpr2+3}, ce qui est composé de nombres, et ensuite trouve la lettre @code{p}, qui ne peut pas faire partie d'un nombre. Il termine alors l'expression et produit le @samp{5}, suivi par le texte ordinaire @samp{px}. Ce comportement de terminaison est utile dans les comparaisons. Dans @code{\ifnum\numexpr\parindent*2 < 10pt Oui\else Non\fi}, le signe inférieur à termine l'expression et le résultat est @samp{Non} (dans un document de classe @LaTeX{} standarde article). Les expressions peuvent utiliser les opérateurs @code{+}, @code{-}, @code{*} et @code{/} ainsi que les parenthèses pour les sous-expressions, @code{(...)}. Dans les expressions glue les parties en @code{plus} et @code{minus} ne nécessitent pas de parenthèses pour être affectés par un facteur. Ainsi le résultat de @code{\the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax} est @samp{10pt plus 2pt}. @TeX{} convertit les autres types numériques de la même façon que lorsqu'il fait une affectation à un registre. Ainsi le résultat de @code{\the\numexpr\dimexpr 1pt\relax\relax} est @samp{65536}, ce qui est @code{1pt} exprimé en points proportionnés (@pxref{units of length sp,@code{sp}}, l'unité interne de @TeX{}) et ensuite converti en entier. Si ça avait été une @code{\glueexpr}, on aurait laissé tomber la dilatation et la contraction. Dans l'autre sens, une @code{\numexpr} au sein d'une @code{\dimexpr} ou d'une @code{\glueexpr} nécessite l'ajout d'unité appropriées, comme dans @code{\the\dimexpr\numexpr 1 + 2\relax pt\relax}, ce qui produit @samp{3.0pt}. Voici les détails de l'arithmétique : chaque facteur est vérifié comme étant compris dans l'intervalle autorisé, les nombres doivent être inférieurs à @math{2^{31}} en valeur absolue, et les composantes de dimensions ou glues doivent être inférieures à @math{2^{14}} points, ou @code{mu}, ou @code{fil}, etc. Les opérations arithmétiques sont effectuées individuellement, sauf pour les opérations de dilatation (une multiplication immédiatement suivie d'une division) qui sont faites comme une opération combinée avec un produit sur 64-bit comme valeur intermédiaire. Le résultat de chaque opération est de nouveau vérifié comme appartenant à l'intervalle autorisé. Finalement, on notera que les divisions et dilatations sont faites avec un arrondi au plus proche (contrairement à l'opération @code{\divide} de @TeX{} qui prend un arrondi vers zéro). Ainsi @code{\the\dimexpr 5pt*(3/2)\relax} met @samp{10.0pt} dans le document, parce qu'il arrondit @code{3/2} en @code{2}, tandis que @code{\the\dimexpr 5pt*(4/3)\relax} produit @samp{5.0pt}. @c @node Predefined lengths @c @section Longueurs prédéfinies @c @cindex longueurs prédéfinies @c @cindex prédéfinies, longueurs @c @c @code{\width} @c @findex \width @c @c @code{\height} @c @findex \height @c @c @code{\depth} @c @findex \depth @c @c @code{\totalheight} @c @findex \totalheight @c @c Ces paramètres de longueur peuvent être utilisés au sein des arguments @c des commandes de fabrication de boîte (@pxref{Boxes}). Il spécifient la @c largeur naturelle, etc., du texte dans la boîte. @code{\totalheight} @c vaut @math{@code{@backslashchar{}height} + @c @code{@backslashchar{}depth}}. Pour fabriquer une boîte dont le texte @c est dilaté au double de sa taille naturelle, écrivez par ex.@: : @c @c @example @c \makebox[2\width]@{Dilatez moi@} @c @end example @c @c @node Making paragraphs @chapter Faire des paragraphes @cindex Faire des paragraphes @cindex paragraphes Pour démarrer un paragraphe, tapez juste du texte. Pour finir le paragraphe courant, mettez une ligne vide. Dans l'exemple ci-dessous on a trois paragraphes, dont la séparation est assurée par deux lignes vides : @example C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considère sur-le-champ comme la propriété légitime de l'une ou l'autre de leurs filles. « Savez-vous mon cher ami, dit un jour Mrs Bennet à son mari, que Netherfield Park est enfin loué ? » Mr Bennet répondit qu'il l'ignorait. @end example Le séparateur de paragraphe peut consister en une séquence quelconque d'au moins une ligne à blanc, dans laquelle au moins une ligne n'est pas terminée par un commentaire. Une ligne à blanc est une ligne qui est vide ou ne contient que des caractères blancs tel que l'espace ou la tabulation. Les commentaires dans le code source sont démarrés par un @code{%} et s'étendent jusqu'à la fin de la ligne. Dans l'exemple suivant les deux colonnes sont identiques : @example \documentclass[twocolumn]@{article@} \begin@{document@} First paragraph. Second paragraph. \newpage First paragraph. @w{ } % les lignes de séparation peuvent contenir des blancs. @w{ } Second paragraph. \end@{document@} @end example Une fois que @LaTeX{} a rassemblé tout le contenu d'un paragraphe il divise le paragraphe en lignes d'une manière qui est optimisée sur l'entièreté du paragraphe (@pxref{Line breaking}). Il y a des endroits où un nouveau paragraphe n'a pas le droit de commencer. Ne mettez pas de lignes à blanc en mode math (@pxref{Modes}) ; dans l'exemple suivant la ligne à blanc précédent @code{\end@{equation@}} @example \begin@{equation@} 2^@{|S|@} > |S| \end@{equation@} @end example @noindent produit l'erreur @samp{Missing $ inserted}. De même, la ligne à blanc au sein de l'argument de ce @code{\section} : @example \section@{aaa bbb@} @end example @noindent produit l'erreur @samp{Runaway argument? @{aaa ! Paragraph ended before \@@sect was complete}. @menu * \par:: Terminer le paragraphe en cours. * \indent & \noindent:: Passer en mode horizontal, possiblement avec un renfoncement. * \parindent & \parskip:: L'espace ajouté avant les paragraphes. * Notes en marge: Marginal notes. Mettre des remarques dans la marge. @end menu @node \par @section @code{\par} @findex \par @cindex paragraphe, terminaison Synopsis (notez que, alors qu'il lit l'entrée, @TeX{} convertit toute séquence d'au moins une ligne à blanc en un @code{\par}, voir @ref{Making paragraphs}) : @example \par @end example Termine le paragraphe en cours. La manière habituelle de séparer les paragraphes est avec une ligne à blanc, mais la commande @code{\par} est entièrement équivalente. Cette commande est robuste (@pxref{\protect}). L'exemple suivant utilise @code{\par} plutôt qu'une ligne à blanc simplement pour la lisibilité. @example \newcommand@{\coursEnJargonLegal@}@{% \CeQuEstLaTricherie\par\CeQuiTArriveQuandOnTAttrape@} @end example En mode LR la commande @code{\par} ne fait rien et est ignorée. En mode paragraphe la commande @code{\par} termine le mode paragraphe, et commute @LaTeX{} vers le mode vertical (@pxref{Modes}). Vous ne pouvez pas utiliser la commande @code{\par} en mode mathématique. Vous ne pouvez pas non plus l'utiliser au sein de l'argument de beaucoup de commandes, telles que les commandes de rubricage, par ex.@: @code{\section} (@pxref{Making paragraphs} et @ref{\newcommand & \renewcommand}). La commande @code{\par} ne fait pas la même chose que la commande @code{\paragraph}. Cette dernière, comme @code{\section} ou @code{\subsection}, est une commande de rubricage utilisée par les classes standardes de document @LaTeX{} (@pxref{\subsubsection & \paragraph & \subparagraph}). La commande @code{\par} ne fait pas la même chose que @code{\newline} ou que le saut de ligne en double controblique, @code{\\}. La différence c'est que @code{\par} termine le paragraphe, et non pas seulement la ligne, et ajoute également de l'espace vertical inter-paragraphe @code{\parskip} (@pxref{\parindent & \parskip}). En sortie de l'exemple suivant @example xyz \setlength@{\parindent@}@{8cm@} \setlength@{\parskip@}@{13cm@} \noindent test\indent test1\par test2 @end example @noindent on a : après @samp{xyz} il y a un saut vertical de 13@dmn{cm} et ensuite @samp{test} apparaît, aligné sur la marge de gauche. Sur la même ligne on a un espace horizontal vide de 8@dmn{cm} et ensuite @samp{test1} apparaît. Finalement. il y a un espace vertical de 13@dmn{cm}, suivi par un nouveau paragraphe avec un renfoncement de 8@dmn{cm}, et ensuite @LaTeX{} met le texte @samp{test2}. @node \indent & \noindent @section @code{\indent} & @code{\noindent} @anchor{\indent} @anchor{\noindent} @findex \indent @findex \noindent @cindex renfoncement, forcer Synopsis: @example \indent @end example @noindent ou @example \noindent @end example Passe en mode horizontal (@pxref{Modes}). La commande @code{\indent} commence par produire une boîte vide dont la largeur est @code{\parindent}. Ces commandes sont robustes (@pxref{\protect}). D'ordinaire on crée un nouveau paragraphe en insérant une ligne à blanc. @xref{\par}, pour la différence entre cette commande et @code{\par}. Pour commencer un paragraphe sans renfoncement, ou pour continuer un paragraphe interrompu, utiliser @code{\noindent}. Au milieu d'un paragraphe la commande @code{\noindent} est sans effet, parce que @LaTeX{} y est déjà en mode horizontal. La commande @code{\indent} n'a pour seul effet que de produire une espace en sortie. L'exemple suivant démarre un nouveau paragraphe. @example ... fin du paragraphe précédent. \noindent Ce paragraphe n'est pas renfoncé. @end example @noindent et cet exemple-là continue un paragraphe interrompu : @example Les données \begin@{center@} \begin@{tabular@}@{rl@} ... \end@{tabular@} \end@{center@} \noindent montrent clairement ceci. @end example @findex \parindent Pour éliminer le renfoncement de paragraphe dans tout un document, mettez @code{\setlength@{\parindent@}@{0pt@}} dans le préambule. Si vous faites cela, vous désirerez peut-être régler également la longueur des espaces inter-paragraphes, @code{\parskip} (@pxref{\parindent & \parskip}). @PkgIndex{indentfirst} Les styles @LaTeX{} par défaut ont le premier paragraphe suivant une rubrique qui n'est pas renfoncé, comme cela est traditionnel en typographie anglo-saxonne. Pour changer cela, chercher sur le CTAN le paquetage @package{indentfirst}. @node \parindent & \parskip @section @code{\parindent} & @code{\parskip} @anchor{\parindent} @anchor{\parskip} @findex \parindent @findex \parskip @cindex renfoncement d'un paragraphe @cindex retrait d'un paragraphe @cindex horizontal, renfoncement d'un paragraphe @cindex espace vertical avant les paragraphes Synopsis : @example \setlength@{\parindent@}@{@var{longueur-horizontale}@} \setlength@{\parskip@}@{@var{longueur-verticale}@} @end example Toutes deux sont des longueurs élastiques (@pxref{Lengths}). Elles affectent respectivement le renfoncement des paragraphes ordinaires, non des paragraphes au sein de minipages (@pxref{minipage}), et l'espace vertical entre les paragraphes, respectivement. Par exemple, si ce qui suit est mis dans le préambule : @example \setlength@{\parindent@}@{0em@} \setlength@{\parskip@}@{1ex@} @end example @noindent Alors le document aura des paragraphes qui ne sont pas renfoncés, mais par contre qui sont verticalement séparés d'environ la hauteur d'un @samp{x} bas-de-casse. Dans les documents de classes @LaTeX{} standardes, la valeur par défaut de @code{\parindent} pour les documents à une colonne est @code{15pt} quand la taille par défaut du texte est @code{10pt}, @code{17pt} pour @code{11pt}, et @code{1.5em} pour @code{12pt}. Dans les documents en deux-colonnes c'est @code{1em}. (Ces valeurs sont réglées avant que @LaTeX{} appelle @code{\normalfont} de sorte que @code{em} est dérivé de la fonte par défaut, Computer Modern. Si vous utilisez une fonte différente alors pour régler @code{\parindent} à 1@dmn{em} en accord avec cette fonte, mettez dans votre préambule @code{\AtBeginDocument@{\setlength@{\parindent@}@{1em@}@}}). La valeur par défaut de @code{\parskip} dans les documents de classes standardes @LaTeX{} est @code{0pt plus1pt}. @node Marginal notes @section Notes en marge @cindex Notes en marge @cindex notes dans la marge @cindex remarques dans la marge @findex \marginpar Synopsis, l'un parmi : @example \marginpar@{@var{droite}@} \marginpar[@var{gauche}]@{@var{droite}@} @end example La commande @code{\marginpar} crée une note dans la marge. La première ligne de la note a la même ligne de base que la ligne dans le texte où le @code{\marginpar} se trouve. Lorsque vous spécifiez seulement l'argument obligatoire @var{droite}, le texte est placé @itemize @value{ITEM_BULLET1} @item dans la marge de droite pour une disposition en recto simple (option @code{oneside}, voir @ref{Document class options}) ; @item dans la marge extérieure pour une disposition en recto-verso (option @code{twoside}, voir @ref{Document class options}) ; @item dans la plus proche pour une disposition à deux-colonnes (option @code{twocolumn}, voir @ref{Document class options}). @end itemize @findex \reversemarginpar @findex \normalmarginpar La commande @code{\reversemarginpar} place les notes en marge suivante sur la marge opposée (interne). @code{\normalmarginpar} les replace dans la position par défaut. Lorsque vous spécifier les deux arguments, @var{gauche} est utilisé pour is used la marge de gauche, et @var{droite} est utilisé pour la marge de is used droite. Le premier mot doit normalement ne pas être sujet à une césure ; Vous pouvez activer la césure à cet endroit en commençant le nœud avec @code{\hspace@{0pt@}}. Ces paramètres affectent le formatage de la note : @ftable @code @item \marginparpush Espace verticale minimale entre les notes ; par défaut @samp{7pt} pour des documents à @samp{12pt}, @samp{5pt} sinon. @item \marginparsep Espace horizontale entre le texte principal et la note ; par défaut @samp{11pt} pour des documents à @samp{10pt}, @samp{10pt} sinon. @item \marginparwidth Largeur de la note même ; la valeur par défaut est @samp{90pt} pour un document en recto simple et à @samp{10pt} , @samp{83pt} pour @samp{11pt}, et @samp{68pt} pour @samp{12pt} ; @samp{17pt} de plus dans chacun de ces cas pour un document recto-verso. En mode deux-colonnes, la valeur par défaut est @samp{48pt}. @end ftable La routine standarde de @LaTeX{} pour les notes en marge n'empêche pas les notes de déborder hors du bas de la page. @c @TeX{} FAQ entry on this topic (xx when there): @c @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=marginparside}. @c (+marginfix) @node Math formulas @chapter Formules mathématiques @cindex formules mathématiques @cindex formules, math @cindex mode mathématique, entrer @EnvIndex{math} @EnvIndex{displaymath} @EnvIndex{equation} On produit du texte mathématique en mettant @LaTeX{} en mode math ou mode math d'affichage (@pxref{Modes}). L'exemple qui suit illustre les deux : @example L'équation d'onde de \( u \) est : \begin@{displaymath@} \frac@{\partial^2u@}@{\partial t^2@} = c^2\nabla^2u \end@{displaymath@} où \( \nabla^2 \) est le Laplacien spatial et \( c \) une constante. @end example @c xx TODO, ajouter « Notez qu'on n'a pas besoin de @code{\noindent} après @code{\end@{displaymath@}} (@pxref{\indent & \noindent}). » @noindent Le mode math est pour des mathématiques en ligne dans le texte. Dans l'exemple ci-dessus il est invoqué pour démarrer avec le @code{\(} et pour finir avec le @code{\)} correspondant. Le mode math d'affichage est pour des équations hors texte et il est ici invoqué par l'environnement @code{displaymath}. Notez que tout texte mathématique, y compris @c xx TODO préciser mode math = mode math en ligne ou d'affichage. consistant d'un seul caractère, est géré en mode math. Quand il est en math mode ou mode math d'affichage, @LaTeX{} gère beaucoup d'aspects du texte que vous entrez différemment que dans les autres mode texte. Par exemple, @example comparez x+y et \( x+y \) @end example @noindent en mode math les lettres sont en italique et l'espacement autour du signe plus est différent. Il y a trois manières de mettre @LaTeX{} en mode math pour fabriquer des formules en ligne dans le texte : @example \( @var{matière mathématique} \) $ @var{matière mathématique} $ \begin@{math@} @var{matière mathématique} \end@{math@} @end example @noindent La première forme est préférée et la deuxième est assez fréquente, mais la troisième est rarement utilisée. @c xx TODO texte à revoir, ce n'est pas une bonne pratique de mélanger, @c et expliquer la valeur ajoutée de \(…\) par rapport à $…$ Vous pouvez utiliser n'importe laquelle des trois, comme dans @code{\(x\) and $y$}. Vous pouvez les utiliser en mode paragraphe ou en mode LR (@pxref{Modes}). Pour fabriquer des formules hors texte, faites passer @LaTeX{} en mode math d'affichage avec l'un des deux environnements suivants : @example \begin@{displaymath@} @var{matière mathématique} \end@{displaymath@} @end example @noindent ou @example \begin@{equation@} @var{matière mathématique} \end@{equation@} @end example @noindent (@pxref{displaymath}, @pxref{equation}). La seule différence est qu'avec l'environnement @code{equation}, @LaTeX{} place un numéro de formule sur le côté de la formule. @c xxx TODO pourquoi ne pas présenter les trois constructions d'un coup, @c comme pour les formules en ligne La construction @code{\[ @var{math} \]} est équivalente à @code{\begin@{displaymath@} @var{math} \end@{displaymath@}}. Ces environnements ne peuvent être utilisés qu'en mode paragraphe (@pxref{Modes}). @PkgIndex{amsmath} @PkgIndex{amsfonts} @PkgIndex{mathtools} La @identity{American Mathematical Society} a publié un ensemble de paquetages libres d'accès qui étendent largement vos possibilités pour écrire des mathématiques, @package{amsmath} et @package{amssymb} (et notez également le paquetage @package{mathtools} qui est une extension d'@package{amsmath} et le charge). Les nouveaux documents contenant du texte mathématique devraient utiliser ces paquetages. Une description des ces paquetages est hors du champ d'application de ce document ; se référer à leur documentation sur le CTAN. @menu * Indices inférieurs & supérieurs: Subscripts & superscripts. Également connus comme exposants ou indices. * Symboles mathématiques: Math symbols. Gribouillis mathématiques divers. * Fonction mathématiques: Math functions. Nom de fonctions mathématiques comme sin et exp. * Accents en math: Math accents. Accents en math. * Sur- et @identity{sous-ligner}: Over- and Underlining. Choses au-dessous ou au-dessous d'une formule. * Espacement en mode mathématique: Spacing in math mode. Espaces épaisses, moyennes, fines, et négatives. * Styles mathématiques: Math styles. Détermine la taille des choses. * Miscellanées mathématiques: Math miscellany. Tout ce qu'on n'a pas pu caser ailleurs. @end menu @node Subscripts & superscripts @section Indices inférieurs & supérieurs @anchor{superscript} @anchor{subscript} @cindex indice supérieur @cindex indice inférieur @findex ^ @r{indice supérieur} @findex _ @r{indice inférieur} @cindex exposant Synopsis (en mode math en ligne ou d'affichage), l'un parmi : @example @var{base}^@var{exp} @var{base}^@{@var{exp}@} @end example @noindent ou, l'un parmi : @example @var{base}_@var{exp} @var{base}_@{@var{exp}@} @end example Met @var{exp} en indice supérieur de @var{base} (avec le caractère caret @code{^}) ou inférieur (avec le tiret bas @code{_}). Dans cet exemple le @code{0} et le @code{1} apparaissent comme indices inférieurs alors que le @code{2} est un indice supérieur. @example \( (x_0+x_1)^2 \leq (x_0)^2+(x_1)^2 \) @end example Pour avoir plus d'un caractère au sein de l'indice inférieur ou supérieur @var{exp}, entourez l'expression @var{exp} par des des accolades comme dans @code{e^@{-2x@}}. La quatrième ligne de l'exemple suivant illustre l'utilisation d'accolades pour grouper une expression pour l'indice supérieur. @example \begin@{displaymath@} (3^3)^3=27^3=19\,683 \qquad 3^@{(3^3)@}=3^@{27@}=7\,625\,597\,484\,987 \end@{displaymath@} @end example @LaTeX{} sait gérer un indice supérieur sur un indice inférieur, ou inférieur sur inférieur, ou supérieur sur inférieur, ou inférieur sur supérieur. Ainsi des expressions telles que @code{e^@{x^2@}} et @code{x_@{a_0@}} seront composées comme il faut. Notez l'utilisation d'accolade pour donner à @var{base} un indice @var{exp} déterminé. Si vous saisissez @code{\(3^3^3\)}, c'est interprété comme @code{\(3^@{3@}^@{3@}\)} et vous obtiendrez l'erreur @TeX{} @samp{Double superscript}. @LaTeX{} fait ce qu'il faut quand quelque chose a à la fois un indice inférieur et un indice supérieur. Dans cet exemple l'intégrale a les deux, ils sont rendus à la bonne place sans intervention de l'auteur. @example \begin@{displaymath@} \int_@{x=a@}^b f'(x)\,dx = f(b)-f(a) \end@{displaymath@} @end example @noindent Notez les accolades autour de @code{x=a} pour faire de toute l'expression un indice inférieur. Vous pouvez mettre un indice supérieur ou inférieur avant un symbole avec une construction telle que @code{@{@}_t K^2}. Les accolades vides @code{@{@}} donnent à l'indice inférieur quelque chose sur quoi s'attacher et l'empêchent d'être attaché par accident à quelque symbole qui le précède dans l'expression. En dehors du mode math, ou math d'affichage, l'utilisation d'un indice inférieur ou supérieur, comme dans @code{l'expression x^2}, vous vaudra l'erreur @TeX{} @samp{Missing $ inserted}. @PkgIndex{mhchem} Une raison usuelle de désirer des indices inférieurs hors d'un mode math est de composer des formules chimiques. Il y a des paquetages spécialisés pour cela, tels que @package{mhchem} ; voir le CTAN. @c xx display mode @node Math symbols @section Symboles mathématiques @cindex symboles mathématiques @cindex Lettre grecques @PkgIndex{comprehensive} @LaTeX{} fournit presque tout symbole mathématique dont vous êtes susceptible d'avoir besoin. Par exemple, si vous incluez @code{$\pi$} dans votre code source, alors vous obtenez le symbole pi @BES{π,\pi}. Voir le paquetage « Comprehensive @LaTeX{} Symbol List », @url{https://ctan.org/pkg/comprehensive}. Ci-dessous se trouve une liste de symboles usuels. Ce n'est en aucun cas une liste exhaustive. Chaque symbole y est décrit brièvement et avec sa classe de symbole (qui détermine l'espacement autour de lui) qui est donnée entre parenthèses. Les commandes pour ces symboles peuvent, sauf mention contraire, être utilisées seulement en mode mathématique. Pour redéfinir une commande de sorte à pouvoir l'utiliser quel que soit le mode, voir @ref{\ensuremath}. @c xx Add Negation: @code{} for negations of relevant symbols @c Useful: http://www.w3.org/TR/WD-math-970515/section6.html @ftable @code @item \| @BES{∥,\|} Parallèle (relation). Synonyme : @code{\parallel}. @item \aleph @BES{ℵ,\aleph} Aleph, cardinal transfini (ordinaire). @item \alpha @BES{α,\alpha} Lettre grecque en bas de casse alpha (ordinaire). @item \amalg @BES{⨿,\amalg} Union disjointe (binaire) @item \angle @BES{∠,\angle} Angle géométrique (ordinaire). Similaire : signe inférieur-à @code{<} et chevron @code{\langle}. @item \approx @BES{≈,\approx} Presque égal à (relation). @item \ast @BES{∗,\ast} Opérateur astérisque, convolution, à six branches (binaire). Synonyme : @code{*}, ce qui est souvent un indice supérieur ou inférieur, comme dans l'étoile de Kleene. Similaire : @code{\star}, qui est à cinq branches, et est quelquefois utilisée comme une opération binaire générale, et quelquefois réservée pour la corrélation croisée. @item \asymp @BES{≍,\asymp} Équivalent asymptotiquement (relation). @item \backslash \ controblique (ordinaire). Similaire : soustraction d'ensemble @code{\setminus}, et @code{\textbackslash} pour une controblique en dehors du mode mathématique. @item \beta @BES{β,\beta} Lettre grecque en bas de casse bêta (ordinaire). @item \bigcap @BES{⋂,\bigcap} De taille Variable, ou n-aire, intersection (opérateur). Similaire : intersection binaire @code{\cap}. @item \bigcirc @BES{⚪,\bigcirc} Cercle, plus grand (binaire). Similaire : composition de fonction @code{\circ}. @c bb Best unicode symbol for this? @item \bigcup @BES{⋃,\bigcup} De taille variable, ou n-aire, union (opérateur). Similaire : union binaire @code{\cup}. @item \bigodot @BES{⨀,\bigodot} De taille variable, ou n-aire, opérateur point encerclé (opérateur). @item \bigoplus @BES{⨁,\bigoplus} De taille variable, ou n-aire, opérateur plus encerclé (opérateur). @item \bigotimes @BES{⨂,\bigotimes} De taille variable, ou n-aire, opérateur multiplié encerclé (opérateur). @item \bigtriangledown @BES{▽,\bigtriangledown} De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le bas(opérateur). @item \bigtriangleup @BES{△,\bigtriangleup} De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le haut (opérateur). @item \bigsqcup @BES{⨆,\bigsqcup} De taille variable, ou n-aire, union carrée (opérateur). @item \biguplus @BES{⨄,\biguplus} De taille variable, ou n-aire, opérateur union avec un plus (opérateur). (Notez que le nom a juste un p.) @item \bigvee @BES{⋁,\bigvee} De taille variable, ou n-aire, ou-logique (opérateur). @item \bigwedge @BES{⋀,\bigwedge} De taille variable, ou n-aire, et-logique (opérateur). @item \bot @BESU{⊥,bot} Taquet vers le haut, minimum, plus petit élément d'un ensemble partiellement ordonné, ou une contradiction (ordinaire). Voir aussi @code{\top}. @item \bowtie @BES{⋈,\bowtie} Jonction naturelle de deux relations (relation). @item \Box @BESU{□,Box} Opérateur modal pour la nécessité ; boîte ouverte carrée (ordinaire). @value{NeedsAMSSymb} @c bb Best Unicode equivalent? @item \bullet @cindex symbole puce @BES{•,\bullet} Puce (binaire). Similaire : point de multiplication @code{\cdot}. @item \cap @BES{∩,\cap} Intersection de deux ensembles (binaire). Similaire : opérateur de taille variable @code{\bigcap}. @item \cdot @BES{⋅,\cdot} Multiplication (binaire). Similaire : Point puce @code{\bullet}. @item \chi @BES{χ,\chi} Lettre grecque en bas de casse chi (ordinaire). @item \circ @BES{∘,\circ} Composition de fonctions, opérateur rond (binaire). Similaire : opérateur de taille variable @code{\bigcirc}. @item \clubsuit @BES{♣,\clubsuit} Trèfle de carte à jouer (ordinaire). @item \complement @BESU{∁,complement} Complément d'ensemble, utilisée en indice supérieur comme dans @code{$S^\complement$} (ordinaire). @value{NeedsAMSSymb} On utilise aussi : @code{$S^@{\mathsf@{c@}@}$} ou @code{$\bar@{S@}$}. @item \cong @BES{≅,\cong} Congruent (relation). @item \coprod @BES{∐,\coprod} Coproduit (opérateur). @item \cup @BES{∪,\cup} Réunion de deux ensembles (binaire). opérateur de taille variable @code{\bigcup}. @item \dagger @BES{†,\dagger} Relation obèle (binaire). @item \dashv @BES{⊣,\dashv} Taquet gauche, tiret avec barre verticale à droite, tourniquet pour gauchers (relation). Similaire : taquet droit, tourniquet @code{\vdash}. @item \ddagger @BES{‡,\ddagger} Relation double obèle (binaire). @item \Delta @BES{Δ,\Delta} Delta grec capital, utilisé pour indiquer une incrémentation (ordinaire). @item \delta @BES{δ,\delta} Delta grec bas-de-casse (ordinaire). @item \Diamond @BESU{◇,Diamond} Opérateur grand carreau (ordinaire). @value{NeedsAMSSymb} @c bb Best Unicode equivalent? @item \diamond @BES{⋄,\diamond} Opérateur Carreau, ou puce carreau (binaire). Similaire : grand carreau @code{\Diamond}, puce disque @code{\bullet}. @item \diamondsuit @BES{♢,\diamondsuit} Carreau de carte à jouer (ordinaire). @item \div @BES{÷,\div} Signe de division, obélus (binaire). @item \doteq @BES{≐,\doteq} Approche la limite (relation). Similaire : géométriquement égal à @code{\Doteq}. @item \downarrow @BES{↓,\downarrow} Flèche vers le bas, converge (relation). Similaire : flèche à ligne double vers le bas @code{\Downarrow}. @item \Downarrow @BES{⇓,\Downarrow} Flèche à ligne double vers le bas (relation). Similaire : flèche à ligne simple vers le bas @code{\downarrow}. @item \ell @BES{ℓ,\ell} Lettre l bas de casse cursive (ordinaire). @item \emptyset @BES{∅,\emptyset} Symbole ensemble vide (ordinaire). La forme en variante est @code{\varnothing}. @c bb Why Unicode has \revemptyset but no \emptyset? @item \epsilon @BES{ϵ,\epsilon} Lettre grecque bas de casse epsilon lunaire (ordinaire). Semblable à la lettre en texte grec. En mathématiques on utilise plus fréquemment l'epsilon minuscule de ronde @code{\varepsilon} @BES{ε,\varepsilon}. En relation avec : la relation ensembliste « appartenir à » @code{\in} @BES{∈,\in}. @c src: David Carlisle http://tex.stackexchange.com/a/98018/339 and @c Unicode referenced there asserts varepsilon is much more widely used. @item \equiv @BES{≡,\equiv} Équivalence (relation). @item \eta @BES{η,\eta} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \exists @BES{∃,\exists} Quanteur « Il existe » (ordinaire). @item \flat @BES{♭,\flat} Bémol (ordinaire). @item \forall @BES{∀,\forall} Quanteur « Pour tout » (ordinaire). @item \frown @BES{⌢,\frown} Moue (ordinaire). @item \Gamma @BES{Γ,\Gamma} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \gamma @BES{γ,\gamma} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \ge @BES{≥,\ge} Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : @code{\geq}. @item \geq @BES{≥,\geq} Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : @code{\ge}. @item \gets @BES{←,\gets} Auquel est assignée la valeur (relation). Synonyme : @code{\leftarrow}. @item \gg @BES{≫,\gg} Beaucoup plus grand que (relation). Similaire : Beaucoup plus petit que @code{\ll}. @item \hbar @BES{ℏ,\hbar} Constante de Planck sur deux pi (ordinaire). @item \heartsuit @BES{♡,\heartsuit} Cœur de carte jouer (ordinaire). @item \hookleftarrow @BES{↩,\hookleftarrow} Flèche vers la gauche avec crochet (relation). @item \hookrightarrow @BES{↪,\hookrightarrow} Flèche vers la gauche avec crochet (relation). @item \iff @BES{⟷,\iff} Si et seulement si (relation). C'est un @code{\Longleftrightarrow} avec un @code{\thickmuskip} de chaque côté. @item \Im @BES{ℑ,\Im} Partie imaginaire (ordinaire). Voir aussi : partie réelle @code{\Re}. @item \imath @cindex sans point, i, math @cindex i sans point en math i sans point ; utilisé quand on place un accent sur un i (@pxref{Math accents}). @item \in @BES{∈,\in} Appartient à (relation). Voir aussi : lettre grecque bas de casse epsilon lunaire @code{\epsilon} @BES{ϵ,\epsilon} et l'epsilon minuscule de ronde @code{\varepsilon}. @item \infty @BES{∞,\infty} Infini (ordinaire). @item \int @BES{∫,\int} Intégrale (opérateur). @item \iota @BES{ι,\iota} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \Join @BESU{⨝,Join} Symbole jointure condensé (relation). @value{NotInPlainTeX} @item \jmath @cindex sans point, j, math @cindex j sans point en math j sans point ; utilisé quand on place un accent sur un j (@pxref{Math accents}). @item \kappa @BES{κ,\kappa} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \Lambda @BES{Λ,\Lambda} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \lambda @BES{λ,\lambda} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \land @BES{∧,\land} Et logique (binaire). Synonyme : @code{\wedge}. Voir aussi ou-logique @code{\lor}. @item \langle @BES{⟨,\langle} Chevron mathématique gauche, ou séquence, crochet (ouvrant). Similaire : inférieur à @code{<}. Correspond à @code{\rangle}. @item \lbrace @BES{@lbracechar{},\lbrace} Accolade gauche (ouvrant). Synonyme : @code{\@{}. Correspond à @code{\rbrace}. @item \lbrack @BES{[,\lbrack} Crochet gauche (ouvrant). Synonyme : @code{[}. Correspond à @code{\rbrack}. @item \lceil @BES{⌈,\lceil} Plafond à gauche, ressemble à un crochet mais avec le pied coupé (ouvrant). Correspond à @code{\rceil}. @item \le @BES{≤,\le} Inférieur ou égal à (relation). C'est un synonyme de @code{\leq}. @item \leadsto @BESU{⇝,leadsto} flèche vers la droite en tire-bouchon (relation). @value{NeedsAMSSymb} @item \Leftarrow @BES{⇐,\Leftarrow} Est impliqué par, flèche vers la gauche à double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la gauche à simple ligne @code{\leftarrow}. @item \leftarrow @BES{←,\leftarrow} Flèche vers la gauche à simple ligne (relation). Synonyme : @code{\gets}. Similaire : Flèche vers la gauche à double-ligne @code{\Leftarrow}. @item \leftharpoondown @BES{↽,\leftharpoondown} Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le bas (relation). @item \leftharpoonup @BES{↼,\leftharpoonup} Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le haut (relation). @item \Leftrightarrow @BES{⇔,\Leftrightarrow} Bi-implication ; double flèche bilatérale (relation). Similaire : flèche bilatérale @code{\leftrightarrow}. @item \leftrightarrow @BES{↔,\leftrightarrow} Flèche bilatérale (relation). Similaire : double flèche bilatérale @code{\Leftrightarrow}. @item \leq @BES{≤,\leq} Inférieur ou égal à (relation). Synonyme : @code{\le}. @item \lfloor @BES{⌊,\lfloor} Plancher à gauche (ouvrant). Correspond à : @code{\rfloor}. @item \lhd @BESU{◁,lhd} Pointe de flèche, c.-à-d.@: triangle pointant vers la gauche (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe on doit charger @package{amssymb} et utiliser @code{\vartriangleleft} (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). @item \ll @BES{≪,\ll} Beaucoup plus petit que (relation). Similaire : Beaucoup plus grand que @code{\gg}. @item \lnot @BES{¬,\lnot} Négation logique (ordinaire). Synonyme : @code{\neg}. @item \longleftarrow @BES{⟵,\longleftarrow} Longue flèche vers la gauche à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche gauche à ligne double @code{\Longleftarrow}. @item \longleftrightarrow @BES{⟷,\longleftrightarrow} Longue flèche bilatérale à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche bilatérale à ligne double @code{\Longleftrightarrow}. @item \longmapsto @BES{⟼,\longmapsto} Longue flèche d'un taquet vers la droite à ligne simple (relation). Similaire : version courte @code{\mapsto}. @item \longrightarrow @BES{⟶,\longrightarrow} Longue flèche vers la droite à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche vers la droite à ligne double @code{\Longrightarrow}. @item \lor @BES{∨,\lor} Ou-logique (binaire). Synonyme : @code{\vee}. Voir aussi et-logique @code{\land}. @item \mapsto @BES{↦,\mapsto} Flèche d'un taquet vers la droite (relation). Similaire : version longue @code{\longmapsto}. @item \mho @BESU{℧,mho} Conductance, symbole Ohm culbuté (ordinaire). @value{NeedsAMSSymb} @item \mid @BES{∣,\mid} Barre verticale à ligne simple (relation). une utilisation typique de @code{\mid} est pour un ensemble @code{\@{\, x \mid x\geq 5 \,\@}}. Similaire : @code{\vert} et @code{|} produisent le même symbole de barre verticale à ligne simple mais sans aucun espacement (on les classe comme « ordinaires ») et vous ne devriez pas les utiliser comme symbole de relation mais seulement comme des ordinaux, c.-à-d.@: comme des symboles de note en bas de page. Pour dénoter une valeur absolue, voir l'entrée de @code{\vert} et pour une norme voir l'entrée de @code{\Vert}. @item \models @BES{⊨,\models} inclut ; portillon/tourniquet à double barre, barre verticale et double tiret court (relation). Similaire : barre verticale et double tiret long @code{\vDash}. @item \mp @BES{∓,\mp} Moins ou plus (relation). @item \mu @BES{μ,\mu} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \nabla @BES{∇,\nabla} @identity{Del} de @identity{Hamilton}, ou @identity{nabla}, ou différentiel, opérateur (ordinaire). @item \natural @BES{♮,\natural} Bécarre (ordinaire). @item \ne @BES{≠,\ne} Non égal (relation). Synonyme : @code{\neq}. @item \nearrow @BES{↗,\nearrow} Flèche nord-est (relation). @item \neg @BES{¬,\neg} Négation logique (ordinaire). Synonyme : @code{\lnot}. Utilisé parfois au lieu du symbole de négation: @code{\sim}. @item \neq @BES{≠,\neq} Non égal (relation). Synonyme : @code{\ne}. @item \ni @BES{∋,\ni} Signe d'appartenance réfléchi ; « contient comme élément » (relation). Synonyme : @code{\owns}. Similaire : « appartient à » @code{\in}. @item \not @BES{ ,\not}@BES{ ,}@BES{̸,} Barre oblique longue utilisée pour rayer un opérateur la suivant (relation). @c Need blank space for it to overstrike Beaucoup opérateurs en négation qui n'ont pas besoin de @code{\not} sont disponibles, en particulier avec le paquetage @file{amssymb}. Par exemple, @code{\notin} est sans doute préférable à @code{\not\in} d'un point de vue typographique. @item \notin @BES{∉,\notin} N'appartient pas à (relation). Similaire : non contenu dans @code{\nsubseteq}. @item \nu @BES{ν,\nu} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \nwarrow @BES{↖,\nwarrow} Flèche nord-ouest (relation). @item \odot @BES{⊙,\odot} Point cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable @code{\bigodot}. @item \oint @BES{∮,\oint} Intégrale de contour, intégrale avec un cercle au milieu (opérateur). @item \Omega @BES{Ω,\Omega} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \omega @BES{ω,\omega} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \ominus @BES{⊖,\ominus} Signe moins, ou tiret, cerclé (binaire). @item \oplus @BES{⊕,\oplus} Signe plus cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable @code{\bigoplus}. @item \oslash @BES{⊘,\oslash} Barre de fraction, ou barre oblique, cerclée (binaire). @item \otimes @BES{⊗,\otimes} Signe de multiplication, ou croix, cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable @code{\bigotimes}. @item \owns @BES{∋,\owns} Epsilon d'appartenance réfléchi ; « contient comme élément » (relation). Synonyme : @code{\ni}. Similaire : appartient à @code{\in}. @item \parallel @BES{∥,\parallel} Parallèle (relation). Synonyme : @code{\|}. @item \partial @BES{∂,\partial} Différentielle partielle (ordinaire). @item \perp @BES{⟂,\perp} Perpendiculaire (relation). Similaire : @code{\bot} utilise le même glyphe mais l'espacement est différent parce qu'il est dans la classe ordinaire. @item \Phi @BES{Φ,\Phi} Lettre grecque capitale (ordinaire). @item \phi @BES{ϕ,\phi} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est @code{\varphi} @BES{φ,\varphi}. @item \Pi @BES{Π,\Pi} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \pi @BES{π,\pi} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est @code{\varpi} @BES{ϖ,\varpi}. @item \pm @BES{±,\pm} Plus or minus (binaire). @item \prec @BES{≺,\prec} Précède (relation). Similaire : inférieur à @code{<}. @item \preceq @BES{⪯,\preceq} Précède ou égal, précède par-dessus signe égal à une ligne (relation). Similaire : inférieur ou égal @code{\leq}. @item \prime @BES{′,\prime} Prime, ou minute au sein d'une expression temporelle (ordinaire). Typiquement utilisé en indice supérieur @code{$A^\prime$}. Il est à noter que @code{$f^\prime$} et @code{$f'$} produisent le même résultat. Un avantage de la seconde forme est que @code{$f'''$} produit le symbole désiré, c.-à-d.@: le même résultat que @code{$f^@{\prime\prime\prime@}$}, mais en nécessitant moins de saisie. Il est à noter que vous ne pouvez utiliser @code{\prime} qu'en mode mathématique. Utiliser le quote @code{'} en mode texte produit un caractère différent (apostrophe ou guillemet anglais simple de droite). @item \prod @BES{∏,\prod} Produit (opérateur). @item \propto @BES{∝,\propto} Proportionnel à (relation) @item \Psi @BES{Ψ,\Psi} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \psi @BES{ψ,\psi} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \rangle @BES{⟩,\rangle} Chevron mathématique droit, ou séquence, crochet (fermant). Similaire : supérieur à @code{>}. Correspond à @code{\langle}. @item \rbrace @BES{@rbracechar{},\rbrace} Accolade de droite (fermante). Synonyme : @code{\@}}. Correspond à @code{\lbrace}. @item \rbrack @BES{],\rbrack} Crochet droit (fermant). Synonyme : @code{]}. Correspond à @code{\lbrack}. @item \rceil @BES{⌉,\rceil} Plafond droit (fermant). Correspond à @code{\lceil}. @item \Re @BES{ℜ,\Re} Partie réelle, nombres réels, R capital gothique (ordinaire). En relation avec : R majuscule ajouré, ou gras de tableau d'école @code{\mathbb@{R@}} ; pour accéder à cela charger le paquetage @file{amsfonts}. @item \restriction @BESU{↾,restriction} Restriction d'une fonction (relation). Synonyme : @code{\upharpoonright}. @value{NeedsAMSSymb} @item \revemptyset @BESU{⦰,revemptyset} Symbole ensemble vide inversé (ordinaire). En relation avec : @code{\varnothing}. @value{NeedsSTIX} @item \rfloor @BES{⌋,\rfloor} Plancher droit, un crochet droit avec la dent du haut coupée (fermant). Correspond à @code{\lfloor}. @item \rhd @BESU{◁,rhd} Pointe de flèche, c.-à-d.@: u triangle pointant vers la droite (binaire). @value{NeedsAMSSymb} Pour le symbole normal de sous-groupe vous devriez plutôt charger @file{amssymb} et utiliser @code{\vartriangleright} (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). @item \rho @BES{ρ,\rho} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est @code{\varrho} @BES{ϱ,\varrho}. @item \Rightarrow @BES{⇒,\Rightarrow} Implique, flèche vers la droite à double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la droite @code{\rightarrow}. @item \rightarrow @BES{→,\rightarrow} Flèche vers la droite à ligne simple (relation). Synonyme : @code{\to}. Similaire : flèche vers droite à ligne double @code{\Rightarrow}. @item \rightharpoondown @BES{⇁,\rightharpoondown} Harpon vers la droite avec crochet vers le bas (relation). @item \rightharpoonup @BES{⇀,\rightharpoonup} Harpon vers la droite avec crochet vers la haut (relation). @item \rightleftharpoons @BES{⇌,\rightleftharpoons} Harpon vers la droite avec crochet vers le haut au dessus d'un harpon vers la gauche avec crochet vers le bas (relation). @item \searrow @BES{↘,\searrow} Flèche pointant sud-est (relation). @item \setminus @BES{⧵,\setminus} Différence ensembliste, barre de faction inversée ou controblique, comme \ (binaire). Similaire : controblique @code{\backslash} et aussi @code{\textbackslash} hors du mode mathématique. @item \sharp @BES{♯,\sharp} Dièse (ordinaire). @item \Sigma @BES{Σ,\Sigma} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \sigma @BES{σ,\sigma} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est @code{\varsigma} @BES{ς,\varsigma}. @item \sim @BES{∼,\sim} Similaire à, dans une relation (relation). @item \simeq @BES{≃,\simeq} Similaire ou égal à, dans une relation (relation). @item \smallint @BES{∫,\smallint} Signe intégrale qui ne change pas en taille plus grande au sein d'une formule hors texte (opérateur). @item \smile @BES{⌣,\smile} Arc concave en haut, sourire (ordinaire). @item \spadesuit @BES{♠,\spadesuit} Pique de carte à jouer (ordinaire). @item \sqcap @BES{⊓,\sqcap} Symbole d'intersection carré (binaire). Similaire : intersection @code{cap}. @item \sqcup @BES{⊔,\sqcup} Symbole d'union carré (binaire). Similaire : union @code{\cup}. En relation avec : opérateur de taille variable @code{\bigsqcup}. @item \sqsubset @BESU{⊏,sqsubset} Symbole carré de sous-ensemble (relation). Similaire : sous-ensemble @code{\subset}. @value{NeedsAMSSymb} @item \sqsubseteq @BES{⊑,\sqsubseteq} Symbole carré de sous-ensemble ou égal (binaire). Similaire : sous-ensemble ou égal @code{\subseteq}. @item \sqsupset @BESU{⊐,sqsupset} Symbole carré de sur-ensemble (relation). Similaire : superset @code{\supset}. @value{NeedsAMSSymb} @item \sqsupseteq @BES{⊒,\sqsupseteq} Symbole carré de sur-ensemble ou égal (binaire). Similaire : sur-ensemble ou égal @code{\supseteq}. @item \star @BES{⋆,\star} Étoile à cinq branches, quelquefois utilisée comme une opération binaire générale mais quelquefois réservée pour la corrélation croisée (binaire). Similaire : les synonymes astérisque @code{*} et @code{\ast}, qui sont à six branches, et apparaissent plus souvent comme indice supérieur et inférieur, comme c'est le cas avec l'étoile de Kleene. @item \subset @BES{⊂,\subset} Est contenu (occasionnellement, est impliqué par) (relation). @item \subseteq @BES{⊆,\subseteq} Est contenu ou égal à (relation). @item \succ @BES{≻,\succ} Vient après, suit (relation). Similaire : inférieur à @code{>}. @item \succeq @BES{⪰,\succeq} Suit ou est égal à (relation). Similaire : inférieur ou égal à @code{\leq}. @item \sum @BES{∑,\sum} Summation (opérateur). Similaire : Lettre grecque capitale @code{\Sigma}. @item \supset @BES{⊃,\supset} Contient (relation). @item \supseteq @BES{⊇,\supseteq} Contient ou est égal à (relation). @item \surd @BES{√,\surd} Symbole racine (ordinaire). La commande @LaTeX{} @code{\sqrt@{..@}} compose la racine de l'argument, avec une barre qui s'étend pour couvrir l'argument. @item \swarrow @BES{↙,\swarrow} Flèche pointant au sud-ouest (relation). @item \tau @BES{τ,\tau} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \theta @BES{θ,\theta} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est @code{\vartheta} @BES{ϑ,\vartheta}. @item \times @BES{×,\times} Signe de multiplication d'école primaire (binaire). Voir aussi @code{\cdot}. @item \to @BES{→,\to} Flèche en ligne simple vers la droite (relation). Synonyme : @code{\rightarrow}. @item \top @BESU{⊤,top} Taquet vers le haut ; dessus, plus grand élément d'un ensemble partiellement ordonné (ordinaire). Voir aussi @code{\bot}. @item \triangle @BES{△,\triangle} Triangle (ordinaire). @item \triangleleft @BES{◁,\triangleleft} Triangle non-rempli pointant à gauche (binaire). Similaire : @code{\lhd}. Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez charger @file{amssymb} et utiliser @code{\vartriangleleft} (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). @item \triangleright @BES{▷,\triangleright} Triangle non-rempli pointant à droite (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez à la place charger @file{amssymb} et utiliser @code{\vartriangleright} (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). @item \unlhd @BESU{⊴,unlhd} Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la gauche, c.-à-d.@: triangle avec une ligne au-dessous (binaire). @value{NeedsAMSSymb} Pour le symbole normal de sous-groupe chargez @file{amssymb} et utilisez @code{\vartrianglelefteq} (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). @item \unrhd @BESU{⊵,unrhd} Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la droite, c.-à-d.@: triangle avec une ligne au-dessous (binaire). @value{NeedsAMSSymb} Pour le symbole normal de sous-groupe chargez @file{amssymb} et utilisez @code{\vartrianglerighteq} (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). @item \Uparrow @BES{⇑,\Uparrow} Flèche vers le haut à ligne double (relation). Similaire : flèche vers le haut à ligne simple @code{\uparrow}. @item \uparrow @BES{↑,\uparrow} Single-line upward-pointing flèche, diverges (relation). Similaire : double-line up-pointing flèche @code{\Uparrow}. @item \Updownarrow @BES{⇕,\Updownarrow} Double-line upward-and-downward-pointing flèche (relation). Similaire : single-line upward-and-downward-pointing flèche @code{\updownarrow}. @item \updownarrow @BES{↕,\updownarrow} flèche haut et bas à ligne simple (relation). Similaire : flèche haut et bas à ligne double @code{\Updownarrow}. @item \upharpoonright @BESU{↾,upharpoonright} Harpon vers le haut avec crochet à droite (relation). Synonyme : @code{@backslashchar{}restriction}. @value{NeedsAMSSymb} @item \uplus @BES{⊎,\uplus} Union de multiensemble, un symbole union avec un symbole plus en son sein (binaire). Similaire : union @code{\cup}. En relation avec : opérateur de taille variable @code{\biguplus}. @item \Upsilon @BES{Υ,\Upsilon} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \upsilon @BES{υ,\upsilon} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \varepsilon @BES{ε,\varepsilon} Epsilon de ronde en bas de casse (ordinaire). Plus largement utilise en mathématique que la forme non variante epsilon lunaire @code{\epsilon} @BES{ϵ,\epsilon}. En relation avec : « appartient à » @code{\in}. @item \vanothing @BESU{∅,varnothing} Symbole ensemble vide. Similaire : @code{\emptyset}. En relation avec : @code{\revemptyset}. @value{NeedsAMSSymb} @item \varphi @BES{φ,\varphi} Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est @code{\phi} @BES{ϕ,\phi}. @item \varpi @BES{ϖ,\varpi} Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est @code{\pi} @BES{π,\pi}. @item \varrho @BES{ϱ,\varrho} Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est @code{\rho} @BES{ρ,\rho}. @item \varsigma @BES{ς,\varsigma} Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est @code{\sigma} @BES{σ,\sigma}. @item \vartheta @BES{ϑ,\vartheta} Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est @code{\theta} @BES{θ,\theta}. @item \vdash @BES{⊢,\vdash} Taquet droit ; prouve, implique ; portillon/tourniquet ; barre verticale et un tiret (relation). Similaire : portillon inversé @code{\dashv}. @item \vee @BES{∨,\vee} Ou logique ; une forme de v pointant vers le bas (binaire). En relation avec : Et logique @code{\wedge}. Similaire : Opérateur de taille variable @code{\bigvee}. @item \Vert @BES{‖,\Vert} Double barre verticale (ordinaire). Similaire : barre verticale simple @code{\vert}. @PkgIndex{mathtools} Le paquetage @package{mathtools} vous permet de créer des commandes pour des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez @code{\DeclarePairedDelimiter\norm@{\lVert@}@{\rVert@}} dans votre préambule, ceci vous donne trois variantes de commande pour faire des barres verticales correctement espacées horizontalement : si dans le corps du document vous écrivez la version étoilée @code{$\norm*@{M^\perp@}$} alors la hauteur des barres verticales correspond à celle de l'argument, alors qu'avec @code{\norm@{M^\perp@}} les barres ne grandissent pas avec la hauteur de l'argument mais à la place reste de la hauteur par défaut, et @code{\norm[@var{commande-taille}]@{M^\perp@}} donne aussi des barres qui ne grandissent pas mais sont de la taille donnée dans la @var{commande-taille}, par ex.@: @code{\Bigg}. @item \vert @BES{|,\vert} Barre verticale simple (ordinaire). Similaire : barre à double-ligne verticale @code{\Vert}. Pour usage tel qu'au sein de la définition d'un ensemble, utilisez @code{\mid} parce que c'est une relation. @c xx TODO revoir la trad. Pour une valeur absolue vous pouvez utiliser le paquetage @package{mathtools} et ajouter @code{\DeclarePairedDelimiter\abs@{\lvert@}@{\rvert@}} à votre préambule. Ceci vous donne trois variantes de commande pour les barres simples verticales qui sont correctement espacées verticalement : si dans le corps du document vous écrivez la version étoilée @code{$\abs*@{\frac@{22@}@{7@}@}$} alors la hauteur des barres verticales correspond à la hauteur de l'argument, alors qu'avec @code{\abs@{\frac@{22@}@{7@}@}} les barres ne grandissent pas avec l'argument mais à la place sont de la hauteur par défaut, et @code{\abs[@var{commande-taille}]@{\frac@{22@}@{7@}@}} donne aussi des barres qui ne grandissent pas mais qui sont réglées à la taille donnée par la @var{commande-taille}, par ex.@: @code{\Bigg}. @item \wedge @BES{∧,\wedge} Et logique (binaire). Synonyme : @code{\land}. Voir aussi ou logique @code{\vee}. Similaire : opérateur de taille variable @code{\bigwedge}. @item \wp @BES{℘,\wp} « p » de @identity{Weierstrass}, fonction elliptique de @identity{Weierstrass} (ordinaire). @item \wr @BES{≀,\wr} Produit couronne (binaire). @item \Xi @BES{Ξ,\Xi} Lettre grecque en capitale (ordinaire). @item \xi @BES{ξ,\xi} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @item \zeta @BES{ζ,\zeta} Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). @end ftable Les symboles suivants sont utilisés le plus souvent en texte simple mais @LaTeX{} fourni des versions pour être utilisés dans du texte mathématique. @ftable @code @item \mathdollar Signe dollar en mode mathématique : $. @item \mathparagraph Signe paragraphe (pied-de-mouche) en mode mathématique : @BES{¶,\P}. @item \mathsection Signe section en mode mathématique : @BES{§,\S}. @item \mathsterling Signe livre sterling mode mathématique : @pounds{}. @item \mathunderscore Signe « souligné » en mode mathématique : _. @end ftable @menu * Arrows:: Liste de flèches. * \boldmath & \unboldmath:: Symboles en caractères gras. * Blackboard bold:: Caractères évidés. * Calligraphic:: Caractères scripts. * Delimiters:: Parenthèses, accolades, etc. * Dots:: Points de suspension, etc. * Greek letters:: Liste des lettres grecques. @end menu @node Arrows @subsection Flèches @cindex flèches @cindex symboles, flèches @findex math, flèches @PkgIndex{amsfonts} @PkgIndex{latexsym} Voici les flèches disponibles en standard avec @LaTeX{}. Les paquetages @package{latexsym} et @package{amsfonts} en contiennent beaucoup plus. @multitable @columnfractions .10 .40 .50 @headitem Symbole@tab Commande@tab @item @BES{⇓,\Downarrow} @tab @code{\Downarrow} @tab @item @BES{↓,\downarrow} @tab @code{\downarrow} @tab @item @BES{↩,\hookleftarrow} @tab @code{\hookleftarrow} @tab @item @BES{↪,\hookrightarrow} @tab @code{\hookrightarrow} @tab @item @BES{←,\leftarrow} @tab @code{\leftarrow} @tab @item @BES{⇐,\Leftarrow} @tab @code{\Leftarrow} @tab @item @BES{⇔,\Leftrightarrow} @tab @code{\Leftrightarrow} @tab @item @BES{↔,\leftrightarrow} @tab @code{\leftrightarrow} @tab @item @BES{⟵,\longleftarrow} @tab @code{\longleftarrow} @tab @item @BES{⟸,\Longleftarrow} @tab @code{\Longleftarrow} @tab @item @BES{⟷,\longleftrightarrow} @tab @code{\longleftrightarrow} @tab @item @BES{⟺,\Longleftrightarrow} @tab @code{\Longleftrightarrow} @tab @item @BES{⟼,\longmapsto} @tab @code{\longmapsto} @tab @item @BES{⟹,\Longrightarrow} @tab @code{\Longrightarrow} @tab @item @BES{⟶,\longrightarrow} @tab @code{\longrightarrow} @tab @item @BES{↦,\mapsto} @tab @code{\mapsto} @tab @item @BES{↗,\nearrow} @tab @code{\nearrow} @tab @item @BES{↖,\nwarrow} @tab @code{\nwarrow} @tab @item @BES{⇒,\Rightarrow} @tab @code{\Rightarrow} @tab @item @BES{→,\rightarrow} @tab @code{\rightarrow}, or @code{\to} @tab @item @BES{↘,\searrow} @tab @code{\searrow} @tab @item @BES{↙,\swarrow} @tab @code{\swarrow} @tab @item @BES{↑,\uparrow} @tab @code{\uparrow} @tab @item @BES{⇑,\Uparrow} @tab @code{\Uparrow} @tab @item @BES{↕,\updownarrow} @tab @code{\updownarrow} @tab @item @BES{⇕,\Updownarrow} @tab @code{\Updownarrow} @tab @end multitable Un exemple de la différence entre @code{\to} et @code{\mapsto} est : @code{\( f\colon D\to C \) given by \( n\mapsto n^2 \)}. @PkgIndex{amscd} @PkgIndex{tikz-cd} Pour faire des diagrammes cumulatifs il y a de nombreux paquetages, parmi lesquels @package{tikz-cd} et @package{amscd}. @node \boldmath & \unboldmath @subsection @code{\boldmath} & @code{\unboldmath} @anchor{\boldmath} @anchor{\unboldmath} @findex \boldmath @findex \unboldmath @cindex gras, caractères, en mathématiques @cindex symboles, en caractères gras Synopsis (utilisés en mode paragraphe ou mode LR) : @example \boldmath \( @var{math} \) @end example @noindent ou @example \unboldmath \( @var{math} \) @end example @findex \boldmath @findex \unboldmath Ce sont des déclarations pour mettre en caractères gras les lettres et symboles dans @var{math}, ou pour contredire cela et revenir à la graisse normale (non-gras) utilisée par défaut. Elles ne doivent être utilisées ni en mode math, ni en mode math hors texte (@pxref{Modes}). Les deux commandes sont fragiles (@pxref{\protect}). Voici un exemple dans lequel chaque commande @code{\boldmath} a lieu au sein d'une @code{\mbox} : @example on a $\mbox@{\boldmath \( v \)@} = 5\cdot\mbox@{\boldmath \( u \)$@}$ @end example @noindent ce qui signifie que @code{\boldmath} est seulement utilisé dans un mode texte, en l'occurrence le mode LR, et explique pourquoi @LaTeX{} doit basculer en mode math pour composer @code{v} et @code{u}. Si vous utilisez l'une ou l'autre des ces commande en mode math, comme dans @code{Échec : \( \boldmath x \)}, alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Font Warning: Command \boldmath invalid in math mode on input line 11} et @samp{LaTeX Font Warning: Command \mathversion invalid in math mode on input line 11}. @PkgIndex{bm} La commande @code{\boldmath} est problématique par bien des aspects. Les nouveaux documents devraient utiliser le paquetage @package{bm} fourni par l'équipe du projet @LaTeX{}. Une description complète est hors du champ d'application de ce manuel (voir la documentation complète sur le CTAN) mais même le petit exemple suivant : @example \usepackage@{bm@} % dans le préambule ... on a $\bm@{v@} = 5\cdot\bm@{u@}$ @end example @noindent illustre déjà que c'est une amélioration par rapport à @code{\boldmath}. @node Blackboard bold @subsection Pseudo-gras avec des lettres évidées @cindex évidées, lettres @cindex évidées, lettres grasses Synopsis : @example \usepackage@{amssymb@} % dans le préambule ... \mathbb@{@var{lettre-capitale}@} @end example Fournit les lettres mathématiques évidées utilisées traditionnellement pour noter les noms d'ensembles, comme les entiers naturels, relatifs, etc. @c { Dans la version française seulement Le nom @code{\mathbb} vient de « @identity{@b{b}lackboard @b{b}old @b{math}} » qu'on pourrait traduire par @dfn{caractères mathématiques gras scolaires}. @c } Dans l'exemple suivant : @example \( \forall n \in \mathbb@{N@}, n^2 \geq 0 \) @end example @noindent le @code{\mathbb@{N@}} donne le symbole gras scolaire @BES{ℕ,\mathbbN}, représentant les entiers naturels. Si vous utilisez autre chose qu'une lettre capitale alors aucune erreur n'est produite, mais vous obtiendrez des résultats étranges, y compris des caractères inattendus. Il y a des paquetages donnant accès à des symboles autres que les lettres capitales ; voir sur le CTAN. @node Calligraphic @subsection Math Calligraphic @c French version only: @c Discuté avec J-C. Carpentier sur fctt https://groups.google.com/g/fr.comp.text.tex/c/ZeRGngp0XkA/m/rRuNhtAZDQAJ @c - « scripte » au lieu de « simili-scripte » (« script-like » en anglais) @c - N'utilise pas le terme « cursive » @c - Introduit le terme « Math Calligraphic » pour désigner la fonte @cindex calligraphique, fontes @cindex scriptes, fontes @cindex fontes scriptes mathématiques Synopsis : @example \mathcal@{@var{lettres-capitales}@} @end example @cindex Math Calligraphic Utilise une fonte scripte, @dfn{Math Calligraphic}. Dans l'exemple suivant l'identificateur du graphe est produit en sortie avec la fonte Math Calligraphic : @example Soit un graphe \( \mathcal@{G@} \). @end example Si vous utilisez autre chose que des lettres capitales alors vous n'aurez pas une erreur mais vous n'aurez pas non plus une sortie en calligraphique math. Par exemple, @code{\mathcal@{g@}} produit en sortie une accolade fermante. @node Delimiters @subsection Délimiteurs @cindex délimiteurs @cindex parenthèses @cindex crochets @cindex accolades Les délimiteurs sont les parenthèses, accolades, crochets, ou autres caractères utilisés pour marquer le début et la fin d'une sous-formule. Dans l'exemple suivant la formule a trois ensembles de parenthèses délimitant les trois sous-formules : @example (z-z_0)^2 = (x-x_0)^2 + (y-y_0)^2 @end example @noindent Il n'est pas nécessaire que les délimiteurs se correspondent, ainsi vous pouvez saisir @code{\( [0,1) \)}. Voici les délimiteurs usuels : @multitable @columnfractions .14 .26 .49 .12 @headitem Délimiteur@tab Commande@tab Nom @item ( @tab @code{(} @tab Parenthèse gauche @item ) @tab @code{)} @tab Parenthèse droite @item \@} @tab @code{@{} ou @code{\lbrace} @tab Accolade gauche @item \@{ @tab @code{@}} ou @code{\rbrace} @tab Accolade droite @item [ @tab @code{[} ou @code{\lbrack} @tab Crochet gauche @item ] @tab @code{]} ou @code{\rbrack} @tab Crochet droit @item @BES{⌊,\lfloor} @tab @code{\lfloor} @tab Crochet gauche de partie entière @item @BES{⌋,\rfloor} @tab @code{\rfloor} @tab Crochet droit de partie entière @item @BES{⌈,\lceil} @tab @code{\lceil} @tab Crochet gauche d'arrondi supérieur @item @BES{⌉,\rceil} @tab @code{\rceil} @tab Crochet droit d'arrondi supérieur @item @BES{⟨,\langle} @tab @code{\langle} @tab Chevron gauche @item @BES{⟩,\rangle} @tab @code{\rangle} @tab Chevron droit @item / @tab @code{/} @tab Oblique, ou oblique vers l'avant @item \ @tab @code{\backslash} @tab Controblique, ou oblique vers l'arrière @item | @tab @code{|} ou @code{\vert} @tab Barre verticale @item @BES{‖,\|} @tab @code{\|} ou @code{\Vert} @tab Barre verticale double @end multitable @PkgIndex{mathtools} Le paquetage @package{mathtools} vous permet de créer des commandes pour des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez @code{\DeclarePairedDelimiter\abs@{\lvert@}@{\rvert@}} dans votre préambule alors cela vous donne deux commandes pour les barres simples verticales (qui ne fonctionnent qu'en mode math). La forme étoilée, comme dans @code{\abs*@{\frac@{22@}@{7@}@}}, a la hauteur des barres verticales accordée à la hauteur de l'argument. La forme non-étoilée, comme dans @code{\abs@{\frac@{22@}@{7@}@}}, a les barres fixées à la hauteur par défaut. Cette forme accepte un argument optionnel, comme dans @code{\abs[@var{commande-taille}]@{\frac@{22@}@{7@}@}}, où la taille des barres est donnée par la @var{commande-taille}, par ex.@: @code{\Bigg}. En utilisant plutôt @code{\lVert} et @code{\rVert} pour les symboles, vous obtenez une notation de norme avec le même comportement. @menu * \left & \right:: Délimiteurs de taille réglée automatiquement. * \bigl & \bigr etc.:: Délimiteurs de taille réglée manuellement. @end menu @node \left & \right @subsubsection @code{\left} & @code{\right} @anchor{\left} @anchor{\right} @findex \left @findex \right @cindex délimiteurs appairés @cindex appairés, délimiteurs @cindex correspondantes, parenthèses @cindex correspondants, crochets @cindex délimiteur nul @cindex nul, délimiteur @c Credit: SE userPhilipp https://tex.stackexchange.com/a/12793 Synopsis : @example \left @var{délimiteur1} ... \right @var{délimiteur2} @end example Fabrique des parenthèses, crochets, ou autres délimiteurs qui se correspondent. @LaTeX{} fabrique les délimiteurs juste assez hauts pour couvrir la taille de la formule qu'ils embrassent. L'exemple suivant fabrique un vecteur unitaire entouré par des parenthèses assez hautes pour couvrir les composantes : @example \begin@{equation@} \left(\begin@{array@}@{c@} 1 \\ 0 \\ \end@{array@}\right) \end@{equation@} @end example @xref{Delimiters}, pour une liste des délimiteurs usuels. Chaque @code{\left} doit avoir un @code{\right} qui lui correspond. Dans l'exemple plus haut, si on ne met pas le @code{\left(} alors on a le message d'erreur @samp{Extra \right}. Si c'est le @code{\right)} qu'on ne met pas, alors on obtient @samp{You can't use `\eqno' in math mode}. @PkgIndex{amsmath} @PkgIndex{mathtools} Toutefois, il n'est pas nécessaire que @var{délimiteur1} et @var{délimiteur2} se correspondent. Un cas usuel est que vous désiriez une accolade d'un seul côté, comme ci-dessous. Utilisez un point, @samp{.}, comme @dfn{délimiteur nul} : @example \begin@{equation@} f(n)=\left\@{\begin@{array@}@{ll@} 1 &\mbox@{si \(n=0\)@} \\ f(n-1)+3n^2 &\mbox@{sinon@} \end@{array@}\right. \end@{equation@} @end example @noindent Notez que pour obtenir une accolade comme délimiteur vous devez la préfixer d'une controblique, @code{\@{} (@pxref{Reserved characters}). (Les paquetages @package{amsmath} et @package{mathtools} vous permettent d'obtenir la construction ci-dessus avec un environnement @code{cases}). La paire @code{\left ... \right} fabrique un groupe. Une conséquence de cela est que la formule embrassée par la paire @code{\left ... \right} ne peut pas avoir de saut de ligne dans la sortie. Ceci inclut à la fois les sauts de lignes manuels, et ceux générés automatiquement par @LaTeX{}. Dans l'exemple suivant, @LaTeX{} insère un saut de ligne pour que la formule tienne entre les marges : @example Lorem ipsum dolor sit amet \( (a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z) \) @end example @noindent Mais avec @code{\left} et @code{\right} : @example Lorem ipsum dolor sit amet \( \left(a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z\right) \) @end example @noindent @LaTeX{} n'insère pas de saut, ce qui a pour effet que la formule s'étende jusque dans la marge. Parce que @code{\left ... \right} fait un groupe, toutes les règles habituelles concernant les groupes s'appliquent. Ci-dessous, la valeur de @code{\testlength} réglée au sein de l'équation sera oubliée, en et sortie on a @samp{1.2pt}. @example \newlength@{\testlength@} \setlength@{\testlength@}@{1.2pt@} \begin@{equation@} \left( a+b=c \setlength@{\testlength@}@{3.4pt@} \right) \the\testlength \end@{equation@} @end example La paire @code{\left ... \right} affecte l'espacement horizontal de la formule embrassée de deux manières. La première est que dans @code{\( \sin(x) = \sin\left(x\right) \)} le membre de droite a plus d'espace autour du @code{x}. C'est parce que @code{\left( ... \right)} insère un nœud interne alors que @code{( ... )} insère un nœud ouvrant. La seconde manière dont l'espacement horizontal est affecté est que parce que la paire forme un groupe, la sous-formule embrassée sera composée à sa longueur naturelle, sans dilatation ni contraction pour que la ligne s'ajuste mieux. @TeX{} dilate les délimiteurs selon la hauteur et profondeur de la formule embrassée. Ci-dessous @LaTeX{} fait grandir les crochets pour qu'ils s'étendent sur toute la hauteur de l'intégrale : @example \begin@{equation@} \left[ \int_@{x=r_0@}^@{\infty@} -G\frac@{Mm@}@{r^2@}\, dr \right] \end@{equation@} @end example Régler la taille manuellement donne souvent un meilleur résultat. Par exemple, bien que le filet ci-dessous ait une profondeur nulle, @TeX{} crée des délimiteurs qui s'étendent sous le filet : @example \begin@{equation@} \left( \rule@{1pt@}@{1cm@} \right) \end@{equation@} @end example @noindent @TeX{} peut choisir des délimiteurs qui sont trop petits, comme dans @code{\( \left| |x|+|y| \right| \)}. Il peut aussi en choisir de trop grand, comme ci-dessous : @example \begin@{equation@} \left( \sum_@{0\leq i1/2@}+ \underbrace@{1/5+1/6+1/7+1/8@}_@{>1/2@}+\cdots \end@{displaymath@} @end example L'indice supérieur apparaît au-dessus de l'expression, aussi il peut sembler sans relation avec l'accolade du dessous. @item \overbrace@{@var{math}@} Met une accolade au-dessus de @var{math}. Par exemple, @code{\overbrace@{x+x+\cdots +x@}^@{\mbox@{\(k\) fois@}@}}. @ifset HAS-MATH Le résultat ressemble à cela : @math{\overbrace{x+x+\cdots+x}^{k \rm\;fois}} @end ifset Voir aussi @code{\underbrace}. @end ftable @PkgIndex{mathtools} Le paquetage @package{mathtools} ajoute une accolade par dessus ou par dessous, ainsi que des améliorations sur les accolades. Voir la documentation sur le CTAN. @node Spacing in math mode @section Espacement en mode mathématique @cindex espacement au sein du mode mathématique @cindex mode mathématique, espacement Quand il compose des mathématiques, @LaTeX{} insère l'espacement selon les règles normales pour les textes mathématiques. Si vous entrez @code{y=m x} alors @LaTeX{} ignore l'espace et dans la sortie le m est juste à côté du x, comme dans @math{y=mx}. Mais les règles de @LaTeX{} ont occasionnellement besoin de petits ajustements. Par exemple, dans l'intégrale la tradition est de mettre une petite espace supplémentaire entre le @code{f(x)} et le @code{dx}, obtenue ci-dessous avec la commande @code{\,} : @example \int_0^1 f(x)\,dx @end example @LaTeX{} fournit les commandes qui suivent utilisables en mode mathématique. Beaucoup de ces définitions d'espacement sont exprimées dans l'unité mathématique @dfn{mu} donnée par 1 em = 18 mu, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques (@pxref{Units of length}). Ainsi, un @code{\thickspace} est typiquement de 5/18 fois la largeur d'un @samp{M}. @table @code @item \; @cindex thickspace @findex \; @findex \thickspace @anchor{spacing in math mode thickspace} Synonyme : @code{\thickspace}. Normalement @code{5.0mu plus 5.0mu}. Avec le paquetage @package{amsmath}, ou depuis la parution 2020-10-01 de @LaTeX{}, utilisable aussi bien en mode texte qu'en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. @item \negthickspace @findex \negthickspace Normalement @code{-5.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu}. Avec le paquetage @package{amsmath}, ou depuis la parution 2020-10-01 de @LaTeX{}, utilisable aussi bien en mode texte qu'en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. @item \: @itemx \> @findex \: @findex \> @findex \medspace @anchor{spacing in math mode medspace} Synonyme : @code{\medspace}. Normalement @code{4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu}. Avec le paquetage @package{amsmath}, ou depuis la parution 2020-10-01 de @LaTeX{}, utilisable aussi bien en mode texte qu'en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. @item \negmedspace @findex \negmedspace Normalement @code{-4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu}. Avec le paquetage @package{amsmath}, ou depuis la parution 2020-10-01 de @LaTeX{}, utilisable aussi bien en mode texte qu'en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. @item \, @cindex espace fine @cindex fine, espace @findex \, @findex \thinspace @anchor{Spacing in math mode/\thinspace} @anchor{spacing in math mode thinspace} Synonyme : @code{\thinspace}. Espace fine, normalement @code{3mu}, c.-à-d.@: 1/6@dmn{mu}. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte (@pxref{\thinspace & \negthinspace}). Cette espace est très utilisée, par exemple entre la fonction et la variation infinitésimale dans une intégrale @code{\int f(x)\,dx} et, si un auteur fait cela, avant la ponctuation dans une équation affichée : @example La primitive est \begin@{equation@} 3x^@{-1/2@}+3^@{1/2@}\,. \end@{equation@} @end example @item \! @findex \! @findex \negthinspace @cindex espace fine négative @anchor{spacing in math mode negthinspace} Une espace fine négative. Normalement @code{-3mu}. Avec le paquetage @package{amsmath}, ou depuis la parution 2020-10-01 de @LaTeX{}, utilisable aussi bien en mode texte qu'en mode mathématique ; sinon, la commande @code{\!} est utilisable seulement en mode mathématique mais la commande @code{\negthinspace} a toujours également fonctionné en mode texte (@pxref{\thinspace & \negthinspace}). @item \quad @cindex quad @findex \quad @anchor{spacing in math mode quad} Vaut 18@dmn{mu}, c.-à-d.@: 1@dmn{em}. Souvent utilisé pour l'espace entourant les équations ou expressions, par ex.@: pour l'espace entre deux équation au sein d'un environnement @code{displaymath}. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte. @item \qquad @findex \qquad @anchor{spacing in math mode qquad} Une longueur de 2 quads, soit 36@dmn{mu} = 2@dmn{em}. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte. @end table @menu * \smash:: Eliminate height or depth of a subformula. * \phantom & \vphantom & \hphantom:: Make empty box same size as argument. * \mathstrut:: Add some vertical space to a formula. @end menu @node \smash @subsection @code{\smash} @cindex espace vertical, mode mathématique @cindex mode mathématique, espace vertical Synopsis : @example \smash@{@var{sous-formule}@} @end example Compose @var{sous-formule} en aplatissant sa boîte comme si sa hauteur et sa profondeur étaient nulles. Dans l'exemple suivant l'exponentielle est si haut que sans la commande @code{\smash} @LaTeX{} séparerait sa ligne de la ligne juste au-dessus, et l'irrégularité de l'espacement des lignes pourrait être visuellement malheureuse. @example Pour calculer la tétration $\smash@{2^@{2^@{2^2@}@}@}$, évaluer de haut en bas, comme $2^@{2^4@}=2^@{16@}=65536$. @end example (À cause du @code{\smash} l'expression imprimée pourrait se superposer à la ligne du dessus, aussi vous voudrez sans doute attendre la version finale du document avant de faire de tels ajustements). Ce qui suit illustre l'effet de @code{\smash} en utilisant @code{\fbox} pour cerner la boîte que @LaTeX{} met sur la ligne. La commande @code{\barrenoire} fait une barre s'étendant de 10 points sous la ligne de base jusqu'à 20 points au-dessus. @example \newcommand@{\barrenoire@}@{\rule[-10pt]@{5pt@}@{30pt@}@} \fbox@{\barrenoire@} \fbox@{\smash@{\barrenoire@}@} @end example La première boîte que @LaTeX{} place fait 20 points de haut et 10 points de profondeur. Mais la seconde boîte est traitée par @LaTeX{} comme ayant une hauteur et une profondeur nulles, même si l'encre imprimée sur la page s'étend toujours bien au-dessus et au-dessous de la ligne. La commande @code{\smash} apparaît souvent en mathématiques pour ajuster la taille d'un élément qui entoure une sous-formule. Ci-dessous la première racine s'étend sous la ligne de base alors que la seconde repose juste sur la ligne de base. @example \begin@{equation@} \sqrt@{\sum_@{0\leq k< n@} f(k)@} \sqrt@{\vphantom@{\sum@}\smash@{\sum_@{0\leq k< n@}@} f(k)@} \end@{equation@} @end example Notez l'usage de @code{\vphantom} pour donner à la commande @code{\sqrt} un argument avec la même hauteur que la @code{\sum} (@pxref{\phantom & \vphantom & \hphantom}). Alors que le plus souvent on l'utilise en mathématique, la commande @code{\smash} peut apparaître dans d'autres contextes. Toutefois, elle n'assure pas le passage en horizontal. Ainsi si elle débute un paragraphe il est préférable de mettre en premier un @code{\leavevmode}, comme dans la dernière ligne de l'exemple ci-dessous : @example xxx xxx xxx \smash@{yyy@} % sans renfoncement de paragraphe \leavevmode\smash@{zzz@} % renfoncement normal de paragraphe @end example @PkgIndex{mathtools} Le paquetage @package{mathtools} a des opérateurs qui fournissent un contrôle encore plus fin de l'aplatissement d'une boîte de sous-formule. @node \phantom & \vphantom & \hphantom @subsection @code{\phantom} & @code{\vphantom} & @code{\hphantom} @anchor{\phantom} @anchor{\vphantom} @anchor{\hphantom} @findex \phantom @findex \vphantom @findex \hphantom @cindex espacement, mode mathématique @cindex horizontal, espacement @cindex vertical, espacement @cindex mode mathématique, espacement @cindex invisible, caractère @cindex caractère invisible Synopsis : @example \phantom@{@var{sous-formule}@} @end example @noindent ou @example \vphantom@{@var{sous-formule}@} @end example @noindent ou @example \hphantom@{@var{sous-formule}@} @end example La commande @code{\phantom} crée une boîte de la même hauteur, profondeur et largeur que @var{sous-formule}, mais vide. c.-à-d.@: qu'avec cette commande @LaTeX{} compose l'espace mais ne le remplit pas avec la matière. Dans l'exemple ci-dessous @LaTeX{} met un espace blanc de la largeur correcte pour la réponse, mais il n'affiche pas la réponse. @example \begin@{displaymath@} \int x^2\,dx=\mbox@{\underline@{$\phantom@{(1/3)x^3+C@}$@}@} \end@{displaymath@} @end example La variante @code{\vphantom} produit une boîte invisible de la même taille verticale que @var{sous-formule}, la même hauteur et profondeur, mais ayant une largeur nulle. Et @code{\hphantom} fabrique une boîte avec la même largeur que @var{sous-formule} mais de hauteur et profondeur nulles. Dans l'exemple suivant, la tour des exposants dans l'expression second opérande de la somme est si haute que @TeX{} place cette expression plus bas qu'il ne le ferait par défaut. Sans ajustement, les deux expressions opérandes de la somme seraient à des niveaux différents. Le @code{\vphantom} dans la première expression dit à @TeX{} de laisser autant de place verticalement qu'il fait pour la tour, de sorte que les deux expressions ressortent au même niveau. @example \begin@{displaymath@} \sum_@{j\in\@{0,\ldots\, 10\@}\vphantom@{3^@{3^@{3^j@}@}@}@} \sum_@{i\in\@{0,\ldots\, 3^@{3^@{3^j@}@}\@}@} i\cdot j \end@{displaymath@} @end example Ces commandes sont souvent utilisées conjointement avec @code{\smash}. @xref{\smash}, ce qui inclut un autre exemple d'usage de @code{\vphantom}. @PkgIndex{mathtools} Les trois commandes en @code{phantom} apparaissent souvent mais notez que @LaTeX{} fournit nombre d'autres commandes affectant les tailles de boîtes qui pourraient être plus commodes, notamment @code{\makebox} (@pxref{\mbox & \makebox}) et également @code{\settodepth} (@pxref{\settodepth}), @code{\settoheight} (@pxref{\settoheight}), et @code{\settowidth} (@pxref{\settowidth}). De plus, le paquetage @package{mathtools} a beaucoup de commandes qui offrent un contrôle fin de l'espacement. @PkgIndex{amsmath} Les trois commandes produisent une boîte ordinaire, sans aucun statut mathématique spécial. Ainsi pour faire quelque chose comme attacher un indice supérieur vous avez à donner un tel statut, par exemple avec la commande @code{\operatorname} du paquetage @package{amsmath}. Alors que la plupart du temps on les utilise en mathématiques, ces trois commandes peuvent apparaître dans d'autres contextes. Toutefois, elles ne provoquent pas le passage de @LaTeX{} en mode horizontal. Ainsi si l'une de ces commandes débute un paragraphe alors vous avez typiquement à la précéder d'un @code{\leavevmode}. @node \mathstrut @subsection @code{\mathstrut} @findex @code{\mathstrut} @cindex espacement, mode mathématique @cindex vertical, espacement @cindex mode mathématique, espacement @cindex invisible, caractère @cindex caractère invisible @cindex étai mathématique Synopsis : @example \mathstrut @end example L'homologue de @code{\strut} pour les mathématiques. @xref{\strut}. Entrer @code{$\sqrt@{x@} + \sqrt@{x^i@}$} donne en sortie une seconde racine plus haute que la première. Pour ajouter de l'espace vertical supplémentaire sans aucun espace horizontal, de sorte que les deux aient la même hauteur, utilisez @code{$\sqrt@{x\mathstrut@} + \sqrt@{x^i\mathstrut@}$}. La commande @code{\mathstrut} ajoute la hauteur verticale d'une parenthèse ouvrante, (, mais aucun espace horizontal. Elle est définie comme @code{\vphantom@{(@}} : voir @ref{\phantom & \vphantom & \hphantom} pour plus ample information. Son avantage par rapport à @code{\strut} est que @code{\mathstrut} n'ajoute aucune profondeur, ce qui est le plus souvent ce qui convient pour les formules. Utiliser la hauteur d'une parenthèse ouvrante est juste une convention ; pour un contrôle complet de la quantité d'espace, utilisez @code{\rule} avec une largeur. @xref{\rule}. @node Math styles @section Styles mathématiques @cindex math, styles Les règles de @TeX{} pour composer une formule dépendent du contexte. Par exemple, au sein d'une équation hors texte, l'entrée @code{\sum_@{0\leq i}: \(SPACE). Controblique-espace, et espace explicite. * ~:: Tilde, un espace insécable. * \thinspace & \negthinspace:: Un sixième d'@dmn{em}, en positif et en négatif. * \/:: Correction italique. * \hrulefill & \dotfill:: Filet ou pointillés horizontaux extensibles. Espace vertical * \bigskip & \medskip & \smallskip:: Espaces verticaux fixes. * \bigbreak & \medbreak & \smallbreak:: Epsace inter-paragraphe et sauts de pages. * \strut:: Assure la hauteur d'une ligne. * \vspace:: Espace vertical. * \vfill:: Espace vertical extensible indéfiniment. * \addvspace:: Ajouter un espace vertical arbitraire si besoin est. @end menu @node \enspace & \quad & \qquad @section @code{\enspace} & @code{\quad} & @code{\qquad} @anchor{\enspace} @anchor{\quad} @anchor{\qquad} @findex \enspace @findex \quad @findex \qquad Synopsis, l'un parmi : @example \enspace \quad \qquad @end example Insère un espace horizontal de 1/2@dmn{em}, 1@dmn{em}, ou 2@dmn{em}. Le em est une longueur définie par les auteurs de polices de caractères, généralement considérée comme la largeur d'un M capital. Un avantage de décrire l'espace en termes d'em est que cela peut être plus portable d'un document à l'autre qu'utiliser une mesure absolue telle que des points (@pxref{Lengths/em}). L'exemple suivant met l'espace adéquat entre les deux graphiques. @example \begin@{center@} \includegraphics@{souriredefemmes.png@}% \qquad\includegraphics@{souriredemecs.png@} \end@{center@} @end example @noindent @xref{Spacing in math mode}, pour @code{\quad} et @code{\qquad}. Ce sont des longueurs utilisées depuis des siècles en typographie et donc dans de nombreux cas seraient un meilleur choix que des longueurs arbitraires, comme celles que l'on obtient avec @code{\hspace}. @node \hspace @section @code{\hspace} @findex \hspace Synopsis, l'un parmi : @example \hspace@{@var{longueur}@} \hspace*@{@var{longueur}@} @end example La commande @code{\hspace} ajoute la quantité d'espace horizontal @var{longueur}. L'argument @var{longueur} peut être positif, négatif, ou nul ; ajouter une longueur négative d'espace revient à retourner en arrière. C'est une longueur élastique, c.-à-d.@: qu'elle peut contenir une composante @code{plus} ou @code{minus}, ou les deux (@pxref{Lengths}). Comme l'espace est dilatable ou contractible on l'appelle parfois @dfn{glue}. L'exemple suivant fabrique une ligne dans laquelle @samp{Nom~:} est à 2,5@dmn{cm} de la marge de droite. @example \noindent\makebox[\linewidth][r]@{Nom~:\hspace@{2.5cm@}@} @end example La forme en @code{*} insère de l'espace horizontal non suppressible. Plus précisément, quand @TeX{} découpe un paragraphe en lignes, tout espace blanc --- glues ou crénages --- qui se trouve à un saut de ligne est supprimé. La forme étoilée évite ceci (techniquement, elle ajoute un objet invisible non-supprimable devant l'espace). Dans l'exemple suivant : @example \documentclass[a4paper]@{article@} \begin@{document@} \parbox@{.9\linewidth@}@{Remplir chaque blanc~: Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de \hspace*@{2.5cm@} et aux principes de la \hspace*@{2.5cm@} nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, \ldots@} \end@{document@} @end example @noindent le blanc de 2,5@dmn{cm} suivant @samp{principes de la} tombe au début de la ligne. Si vous enlevez la @code{*} alors @LaTeX{} supprime le blanc. Ci-dessous le @code{\hspace} sépare les trois graphiques. @example \begin@{center@} \includegraphics@{lion.png@}% le commentaire empêche l'ajout d'un espace \hspace@{1cm minus 0.25cm@}\includegraphics@{tiger.png@}% \hspace@{1cm minus 0.25cm@}\includegraphics@{bear.png@} \end@{center@} @end example @noindent Parce que l'argument de chaque @code{\hspace} comprend @code{minus 0.25cm}, chacun peut se contracter un peu si les trois figures sont trop larges. Mais chaque espace ne peut contracter plus que 0,25@dmn{cm} (@pxref{Lengths}). @node \hfill @section @code{\hfill} @findex \hfill La commande @code{\hfill} de remplissage produit une ``longueur élastique'' qui n'a aucun espace naturel mais peut s'allonger ou se rétrécir horizontalement autant que nécessaire. @findex \fill Le paramètre @code{\fill} est la longueur élastique elle-même (c.-à-d.@: pour parler technique, la valeur de glue @samp{0pt plus1fill}) ; ainsi, @code{\hspace\fill} équivaut à @code{\hfill}. @node \hss @section @code{\hss} @findex \hss @cindex horizontal, espace @cindex espace horizontal @cindex espace horizontal dilatable @cindex espace, insérer de l'espace horizontal Synopsis : @example \hss @end example Produit un espace horizontal indéfiniment dilatable ou contractible (cette commande est une primitive @TeX{}). Les auteurs @LaTeX{} devraient chercher en premier la commande @code{\makebox} pour obtenir les effets de @code{\hss} (@pxref{\mbox & \makebox}). Dans l'exemple suivant, le @code{\hss} de la première ligne a pour effet de coller le Z à droite, le superposant au Y. Dans la seconde ligne, le Z dépasse sur la gauche, et se superpose au X. @example X\hbox to 0pt@{Z\hss@}Y X\hbox to 0pt@{\hss Z@}Y @end example @noindent Sans le @code{\hss} vous auriez quelque chose du genre @samp{Overfull \hbox (6.11111pt too wide) detected at line 20}. @node \spacefactor @section @code{\spacefactor} Synopsis : @example \spacefactor=@var{entier} @end example @findex \spacefactor Influence le comportement de @LaTeX{} en termes de dilatation / contraction de glue. La plupart des documents de niveau d'utilisateur ne font pas usage de cette commande. Alors que @LaTeX{} compose la matière, il peut dilater ou contracter les espaces entre les mots. (Cet espace n'est pas un caractère ; on l'appelle la @dfn{glue inter-mot} ; @pxref{\hspace}). La commande @code{\spacefactor} (issue de @value{PlainTeX}) vous permet, par exemple, d'avoir l'espace après un point qui se dilate plus que l'espace après une lettre terminant un mot. Après que @LaTeX{} a placé chaque caractère, ou filet ou autre boîte, il règle un paramètre qu'on appelle le @dfn{facteur d'espace}. Si ce qui suit en entrée est une espace alors ce paramètre affecte la quantité de dilatation ou de contraction pouvant survenir. Un facteur d'espace plus grand que la valeur normale signifie que la glue peut se dilater davantage, et moins se contracter. Normalement, le facteur d'espace vaut 1000. Cette valeur est en vigueur après la plupart des caractères, et toute boîte qui n'est pas un caractère, ou formule mathématique. Mais il vaut 3000 après un point, un point d'exclamation, ou d'interrogation, il vaut 2000 après un caractère deux-points, 1500 après un point-virgule, 1250 après une virgule, et 0 après une parenthèse fermante ou un crochet fermant, ou un guillemet anglais fermant double, ou simple. Finalement, il faut 999 après une lettre capitale. Si le facteur d'espace @var{f} vaut 1000 alors l'espace de glue sera de la taille normale d'une espace dans la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point, cela vaut 3,3333 points). Sinon, si le facteur d'espace @var{f} est supérieur à 2000 alors @TeX{} ajoute la valeur d'espace supplémentaire définie pour la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point cela vaut 1,11111 points), et ensuite la valeur de dilatation normale de la police est multipliée par @math{f /1000} et la valeur normale de contraction par @math{1000/f} (pour Computer Modern Roman en 10 point elles valent 1,66666 et 1,11111 points). Par exemple, considérez le point à la fin de @code{Le meilleur ami d'un homme est son chien.} Après celui-ci, @TeX{} place un espace supplémentaire fixé, et également permet à la glue de se dilater trois fois plus et de se contracter par 1/3 fois plus que la glue après @code{ami}, ce mot ne se terminant pas sur un point. Les règles de fonctionnement des facteurs d'espace sont en fait encore plus complexes car elles jouent d'autres rôles. En pratique, il y a deux conséquences. Tout d'abord, si un point ou une autre ponctuation est suivie d'une parenthèse ou d'un crochet fermant, ou d'un guillemet anglais fermant simple ou double, alors l'effet sur l'espacement de ce point se propage à travers ces caractères (c.-à-d.@: que la glue qui suit aura plus de dilatation ou de contraction). Deuxièmement, si la ponctuation suit une lettre capitale alors son effet n'est pas là de sorte que vous obtenez un espacement ordinaire. Ce second cas affecte également les abréviations qui ne se terminent pas par une lettre capitale (@pxref{\@@}). Vous pouvez utiliser @code{\spacefactor} seulement en mode paragraphe ou en mode LR (@pxref{Modes}). Vous pouvez voir la valeur courante avec @code{\the\spacefactor} ou @code{\showthe\spacefactor}. (Commentaire, ne concernant pas vraiment @code{\spacefactor} : si vous avez des erreurs du genre de @samp{You can't use `\spacefactor' in vertical mode}, ou @samp{You can't use `\spacefactor' in math mode.}, ou @samp{Improper \spacefactor} alors c'est que vous avez probablement essayer de redéfinir une commande interne. @xref{\makeatletter & \makeatother}.) @menu * \@@:: Distingue les points terminant une phrase de ceux terminant une abréviation. * \frenchspacing & \nonfrenchspacing:: Rendre égaux les espacements inter-phrase et inter-mot. * \normalsfcodes:: Restore space factor settings to the default. @end menu @node \@@ @subsection @code{\@@} @findex \@@ @findex arobe @cindex point terminant une phrase @cindex point terminant une abréviation @cindex point, espacement après @anchor{\AT}@c ancien nom Synopsis : @example @var{lettre-capitale}\@@. @end example Traite un point comme terminant une phrase, là où @LaTeX{} penserait sinon qu'il fait partie d'une abréviation. @LaTeX{} pense qu'un point termine une abréviation si le point suit une lettre capitale, et sinon il pense que ce point termine une phrase. Par défaut, en justifiant une ligne @LaTeX{} ajuste l'espacement après un point terminant une phrase (ou après un point d'interrogation, d'exclamation, une virgule, ou un caractère deux-points) plus qu'il n'ajuste l'espace inter-mot (@pxref{\spacefactor}). Cet exemple montre les deux cas dont il faut se souvenir : @example Les chansons \textit@{Red Guitar@}, etc.\ sont de Loudon Wainwright~III\@@. @end example @noindent Le second point termine la phrase, bien que précédé d'une capitale. On dit à @LaTeX{} qu'il termine la phrase en mettant @code{\@@} devant. Le premier point termine l'abréviation @samp{etc.} mais non la phrase. Le controblique-espace, @code{\ }, produit un espace en milieu de phrase. Ainsi donc : lorsqu'on a une capitale suivie d'un point qui termine une phrase, alors on met @code{\@@} devant le point. Cela vaut même s’il y a une parenthèse droite ou un crochet, ou un guillemet droit simple ou double, parce que la portée de l’effet sur l'espacement du point n'est pas limitée par ces caractères. Dans l'exemple suivant @example Utilisez le \textit@{Instructional Practices Guide@}, (un livre de la MAA)\@@. @end example @noindent on obtient l'espacement inter-phrase correctement après le point. La commande @code{\@@} ne convient que pour le mode texte. Si vous l'utilisez hors de ce mode alors vous obtiendrez @samp{You can't use `\spacefactor' in vertical mode} (@pxref{Modes}). Commentaire : le cas réciproque c'est lorsque un point termine une abréviation dont la dernière lettre n'est pas une capitale, et que cette abréviation n'est pas le dernier mot de la phrase. Pour ce cas faites suivre le point d'une controblique-espace, (@code{\ }), ou un tilde, (@code{~}), ou @code{\@@}. Par exemple @code{Nat.\ Acad.\ Science}, @code{Mr.~Bean}, et @code{(fumier, etc.\@@) à vendre} (notez que dans le dernier cas @code{\@@} est placé avant la parenthèse fermante). @node \frenchspacing & \nonfrenchspacing @anchor{\frenchspacing}@c old node name @subsection @code{\frenchspacing} & @code{\nonfrenchspacing} @anchor{\nonfrenchspacing} @findex \frenchspacing @findex \nonfrenchspacing @cindex espacement inter-phrase Synopsis, l'un parmi : @example \frenchspacing \nonfrenchspacing @end example La première déclaration a pour effet que @LaTeX{} traite l'espacement entre les phrases de la même manière que l'espacement entre les mots d'une phrase. L'effet de la seconde est de revenir au traitement par défaut où l'espacement entre les phrases se dilate ou contracte davantage (@pxref{\spacefactor}). Dans certaines traditions typographiques, y compris l'anglaise, on préfère ajuster l'espace entre les phrases (ou les espaces suivant un point d'interrogation, d'exclamation, une virgule, ou un point virgule) plus que l'espace entre les mots du milieu de la phrase. La déclaration @code{\frenchspacing} (la commande vient de @value{PlainTeX}) commute vers la tradition où tous les espaces sont traités de la même façon. @node \normalsfcodes @subsection @code{\normalsfcodes} @findex \normalsfcodes @cindex espacement inter-phrase Synopsis : @example \normalsfcodes @end example Réinitialise les facteurs d'espacement de @LaTeX{} à leur valeur défaut (@pxref{\spacefactor}). @node \(SPACE) @section Controblique-espace @code{\ } @cindex \@key{SAUTDELIGNE} @cindex \@key{ESPACE} @cindex \@key{TABULATION} @cindex \@w{ } (controblique-espace) @findex \@w{ } (controblique-espace) @findex \@key{ESPACE} Cette rubrique concerne la commande qui consiste en deux caractères, une controblique suivie d'un espace.@*Synopsis : @example \@w{ } @end example Produit un espace. Par défaut elle produit de l'espace blanc de longueur 3.33333@dmn{pt} plus 1.66666@dmn{pt} minus 1.11111@dmn{pt}. Quand vous tapez un ou plusieurs blancs entre des mots, @LaTeX{} produit de l'espace blanc. Mais ceci diffère d'un espace explicite, comme illustré ci-dessous : @example \begin@{tabular@}@{rl@} Un blanc~:& fabrique de l'espace\\ Trois blancs~:& à la suite\\ Trois espaces~:&\ \ \ à la suite\\ \end@{tabular@} @end example @noindent Sur la première ligne @LaTeX{} met de l'espace après le deux-points. Sur la deuxième ligne @LaTeX{} compte les trois blancs comme un seul pour mettre un seul espace blanc, de sorte que vous obtenez après le deux-points le même espace que dans la première ligne. @LaTeX{} compterait de la même façon un seul espace blanc si l'un ou plusieurs des blancs étaient remplacés par des caractères tabulation ou saut de ligne. Toutefois, la ligne du bas demandant trois espaces la zone en blanc est plus large. c.-à-d.@: que la commande controblique-espace crée une quantité fixe d'espace horizontal. (Notez que vous pouvez définir un espace horizontal d'une largeur quelconque avec @code{\hspace}; voir @tie{}@ref{\hspace}). La commande controblique-espace a deux usages principaux. Elle est souvent utilisée après une séquence de contrôle pour l'empêcher d'avaler le blanc qui suit, comme après @code{\TeX} dans @code{\TeX\ (ou \LaTeX)}. (Mais l'utilisation d'accolades a l'avantage de fonctionner systématiquement, que la séquence de contrôle soit suivie d'un blanc ou de tout autre non-lettre, comme dans @code{\TeX@{@} (ou \LaTeX@{@})} où @code{@{@}} peut être rajouté aussi bien après @code{\LaTeX} qu'après @code{\TeX}). L'autre utilisation usuelle est de marquer qu'un point termine une abréviation et non une phrase, comme dans @code{Prof.\ Fabre} or @code{Jean et al.\ (1993)} (@pxref{\@@}). Dans les circonstances normales, @code{\}@key{tabulation} et @code{\}@key{sautdeligne} sont équivalents à controblique-espace, @code{\ }. @anchor{Leading blanks} Veuillez aussi noter que de sorte à autoriser le renfoncement du code, dans les circonstances normales, @TeX{} ignore les blancs au début de chaque ligne. Ainsi l'exemple suivant imprime @samp{À moi comte deux mots}: @example À moi, Comte, deux mots ! @end example @noindent où l'espace blanc entre @samp{Comte,} et @samp{deux} est produit par le saut de ligne après @samp{Comte}, et non par l'espace avant @samp{deux}. @node ~ @section @code{~} @findex ~ @cindex espace insécable @cindex insécable, espace @cindex NBSP Synopsis : @example @var{avant}~@var{après} @end example Le caractère tilde, @code{~}, produit une espace @dfn{insécable} entre @var{avant} et @var{après}, c'est à dire une espace où un saut de ligne n'est pas autorisé. Par défaut l'espace blanc a une longueur de 3.33333@dmn{pt} plus 1.66666@dmn{pt} minus 1.11111@dmn{pt} (@pxref{Lengths}). Dans l'exemple suivant @LaTeX{} ne fait pas de saut de ligne entre les deux derniers mots. @example Remerciements au Prof.~Lerman. @end example @noindent De plus, en dépit du point, @LaTeX{} n'utilise pas l'espacement de fin de phrase (@pxref{\@@}). Les insécables empêchent qu'une fin de ligne sépare des choses là où cela prêterait à confusion. Ils n'empêchent par contre pas la césure (de l'un ou l'autre des mots de part et d'autre), de sorte qu'ils sont en général préférables à mettre deux mots consécutifs dans une @code{\mbox} (@pxref{\mbox & \makebox}). Ils sont aussi une question de goût, parfois très dogmatique, parmi les lecteurs. Néanmoins, on présente ci-après quelques usages, dont la plupart sont issus du @cite{@identity{@TeX{}book}}. @itemize @value{ITEM_BULLET1} @item Entre l'étiquette et le numéro d'un énumérateur, comme dans les références : @code{Chapitre~12}, or @code{Théorème~\ref@{th:Wilsons@}}, ou @code{Figure~\ref@{fig:KGraph@}}. @item Lorsque des alternatives sont énumérés en ligne : @code{(b)~Montrez que $f(x)$ est (1)~continue, et (2)~bornée}. @PkgIndex{siunitx} @item Entre un nombre et son unité : @code{$745.7.8$~watts} (le paquetage @package{siunitx} a des fonctions spécifiques pour cela) ou @code{144~œufs}. Ceci comprend le cas du quantième et du nom du mois dans une date : @code{12~octobre} ou @code{12~oct}. En général, dans toute expression où un nombre et une abréviation ou un symbole sont séparés par une espace : @code{565~ap.~\mbox@{J.-C.@}}, ou @code{2:50~pm}, ou @code{Airbus~A320}, ou @code{26~rue des Oliviers Road}, ou @code{\$$1.4$~billion}. D'autres choix usuels sont l'espace fine (@pxref{\thinspace & \negthinspace}) et aucune espace du tout. @item Quand des expressions mathématiques sont rendues en mots : @code{égal~$n$}, ou @code{inférieur à~$\epsilon$}, ou @code{soit~$X$}, ou @code{modulo~$p^e$ pour tout~$n$} (mais comparez @code{vaut~$15$} avec @code{vaut $15$~fois la hauteur}). Entre symboles mathématiques en apposition avec des noms : @code{dimension~$d$} ou @code{fonction~$f(x)$} (mais comparez avec @code{de longueur $l$~ou plus}). Quand un symbole est un objet étroitement lié à une préposition : @code{de~$x$}, ou @code{de $0$ à~$1$}, ou @code{en commun avec~$m$}. @item Entre les symboles d'une série : @code{$1$,~$2$, ou~$3$} ou @code{$1$,~$2$, \ldots,~$n$}. @item Entre les prénoms d'une personne et entre des noms de famille multiples : @code{Donald~E. Knuth}, ou @code{Luis~I. Trabb~Pardo}, ou @code{Charles~XII} --- mais vous devez donner à @TeX{} des endroits où faire un saut de ligne, par exemple comme dans @code{Charles Louis Xavier~Joseph de~la Vall\'ee~Poussin}. @end itemize @node \thinspace & \negthinspace @section @code{\thinspace} & @code{\negthinspace} @anchor{\thinspace} @anchor{\negthinspace} @findex \thinspace @findex \negthinspace @cindex fine, espace @cindex espace fine @cindex fine, espace, négative @cindex espace fine négative Synopsis, l'un parmi : @example \thinspace \negthinspace @end example Produisent une espace insécable et non-élastique qui vaut 1/6 d'@dmn{em} et 1/6 d'@dmn{em} respectivement. Ce sont les équivalents mode texte de @code{\,} and @code{\!} (@pxref{Spacing in math mode/\thinspace}). On peut utiliser @code{\,} comme synonyme de @code{\thinspace} en mode texte. Une utilisation usuelle de @code{\thinspace} est en typographie anglaise comme l'espace entre des guillemets anglais simples emboîtés : @example Killick répondit : ``J'ai entendu le capitaine dire `Ohé du bâteau~!'\thinspace'' @end example @noindent Une autre utilisation est que certains guides de style demandent un @code{\thinspace} entre les points de suspension et un point terminant une phrase (dans d'autres guides de style on considère que les points de suspension et/ou les points de suspension et le quatrième point suffisent). Une autre utilisation spécifique au style est entre les initiales, comme dans @code{D.\thinspace E.\ Knuth}. @PkgIndex{amsmath} @LaTeX{} fournit diverses commandes d'espacement similaires pour le mode mathématique (@pxref{Spacing in math mode}). Avec le paquetage @package{amsmath}, ou depuis la parution 2020-10-01 de @LaTeX{}, elle sont utilisables aussi bien en mode texte qu'en mode mathématique, y compris @code{\!} pour @code{\negthinspace} ; mais sinon, elles ne sont disponibles qu'en mode mathématique. @node \/ @section @code{\/} @findex \/ @cindex Correction italique Synopsis : @example @var{caractère-précédent}\/@var{caractère-suivant} @end example La commande @code{\/} produit une @dfn{correction italique}. C'est une petite espace définie par l'auteur de la fonte pour chacun des caractères (elle peut être nulle). Quand vous utilisez @code{\/}, @LaTeX{} prend la correction dans le fichier de métriques de fonte, la dilate/contracte de la même façon que la fonte si tant est que la taille de celle-ci fût dilatée/contractée, et ensuite insère cette quantité d'espace. Dans l'exemple ci-dessous, sans le @code{\/}, le @var{caractère-précédent} f italique taperait dans le @var{caractère-suivant} H romain : @example \newcommand@{\logoentreprise@}@{@{\it f@}\/H@} @end example @noindent parce que la lettre f italique penche loin vers la droite. Si @var{caractère-suivant} est un point ou une virgule, il n'est pas nécessaire d'insérer une correction italique, puisque ces symboles de ponctuation sont d'une faible hauteur. Toutefois, avec les points-virgules ou les deux-points, de même qu'avec les lettres normales, elle peut être utile. On l'utilise typiquement à l'endroit où l'on passe d'une fonte italique ou inclinée à une fonte droite. Quand vous utilisez des commandes telles que @code{\emph}, @code{\textit} ou @code{\textsl} pour changer la fonte, @LaTeX{} insère automatiquement la correction italique là où besoin est (@pxref{Font styles}). Toutefois, des déclarations telle que @code{\em}, @code{\itshape} ou @code{\slshape} n'insèrent pas automatiquement de correction italique. Les caractères droits peuvent aussi avoir une correction italique. Un exemple où elle est nécessaire est le nom @code{pdf\/\TeX}. Toutefois, la plupart des caractères droits ont une correction italique nulle. Certains auteurs de fonte n'incluent pas de valeur de correction italique même pour les fontes italiques. @findex \fontdimen1 @cindex dimension de fonte, inclinaison @cindex fonte, dimension, inclinaison Techniquement, @LaTeX{} utilise une autre valeur spécifique à la fonte, appelé @dfn{paramètre d'inclinaison} (nommément @code{\fontdimen1}), pour déterminer s'il est possible d'insérer une correction italique, au lieu d'attacher cette action à des commandes particulières de contrôle de la fonte. Le concept de correction italique n'existe pas en mode mathématique ; l'espacement y est fait d'une façon différente. @node \hrulefill & \dotfill @section @code{\hrulefill} & @code{\dotfill} @anchor{\hrulefill} @anchor{\dotfill} @findex \hrulefill @findex \dotfill Synopsis, l'un parmi : @example \hrulefill \dotfill @end example Produit une longueur élastique infinie (@pxref{Lengths}) remplie avec un filet horizontal (c.-à-d.@: une ligne) ou avec des pointillés, au lieu d'espace blanc. L'exemple ci-dessous produit une ligne de 5@dmn{cm} de long : @example Nom:~\makebox[5cm]@{\hrulefill@} @end example Quand on le place entre deux lignes à blanc cet exemple crée un paragraphe qui est justifié à gauche et à droite, et où l'espace au milieu est rempli avec des pointillés uniformément espacés. @example \noindent Capt Robert Surcouf\dotfill@{@} Saint-Malo @end example Pour que le filet ou les pointillés aillent jusqu'au bout de la ligne utilisez @code{\null} au début ou à la fin. Pour changer l'épaisseur du filet, copiez la définition et ajustez là, comme ci-dessous : @example \renewcommand@{\hrulefill@}@{% \leavevmode\leaders\hrule height 1pt\hfill\kern\z@@@} @end example @noindent ce qui change l'épaisseur par défaut de 0.4@dmn{pt} à 1@dmn{pt}. De même, ajustez l'espacement inter-pointillé comme avec : @example \renewcommand@{\dotfill@}@{% \leavevmode\cleaders\hb@@xt@@1.00em@{\hss .\hss @}\hfill\kern\z@@@} @end example @noindent ce qui change la longueur par défaut de 0.33@dmn{em} à 1.00@dmn{em}. L'exemple suivant produit une ligne pour signer : @example \begin@{minipage@}@{4cm@} \centering Signature:\\ \hrulefill \end@{minipage@} @end example @noindent La ligne fait 4@dmn{cm} de long. @node \bigskip & \medskip & \smallskip @section @code{\bigskip} & @code{\medskip} & @code{\smallskip} @anchor{\bigskip} @anchor{\medskip} @anchor{\smallskip} @findex \bigskip @findex \medskip @findex \smallskip Synopsis, l'un parmi : @example \bigskip \medskip \smallskip @end example Produit une certaine quantité d'espace vertical, grand, de taille moyenne, ou petit. Ces commandes sont fragiles (@pxref{\protect}). Dans l'exemple ci-dessous le saut suggère le passage du temps (tiré de @i{L'océan d'or} de Patrick O'Brian). @example Mr Saumarez aurait eu à lui dire quelque grossièreté, sans aucun doute : il était de nouveau comme chez lui, et c'était un plaisir. \bigskip « Cent cinquante-sept miles et un tiers, en vingt-quatre heures », dit Peter. @end example Chaque commande est associée à une longueur définie dans le source de la classe du document. @ftable @code @anchor{bigskip} @item \bigskip @findex \bigskipamount La même chose que @code{\vspace@{\bigskipamount@}}, ordinairement environ l'espace d'une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes @code{book} et @code{article} est @code{12pt plus 4pt minus 4pt}. @anchor{medskip} @item \medskip @findex \medskipamount La même chose que @code{\vspace@{\medskipamount@}}, ordinairement environ la moitié de l'espace d'une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes @code{book} et @code{article} est @code{6pt plus 2pt minus 2pt}). @anchor{smallskip} @item \smallskip @findex \smallskipamount La même chose que @code{\vspace@{\smallskipamount@}}, ordinairement environ le quart de l'espace d'une ligne, avec dilatation et rétrécissement. la valeur par défaut pour les classes @code{book} et @code{article} est @code{3pt plus 1pt minus 1pt}. @end ftable Comme chaque commande est un @code{\vspace}, si vous l'utilisez au milieu d'un paragraphe, alors elle insère son espace vertical entre la ligne dans laquelle vous l'utilisez et la ligne suivante, et non pas nécessairement à l'endroit où vous l'utilisez. Ainsi il est préférable d'utiliser ces commandes entre les paragraphes. Les commandes @code{\bigbreak}, @code{\medbreak}, et @code{\smallbreak} sont similaires mais suggèrent également à @LaTeX{} que l'endroit est adéquat pour un saut de page (@pxref{\bigbreak & \medbreak & \smallbreak}. @node \bigbreak & \medbreak & \smallbreak @section @code{\bigbreak} & @code{\medbreak} & @code{\smallbreak} @anchor{\bigbreak} @anchor{\medbreak} @anchor{\smallbreak} @findex \bigbreak @findex \medbreak @findex \smallbreak Synopsis, l'un parmi : @example \bigbreak \medbreak \smallbreak @end example Produit un espace vertical grand, de taille moyenne ou petit, et suggère à @LaTeX{} que l'endroit est adéquat pour un saut de page. (Les pénalités associées sont respectivement @minus{}200, @minus{}100, et @minus{}50). @xref{\bigskip & \medskip & \smallskip}, pour plus ample information. Ces commandes produisent le même espace vertical mais diffèrent en ce qu'elles suppriment également un espace vertical précédent s'il est inférieur à ce qu'elles inséreraient (comme avec @code{\addvspace}). De plus, elles terminent le paragraphe où on les utilise. Dans cet exemple : @example abc\bigbreak def ghi jkl mno pqr @end example @noindent on a en sortie trois paragraphes, le premier se termine en @samp{abc} et le deuxième commence, après un espace vertical supplémentaire et un renfoncement, par @samp{def}. @node \strut @section @code{\strut} @findex \strut @cindex étai Synopsis : @example \strut @end example Étai. Assure que la ligne courante a une hauteur d'au moins @code{0.7\baselineskip} et une profondeur d'au moins @code{0.3\baselineskip}. Pour l'essentiel, @LaTeX{} insère dans la ligne un rectangle de largeur nulle, @code{\rule[-0.3\baselineskip]@{0pt@}@{\baselineskip@}} (@pxref{\rule}). Le @code{\baselineskip} change avec la fonte courante ou sa taille. Dans l'exemple suivant le @code{\strut} empêche la boîte d'avoir une hauteur nulle. @example \setlength@{\fboxsep@}@{0pt@}\framebox[5cm]@{\strut@} @end example L'exemple suivant comprend quatre listes. Dans la première il y a un espace bien plus large entre les articles 2 et 3 qu'il n'y a entre les articles 1 et 2. La seconde liste répare cela avec un @code{\strut} à la fin de la deuxième ligne du premier article. @example \setlength@{\fboxsep@}@{0pt@} \noindent\begin@{minipage@}[t]@{0.2\linewidth@} \begin@{enumerate@} \item \parbox[t]@{15pt@}@{test \\ test@} \item test \item test \end@{enumerate@} \end@{minipage@}% \begin@{minipage@}[t]@{0.2\linewidth@} \begin@{enumerate@} \item \parbox[t]@{15pt@}@{test \\ test\strut@} \item test \item test \end@{enumerate@} \end@{minipage@}% \begin@{minipage@}[t]@{0.2\linewidth@} \begin@{enumerate@} \item \fbox@{\parbox[t]@{15pt@}@{test \\ test@}@} \item \fbox@{test@} \item \fbox@{test@} \end@{enumerate@} \end@{minipage@}% \begin@{minipage@}[t]@{0.2\linewidth@} \begin@{enumerate@} \item \fbox@{\parbox[t]@{15pt@}@{test \\ test\strut@}@} \item \fbox@{test@} \item \fbox@{test@} \end@{enumerate@} \end@{minipage@}% @end example @noindent Les deux dernières listes utilisent @code{\fbox} pour montrer ce qui se passe. La @code{\parbox} du premier article de la troisième liste ne va que jusqu'au bas du second @samp{test}, or ce mot ne comprend aucun caractère descendant sous la ligne de base. Le @code{\strut} ajouté dans la quatrième liste donne sous la ligne de base l'espace supplémentaire requis. @PkgIndex{TikZ} @PkgIndex{Asymptote} La commande @code{\strut} est souvent utile pour les graphiques, comme en @package{TikZ} ou @package{Asymptote}. Par exemple, vous pourriez avoir une commande telle que @code{\graphnode@{@var{nom-nœud}@}} qui ajuste un cercle autour de @var{nom-nœud}. Toutefois, à moins que vous preniez certaines précautions, prendre @samp{x} ou @samp{y} pour @var{nom-nœud} produit des cercles de diamètres différents parce que les caractères ont des tailles différentes. Une précaution possible contre cela serait que @code{\graphnode} insère @code{\strut} juste avant @var{nom-nœud}, et ne dessine le cercle qu'après cela. L'approche générale d'utiliser une @code{\rule} de largeur nulle est utile dans de nombreuses circonstances. Dans le tableau ci-dessous, le filet de largeur nulle empêche le haut de la première intégrale de taper dans la @code{\hline}. De même, le second filet empêche la seconde intégrale de taper sur la première. @example \begin@{tabular@}@{rl@} \textsc@{Intégrale@} &\textsc@{Valeur@} \\ \hline $\int_0^x t\, dt$ &$x^2/2$ \rule@{0em@}@{2.5ex@} \\ $\int_0^x t^2\, dt$ &$x^3/3$ \rule@{0em@}@{2.5ex@} \end@{tabular@} @end example @noindent (Bien que la commande double controblique de terminaison de ligne dispose d'un argument optionnel pour changer la valeur de l'interligne correspondant, cela ne fonctionne pas pour résoudre ce problème. Changer la première double controblique en quelque chose du genre de @code{\\[2.5ex]} augmente l'espace entre la ligne d'en-têtes de colonne et le filet @code{\hline}, et l'intégrale de la deuxième ligne taperait encore dans le filet). @node \vspace @section @code{\vspace} @findex \vspace @cindex espace verticale @cindex verticale, espace Synopsis, l'un parmi : @example \vspace@{@var{longueur}@} \vspace*@{@var{longueur}@} @end example Ajoute l'espace verticale @var{longueur}. Celle-ci peut-être positive, négative, ou nulle. C'est une longueur élastique --- elle peut contenir une composante @code{plus} ou @code{minus} (@pxref{Lengths}). L'exemple ci-dessous met de l'espace entre les deux paragraphes : @example Et je dormis. \vspace@{1ex plus 0.5ex@} L'aube fraiche d'un nouveau jour. @end example @noindent (@xref{\bigskip & \medskip & \smallskip}, pour les espaces inter-paragraphes usuelles). La forme en @code{*} insère de l'espace vertical non suppressible. Plus précisément, @LaTeX{} supprime l'espace vertical au sauts de page et la forme en @code{*} a pour effet de conserver l'espace. Cet exemple ménage une espace entre les deux questions : @example Question~: trouver l'intégrale de \( 5x^4+5 \). \vspace*@{2cm plus 0.5cm@} Question~: trouver la dérivée de \( x^5+5x+9 \). @end example @noindent Cette espace sera présente même si un saut de page survient entre les questions. Si @code{\vspace} est utilisée au milieu d'un paragraphe (c.-à-d.@: en mode horizontal), l'espace est insérée @emph{après} la ligne comprenant la commande @code{\vspace} sans commencer un nouveau paragraphe. Dans cet exemple les deux questions sont espacées uniformément verticalement sur la page, avec au moins 2,5@dmn{cm} d'espace sous chacune d'elle. @example \begin@{document@} 1) Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la \vspace@{2.5cm plus 1fill@} 2) Où est donc passé ce chien ? Je le cherche partout \vspace@{2.5cm plus 1fill@} \end@{document@} @end example @node \vfill @c xx Realigner sur l'anglais @section @code{\vfill} @findex \vfill @cindex dilatation verticale infinie @cindex verticale infinie, dilatation Finit le paragraphe courant et insère une longueur élastique verticale (@pxref{Lengths}) qui est infinie, de sorte qu'elle puisse se dilater ou se rétrécir autant que nécessaire. On l'utilise souvent de la même façon que @code{\vspace@{\fill@}}, à ceci près que @code{\vfill} finit le paragraphe courant, tandis que @code{\vspace@{\fill@}} ajoute un espace vertical infini sous sa ligne sans tenir compte de la structure du paragraphe. Dans les deux cas cet espace disparaît à la fin de la page ; pour éviter cela voir @ref{\vspace}. Dans l'exemple qui suit la page est remplie, de sorte que les lignes en haut et en bas contiennent le texte @samp{Chien perdu !} et que le troisième @samp{Chien perdu !} est exactement à mi-chemin entre eux. @example \begin@{document@} Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \end@{document@} @end example @node \addvspace @section @code{\addvspace} @findex \addvspace @cindex espace vertical @cindex espace vertical, insérer Synopsis : @example \addvspace@{@var{long-vert}@} @end example Ajoute un espace vertical de longueur @var{long-vert}. Toutefois, si il y a deux ou plus @code{\addvspace} à la suite, alors elles ajoutent seulement l'espace nécessaire à fabriquer la longueur naturelle égale au maximum des @var{long-vert} correspondant. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). La longueur @var{long-vert} est une longueur élastique (@pxref{Lengths}). L'exemple suivante illustre l'usage de la commande. L'environnement @code{picture} dessine une échelle sur laquelle deux filets sont posés. Dans un document @LaTeX{} de classe standarde @code{article} la longueur @code{\baselineskip} vaut 12@dmn{pt}. Comme l'indique l'échelle, les deux filets sont écartés de 22@dmn{pt} : la somme des @code{\baselineskip} et de 10@dmn{pt} provenant du premier @code{\addvspace}. @example \documentclass@{article@} \usepackage@{color@} \begin@{document@} \setlength@{\unitlength@}@{2pt@}% \noindent\begin@{picture@}(0,0)% \multiput(0,0)(0,-1)@{25@}@{@{\color@{blue@}\line(1,0)@{1@}@}@} \multiput(0,0)(0,-5)@{6@}@{@{\color@{red@}\line(1,0)@{2@}@}@} \end@{picture@}% \rule@{0.25\linewidth@}@{0.1pt@}% \par\addvspace@{10pt@}% \addvspace@{20pt@}% \par\noindent\rule@{0.25\linewidth@}@{0.1pt@}% \end@{document@} @end example @noindent Si dans l'exemple précédent on décommente le second @code{\addvspace}, l'écart entre les deux filets ne croit pas de 20@dmn{pt} ; mais au lieu de cela l'écart devient la somme de @code{\baselineskip} et de 20@dmn{pt}. De sorte que @code{\addvspace} en un sens fait le contraire de ce que son nom laisse entendre --- elle vérifie que des espaces verticaux multiples ne s'accumulent pas, mais qu'au lieu de cela seul le plus grand d'eux est utilisé. @LaTeX{} utilise cette commande pour ajuster l'espace vertical au-dessus ou au-dessous d'un environnement qui commence un nouveau paragraphe. Par exemple, un environnement @code{theorem} commence et finit avec une @code{\addvspace} de sorte que deux @code{theorem} consécutifs sont séparés par un espace vertical, et non deux. Une erreur @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item} pointant sur un @code{\addvspace} signifie que vous n'étiez pas en mode vertical quand vous avez invoqué cette commande ; une façon pour sortir de cela et de faire précéder @code{\addvspace} d'une commande @code{\par} (@pxref{\par}), comme dans l'exemple plus haut. @node Boxes @chapter Boîtes @cindex boîtes Dans le fond, @LaTeX{} met des choses dans des boîtes et ensuite met ces boîtes sur une page. Aussi les commandes qui suivent sont centrales. @PkgIndex{adjustbox} De nombreux paquetages sur le CTAN sont utiles pour la manipulation de boîtes. Un ajout utile aux commandes décrites ici est @package{adjustbox}. @c xx Vérifier que la référence @pxref{Predefined lengths} est donnée @c par la suite. @ignore Tous les paramètres de longueurs prédéfinies (@pxref{Predefined lengths}) peuvent être utilisés au sein des arguments des commandes de fabrication de boîtes. @end ignore @menu * \mbox & \makebox:: Boîtes horizontales. * \fbox & \framebox:: Mettre un cadre autour d'une boîte. * \parbox:: Boîte avec du texte en mode paragraphe. * \raisebox:: Élève ou abaisse le texte. * \sbox & \savebox:: Comme @code{\makebox}, mais sauvegarde le texte pour usage ultérieur. * lrbox:: Un environnement similaire à @code{\sbox}. * \usebox:: Compose le texte sauvegardé. @end menu @node \mbox & \makebox @section @code{\mbox} & @code{\makebox} @anchor{\mbox} @anchor{\makebox} @findex \mbox @findex \makebox @cindex boîte @cindex fabriquer une boîte @cindex césure, empêcher @cindex coupure de mot, empêcher Synopsis, l'un parmi les suivants : @example \mbox@{@var{texte}@} \makebox@{@var{texte}@} \makebox[@var{largeur}]@{@var{texte}@} \makebox[@var{largeur}][@var{position}]@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\mbox} crée un boîte, un conteneur pour de la matière. Le @var{texte} est composé en mode LR (@pxref{Modes}) ainsi il n'est pas coupé en plusieurs lignes. La commande @code{\mbox} est robuste, alors que @code{\makebox} est fragile (@pxref{\protect}). Comme @code{texte} n'est pas coupé en plusieurs lignes, on peut utiliser @code{\mbox} pour empêcher une césure. Dans l'exemple suivant, @LaTeX{} ne peut pas faire de césure dans le nom du char, @samp{T-34}. @example Le char soviétique \mbox@{T-34@} est l'un des symboles de la victoire sur le nazisme. @end example Dans les deux premières versions du synopsis, @code{\mbox} et @code{\makebox} sont sensiblement équivalentes. Elles créent une boîte juste assez large pour contenir le @var{texte}. (Elle sont comme le @code{\hbox} du @value{PlainTeX}). Dans la troisième version l'argument optionnel @var{largeur} spécifie la largeur de la boîte. Notez que l'espace occupé par le texte n'est pas nécessairement équivalent à la largeur de la boîte. D'une part, @var{texte} peut être trop petit ; l'exemple suivant crée une boîte d'une ligne entière de largeur : @example \makebox[\linewidth]@{Examen du chapitre@} @end example @noindent où @samp{Examen du chapitre} est centré. Mais @var{texte} peut aussi être trop large pour @var{largeur}. Voir l'exemple plus bas pour des boîtes de largeur nulle. @anchor{mbox makebox depth} @anchor{mbox makebox height} @anchor{mbox makebox width} @anchor{mbox makebox totalheight} Au sein de l'argument @var{largeur} vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence aux dimensions de la boîte que @LaTeX{} obtient en composant @var{texte} : @code{\depth}, @code{\height}, @code{\width}, @code{\totalheight} (la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte). Par exemple, pour fabriquer une boîte où le texte est dilaté au double de sa largeur naturelle vous pouvez écrire ceci : @example \makebox[2\width]@{Get a stretcher@} @end example Pour la quatrième version du synopsis, la position du texte au sein de la boîte est déterminée par l'argument optionnel @var{position} qui peut prendre l'une des valeurs suivantes : @table @code @item c Centré (par défaut). @item l (Left) fer à gauche. @item r (Right) fer à droite. @item s @c xx TODO add a generic node to make clear that some statement may be @c not true for some internationalization or some script. Eg. in Arabic @c script or with microtype package I think that the strech also plays @c on word width (@identity{Stretch}) dilate l'espace inter-mot dans @var{texte} sur la @var{largeur} entière ; @var{texte} doit contenir de l'espace dilatable pour que cela marche. Par exemple, ceci pourrait être le libellé d'un communiqué de presse : @code{\noindent\makebox[\textwidth][s]@{\large\hfil DÉPÊCHE\hfil IMMÉDIATE\hfil@}} @end table Une utilisation courante de @code{\makebox} est de fabriquer des boîtes de texte de largeur nulle. Dans l'exemple suivant on place dans un questionnaire la valeur des questions à leur gauche. @example \newcommand@{\pts@}[1]@{\makebox[0em][r]@{#1 points\hspace*@{1em@}@}@} \pts@{10@}Quelle est la vitesse aérodynamique d'une hirondelle à vide ? \pts@{90@}Une hirondelle africaine ou européenne ? @end example @noindent @PkgIndex{TikZ} @PkgIndex{Asymptote} Le bord droit de la sortie @samp{10 points } (notez l'espace finale après @samp{points}) est juste avant le @samp{Quelle}. Vous pouvez utiliser @code{\makebox} de la même manière quand vous faites des graphiques, comme en @package{TikZ} ou @package{Asymptote}, où vous mettez le bord du texte à une position connue, quelle que soit la longueur de ce texte. Pour des boîtes avec cadre voir @ref{\fbox & \framebox}. Pour des boîtes de couleurs voir @ref{Colored boxes}. Il y a une version apparentée de @code{\makebox} qui utilisée au sein de l'environnement @code{picture}, où la longueur est données en termes d'@code{\unitlength} (@pxref{\makebox (picture)}). Comme @var{texte} est composé en mode LR, ni une double controblique @code{\\}, ni @code{\par} ne produisent un saut de ligne ; par exemple @code{\makebox@{abc def \\ ghi@}} produit en sortie @samp{abc defghi} alors que @code{\makebox@{abc def \par ghi@}} produit @samp{abc def ghi}, tout deux sur une seule ligne. Pour obtenir des lignes multiples voir @ref{\parbox} et @ref{minipage}. @node \fbox & \framebox @section @code{\fbox} & @code{\framebox} @anchor{\fbox} @anchor{\framebox} @findex \fbox @findex \framebox Synopsis, l'un parmi : @example \fbox@{@var{texte}@} \framebox@{@var{texte}@} \framebox[@var{largeur}]@{@var{texte}@} \framebox[@var{largeur}][@var{position}]@{@var{texte}@} @end example Crée une boîte dans un cadre englobant, c.-à-d.@: quatre filets entourant le @var{texte}. Les commandes @code{\fbox} et @code{\framebox} sont similaires à @code{\mbox} et @code{\makebox}, au cadre près (@pxref{\mbox & \makebox}). La commande @code{\fbox} est robuste, la commande @code{\framebox} est fragile (@pxref{\protect}). Dans l'exemple suivant @example \fbox@{Avertissement ! Tout devoir non rendu obtiendra une note de zéro.@} @end example @noindent @LaTeX{} met le texte dans une boîte, le texte ne peut subir de césure. Autour de la boîte, séparés d'elle par une petit écart, quatre filets forment un cadre. Les deux premières invocations de la commande, @code{\fbox@{...@}} et @code{\framebox@{...@}}, sont sensiblement équivalentes. Quant aux troisième et quatrième invocations, les arguments optionnels permettent de spécifier la largeur de la boîte comme @var{largeur} (une longueur), et la position du texte au sein de la boîte comme @var{position}. @xref{\mbox & \makebox}, pour la description complète, mais ci-après suit un exemple créant une boîte vide de 0,75@dmn{cm} de large. @example \setlength@{\fboxsep@}@{0pt@}\framebox[0.75cm]@{\strut@}@} @end example @noindent Le @code{\strut} assure que la hauteur totale soit de @code{\baselineskip} (@pxref{\strut}). Les paramètres suivant déterminent la disposition du cadre. @ftable @code @anchor{fbox framebox fboxrule} @item \fboxrule @findex cadre, épaisseur du filet @cindex \fboxrule L'épaisseur des filets autour de la boîte englobée. Par défaut elle vaut 0.2@dmn{pt}. On la change avec une commande telle que @code{\setlength@{\fboxrule@}@{0.8pt@}} (@pxref{\setlength}). @anchor{fbox framebox fboxsep} @item \fboxsep @findex cadre, séparation d'avec le contenu @cindex \fboxsep La distance du cadre à la boîte englobée. Vaut par défaut 3@dmn{pt}. On la change avec une commande telle que @code{\setlength@{\fboxsep@}@{0pt@}} (@pxref{\setlength}). La régler à 0@dmn{pt} peut parfois être utile : cela met un cadre autour d'une image sans bordure blanche. @example @{\setlength@{\fboxsep@}@{0pt@}% \framebox@{% \includegraphics[width=0.5\textwidth]@{prudence.jpg@}@}@} @end example @noindent Les accolades supplémentaires rendent local l'effet du @code{\setlength}. @end ftable Comme avec @code{\mbox} et @code{\makebox}, @LaTeX{} ne fait pas de sauts de ligne au sein de @var{texte}. Mais l'exemple ci-dessous a pour effet que @LaTeX{} effectue des sauts de ligne pour fabriquer un paragraphe, puis encadre le résultat. @example \framebox@{% \begin@{minipage@}@{0.6\linewidth@} « On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit, dit la reine. Si tu veux te déplacer, tu dois courir au moins deux fois plus vite ! » \end@{minipage@}@} @end example @xref{Colored boxes}, pour des couleurs autres que noir et blanc. L'environnement @code{picture} a une version de la commande @code{\framebox} où les unités dépendent du @code{\unitlength} de @code{picture} (@pxref{\framebox (picture)}). @node \parbox @section @code{\parbox} @findex \parbox @cindex paragraphe, mode @cindex paragraphe, dans une boîte Synopsis, l'un parmi les suivants : @example \parbox@{@var{largeur}@}@{@var{contenu}@} \parbox[@var{position}]@{@var{largeur}@}@{@var{contenu}@} \parbox[@var{position}][@var{hauteur}]@{@var{largeur}@}@{@var{contenu}@} \parbox[@var{position}][@var{hauteur}][@var{pos-interne}]@{@var{largeur}@}@{@var{contenu}@} @end example @cindex mode paragraphe @cindex paragraphe, mode La commande @code{\parbox} produit une boîte de texte de largeur @code{largeur}. Cette commande peut être utilisée pour fabriquer une boîte à partir de petits morceaux de texte, et contenant un seul paragraphe. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). @example \begin@{picture@}(0,0) ... \put(1,2)@{\parbox@{4.5cm@}@{\raggedright Le graphique étant une droite sur une échelle logarithmique, la relation est exponentielle.@}@} \end@{picture@} @end example Le @var{contenu} est traité en mode texte (@pxref{Modes}) ainsi @LaTeX{} fait des sauts de ligne de sorte à former un paragraphe. Mais il ne fabriquera pas plusieurs paragraphes ; pour cela, utilisez un environnement @code{minipage} (@pxref{minipage}). Les options d'une @code{\parbox} (à l'exception du @var{contenu}) sont les mêmes que pour une @code{minipage}. Par commodité on rappelle ces options ici plus bas, mais se référer à @ref{minipage} pour une description complète. Il y a deux arguments obligatoires. La @var{largeur} est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Elle règle la largeur de la boîte dans laquelle @LaTeX{} compose le @code{contenu}. Le @code{contenu} est le texte qui est placé dans cette boîte. Il ne devrait pas avoir de composants qui fabriquent des paragraphes. Il y a trois arguments optionnels, @var{position}, @var{hauteur}, et @var{pos-interne}. La @var{position} donne l'alignement vertical de la @dfn{parbox} relativement au texte alentour. La valeurs prises en charge sont @code{c} ou @code{m} pour que le centre selon la dimension verticale de la parbox soit aligné avec le centre de la ligne de texte adjacente (c'est le réglage par défaut), ou @code{t} pour accorder la ligne du haut de la parbox avec la ligne de base du texte alentour, ou @code{b} pour accorder la ligne du bas. L'argument optionnel @var{hauteur} l'emporte sur la hauteur naturelle de la boîte. L'argument optionnel @var{pos-interne} contrôle la position du @var{contenu} au sein de la parbox. Sa valeur par défaut est la valeur de @var{position}. Les valeurs possibles sont : @code{t} pour placer le @var{contenu} en haut de la boîte, @code{c} pour le centrer verticalement, @code{b} pour le place en bas de la boîte, et @code{s} pour le dilater verticalement (pour cela, le texte doit contenir de l'espace vertical élastique). @node \raisebox @section @code{\raisebox} @findex \raisebox Synopsis, l'un parmi les suivants : @example \raisebox@{@var{distance}@}@{@var{texte}@} \raisebox@{@var{distance}@}[@var{hauteur}]@{@var{texte}@} \raisebox@{@var{distance}@}[@var{hauteur}][@var{profondeur}]@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\raisebox} élève ou abaisse du @var{texte}. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). L'exemple suivant fabrique une commande pour noter la restriction d'une fonction en abaissant le symbole barre verticale. @c credit: egreg https://tex.stackexchange.com/a/278631/121234 @example \newcommand*\restreinte[1]@{\raisebox@{-.5ex@}@{$|$@}_@{#1@}@} $f\restreinte@{A@}$ @end example Le premier argument obligatoire spécifie la longueur dont le @var{texte} doit être élevé. C'est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Si elle est négative alors @var{texte} est abaissé. Le @var{texte} lui-même est traité en mode LR, aussi il ne doit pas contenir de saut de ligne (@pxref{Modes}). Les arguments optionnels @var{hauteur} et @var{profondeur} sont des dimensions. S'ils sont spécifiés, ils l'emportent sur les hauteur et profondeur naturelles de la boîte que @LaTeX{} obtient en composant @var{texte}. @anchor{raisebox depth} @anchor{raisebox height} @anchor{raisebox width} @anchor{raisebox totalheight} Au sein des arguments @var{distance}, @var{hauteur}, et @var{profondeur} vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence à la dimension de la boîte que @LaTeX{} obtient en composant @var{texte} : @code{\depth}, @code{\height}, @code{\width}, @code{\totalheight} (qui est la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte). L'exemple suivant aligne deux graphiques sur leur bord supérieur (@pxref{Graphics}). @c credit: FAQ https://texfaq.org/FAQ-topgraph @example \usepackage@{graphicx,calc@} % dans le préambule ... \begin@{center@} \raisebox@{1ex-\height@}@{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]@{lion.png@}@} \qquad \raisebox@{1ex-\height@}@{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]@{meta.png@}@} \end@{center@} @end example @noindent Le premier @code{\height} est la hauteur de @file{lion.png} alors que le second est celle de @file{meta.png}. @node \sbox & \savebox @section @code{\sbox} & @code{\savebox} @anchor{\sbox} @anchor{\savebox} @findex \sbox @findex \savebox @cindex boîte, sauvegarde Synopsis, l'un parmi les suivants : @example \sbox@{@var{cmd-boîte}@}@{@var{texte}@} \savebox@{@var{cmd-boîte}@}@{@var{texte}@} \savebox@{@var{cmd-boîte}@}[@var{largeur}]@{@var{texte}@} \savebox@{@var{cmd-boîte}@}[@var{largeur}][@var{pos}]@{@var{texte}@} @end example Cette commande compose @var{texte} dans une boîte de la même façon qu'avec @code{\makebox} (@pxref{\mbox & \makebox}), à ceci près qu'au lieu de sortir la boîte résultante, elle la sauvegarde dans un registre boîte référencé par la variable nommée @var{cmd-boîte}. Le nom de variable @var{cmd-boîte} commence avec une controblique, @code{\}. Vous devez préalablement avoir alloué le registre boîte @var{cmd-boîte} avec avec @code{\newsavebox} (@pxref{\newsavebox}). La commande @code{\sbox} est robuste, alors que @code{\savebox} est fragile (@pxref{\protect}). L'exemple suivant crée et utilise un registre boîte. @example \newsavebox@{\nomcomplet@} \sbox@{\nomcomplet@}@{Cadet Rousselle@} ... \usebox@{\nomcomplet@} a trois maisons qui n'ont ni poutres, ni chevrons ! C'est pour loger les hirondelles, Que direz-vous d'\usebox@{\nomcomplet@} ? @end example @noindent Un avantage de l'usage répété d'un registre boîte par rapport à une variable macro @code{\newcommand} est l'efficacité, c.-à-d.@: que @LaTeX{} n'a pas besoin de répéter la composition du contenu. Voir l'exemple plus bas. Les deux invocations de commande @code{\sbox@{@var{cmd-boîte}@}@{@var{texte}@}} et @code{\savebox@{@var{cmd-boîte}@}@{@var{texte}@}} sont sensiblement équivalentes. Quant aux troisième et quatrième, les arguments optionnels vous permettent de spécifier la largeur de la boîte comme @var{largeur}, et la position du texte au sein de cette boîte comme @var{position}. @xref{\mbox & \makebox}, pour une description complète. Dans les commandes @code{\sbox} et @code{\savebox} le @var{texte} est composé en mode LR, aussi il n'a pas de sauts de lignes (@pxref{Modes}). Si vous utilisez ce qui suit alors @LaTeX{} ne produit pas d'erreur mais ignore ce que vous voulez faire : si vous entrez @code{\sbox@{\nouvreg@}@{test \\ test@}} et @code{\usebox@{\nouvreg@}} alors vous obtenez @samp{testtest}, et si vous entrez @code{\sbox@{\nouvreg@}@{test \par test@}} et @code{\usebox@{\nouvreg@}} alors vous obtenez @samp{test test}, mais ni erreur ni avertissement. La solution est d'utiliser une @code{\parbox} ou une @code{minipage} comme dans l'exemple qui suit : @c credit: egreg https://tex.stackexchange.com/a/41668/121234 @example \newsavebox@{\unreg@} \savebox@{\unreg@}@{% \begin@{minipage@}@{\linewidth@} \begin@{enumerate@} \item Premier article \item Second article \end@{enumerate@} \end@{minipage@}@} ... \usebox@{\unreg@} @end example En exemple de l'efficacité de réutiliser le contenu d'un registre boîte, ce qui suit place la même image sur chaque page du document en le plaçant dans l'en-tête. @LaTeX{} ne la compose qu'une fois. @example \usepackage@{graphicx@} % tout cela dans le préambule \newsavebox@{\cachetreg@} \savebox@{\cachetreg@}@{% \setlength@{\unitlength@}@{2.5cm@}% \begin@{picture@}(0,0)% \put(1.5,-2.5)@{% \begin@{tabular@}@{c@} \includegraphics[height=5cm]@{companylogo.png@} \\ Bureau du Président \end@{tabular@}@} \end@{picture@}% @} \markright@{\usebox@{\cachetreg@}@} \pagestyle@{headings@} @end example @noindent L'environnement @code{picture} est bien adapté pour régler finement le placement. Si le registre @code{\noreg} n'a pas déjà été défini alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{Undefined control sequence. \noreg}. @node lrbox @section @code{lrbox} @findex lrbox Synopsis : @example \begin@{lrbox@}@{@var{cmd-boîte}@} @var{texte } \end@{lrbox@} @end example Ceci est la forme par environnement des commandes @code{\sbox} et @code{\savebox}, et leur est équivalente. @xref{\sbox & \savebox}, pour une description complète. Le @var{texte} au sein de l'environnement est sauvegardé dans un registre boîte auquel la variable @code{@var{cmd-boîte}} fait référence. Le nom de variable @var{cmd-boîte} doit commencer par une controblique, @code{\}. Vous devez avoir alloué ce registre boîte préalablement avec @code{\newsavebox} (@pxref{\newsavebox}). Dans l'exemple suivant l'environnement est commode pour entrer le @code{tabular} : @example \newsavebox@{\jhreg@} \begin@{lrbox@}@{\jhreg@} \begin@{tabular@}@{c@} \includegraphics[height=1in]@{jh.png@} \\ Jim Hef@{@}feron \end@{tabular@} \end@{lrbox@} ... \usebox@{\jhreg@} @end example @node \usebox @section @code{\usebox} @findex \usebox @cindex boîte, utilise une boîte sauvegardée Synopsis : @example \usebox@{@var{cmd-boîte}@} @end example La commande @code{\usebox} produit la boîte la plus récemment sauvegardée dans le registre boîte @var{cmd-boîte} par une commande @code{\sbox} ou @code{\savebox}, ou l'environnement @code{lrbox}. @xref{\sbox & \savebox}, pour plus ample information et des exemples. (Notez que le nom de la variable @var{cmd-boîte} commence par une controblique, @code{\}). Cette commande est robuste (@pxref{\protect}). @node Color @chapter Couleur @cindex couleur Vous pouvez colorer du texte, des filets, etc. Vous pouvez également colorer l'intérieur d'une boîte ou une page entière et écrire du texte par dessus. La prise en charge des couleurs se fait via un paquetage supplémentaire. Aussi, toutes les commandes qui suivent ne fonctionnent que si le préambule de votre document contient @code{\usepackage@{color@}}, qui fournit le paquetage standard. Beaucoup d'autres paquetages complètent également les possibilités de @LaTeX{} en matière de couleurs. Notamment @file{xcolor} est largement utilisé et étend significativement les possibilités décrites ici, y compris par l'ajout des modèles de couleur @samp{HTML} et @samp{Hsb}. @menu * Option du paquetage color: Color package options. Options de chargement du paquetage standard. * Modèles de couleur: Color models. Comment sont représentées les couleurs. * Commandes pour @code{color}: Commands for color. Les commandes disponibles. @end menu @node Color package options @section Options du paquetage @code{color} @cindex color options du paquetage @cindex options, paquetage color Synopsis (à mettre dans le préambule du document) : @example \usepackage[@var{liste d'option séparées par des virgules}]@{color@} @end example Quand vous chargez le paquetage @file{color} il y a deux types d'options disponibles. Le premier spécifie le @dfn{pilote d'impression}. @LaTeX{} ne contient pas d'information sur les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l'information stockée dans un fichier. Normalement vous ne devriez pas spécifier les options de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous vous reposez sur les valeurs par défaut de votre système. Un avantage de procéder ainsi est que cela rend votre document portable entre systèmes. Pour être complet nous incluons une liste des pilotes. Ceux présentement pertinents sont : @file{dvipdfmx}, @file{dvips}, @file{dvisvgm}, @file{luatex}, @file{pdftex}, @file{xetex}. Les deux pilotes @file{xdvi} et @file{oztex} sont pour l'essentiel des alias de @file{dvips} (et @file{xdvi} est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes récent sont : @file{dvipdf}, @file{dvipdfm}, @file{dviwin}, @file{dvipsone}, @file{emtex}, @file{pctexps}, @file{pctexwin}, @file{pctexhp}, @file{pctex32}, @file{truetex}, @file{tcidvi}, @file{vtex} (et @file{dviwindo} est un alias de @file{dvipsone}). Les options du second type, autres que les pilotes, sont listées ci-dessous. @table @code @item monochrome Désactive les commandes de couleur, de sorte qu'elles ne produisent pas d'erreur, mais ne produisent pas non plus de couleurs. @item dvipsnames Rend disponible une liste de 68 noms de couleur qui sont d'usage fréquent, en particulier dans des documents qui ne sont pas modernes. Ces noms de couleurs étaient à l'origine fournis par le pilote @file{dvips}, d'où le nom de l'option. @item nodvipsnames Ne charge pas cette liste de noms de couleur, faisant faire à @LaTeX{} une toute petite économie d'espace mémoire. @end table @node Color models @section Modèles de couleur @cindex modèles de couleur Un @dfn{modèle de couleur} est une façon de représenter les couleurs. Les possibilités de @LaTeX{} dépendent du pilote d'impression. Toutefois, les pilotes @file{pdftex}, @file{xetex}, et @file{luatex} sont de nos jours de loin les plus largement utilisés. Les modèles ci-après fonctionnent pour ces pilotes. À une exception près ils sont également pris en charge par tous les autres pilotes d'impression utilisés aujourd'hui. Il est à noter qu'une combinaison de couleur peut être additive, ou soustractive. Les combinaisons additives mélangent les couleurs de la lumière, de sorte que par exemple combiner des intensités pleines de rouge, vert et bleu produit du blanc. Les combinaisons soustractives mélangent les pigments, tels que les encres, de sorte que combiner des intensités pleine de cyan, magenta et jaune produit du noir. @table @code @anchor{color models cmyk} @item cmyk Un liste séparée de virgule avec quatre nombres réel compris entre 0 et 1 inclus. Le premier nombre est l'intensité du cyan, le deuxième celle du magenta, et les autres celle du jaune et du noir. Un valeur du nombre de 0 signifie l'intensité minimale, alors que 1 correspond à l'intensité pleine. Ce modèle est fréquemment utilisé pour l'impression de couleur. C'est un modèle soustractif. @anchor{color models gray} @item gray Un unique nombre réel compris entre 0 et 1 inclus. Les couleurs sont des nuances de gris. Le nombre 0 produit du noir, alors que le 1 donne du blanc. @anchor{color models rgb} @item rgb Une liste séparée de virgules avec trois nombres réels compris entre 0 et 1, inclusive. Le premier nombre est l'intensité de la composante rouge, le deuxième correspond au vert, et le troisième au bleu. Une valeur de 0 donnée au nombre signifie qu'en rien cette composante n'est ajouté à la couleur, alors que 1 signifie que cela est fait à pleine intensité. C'est un modèle additif. @anchor{color models RGB} @item RGB (pilotes @file{pdftex}, @file{xetex}, @file{luatex}) Une liste séparée par des virgules avec trois entiers compris entre 0 et 255 inclus. Ce modèle est une commodité pour utiliser @code{rgb} étant donnée qu'en dehors de @LaTeX{} les couleurs sont souvent décrites dans un modèle rouge-vert-bleu utilisant des nombres dans cette plage. Les valeurs entrées sont converties vers le modèle @code{rgb} en divisant par 255. @anchor{color models named} @item named On accède au couleur par des noms tels que @samp{PrussianBlue}. La liste des noms dépend du pilote, mais tous prennent en charge les noms @samp{black}, @samp{blue}, @samp{cyan}, @samp{green}, @samp{magenta}, @samp{red}, @samp{white}, et @samp{yellow} (Voir l'option @code{dvipsnames} dans @ref{Color package options}). @end table @node Commands for color @section Commandes pour @code{color} @cindex color, commandes du paquetage Voici les commandes disponibles avec le paquetage @file{color}. @menu * Define colors:: Nommer une couleur. * Colored text:: Du texte ou des filets en couleur. * Colored boxes:: Une boîte en couleur, par dessus laquelle écrire. * Colored pages:: Une page entière en couleur. @end menu @node Define colors @subsection Définir des couleurs @cindex couleur @cindex définir une couleur @cindex couleur, définir Synopsis : @example \definecolor@{@var{nom}@}@{@var{model}@}@{@var{spécification}@} @end example Donne le nom @var{nom} à la couleur. Par exemple, après @code{\definecolor@{silver@}@{rgb@}@{0.75,0.75,0.74@}} vous pouvez utiliser cette couleur avec @code{Hé ho, \textcolor@{silver@}@{Silver@}~!}. Cet exemple donne à la couleur un nom plus abstrait, de sort qu'on puisse la changer sans que cela prête à confusion. @example \definecolor@{logocolor@}@{RGB@}@{145,92,131@} % RGB nécessite pdflatex \newcommand@{\logo@}@{\textcolor@{logocolor@}@{Les Brioches de Robert@}@} @end example Il est fréquent que les couleurs d'un document soient définies dans son préambule, ou dans sa classe @c différence entre classe et style ? ou style, plutôt que dans le corps du document. @node Colored text @subsection Mettre du texte en couleur @cindex couleur @cindex coloré, texte @cindex texte en couleur Synopsis : @example \textcolor@{@var{nom}@}@{...@} \textcolor[@var{modèle de couleur}]@{@var{spécification de couleur}@}@{...@} @end example @noindent ou @example \color@{@var{nom}@} \color[@var{modèle de couleur}]@{@var{spécification}@} @end example Le texte affecté prend la couleur correspondante. La ligne suivante @example \textcolor@{magenta@}@{Je suis Ozymandias, roi des rois~:@} Voyez mon œuvre, ô puissants, et desespérez~! @end example @noindent met la première moitié en magenta alors que le reste est en noir. Vous pouvez utiliser une couleur déclarée avec @code{\definecolor} exactement de la même façon dont nous venons d'utiliser la couleur prédéfinie @samp{magenta}. @example \definecolor@{CriseDeLaQuarantaine@}@{rgb@}@{1.0,0.11,0.0@} Je considère l'idée de m'acheter une \textcolor@{CriseDeLaQuarantaine@}@{voiture de sport@}. @end example Les deux formes de commandes @code{\textcolor} et @code{\color} diffèrent en ce que la première forme prend le texte à colorer en argument. Ceci est souvent plus commode, ou tout du moins plus explicite. La seconde forme est une déclaration, comme dans @code{La lune est composé de fromage @{\color@{vert@}@}}, de sorte qu'elle est en vigueur jusqu'à la fin du groupe ou de l'environnement courant. Ceci est parfois utile quand on écrit des macros, ou comme ci-dessous où on colore tout le contenu de l'environnement @code{center}, y compris les lignes verticales et horizontales. @example \begin@{center@} \color@{blue@} \begin@{tabular@}@{l|r@} HG &HD \\ \hline BG &BD \end@{tabular@} \end@{center@} @end example Vous pouvez utiliser des couleurs dans les équations. Un document peut avoir @code{\definecolor@{couleurvedette@}@{RGB@}@{225,15,0@}} dans le préambule, et ensuite contenir cette équation : @example \begin@{equation@} \int_a^b \textcolor@{couleurvedette@}@{f'(x)@}\,dx=f(b)-f(a) \end@{equation@} @end example Typiquement les couleurs utilisées dans un document sont déclarée dans une classe ou dans un style mais il arrive qu'on désire fonctionner au coup par coup. C'est le cas d'usage des secondes forme du synopsis. @example Des couleurs de \textcolor[rgb]@{0.33,0.14,0.47@}@{violet@} et @{\color[rgb]@{0.72,0.60,0.37@}doré@} pour l'équipe @end example Le format de @var{spécification de couleur} dépend du modèle de couleur (@pxref{Color models}). Par exemple, alors que @code{rgb} prend trois nombres, @code{gray} n'en prend qu'un. @example La sélection a été \textcolor[gray]@{0.5@}@{grisée@}. @end example Des couleurs au sein d'autres couleurs ne se combinent pas. Ainsi @example \textcolor@{green@}@{une sorte de \textcolor@{blue@}@{bleu@}@} @end example @noindent se termine par un mot en bleu, et non pas dans une combinaison de bleu et de vert. @c xx address coloring a line of a table? @node Colored boxes @subsection Faire des boîtes en couleur @cindex couleur @cindex colorées, boîtes @cindex boîtes colorées Synopsis : @example \colorbox@{@var{nom}@}@{...@} \colorbox[@var{nom modèle}]@{@var{spécification couleur arrière-plan boîte}@}@{...@} @end example @noindent ou @example \fcolorbox@{@var{couleur cadre}@}@{@var{couleur arrière-plan boîte}@}@{...@} \fcolorbox[@var{nom modèle}]@{@var{spécification couleur cadre}@}@{@var{spécification arrière-plan boîte}@}@{...@} @end example Fabrique une boite avec la couleur d'arrière-plan indiquée. La commande @code{\fcolorbox} place un cadre autour de la boîte. Par exemple ceci : @example Nom~:~\colorbox@{cyan@}@{\makebox[5cm][l]@{\strut@}@} @end example @noindent fabrique une boîte de couleur cyan qui fait cinq centimètres de long et dont la profondeur et la hauteur sont déterminées par le @code{\strut} (de sorte que la profondeur est @code{-.3\baselineskip} et la hauteur est @code{\baselineskip}). Ceci met un texte blanc sur un arrière plan bleu : @example \colorbox@{blue@}@{\textcolor@{white@}@{Welcome to the machine.@}@} @end example La commande @code{\fcolorbox} utilise les mêmes paramètres que @code{\fbox} (@pxref{\fbox & \framebox}), à savoir @code{\fboxrule} et @code{\fboxsep}, pour régler l'épaisseur du filet et de la séparation entre l'intérieur de la boîte et le filet l'entourant. Les valeurs par défaut de @LaTeX{} sont @code{0.4pt} et @code{3pt} respectivement. L'exemple suivant change l'épaisseur de la bordure en 0,8 points. Notez qu'il est entre accolades de sorte que le changement cesse d'être en vigueur à la fin de la seconde ligne. @example @{\setlength@{\fboxrule@}@{0.8pt@} \fcolorbox@{black@}@{red@}@{En aucun cas ne tournez cette poignée.@}@} @end example @node Colored pages @subsection Faire des pages en couleur @cindex couleur @cindex colorée, page @cindex page colorée @cindex arrière-plan coloré Synopsis : @example \pagecolor@{@var{nom}@} \pagecolor[@var{modèle de couleur}]@{@var{spécification de couleur}@} \nopagecolor @end example Les deux premières commandes règlent l'arrière-plan de la page, et de toutes les pages suivantes, à la couleur indiquée. Pour une explication de la spécification dans la seconde forme @pxref{Colored text}. La troisième fait revenir l'arrière-plan à la normale, c.-à-d.@: un arrière-plan transparent. (Si cela n'est pas pris en charge, alors utilisez @code{\pagecolor@{white@}}, bien que cela produit un arrière-plan blanc au lieu de l'arrière-plan transparent par défaut.) @example ... \pagecolor@{cyan@} ... \nopagecolor @end example @node Graphics @chapter Graphiques @cindex graphiques @cindex graphics, paquetage Vous pouvez utiliser des graphiques tel que des fichiers PNG ou PDF dans vos documents @LaTeX{}. Vous aurez besoin d'un paquetage supplémentaire standard de @LaTeX{}. Cet exemple montre en bref comment : @example \include@{graphicx@} % dans le préambule ... \includegraphics[width=0.5\linewidth]@{graphique.pdf@} @end example Pour utiliser les commandes décrites ici, le préambule de votre document doit contenir soit @code{\usepackage@{graphicx@}}, soit @code{\usepackage@{graphics@}}. (Le plus souvent, c'est @file{graphicx} qui est préférable.) Les graphiques peuvent être de deux types, matriciels ou vectoriels. @LaTeX{} peut utiliser les deux. Dans les graphiques matriciels le fichier comprend pour chaque position dans un tableau une entrée décrivant la couleur de celle-ci. Un exemple de ceci est une photographie en format JPG. Dans un graphique vectoriel, le fichier contient une liste d'instructions telles que @samp{dessine un cercle avec tel rayon et tel centre}. Un exemple de ceci est le dessin d'une ligne produit par le programme Asymptote en format PDF. En général les graphiques vectoriels sont plus utiles car on peut les redimensionner sans pixélisation ou autres problèmes, et parce que la plupart du temps ils ont une taille plus petite. Il y a des systèmes particulièrement bien adaptés pour produire des graphiques pour un document @LaTeX{}. Par exemple, qui vous permettent d'utiliser les mêmes polices que dans votre document. @LaTeX{} comprend un environnement @code{picture} (@pxref{picture}) qui a des possibilités de base. En plus de cela, il y a d'autres façons d'inclure des commandes de production de graphiques dans le document. Deux systèmes pour cela sont les paquetages PSTricks et TikZ. Il y a aussi des systèmes externes à @LaTeX{} qui génèrent un graphique qu'on peut inclure en utilisant les commandes de ce chapitre. Il y a aussi deux autres systèmes qui utilisent un langage de programmation : Asymptote et MetaPost. Encore un autre système qui utilise une interface graphique : Xfig. Une description complète des ces systèmes est hors du champ d'application de ce document ; reportez vous à leur documentation sur le CTAN. @menu * Options du paquetage graphics: Graphics package options. Options au chargement du paquetage. * Configuration du paquetage graphics: Graphics package configuration. Où sont les fichiers, quels types de fichiers. * Commandes pour graphiques: Commands for graphics. Les commandes disponibles. @end menu @node Graphics package options @section Options du paquetage @code{graphics} @cindex graphics, options du paquetage @cindex options, paquetage graphics Synopsis (à placer dans le préambule du document) : @example \usepackage[@var{liste d'option séparée par des virgules}]@{graphics@} @end example @noindent ou @example \usepackage[@var{liste d'option séparée par des virgules}]@{graphicx@} @end example Le paquetage @code{graphicx} a un format pour les arguments optionnels passés à @code{\includegraphics} qui est commode (c'est le format clef/valeur), ainsi c'est le meilleur des deux choix pour les nouveaux documents. Quand vous chargez les paquetages @file{graphics} ou @code{graphicx} avec @code{\usepackage} il y a deux sortes d'options disponibles. La première est que @LaTeX{} ne contient pas d'information concernant les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l'information stockée dans un fichier @dfn{pilote d'impression}. Normalement vous ne devriez pas spécifier l'option de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous reposer sur les valeurs par défaut du système. Un avantage de procéder ainsi et que cela rend les documents portables entre systèmes. Pour être complet voici une liste des pilotes. Ceux qui sont actuellement pertinents sont : @file{dvipdfmx}, @file{dvips}, @file{dvisvgm}, @file{luatex}, @file{pdftex}, @file{xetex}. Les deux pilotes @file{xdvi} and @file{oztex} sont essentiellement des alias de @file{dvips} (et @file{xdvi} est monochrome). Ceux qu'on ne devrait pas utiliser pour de nouveaux systèmes sont : @file{dvipdfmx}, @file{dvips}, @file{dvisvgm}, @file{luatex}, @file{pdftex}, @file{xetex}. Les deux pilotes @file{xdvi} et @file{oztex} sont essentiellement des alias de @file{dvips} (et @file{xdvi} est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes sont : @file{dvipdf}, @file{dvipdfm}, @file{dviwin}, @file{dvipsone}, @file{emtex}, @file{pctexps}, @file{pctexwin}, @file{pctexhp}, @file{pctex32}, @file{truetex}, @file{tcidvi}, @file{vtex} (et @file{dviwindo} est un alias de @file{dvipsone}). Ces pilotes sont stockés dans des fichiers avec une extension @file{.def}, tels que @file{pdftex.def}. La seconde sorte d'options est décrite ci-après. @table @code @item demo Au lieu d'un fichier d'image, @LaTeX{} met un rectangle de 150 pt sur 100 pt (à moins qu'une autre taille soit spécifiée dans la commande @code{\includegraphics}). @item draft Aucun des fichiers graphiques n'est affiché, mais au lieu de cela le nom du fichier est imprimé au sein d'une boîte de la bonne taille. De sorte à ce que la taille soit déterminée, le fichier doit être présent. @item final (Option par défaut) L'emporte sur toute options @code{draft} précédente, de sorte que le document afficher le contenu des fichiers graphiques. @item hiderotate Ne montre pas le texte ayant subi une rotation. (Ceci permet d'utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi une rotation). @c what does it show? @item hidescale Ne montre pas le texte rétréci/dilaté. (Ceci permet d'utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi un rétrécissement/une dilatation.) @c what does it show? @item hiresbb Dans un fichier PS ou EPS la taille du graphique peut être spécifiée de deux façons. Les lignes @code{%%BoundingBox} décrivent la taille du graphique en utilisant des multiples entiers d'un point PostScript, c.-à-d.@: des multiples entiers d' 1/72 de pouce. Une addition plus récente au langage PostScript autorise les multiples décimaux, tel que 1.23, dans les lignes @code{%%HiResBoundingBox}. Cette option fait que @LaTeX{} lit la taille à partir de @code{%%HiResBoundingBox} plutôt que de @code{%%BoundingBox}. @end table @node Graphics package configuration @section Configuration du paquetage @code{graphics} @cindex graphics @cindex graphics, paquetage @cindex configuration du paquetage graphics @cindex EPS, fichiers @cindex JPEG, fichiers @cindex JPG, fichiers @cindex PDF, fichiers graphiques @cindex PNG, fichiers Ces commandes configurent la façon dont @LaTeX{} recherche le graphique dans le système le fichier. Le comportement du code de recherche dans le système de fichier dépend nécessairement de la plateforme. Dans ce document nous couvrons @value{GNULinux}, @value{AppleMacintosh}, et @value{MSWindows}, étant donné que ces systèmes ont des configurations typiques. Pour les autres situations consultez la documentation dans @file{grfguide.pdf}, ou le source @LaTeX{}, ou la documentation de votre distribution @TeX{}. @menu * \graphicspath:: Répertoire dans lequel chercher. * \DeclareGraphicsExtensions:: Types de fichier, tels que JPG ou EPS. * \DeclareGraphicsRule:: Comment manipuler les types de fichier. @end menu @node \graphicspath @subsection @code{\graphicspath} @findex \graphicspath Synopsis : @example \graphicspath@{@var{liste des répertoires entre les accolades}@} @end example Déclare une liste de répertoires dans lesquels rechercher des fichiers graphiques. Ceci permet d'écrire plus tard quelque chose du genre de @code{\includegraphics@{lion.png@}} au lieu de donner son chemin. @LaTeX{} recherche toujours en premier les fichiers graphiques dans le répertoire courant (et dans le répertoire de sortie, si spécifié ; @pxref{output directory}). La déclaration ci-dessous dit au système de regarder ensuite dans le sous-répertoire @file{img}, et ensuite @file{../img}. @example \usepackage@{graphicx@} % ou graphics; à mettre dans le préambule ... \graphicspath@{ @{img/@} @{../img/@} @} @end example La déclaration @code{\graphicspath} est optionnelle. Si vous ne l'incluez pas, alors le comportement par défaut de @LaTeX{} est de rechercher dans tous les endroits où il recherche d'habitude un fichier (il utilise la commande @code{\input@@path} de @LaTeX{}). En particulier, dans ce cas l'un l'un des endroits où il regarde est le répertoire courant. Mettez chaque nom de répertoire entre accolades ; en particulier, ci-dessus on a écrit @samp{@code{@{img@}}}. Faites ainsi même si il n'y a qu'un seul répertoire. Chaque nom de répertoire doit se terminer par une oblique vers l'avant @file{/}. Ceci est vrai même sur @value{MSWindows}, où la bonne pratique est d'utiliser des obliques vers l'avant pour tous les séparateurs de répertoire puisque cela rend le document portable vers d'autres plateformes. Si vous avez des espaces dans votre nom de répertoire alors utilisez des guillemets anglais, comme dans @code{@{"mes docs/"@}}. Enfreindre l'une de ces règles aura pour effet que @LaTeX{} rapportera une erreur @code{Error: File `@var{filename}' not found}. Pour faire simple, l'algorithme est que dans l'exemple qui suit, après avoir regardé dans le répertoire courant, @example \graphicspath@{ @{img/@} @{../img/@} @} ... \usepackage@{lion.png@} @end example @noindent pour chacun des répertoires listés, @LaTeX{} le concatène avec le nom du fichier et recherche le fichier ainsi nommé, eh cherchant @file{img/lion.png} et puis @file{../img/lion.png}. Cet algorithme signifie que la commande @code{\graphicspath} ne recherche pas récursivement dans les sous-répertoires : si vous faites @code{\graphicspath@{@{a/@}@}} et que le graphique est dans @file{a/b/lion.png} alors @LaTeX{} ne le trouvera pas. Cela signifie aussi que vous pouvez utiliser des chemins absolus tels que @code{\graphicspath@{@{/home/jim/logos/@}@}} ou @code{\graphicspath@{@{C:/Users/Albert/Pictures/@}@}}. Toutefois, faire cela rend votre document non portable. (Vous pourriez préserver la portabilité en ajustant vos le paramètre @code{TEXINPUTS} du fichier de configuration des réglages système @TeX{} ; voir la documentation de votre système). Vous pouvez utiliser @code{\graphicspath} n'importe où dans le document. Vous pouvez l'utiliser plus d'une fois. Sa valeur peut être affichée avec @code{\makeatletter\typeout@{\Ginput@@path@}\makeatother}. Les répertoires sont à donner relativement au fichier de base. Pour faire clair, supposez que vous travaillez sur un document basé sur @file{livre/livre.tex} et qu'il contienne @code{\include@{chapitres/chap1@}}. Si dans @file{chap1.tex} vous mettez @code{\graphicspath@{@{graphiques/@}@}} alors @LaTeX{} ne cherchera pas les graphiques dans @file{livre/chapitres/graphiques}, mais dans @file{livre/graphiques}. @node \DeclareGraphicsExtensions @subsection @code{\DeclareGraphicsExtensions} @findex \DeclareGraphicsExtensions Synopsis : @example \DeclareGraphicsExtensions@{@var{liste séparée par des virgules d'extensions de fichier}@} @end example Déclare les extensions de nom de fichier à essayer. Ceci vous permet de spécifier l'ordre dans lequel les formats graphiques sont choisis quant les fichiers graphiques sont inclus en donnant le nom de fichier sans l'extension, comme dans @code{\includegraphics@{courbe_de_fonction@}}. Dans l'exemple qui suit, @LaTeX{} trouve les fichiers au format PNG avant les fichiers PDF. @example \DeclareGraphicsExtensions@{.png,PNG,.pdf,.PDF@} ... \includegraphics@{lion@} % trouve @file{lion.png} avant @file{lion.pdf} @end example @noindent Du fait que le nom @file{lion} ne contient pas de point, @LaTeX{} utilise la liste d'extension. Pour chacun des répertoires dans la liste de chemins graphiques (@pxref{\graphicspath}), @LaTeX{} essaie les extensions dans l'ordre donné. S'il ne trouve aucun fichier correspondant après avoir essayé tous les répertoires et toutes les extensions, alors il renvoie une erreur @samp{! LaTeX Error: File `@file{lion}' not found}. Notez que vous devez inclure le point au début de chaque extension. Du fait que les noms de fichiers sous @value{GNULinux} et @value{AppleMacintosh} sont sensibles à la casse, la liste des extensions de fichier est sensible à la casse sur ces plateformes. La plateforme @value{MSWindows} n'est pas sensible à la casse. Vous n'êtes pas tenu d'inclure @code{\DeclareGraphicsExtensions} dans votre document ; le pilote d'impression a une valeur par défaut raisonnable. Par exemple, la version la plus récente de @file{pdftex.def} a cette liste d'extensions. @example .pdf,.png,.jpg,.mps,.jpeg,.jbig2,.jb2,.PDF,.PNG,.JPG,.JPEG,.JBIG2,.JB2 @end example @PkgIndex{grfext} Pour modifier cet ordre, utilisez le paquetage @package{grfext}. Vous pouvez utiliser cette commande n'importe où dans le document. Vous pouvez l'utiliser plus d'une fois. On peut afficher la valeur courante avec @code{\makeatletter\typeout@{\Gin@@extensions@}\makeatother}. @node \DeclareGraphicsRule @subsection @code{\DeclareGraphicsRule} @findex \DeclareGraphicsRule Synopsis : @example \DeclareGraphicsRule@{@var{extension}@}@{@var{type}@}@{@var{extension taille-fic}@}@{@var{commande}@} @end example Déclare comment gérer les fichiers graphiques dont le nom se termine en @var{extension}. L'exemple suivant déclare que tous les fichiers dont le nom est de la forme @file{nomfichier-sans-point.mps} doivent être traités comme une sortie de MetaPost, ce qui signifie que le pilote d'impression utilisera son code de gestion MetaPost pour traiter le fichier en entrée. @example \DeclareGraphicsRule@{.mps@}@{mps@}@{.mps@}@{@} @end example La déclaration suivante @example \DeclareGraphicsRule@{*@}@{mps@}@{*@}@{@} @end example @noindent dit à @LaTeX{} qu'il doit traiter comme une sortie MetaPost tout fichier avec extension non couverte par une autre règle, ainsi il couvre @file{nomfichier.1}, @file{nomfichier.2}, etc. Ici on décrit les quatre arguments. @table @var @item extension L'extension de nom de fichier à laquelle la règle considérée s'applique. L'extension commence au premier point dans le nom de fichier, en incluant le point. Utiliser l'astérisque, @code{*}, pour désigner la comportement par défaut pour toutes les extensions non déclarées. @item type Le type du fichier considéré. Ce type est une chaîne de caractères qui doit être définie dans le pilote d'impression. Par exemple, les fichiers avec les extensions @file{.ps}, @file{.eps}, ou @file{.ps.gz} peuvent tous être classifiés sous le type @code{eps}. Tous les fichiers de même type sont traités en entrée avec la même commande interne par le pilote d'impression. Par exemple, les types de fichiers reconnus par @file{pdftex} sont : @code{jpg}, @code{jbig2}, @code{mps}, @code{pdf}, @code{png}, @code{tif}. @item extension taille-fic L'extension du fichier à lire pour déterminer la taille du graphique, si un tel fichier existe. Elle peut être la même que @var{extension} mais aussi être différente. Considérons par exemple un graphique PostScript. Pour le rendre plus petit, il peut être compressé en un fichier @file{.ps.gz}. Les fichiers compressé ne sont pas lu simplement par @LaTeX{} aussi vous pouvez mettre l'information de boîte englobante dans une fichier séparé. Si @var{extension taille-fic} est vide, alors vous devez spécifier l'information de taille dans les arguments de @code{\includegraphics}. Si le fichier pilote a une procédure pour lire les tailles de fichier pour @code{type} alors elle est utilisée, sinon il utilise la procédure pour lire les fichiers @file{.eps}. (Ainsi vous pourriez spécifier la taille d'un fichier @file{.bmp} dans un fichier avec une ligne @code{%%BoundingBox} de style PostScript si aucun autre format n'est disponible). @item commande Une commande à appliquer au fichier. La plupart du temps on laisse cet argument vide. Cette commande doit commencer avec un caractère accent grave. Ainsi, @code{\DeclareGraphicsRule@{.eps.gz@}@{eps@}@{.eps.bb@}@{`gunzip -c #1@}} spécifie que tout fichier ayant une extension @file{.eps.gz} doit être traité comme un fichier @code{eps}, avec l'information de boîte englobante stockée dans le fichier ayant l'extension @file{.eps.bb}, et que la commande @code{gunzip -c} sera exécuté sur votre plateforme pour décompresser le fichier. Une telle commande est spécifique à votre plateforme. De plus, votre système @TeX{} doit autoriser l'exécution de commandes externes ; par mesure de sécurité les systèmes modernes restreignent l'exécution de commandes à moins que vous l'autorisiez explicitement. Se référer à la documentation de votre distribution @TeX{}. @end table @node Commands for graphics @section Commandes du paquetage @code{graphics} @cindex graphics, commandes du paquetage @cindex commandes, paquetage graphics Voici les commandes disponibles dans les paquetages @file{graphics} et @file{graphicx}. @menu * \includegraphics:: Utiliser un graphique dans votre document. * \rotatebox:: Faire une rotation sur une boîte incluant un graphique. * \scalebox:: Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique. * \resizebox:: Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique à un taille donnée. @end menu @node \includegraphics @subsection @code{\includegraphics} @cindex graphiques @cindex graphics, paquetage @cindex inclure des graphiques @cindex importer des graphiques @cindex EPS, fichiers @cindex JPEG, fichiers @cindex JPG, fichiers @cindex PDF, fichiers graphiques @cindex PNG, fichiers @findex \includegraphics Synopsis pour le paquetage @file{graphics} : @example \includegraphics@{@var{nomfichier}@} \includegraphics[@var{urx},@var{ury}]@{@var{nomfichier}@} \includegraphics[@var{llx},@var{lly}][@var{urx},@var{ury}]@{@var{nomfichier}@} \includegraphics*@{@var{nomfichier}@} \includegraphics*[@var{urx},@var{ury}]@{@var{nomfichier}@} \includegraphics*[@var{llx},@var{lly}][@var{urx},@var{ury}]@{@var{nomfichier}@} @end example Synopsis pour le paquetage @file{graphicx} : @example \includegraphics@{@var{nomfichier}@} \includegraphics[@var{liste-à-clefs-valeurs}]@{@var{nomfichier}@} \includegraphics*@{@var{nomfichier}@} \includegraphics*[@var{liste-à-clefs-valeurs}]@{@var{nomfichier}@} @end example Inclut un fichier graphique. La forme étoilée @code{\includegraphics*} rogne le graphique à la taille spécifiée, alors que pour la forme non-étoilée toute partie du graphique en dehors de la boîte de la taille spécifiée se superpose à ce qui l'entoure. Dans cet exemple @example \usepackage@{graphicx@} % dans le préambule ... \begin@{center@} \includegraphics@{trace.pdf@} \end@{center@} @end example @noindent on incorpore dans le document le graphique dans @file{plot.pdf}, centré et à sa taille nominale. Vous pouvez aussi donner un chemin au fichier, comme dans @code{\includegraphics@{graphiques/trace.pdf@}}. Pour spécifier une liste de répertoire ou rechercher le fichier, @pxref{\graphicspath}. Si votre nom de fichier comprend des espaces, alors placer le entre guillemets anglais. Par exemple comme dans @code{\includegraphics@{"image complementaire.jpg"@}}. La commande @code{\includegraphics@{@var{nomfichier}@}} décide du type de graphique en segmentant @var{nomfichier} sur le premier point (@samp{.}). Vous pouvez utiliser @var{nomfichier} sans extension de nom de fichier, comme dans @code{\includegraphics@{turing@}} et @LaTeX{} essaie une séquence d'extension telle que @code{.png} et @code{.pdf} jusqu'à ce qu'il trouve un fichier avec cette extension (@pxref{\DeclareGraphicsExtensions}). Si votre fichier comprend des points avant l'extension alors vous pouvez les cacher avec des accolades, comme dans @code{\includegraphics@{@{plot.2018.03.12.a@}.pdf@}}. Ou, si vous utilisez le paquetage @file{graphicx} alors vous pouvez utiliser les options @code{type} et @code{ext} ; voir plus bas. Ces problèmes de noms de fichiers, et d'autres sont aussi traités par le paquetage @file{grffile}. L'exemple ci-après place un graphique dans un environnement @code{figure} de sorte que @LaTeX{} puisse le déplacer sur la page suivante si le faire rentrer dans la page courante rend mal (@pxref{figure}). @example \begin@{figure@} \centering \includegraphics[width=3cm]@{rayonxpoumon.jpg@} \caption@{Ça saute aux yeux : vous ne devriez arrêter de fumer@} \label@{fig:rayon-x@} \end@{figure@} @end example L'exemple suivant place un graphique non flottant, de sorte à garantir qu'il apparaisse à ce point-ci du document même si cela oblige @LaTeX{} à dilater le texte ou à recourir à des zones blanches sur la page. Le graphique est centré est a une légende. @example \usepackage@{caption@} % dans le préambule ... \begin@{center@} \includegraphics@{sans/images.png@} \captionof@{figure@}@{L'esprit de la nuit@} \label@{sans:images@} % optionnel \end@{center@} @end example L'exemple suivant place une boîte avec un graphique le long d'une autre boîte contenant du texte, les deux boîtes étant verticalement centrées : @example \newcommand*@{\vcenteredhbox@}[1]@{\begin@{tabular@}@{@@@{@}c@@@{@}@}#1\end@{tabular@}@} ... \begin@{center@} \vcenteredhbox@{\includegraphics[width=0.4\textwidth]@{trace@}@} \hspace@{1em@} \vcenteredhbox@{\begin@{minipage@}@{0.4\textwidth@} \begin@{displaymath@} f(x)=x\cdot \sin (1/x) \end@{displaymath@} \end@{minipage@}@} \end@{center@} @end example Si vous utilisez le paquetage @file{graphics} alors les seules options disponibles concernent la taille du graphique (mais voir @ref{\rotatebox} et @ref{\scalebox}). Quand un argument optionnel est présent alors c'est @code{[@var{urx},@var{ury}]} et il donne les coordonnées du coin en haut à droite de l'image, comme une paire de dimensions @TeX{} (@pxref{Units of length}). Si les unités sont omises, alors par défaut l'unité considérée est le @code{bp}. Dans ce cas, le coin en bas à gauche de l'image est supposé être à @code{(0,0)}. Si deux arguments optionnels sont présents alors le premier est @code{[@var{llx},@var{lly}]}, et il spécifie les coordonnées du coin en bas à gauche de l'image. Ainsi, @code{\includegraphics[1in,0.618in]@{...@}} demande que le graphique soit placé de sorte a avoir 1 pouce de largeur et 0,618 pouces de hauteur et donc son origine est à (0,0). Le paquetage @file{graphicx} vous offre beaucoup plus d'options. Spécifiez les sous la forme de paires clef-valeur, comme ci-après : @example \begin@{center@} \includegraphics[width=3cm,angle=90]@{lion@} \hspace@{2em@} \includegraphics[angle=90,width=3cm]@{lion@} \end@{center@} @end example @noindent Les options sont lues de gauche à droite. Ainsi le premier graphique ci-dessus est dilaté à une largeur de 3@dmn{cm}, et ensuite subit une rotation de 90@dmn{degrés}, alors que le second subit la rotation en premier et ensuite est dilaté à 3@dmn{cm} de largeur. Ainsi, à moins que le graphique soit parfaitement carré, à la fin les deux n'ont pas les mêmes largeurs et hauteurs. Il y a beaucoup d'options. Les principales sont listées en premier. @cindex boîte englobante @cindex englobante, boîte Notez qu'un graphique est placé par @LaTeX{} dans une boîte, qu'on désigne traditionnellement comme sa @dfn{boîte englobante} (distincte de la BoundingBox PostScript décrite plus bas). La zone sur laquelle le graphique s'imprime peut aller au delà de cette boîte, ou s'inscrire dans cette boîte, mais quand @LaTeX{} fabrique une page il assemble des boîtes, et celle-ci est la boîte allouée pour le graphique. @table @code @anchor{includegraphics width} @item width Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette largeur. Un exemple est @code{\includegraphics[width=2.5cm]@{trace@}}. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de @TeX{} (@pxref{Units of length}) et également il est commode d'utiliser @code{\linewidth}, ou, dans un document recto-verso, @code{\columnwidth} (@pxref{Page layout parameters}). Un exemple est qu'en utilisant le paquetage @file{calc} vous pouvez rendre le graphique 1@dmn{cm} plus étroit que la largeur du texte avec @code{\includegraphics[width=\linewidth-1.0cm]@{hefferon.jpg@}}. @item height @anchor{includegraphics height} Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante est de cette hauteur. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de @TeX{} (@pxref{Units of length}), et également il est commode d'utiliser @code{\pageheight} et @code{\textheight} (@pxref{Page layout parameters}). Par exemple, la commande @code{\includegraphics[height=0.25\textheight]@{godel@}} rend le graphique d'une hauteur d'un quart de celle de la zone de texte. @item totalheight @anchor{includegraphics totalheight} Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette hauteur plus profondeur. Ceci diffère de la hauteur si le graphique a subi une rotation. Par exemple, s'il a subi une rotation de -90 degrés alors il a une hauteur nulle mais une grande profondeur. @item keepaspectratio @anchor{includegraphics keepaspectratio} Si réglé à @code{true}, ou juste spécifié comme ci-dessous @example @code{\includegraphics[...,keepaspectratio,...]@{...@}} @end example @noindent et que vous donnez en option à la fois @code{width} et @code{height} (ou @code{totalheight}), alors @LaTeX{} rendra le graphique aussi grand que possible sans le déformer. C'est à dire que @LaTeX{} assure que le graphique n'est ni plus large que @code{width} ni plus haut que @code{height} (ou @code{totalheight}). @item scale Facteur par lequel dilater/contracter le graphique. On peut rendre graphique à deux fois sa taille nominale avec @code{\includegraphics[scale=2.0]@{...@}}. Ce nombre peut prendre n'importe quelle valeur ; un nombre entre 0 et 1 contracte le graphique et un nombre négatif lui applique une réflexion. @item angle Applique une rotation au graphique. L'angle est exprimé en degrés et dans le sens antihoraire. La rotation est effectuée autour de l'origine donnée par l'option @code{origin} ; s'y référer. Pour une description complète de la composition de matière ayant subi une rotation, @pxref{\rotatebox}. @item origin Le point du graphique autour duquel la rotation s'effectue. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères parmi : @code{l} pour gauche (left), @code{r} pour droite (right), @code{b} pour bas, @code{c} pour centré, @code{t} pour haut (top), et @code{B} pour ligne de base. Ainsi, saisir la commande @code{\includegraphics[angle=180,origin=c]@{moon@}} a pour effet de mettre la figure tête en bas en tournant autour du centre de l'image, alors que la commande @code{\includegraphics[angle=180,origin=lB]@{LeBateau@}} fait la rotation autour du point gauche de la ligne de base. (Le caractère @code{c} désigne le centre horizontal dans @code{bc} ou @code{tc}, mais le centre vertical dans @code{lc} @code{rc}). Le réglage par défaut est @code{lB}. Pour faire une rotation autour d'un point arbitraire, @pxref{\rotatebox}. @end table Voici maintenant des options moins usuelles. @table @code @anchor{includegraphics viewport} @item viewport Désigne une sous-région du graphique à afficher. Prend quatre arguments, séparés par des espaces et exprimés comme des dimensions @TeX{}, comme dans @code{\includegraphics[.., viewport=0in 0in 1in 0.618in]@{...@}}. Quand l'unité est omise, les dimensions sont par défaut en big points, @code{bp}. Elle sont prises relativement à l'origine spécifiée par la boîte englobante. Voir aussi l'option @code{trim}. @anchor{includegraphics trim} @item trim Désigne les parties du graphique à ne pas afficher. Prend quatre arguments, séparés par des espaces, et exprimés comme des dimensions @TeX{} dimensions, comme dans @code{\includegraphics[.., trim= 0in 0.1in 0.2in 0.3in, ...]@{...@}}. Ceci donne la quantité du graphique à ne pas afficher, c.-à-d.@: que @LaTeX{} rogne l'image de 0 pouce sur la gauche left, 0.1 pouce sur la bas, 0.2 pouce sur la droite, et 0.3 pouce sur le haut. Voir aussi l'option @code{viewport}. @anchor{includegraphics clip} @item clip Si réglé à @code{true}, ou juste spécifié comme ci-dessous @example \includegraphics[...,clip,...]@{...@} @end example @noindent alors le graphique est rogné à sa boîte englobante. Ceci revient au même que d'utiliser la forme étoilée de la commande, @code{\includegraphics*[...]@{...@}}. @anchor{includegraphics page} @item page Donne le numéro de page pour un fichier PDF multi-page. La valeur par défaut est @code{page=1}. @anchor{includegraphics pagebox} @item pagebox Spécifie quelle boîte englobante utiliser pour les fichiers PDF parmi les suivantes @code{mediabox}, @code{cropbox}, @code{bleedbox}, @code{trimbox}, ou @code{artbox}. Les fichiers PDF n'ont pas la BoundingBox que les fichiers PostScript ont, mais peuvent spécifier jusqu'à quatre rectangles prédéfinis. La boîte @code{mediabox} donne les frontières du médium physique. La boîte @code{cropbox} est la région à laquelle le contenu de la page devrait être épinglé quand il est affiché. La boite @code{bleedbox} la région à laquelle le contenu de la page devrait être épinglé en production. La boîte @code{trimbox} est correspond aux dimensions désirées de la page finie. La boîte @code{artbox} est de l'étendue du contenu de la page ayant du sens. Le pilote règle la taille de l'image en se basant sur la @code{cropbox} si elle est présente, sinon il n'utilise pas les autres, avec un ordre de préférence propre au pilote. La boîte @code{mediabox} est toujours présente. @anchor{includegraphics interpolate} @item interpolate Active ou désactive l'interpolation des images matricielles par la visionneuse. On peut régler l'option avec @code{interpolate=true} ou juste comme ci-dessous : @example \includegraphics[...,interpolate,...]@{...@} @end example @anchor{includegraphics quiet} @item quiet N'écrit pas d'information dans le journal. On peut régler l'option avec @code{quiet=true} ou juste en la spécifiant avec @code{\includegraphics[...,quiet,...]@{...@}}, @anchor{includegraphics draft} @item draft Lorsqu'on règle l'option avec @code{draft=true} ou juste ainsi @example \includegraphics[...,draft,...]@{...@} @end example @noindent alors le graphique n'apparaît pas dans le document, ce qui permet éventuellement d'économiser l'imprimante couleur. À la place @LaTeX{} place une boîte vide de la bonne taille avec le nom du fichier imprimé dedans. @end table Les options suivantes traitent de la boîte englobante pour les fichiers graphique de type PostScript Encapsulé, leur taille est spécifié avec une ligne @code{%%BoundingBox} qui apparaît dans le fichier. Elle a quatre valeurs donnant la coordonnée @math{x} inférieure, la coordonnée @math{y} inférieure, la coordonnée @math{x} supérieure, et la coordonnée @math{y} supérieure. L'unité est le point PostScript, équivalent au big point de @TeX{}, à savoir 1/72 de pouce. Par exemple, si un fichier @file{.eps} a la ligne @code{%%BoundingBox 10 20 40 80} alors sa taille naturelle est 30/72 de pouce de large pour 60/72 de pouce de haut. @table @code @anchor{includegraphics bb} @item bb Spécifie la boîte englobante de la région affichée. L'argument est constitué de quatre dimensions séparées par des espaces, comme dans @code{\includegraphics[.., bb= 0in 0in 1in 0.618in]@{...@}}. D'ordinaire @code{\includegraphics} lit les ces nombre BoundingBox dans le fichier EPS automatiquement, de sorte que cette option n'est utile que si la définition de la boîte englobante est absente du fichier ou si vous désirez la changer. @anchor{includegraphics bbllx} @anchor{includegraphics bblly} @anchor{includegraphics bburx} @anchor{includegraphics bbury} @item bbllx, bblly, bburx, bbury Règle la boîte englobante. Ces quatre options là sont obsolètes, mais existent encore pour maintenir la rétrocompatibilité avec des paquetages anciens. @anchor{includegraphics natwidth} @anchor{includegraphics natheight} @item natwidth, natheight Une alternative à @code{bb}. Régler @example \includegraphics[...,natwidth=1in,natheight=0.618in,...]@{...@} @end example @noindent revient au même que régler @code{bb=0 0 1in 0.618in}. @anchor{includegraphics hiresbb} @item hiresbb Si réglé à @code{true}, ou juste spécifié comme dans @example \includegraphics[...,hiresbb,...]@{...@} @end example @noindent alors @LaTeX{} recherche la ligne @code{%%HiResBoundingBox} plutôt que la ligne @code{%%BoundingBox}. (La ligne @code{BoundingBox} n'utilise que des nombres entiers naturels alors que la ligne @code{HiResBoundingBox} utilise des décimaux ; les deux utilisent une unité équivalente au big point de @TeX{}, 1/72 de pouce). Pour l'emporter sur un réglage précédent à @code{true}, on peut la régler à @code{false}. @end table Les options suivantes permettent à l'utilisateur de l'emporter sur la méthode par laquelle @LaTeX{} choisit le type d'un graphique en fonction de son extension de nom de fichier. Par exemple avec @code{\includegraphics[type=png,ext=.xxx,read=.xxx]@{lion@}} le fichier @file{lion.xxx} est lu comme s'il s'agissait de @file{lion.png}. Pour plus ample information, @pxref{\DeclareGraphicsRule}. @table @code @anchor{includegraphics type} @item type Spécifie le type de graphique. @anchor{includegraphics ext} @item ext Spécifie l'extension du graphique. À n'utiliser qu'en conjonction avec l'option @code{type}. @anchor{includegraphics read} @item read Spécifie l'extension du fichier lu. À n'utiliser qu'en conjonction avec l'option @code{type}. @anchor{includegraphics command} @item command Spécifie une commande à appliquer à ce fichier. À n'utiliser qu'en conjonction avec l'option @code{type}. @xref{Command line options}, pour une discussion sur l'activation de la fonctionnalité @code{\write18} pour exécuter des commandes externes. @end table @node \rotatebox @subsection @code{\rotatebox} @cindex rotation @cindex rotation, appliquer à un graphique @cindex rotation, appliquer à du texte @findex \rotatebox Synopsis si vous utilisez le paquetage @package{graphics} : @example \rotatebox@{@var{angle}@}@{@var{matière}@} @end example Synopsis si vous utilisez le paquetage @package{graphicx} : @example \rotatebox@{@var{angle}@}@{@var{matière}@} \rotatebox[@var{liste-à-clefs-valeurs}]@{@var{angle}@}@{@var{matière}@} @end example Place @var{matière} dans une boîte et lui applique une rotation de @var{angle} degrés dans le sens antihoraire. L'exemple suivant applique une rotation de quarante-cinq degrés aux en-têtes de colonnes. @example \begin@{tabular@}@{ll@} \rotatebox@{45@}@{Caractère@} &\rotatebox@{45@}@{alphabet marin@} \\ A &ALPHA \\ B &BRAVO \end@{tabular@} @end example Le @var{matière} peut être quoi que ce soit qui aille dans une boîte, y compris un graphique. @example \rotatebox[origin=c]@{45@}@{\includegraphics[width=2.5cm]@{lion@}@} @end example Pour placer la matière auquel on désire appliquer une rotation, la première étape est que @LaTeX{} met @var{matière} dans une boîte, avec un point de référence sur la ligne de base à gauche. La deuxième étape est la rotation, par défaut autour du point de référence. La troisième étape est que @LaTeX{} calcule une boîte englobante de matière après rotation. Quatrièmement, @LaTeX{} déplace cette boîte horizontalement de sorte que son bord de gauche coïncide avec le bord de gauche de la boîte de la première étape (il n'est pas nécessaire qu'elles coïncident verticalement). Cette nouvelle boîte englobante, dans sa nouvelle position, est celle que @LaTeX{} utilisera au moment de composer cette matière. Si vous utilisez le paquetage @package{graphics} alors la rotation est autour du point de référence de la boîte. Si vous utilisez le paquetage @package{graphicx} alors voici les options qu'on peut mettre dans @var{liste-à-clefs-valeurs}, mais notez qu'on peut obtenir le même effet sans ce paquetage, excepté pour les options @code{x} et @code{y}. @table @code @item origin Le point de la boîte du @var{matière} autour duquel la rotation se produit. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères pris parmi : @code{l} pour gauche (left), @code{r} droite (@identity{right}), @code{b} pour bas, @code{c} pour centre, @code{t} pour haut (top), et @code{B} pour ligne de base (@identity{baseline}). Ainsi, la première ligne ci-dessous : @example \rotatebox[origin=c]@{180@}@{LaLune@} \rotatebox[origin=lB]@{180@}@{LeBateau@} @end example @noindent retourne l'image haut en bas autour de son centre, alors que la seconde la retourne autour de l'extrémité gauche de sa ligne de base. (Le caractère @code{c} donne le centre horizontal dans @code{bc} ou @code{tc} mais donne le centre vertical dans @code{lc} ou @code{rc}, et donne les deux dans @code{c}). Le réglage par défaut est @code{lB}. @item x, y Spécifiez un point de rotation arbitraire avec @code{\rotatebox[x=@var{dimension @TeX{}},y=@var{dimension @TeX{}}]@{...@}} (@pxref{Units of length}). Ces paramètres donnent le décalage relatif au point de référence de la boîte. @item units Cette clef vous permet d'utiliser une autre unité que celle par défaut, à savoir les degrés antihoraires. Régler @code{units=-360} change la direction en degrés horaires, et régler @code{units=6.283185} change l'unité en radians antihoraires. @end table @node \scalebox @subsection @code{\scalebox} @cindex graphiques, dilatation & contraction @cindex graphiques, changer d'échelle @cindex dilater @cindex contracter @cindex changer la taille @cindex texte, dilater @cindex texte, contracter @cindex texte, changer la taille @findex \scalebox @findex \reflectbox Synopsis : @example \scalebox@{@var{facteur horizontal}@}@{@var{matière}@} \scalebox@{@var{facteur horizontal}@}[@var{facteur vertical}]@{@var{matière}@} \reflectbox@{@var{matière}@} @end example Applique une homothétie au @var{matière}. Dans l'exemple suivant on divise la taille par deux, à la fois horizontalement et verticalement, du premier texte, et on double la taille du second : @example \scalebox@{0.5@}@{BOIS MOI@} et \scalebox@{2.0@}@{Mange Moi@} @end example Si vous ne précisez pas le @var{facteur vertical} optionnel, alors par défaut il prend la même valeur que le @var{facteur horizontal}. Vous pouvez utiliser cette commande pour changer la taille d'un graphique, comme dans : @example \scalebox@{0.5@}@{\includegraphics@{lion@}@} @end example @noindent Si vous utilisez le paquetage @package{graphicx} alors vous pouvez accomplir la même chose avec les arguments optionnels d'@code{\includegraphics} (@pxref{\includegraphics}). La commande @code{\reflectbox} abrège @code{\scalebox@{-1@}[1]@{@var{matière}@}}. Ainsi, @code{orizabus \reflectbox@{orizabus@}} affiche le mot @samp{orizabus} immédiatement suivi de son image par réflexion selon un axe vertical. @node \resizebox @subsection @code{\resizebox} @cindex graphiques, dilater @cindex graphiques, contracter @cindex graphiques, homothétie @cindex graphics, changer la taille @cindex dilater @cindex contracter @cindex homothétie @cindex changer la taille @cindex texte, dilater @cindex texte, contracter @cindex texte, homothétie sur du @cindex texte, changer la taille @findex \resizebox Synopsis : @example \resizebox@{@var{longueur horizontale}@}@{@var{longueur verticale}@}@{@var{matière}@} \resizebox*@{@var{longueur horizontale}@}@{@var{longueur verticale}@}@{@var{matière}@} @end example Étant donnée une taille, telle que @code{3cm}, transforme le @var{matière} pour qu'il prenne cette taille. Si soit @var{longueur horizontale} soit @var{longueur verticale} est un point d'exclamation @code{!} alors l'autre argument est utilisé pour déterminer un facteur d'échelle appliqué aux deux directions. Dans l'exemple suivant on rend le graphique 1,3@dmn{cm} de large et on le dilate/contracte verticalement selon le même facteur pour ne pas changer ses proportions. @example \resizebox@{1.3cm@}@{!@}@{\includegraphics@{lion@}@} @end example La forme non étoilée @code{\resizebox} considère @var{longueur verticale} comme la hauteur de la boîte alors que la forme étoilée @code{\resizebox*} la considère comme la somme hauteur + profondeur. Par exemple, rendez le texte d'une hauteur+profondeur de 6@dmn{mm} avec @code{\resizebox*@{!@}@{6mm@}@{\parbox@{9cm@}@{Cette boîte a à la fois de la hauteur et de la profondeur.@}@}}. Vous pouvez utiliser @code{\depth}, @code{\height}, @code{\totalheight}, et @code{\width} pour vous référer aux dimensions originales de la boîte. Ainsi, rendez le texte d'une largeur de 5@dmn{cm} tout en lui conservant sa hauteur originale avec @code{\resizebox@{5cm@}@{\height@}@{Cinq centimètres@}}. @node Special insertions @chapter Insertions spéciales @LaTeX{} fournit des commandes pour insérer les caractères qui ont une signification spéciale mais ne correspondent à aucun caractère simple que vous pouvez taper. @menu * Caractères réservés: Reserved characters. Insérer @samp{# $ % & @{ @} _ ~ ^ \} * Capitale et bas de casse: Upper and lower case. Changer la casse du texte. * Symboles d'une police: Symbols by font position. Insérer des symboles d'une police par leur numéro. * Symboles dans du texte: Text symbols. Insérer d'autres symboles non-lettre dans le texte. * Accents:: Insérer des accents. * Lettres latines supplémentaires: Additional Latin letters. Insérer d'autres caractères non-Américain. * inputenc@comma{}, paquetage: inputenc package. Régler le codage de texte du fichier d'entrée. * \rule:: Insérer des lignes et des rectangles. * \today:: Insérer la date du jour. @end menu @node Reserved characters @section Caractères réservés @cindex caractères réservés @cindex réservés, caractères @cindex caractères spéciaux @cindex spéciaux, caractères @LaTeX{} réserve les caractères suivant à un usage spécial (par exemple, le signe pourcent @code{%} sert aux commentaires) c'est pourquoi on les appelle @dfn{caractères réservés} ou @dfn{caractères spéciaux}. Ils sont chacun l'objet d'une discussion ailleurs dans ce manuel. @example # $ % & @{ @} _ ~ ^ \ @end example @findex \# @findex \$ @findex \% @findex \& @findex \_ @findex \@{ @findex \@} Si vous voulez qu'un caractère réservé soit imprimé comme lui-même, dans la même police que le corps du texte, alors pour tous les caractères hormis les trois derniers de cette liste il suffit de les faire précéder d'une controblique @code{\}. Ainsi saisir @code{\$1.23} produit @code{$1.23} en sortie. @findex \~ @findex \^ @findex \textbackslash Quant aux trois derniers caractères, pour faire un tilde dans la police du corps du texte utilisez @code{\~@{@}} (sans les accolades cela mettrait un accent tilde sur le caractère suivant). De même pour faire un accent circonflexe dans la police du corps du texte utilisez @code{\^@{@}}. Pour faire une controblique dans dans la police du corps de texte, saisissez @code{\textbackslash@{@}}. Pour produire les caractères réservés dans la police tapuscrite utilisez @code{\verb!!} comme ci-dessous (la double controblique @code{\\} n'est là que pour aller à la ligne en sortie) : @example \begin@{center@} \# \$ \% \& \@{ \@} \_ \~@{@} \^@{@} \textbackslash \\ \verb!# $ % & @{ @} _ ~ ^ \! \end@{center@} @end example @node Upper and lower case @section Capitales et bas de casse @cindex Capitales @cindex Bas de casse @cindex Casse de caractères @cindex Changer la casse de caractères Synopsis : @example \uppercase@{@var{texte}@} \lowercase@{@var{texte}@} \MakeUppercase@{@var{texte}@} \MakeLowercase@{@var{texte}@} @end example Change la casse des caractères. Les commandes primitives de @TeX{} @code{\uppercase} et @code{\lowercase} ne fonctionnent que pour les 26 lettres sans diacritiques a-z et A-Z. Les commandes @LaTeX{} @code{\MakeUppercase} et @code{\MakeLowercase} changent aussi les caractères accessibles par des commandes telles que @code{\ae} ou @code{\aa}. Ces commandes @code{\MakeUppercase} et @code{\MakeLowercase} sont robustes, mais elles ont des arguments mouvants (@pxref{\protect}). Ces commandes ne changent pas la casse des lettres utilisées dans le nom d'une commande au sein de @var{texte}. Mais par contre elles changent la casse de tout autre lettre latine au sein de l'argument @var{texte}. Ainsi, @code{\MakeUppercase@{Soit $y=f(x)$}@} produit @samp{SOIT Y=F(X)}. Un autre exemple est que le nom de tout environnement est changé, de sorte que @code{\MakeUppercase@{\begin@{tabular@} ... \end@{tabular@}@}} produit une erreur puisque la première moitié est changée en @code{\begin@{TABULAR@}}. @LaTeX{} utilise la même table pour changer la casse tout au long du document. La table utilisée est conçue pour le codage T1 ; ceci fonctionne bien avec les polices standardes de @TeX{} pour tous les alphabets latins, mais cause des problèmes avec d'autres alphabets. Pour changer la casse du texte qui résulte d'une macro au sein de @var{texte} il est nécessaire de faire un développement. Dans l'exemple qui suit la macro @code{\Nomecole} produit @samp{UNIVERSITÉ DE MATHÉMATIQUES}. @example \newcommand@{\nomecole@}@{Universit\'e de math\'ematiques@} \newcommand@{\Nomecole@}@{\expandafter\MakeUppercase\expandafter@{\nomecole@}@} @end example @PkgIndex{textcase} Le paquetage @package{textcase} comble certaines des lacunes des commandes standardes @code{\MakeUppercase} et @code{\MakeLowerCase} de @LaTeX{}. @PkgIndex{mfirstuc} Pour mettre en capitale seulement la première lettre d'un mot, on peut utiliser le paquetage @package{mfirstuc}. @PkgIndex{expl3} @cindex Wright, Joseph Gérer toutes les règles concernant la casse spécifiée par Unicode, par ex. pour les scripts non latins, est une tâche bien plus conséquente que ce qui avait été considéré dans les @TeX{} et @LaTeX{} d'origine. Cela a été implémenté dans le paquetage @package{expl3} à compter de 2020. L'article « @identity{Case changing: From @TeX{} primitives to the Unicode algorithm} », (Joseph Wright, @cite{TUGboat} 41:1, @url{https://tug.org/TUGboat/tb41-1/tb127wright-case.pdf}), donne un bon aperçu du sujet, passé et présent. @node Symbols by font position @section Symboles appelés par leur position dans une police @findex \symbol @cindex accéder à un caractère quelconque d'une police @cindex symboles d'une police, par leur numéro @cindex police, symboles par leur numéro Vous pouvez accéder à n'importe quel caractère de la police courante en utilisant son numéro avec la commande @code{\symbol}. Par exemple, le caractère espace visible utilisé dans la commande @code{\verb*} a le code décimal 32 dans la police standarde tapuscrite Computer Modern, ainsi on peut le taper avec @code{\symbol@{32@}}. Vous pouvez également spécifier le numéro en octal (base 8) en utilisant un préfixe @code{'}, ou en hexadécimal (base 16) avec un préfixe @code{"}, ainsi l'espace visible de code 32 en décimal pourrait tout aussi bien être écrit comme @code{\symbol@{'40@}} ou @code{\symbol@{"20@}}. @node Text symbols @section Symboles en texte @cindex texte, symboles @cindex symboles texte @PkgIndex{textcomp} @cindex TS1, codage @LaTeX{} fournit des commandes pour générer divers symboles qui ne sont pas des lettres dans le cours du texte. Certaines d'entre elles, en particulier les plus obscures, ne sont pas disponibles en OT1. Depuis la parution de février 2020 de @LaTeX{} tous ces symboles sont disponibles par défaut ; avant cela, il était nécessaire d'utiliser le paquetage @package{textcomp} pour certains d'entre eux (techniquement, ce qui sont dans le codage de police @code{TS1}). @ftable @code @item \copyright @itemx \textcopyright @cindex droit d'auteur, symbole @cindex symbole droit d'auteur Le symbole « droit d'auteur », @copyright{}. @item \dag @cindex obèle, dans le texte Le symbole obèle (dans le texte). @item \ddag @cindex double obèle, dans le texte Le symbole double obèle (dans le texte). @item \LaTeX @cindex @LaTeX{}, logo @cindex logo @LaTeX{} Le logo @LaTeX{}. @item \LaTeXe @cindex @LaTeX{}2e logo @cindex logo @LaTeX{}2e Le logo @LaTeX{}2e. @item \guillemotleft @r{(@guillemotleft{})} @itemx \guillemotright @r{(@guillemotright{})} @itemx \guilsinglleft @r{(@guilsinglleft{})} @itemx \guilsinglright @r{(@guilsinglright{})} @cindex guillemets double @cindex guillemets simple @cindex chevron gauche, guillemets @cindex chevron droit, guillemets @cindex chevron double, guillemets @cindex chevron simple, guillemets @cindex guillemets français @cindex français, guillemets Guillemets à chevron double et simple, utilisés communément en français : @guillemotleft{}, @guillemotright{}, @guilsinglleft{}, @guilsinglright{}. @item \ldots @itemx \dots @itemx \textellipsis @cindex points de suspension @cindex suspension, points de Des points de suspension (trois points sur la ligne de base) : `@dots{}'. @code{\ldots} et @code{\dots} peuvent également être utilisés en mode mathématique. @item \lq @cindex gauche, guillemet-apostrophe simple de @cindex ouvrant, , guillemet-apostrophe simple guillemet-apostrophe simple de gauche (ouvrant) : `. @item \P @itemx \textparagraph @cindex paragraphe, symbole @cindex Pied-de-mouche Signe paragraphe : @BES{¶,\P} (pied-de-mouche). @item \pounds @itemx \textsterling @cindex livre, symbole @cindex sterling, symbole Livre sterling anglais : @pounds{}. @item \quotedblbase @r{(@quotedblbase{})} @itemx \quotesinglbase @r{(@quotesinglbase{})} @cindex guillemet-virgule inférieur double @cindex guillemet-virgule inférieur simple @cindex inférieur, guillemet-virgule simple @cindex inférieur, guillemet-virgule double @cindex guillemet-virgule inférieur, simple et double Guillemet-virgule inférieur double et simple : @quotedblbase{} et @quotesinglbase{}. @item \rq @cindex droite, guillemet-apostrophe simple @cindex fermant, guillemet-apostrophe simple @cindex droite, guillemet anglais simple @cindex fermant, guillemet anglais simple Guillemet-apostrophe simple de droite (fermant) : '. @item \S \itemx \textsection @cindex section, symbole Signe section : @BES{§,\S}. @item \TeX @cindex logo @TeX{} @cindex @TeX{}, logo Le logo @TeX{}. @item \textasciicircum @cindex circonflexe ASCII, dans le texte @cindex ASCII, circonflexe dans le texte circonflexe ASCII : ^. @item \textasciitilde @cindex tilde ASCII, dans le texte @cindex ASCII, tilde dans le texte tilde ASCII : ~. @item \textasteriskcentered @cindex astérisque centré, dans le texte @cindex centré, astérisque, dans le texte Astérisque centré : *. @item \textbackslash @cindex controblique, dans le texte Controblique : \. @item \textbar @cindex verticale, barre dans le texte @cindex barre verticale, dans le texte Barre verticale : |. @item \textbardbl @cindex barre verticale double, dans le texte @cindex barre, double verticale, dans le texte @cindex double, barre verticale, dans le texte Barre verticale double. @item \textbigcircle @cindex Grand rond, symbole, dans le texte @cindex rond, grand symbole, dans le texte Symbole grand rond. @item \textbraceleft @cindex accolade gauche, dans le texte @cindex gauche, accolade, dans le texte Accolade gauche : @{. @item \textbraceright @cindex accolade droite, dans le texte @cindex droite, accolade, dans le texte Accolade droite : @}. @item \textbullet @cindex puce, dans le texte Puce : @bullet{}. @item \textcircled@{@var{lettre}@} @cindex encerclée, lettre, dans le texte @var{lettre} dans un cercle, comme dans @registeredsymbol{}. @item \textcompwordmark @itemx \textcapitalcompwordmark @itemx \textascendercompwordmark @c @cindex composite word mark, dans le texte @c @cindex cap height @c @cindex ascender height Marque de mot composé (invisible). La forme @code{\textcapital...} à la hauteur de capitale de la fonte, alors que la forme @code{\textascender...} a la hauteur de hampe. @item \textdagger @cindex obèle, dans le texte Obèle : @math{\dag}. @item \textdaggerdbl @cindex obèle double, dans le texte @cindex double, obèle, dans le texte Double-obèle : @math{\ddag}. @item \textdollar @r{(ou @code{\$})} @cindex dollar, signe @cindex monnaie, dollar Signe Dollar : $. @item \textemdash @r{(ou @code{---})} @cindex cadratin @raggedright Cadratin : ---. Utilisé pour la ponctuation, d'ordinaire similaire à une virgules ou des parenthèses comme dans « @code{Les éliminatoires --- si vous assez de chance pour y arriver --- c'est comme si ça se passait d'un trait.} » @end raggedright @item \textendash @r{(ou @code{--})} @cindex cadratin, demi @cindex demi-cadratin Demi cadratin : --. Utilisé pour les plages en anglais comme dans « @code{see pages 12--14} ». @item \texteuro @cindex euro, symbole @cindex monnaie, euro Le symbole monétaire Euro : @euro{}. @PkgIndex{eurosym} Pour un dessin alternatif du glyphe, essayez le paquetage @package{eurosym} ; de plus, la plupart des polices de nos jour sont fournies avec leur propre symbole Euro (Unicode U+20AC). @item \textexclamdown @r{(ou @code{!`})} @cindex point d'exclamation culbuté Point d'exclamation culbuté : @exclamdown{}. @item \textfiguredash @cindex caractère tiret numérique Tiret utilisé entre les nombres, Unicode U+2012. Défini dans la parution juin-2021 de @LaTeX{}. Quand utilisé avec pdf@TeX{}, approximé par un demi-cadratin ; avec un moteur Unicode, soit le glyphe est composé s'il est disponible dans la fonte courante, ou sinon l'avertissement habituel « @identity{Missing character} » est inscrit au journal de compilation. @item \textgreater @cindex supérieur à, symbole dans le texte Supérieur à : >. @item \texthorizontalbar @cindex barre horizontale, caractère Caractère barre horizontale, Unicode U+2015. Défini dans la parution juin-2021 de @LaTeX{}. Comportement similaire à @code{\textfiguredash} ci-dessus ; l'approximation de pdf@TeX{} est un cadratin. @item \textless @cindex inférieur à, symbole dans le texte Inférieur à : <. @item \textleftarrow @cindex flèche gauche, left, dans le texte @cindex gauche, flèche, dans le texte Flèche gauche. @item \textnonbreakinghyphen @cindex trait d'union insécable, caractère @cindex insécable, caractère trait d'union Caractère trait d'union insécable, Unicode U+2011. Défini dans la parution juin-2021 de @LaTeX{}. Comportement similaire à @code{\textfiguredash} ci-dessus ; l'approximation de pdf@TeX{} est un trait d'union ASCII ordinaire (avec saut de ligne non-autorisé juste après). @item \textordfeminine @itemx \textordmasculine @cindex féminin, symbole ordinal @cindex masculin, symbole ordinal @cindex Ordinaux, féminin et masculin @cindex Ordinaux espagnols, féminin et masculin Symboles ordinaux féminin et masculin : @ordf{}, @ordm{}. @item \textperiodcentered @cindex point centré, dans le texte @cindex centré, point, dans le texte Point centré : @BES{·,\cdot}. @item \textquestiondown @r{(ou @code{?`})} @cindex point d'interrogation culbuté Point d'interrogation culbuté : @questiondown{}. @item \textquotedblleft @r{(ou @code{``})} @cindex guillemet-apostrophe double culbuté @cindex double, guillemet-apostrophe culbuté Guillemet-apostrophe double culbuté : ``. @item \textquotedblright @r{(ou @code{''})} @cindex guillemet-apostrophe de droite double @cindex double, guillemet-apostrophe de droite Guillemet-apostrophe de droite double : ''. @item \textquoteleft @r{(ou @code{`})} @cindex guillemet-apostrophe simple culbuté @cindex simple, guillemet-apostrophe culbuté Guillemet-apostrophe simple culbuté : `. @item \textquoteright @r{(ou @code{'})} @cindex guillemet-apostrophe simple @cindex simple, guillemet-apostrophe Guillemet-apostrophe simple : '. @item \textquotesingle @cindex guillemet-apostrophe simple droit @cindex simple droit, guillemet-apostrophe @cindex droit, guillemet-apostrophe simple Guillemet-apostrophe simple droit. (Du codage TS1.) @item \textquotestraightbase @itemx \textquotestraightdblbase @cindex guillemet droit simple sur la ligne de base @cindex droit, guillemet simple sur la ligne de base @cindex guillemet droit double sur la ligne de base @cindex droit, guillemet double sur la ligne de base Guillemets droit simple et double sur la ligne de base. @item \textregistered @cindex marque déposée, symbole @cindex symbole marque déposée Symbole « marque déposée » : @registeredsymbol{}. @item \textrightarrow @cindex flèche droite, dans le texte @cindex droite, flèche, dans le texte Flèche droite. @item \textthreequartersemdash @cindex trois-quarts, cadratin @cindex cadratin, trois-quarts Cadratin « trois quarts ». @item \texttrademark @cindex marque de fabrique, symbole @cindex symbole marque de fabrique Symbole marque de commerce : @BES{™,^{\hbox{TM}}}. @item \texttwelveudash @cindex deux-tiers cadratin @cindex cadratin, deux tiers Deux-tiers cadratin. @item \textunderscore @cindex souligné, dans le texte @cindex tiret bas, dans le texte Tiret bas : _. @item \textvisiblespace @cindex visible, symbole espace, dans le texte @cindex espace visible, symbole, dans le texte Symbole espace visible. @end ftable @node Accents @section Accents @cindex accents @cindex signes diacritiques @cindex diacritiques, signes @cindex accentuées, lettres @cindex accentués, caractères @LaTeX{} a une prise en charge très large de beaucoup des scripts et langages du monde, à travers ce qu'offre le paquetage @package{babel}. Cette section ne tente pas de couvrir la totalité de cette prise en charge. Elle liste simplement les commandes @LaTeX{} cœur pour créer des caractères accentués, et plus généralement des caractères portant un signe diacritique. Les commandes @code{\capital...} produisent des formes alternatives pouvant être utilisées avec les lettres capitales. Elles ne sont pas disponible avec l'OT1. @table @code @item \" @itemx \capitaldieresis @findex \" @r{(accent tréma)} @findex \capitaldieresis @cindex accent tréma @cindex diacritique tréma Produit une tréma, comme dans @"{o}. @item \' @itemx \capitalacute @findex \' @r{(accent aigu)} @findex \capitalacute @cindex accent aigu @cindex aigu, accent @cindex diacritique accent aigu Produit un accent aigu, comme dans @'{o}. Dans l'environnement @code{tabbing}, pousse la colonne courante à droite de la colonne précédente (@pxref{tabbing}). @item \. @findex \. @r{(dot-over accent)} @cindex accent point @cindex accent point suscrit @cindex accent point en chef @cindex diacritique point suscrit @cindex point en chef, diacritique @cindex point suscrit, diacritique Produit un point suscrit à la lettre qui suit, comme dans @dotaccent{o}. @item \= @itemx \capitalmacron @findex \= @r{(macron accent)} @findex \capitalmacron @cindex macron, diacritique @cindex barre, diacritique @cindex barre par-dessus, accent Produit un macron (une barre) suscrit à la lettre qui suit, comme dans @={o}. @item \^ @itemx \capitalcircumflex @findex \^ @r{(accent circonflexe)} @findex \capitalcircumflex @cindex accent circonflexe @cindex diacritique circonflexe @cindex circonflexe, accent @cindex circonflexe, diacritique @cindex chapeau, accent Produit un accent circonflexe (un chapeau) suscrit à la lettre qui suit, comme dans @^{o}. @item \` @itemx \capitalgrave @findex \` @r{(accent grave)} @findex \capitalgrave @cindex grave accent Produit un accent grave suscrit à la lettre qui suit, comme dans @`{o}. Au sein de l'environnement @code{tabbing}, déplace le texte qui suit à la marge de droite (@pxref{tabbing}). @item \~ @itemx \capitaltilde @findex \~ @r{(accent tilde)} @findex \capitaltilde @cindex diacritique tilde @cindex tilde, diacritique Produit un diacritique tilde suscrit à la lettre qui suit, comme dans @~{n}. @item \b @findex \b @r{(accent barre-souscrite)} @cindex diacritique barre-souscrite @cindex diacritique macron-souscrit @cindex barre-souscrite, diacritique @cindex macron-souscrit, diacritique Produit un diacritique barre souscrite à la lettre qui suit, comme dans @ubaraccent{o}. Voir aussi @code{\underbar} ci-après. @item \c @itemx \capitalcedilla @findex \c @r{(cédille)} @findex \capitalcedilla @cindex cédille, diacritique @cindex diacritique cédille Produit une cédille souscrite à la lettre qui suit, comme dans @,{c}. @item \d @itemx \capitaldotaccent @findex \d @r{(dot-under accent)} @findex \capitaldotaccent @cindex diacritique point-souscrit Produit un point souscrit à la lettre qui suit, comme dans @udotaccent{o}. @item \H @itemx \capitalhungarumlaut @findex \H @r{(tréma hongrois)} @findex \capitalhungarumlaut @cindex accent tréma hongrois @cindex tréma hongrois, accent @cindex diacritique tréma hongrois @cindex tréma hongrois, diacritique Produit un long tréma hongrois suscrit à la lettre qui suit, comme dans @H{o}. @item \i @findex \i @r{(i sans point)} @cindex i sans point Produit un i sans point, comme dans `@dotless{i}'. @item \j @findex \j @r{(j sans point)} @cindex j sans point Produit un j sans point, comme dans `@dotless{j}'. @item \k @itemx \capitalogonek @findex \k @r{(ogonek)} @findex \capitalogonek @cindex ogonek, diacritique @cindex diacritique ogonek Produit un ogonek, comme dans `@ogonek{o}'. Non disponible dans le codage OT1. @item \r @itemx \capitalring @findex \r @r{(ring accent)} @findex \capitalring @cindex accent rond en chef @cindex diacritique rond en chef @cindex rond en chef, diacritique Produit un rond en chef, comme dans `@ringaccent{o}'. @item \t @itemx \capitaltie @itemx \newtie @itemx \capitalnewtie @findex \t @r{(tie-after accent)} @findex \capitaltie @findex \newtie @findex \capitalnewtie @cindex diacritique tirant suscrit @cindex diacritique double-brève-renversée @cindex accent double-brève-renversée @cindex double-brève-renversée, diacritique @cindex tirant suscrit, diacritique Produit un tirant suscrit, ou double brève renversée@inlinefmt{tex,@comma{} comme dans @samp{@tieaccent{oo}}} (utilisé pour la translittération du Cyrillique dans la romanisation ALA-LC). La commande @code{\t} attend que l'argument consiste en deux caractères. La forme @code{\newtie} est centrée dans sa boîte. @item \u @itemx \capitalbreve @findex \u @r{(brève, accent)} @findex \capitalbreve @cindex brève, accent @cindex brève, diacritique @cindex diacritique brève Produit un accent brève, comme dans `@u{o}'. @item \underbar @findex \underbar @cindex barre souscrite @cindex barre au-dessous Ce n'est pas vraiment un diacritique. Produit une barre au-dessous de l'argument texte. L'argument est toujours traité en mode horizontal. La barre est toujours à une position fixée sous la ligne de base, de la sorte elle traverse les descentes. Voir aussi @code{\underline} dans @ref{Over- and Underlining}. Voir aussi @code{\b} ci-avant. @item \v @itemx \capitalcaron @findex \v @r{(brève, accent)} @findex \capitalcaron @cindex accent h@'{a}@v{c}ek @cindex diacritique h@'{a}@v{c}ek @cindex accent caron @cindex diacritique caron @cindex caron, diacritique Produit un accent h@'a@v{c}ek (caron), comme dans `@v{o}'. @end table @node Additional Latin letters @section Lettres latines supplémentaires @anchor{Non-English characters} @cindex caractères spéciaux @cindex spéciaux, caractères @cindex caractères latins non diacrités @cindex lettres latines non diacritées Voici les commandes de base de @LaTeX{} pour insérer des caractères utilisés généralement utilisés dans des langages autres que l'anglais. @table @code @item \aa @itemx \AA @findex \aa (@aa{}) @findex \AA (@AA{}) @cindex a rond-en-chef @aa{} et @AA{}. @item \ae @itemx \AE @findex \ae (@ae{}) @findex \AE (@AE{}) @cindex a, e dans l'a @cindex e dans l'a @cindex a e liés @ae{} et @AE{}. @item \dh @itemx \DH @findex \dh (@dh{}) @findex \DH (@DH{}) @cindex @identity{eth} islandais @cindex @identity{eth}, lettre islandaise Lettre islandaise @identity{eth} : @dh{} et @DH{}. Non disponible dans le codage @sc{OT1}, il vous faut le paquetage @file{fontenc} pour sélectionner un autre codage de police, tel que @sc{T1}. @item \dj @itemx \DJ @findex \dj @findex \DJ d et D barre, lettre d capitale et bas-de-casse avec une barre traversant la hampe. Non disponible dans le codage @sc{OT1}, il vous faut le paquetage @file{fontenc} pour sélectionner un autre codage de police, tel que @sc{T1}. @item \ij @itemx \IJ @findex \ij (ij) @findex \IJ (IJ) @cindex lettre @identity{ij}, hollandais @identity{ij} et @identity{IJ} (à ceci près que les deux lettres apparaissent plus liées qu'ici). @item \l @itemx \L @findex \l (@l{}) @findex \L (@L{}) @cindex l polonais @l{} et @L{}. @item \ng @itemx \NG @findex \ng @findex \NG Lettre lapone @identity{eng}, utilisée aussi en phonétique. Non disponible dans le codage @sc{OT1}, il vous faut le paquetage @file{fontenc} pour sélectionner un autre codage de police, tel que @sc{T1}. @item \o @itemx \O @findex \o (@o{}) @findex \O (@O{}) @cindex oslash @o{} et @O{}. @item \oe @itemx \OE @findex \oe (@oe{}) @findex \OE (@OE{}) @cindex o e liés @cindex o, e dans l'o @cindex e dans l'o @oe{} et @OE{}. @item \ss @itemx \SS @findex \ss (@ss{}) @findex \SS (@identity{SS}) @cindex eszett lettre allemande @cindex s long @ss{} et @identity{SS}. @item \th @itemx \TH @findex \th (@th{}) @findex \TH (@TH{}) @cindex islandaise, @identity{thorn}, lettre @cindex @identity{thorn}, lettre islandaise Lettre islandaise @identity{thorn} : @th{} et @TH{}. Non disponible dans le codage @sc{OT1}, il vous faut le paquetage @file{fontenc} pour sélectionner un autre codage de police, tel que @sc{T1}. @end table @node inputenc package @section paquetage @code{inputenc} @findex inputenc Synopsis : @example \usepackage[@var{nom-codage}]@{inputenc@} @end example Déclare que le codage du texte du fichier d'entrée est @var{nom-codage}. Par défaut, quand ce paquetage n'est pas chargé, c'est UTF-8. Techniquement, la spécification du nom du codage est optionnelle, mais en pratique il n'est pas utile de l'omettre. @cindex codage des fichiers d'entrée @cindex caractère, codage de @cindex Unicode Dans un fichier informatique, les caractères sont stockés selon un schéma appelé le @dfn{codage}. Il y a de nombreux différents codages. Le plus simple est l'ASCII, il prend en charge 95 caractères imprimables, soit trop peu pour la plupart des langages du monde. Par exemple, pour composer un e tréma @samp{ë} dans un fichier source @LaTeX{} codé en ASCII, on utilise la séquence @code{\"e}. Ceci rendrait les fichiers source pour quoi que ce soit d'autre que l'anglais difficiles à lire ; et même pour l'anglais il est commode d'avoir un codage plus étendu. La norme moderne de codage, d'une certaine façon une réunion des autres, est l'UTF-8, l'une des représentations de l'Unicode. C'est le codage par défaut de @LaTeX{} depuis 2018. Le paquetage @code{inputenc} permet à @LaTeX{} de savoir quel codage est utilisé. Par exemple, la commande suivante dit explicitement que le fichier d'entrée est en UTF-8 (notez l'absence de tiret). @example \usepackage[utf8]@{inputenc@} @end example Attention : n'utilisez @code{inputenc} qu'avec le moteur pdf@TeX{} (@pxref{@TeX{} engines}). (Les moteurs Xe@TeX{} et Lua@TeX{} supposent que le fichier d'entrée est codé en UTF-8). Si vous invoquez @LaTeX{} avec soit la commande @command{xelatex} soit la commande @command{lualatex}, et essayez de déclarer un codage distinct d'UTF-8 avec @code{inputenc}, comme par ex.@: @code{latin1}, alors vous obtiendrez l'erreur @code{inputenc is not designed for xetex or luatex}. Une erreur du paquetage @code{inputenc} telle que @code{Invalid UTF-8 byte "96} signifie que le fichier d'entrée contient de la matière qui ne suit pas le schéma de codage. Souvent ces erreurs proviennent de la copie de matière issue d'un document utilisant un codage différent de celui du fichier d'entrée ; l'erreur donnée en exemple provient d'un guillemet anglais simple copié d'une page web utilisant @code{latin1} vers un fichier d'entrée @LaTeX{} utilisant UTF-8. La solution la plus simple consiste à remplacer tout caractère non-UTF-8 avec leur équivalent UTF-8, ou d'utiliser une commande ou un caractère équivalent en @LaTeX{}. @findex \inputencoding @anchor{\inputencoding} Dans certains documents, tel que des collections d'articles de revue écrits pas différents auteurs, changer le codage en milieu de document peut s'avérer nécessaire. Utiliser la commande @code{\inputencoding@{@var{nom-codage}@}}. Les valeurs les plus usuelles pour @var{nom-codage} sont : @code{ascii}, @code{latin1}, @code{latin2}, @code{latin3}, @code{latin4}, @code{latin5}, @code{latin9}, @code{latin10}, et @code{utf8}. @node \rule @section @code{\rule} @findex \rule Synopsis : @example \rule[@var{élévation}]@{@var{largeur}@}@{@var{épaisseur}@} @end example la commande @code{\rule} produit un @dfn{filet}, c.-à-d.@: une ligne ou un rectangle. Les arguments sont : @table @var @item élévation De combien élever le filet (optionnel). @item largeur La longueur du filet (obligatoire). @item épaisseur L'épaisseur du filet (obligatoire). @end table @node \today @section @code{\today} @findex \today @cindex date d'aujourd'hui La commande @code{\today} produit la date d'aujourd'hui, par défaut dans le format @samp{@var{mois} @var{jj}, @var{aaaa}} ; par exemple, @samp{July 4, 1976}. Elle utilise les compteurs prédéfinis @code{\day}, @code{\month}, et @code{\year} (@pxref{\day & \month & \year}) pour faire cela. Elle n'est pas mise à jour durant l'exécution de la compilation. Les extensions multilingues comme entre autres le paquetage @package{babel} ou la classe @file{lettre} localisent @code{\today}. Par exemple le code suivant produit @samp{4 juillet 1976} : @example \year=1976 \month=7 \day=4 \documentclass@{minimal@} \usepackage[french]@{babel@} \begin@{document@} \today \end@{document@} @end example @PkgIndex{datetime} Le paquetage @package{datetime}, entre autres, produit un large choix d'autres formats de date. @node Splitting the input @chapter Partitionner le fichier d'entrée @cindex partitionner le fichier d'entrée @cindex fichier d'entrée @LaTeX{} vous permet de partitionner un document de grande taille en plusieurs plus petits. Ceci peut simplifier son édition et permette à plusieurs auteurs d'y travailler. Cela peut aussi accélérer le traitement. Indépendamment du nombre de fichiers distincts que vous utilisez, il y a toujours un seul @cindex racine, fichier @cindex fichier racine @dfn{fichier racine} sur lequel la compilation @LaTeX{} démarre. L'exemple ci-dessous illustre un tel fichier avec cinq fichiers inclus. @example \documentclass@{book@} \includeonly@{ % mettre en commentaire les lignes ci-dessous pour ne pas compiler le fichier pref, chap1, chap2, append, bib @} \begin@{document@} \frontmatter \include@{pref@} \mainmatter \include@{chap1@} \include@{chap2@} \appendix \include@{append@} \backmatter \include@{bib@} \end@{document@} @end example @noindent Dans cet exemple on prend la matière de @file{pref.tex}, @file{chap1.tex}, @file{chap2.tex}, @file{append.tex}, et @file{bib.tex}. Si vous compilez ce fichier, et ensuite mettez en commentaire toutes les lignes au sein de @code{\includeonly@{...@}} hormis @code{chap1}, et compilez de nouveau, alors @LaTeX{} traite seulement la matière du premier chapitre. Ainsi, la sortie apparaît plus rapidement et est plus courte à imprimer. Cependant, l'avantage de la commande @code{\includeonly} est que @LaTeX{} retient les numéros de page et toute l'information de renvoi des autres parties du document de sorte qu'elles apparaissent correctement en sortie. @xref{Larger book template}, pour un autre exemple de @code{\includeonly}. @c xxx Pourquoi avoir supprimer cette ref. @c @xref{filecontents}, pour un environnement qui permet de grouper un @c fichier externe à créer avec le document racine. @menu * \endinput:: Ne plus inclure la matière d'un fichier. * \include & \includeonly:: Inclure conditionnellement des fichiers. * \input:: Inclure inconditionnellement un fichier. @end menu @node \endinput @section @code{\endinput} @findex \endinput Synopsis : @example \endinput @end example Quand vous écrivez @code{\include@{nomfichier@}}, alors au sein de @file{nomfichier.tex} la matière qui vient après @code{\endinput} n'est pas incluse. Cette commande est optionnelle ; si @file{nomfichier.tex} ne comprend pas de @code{\endinput} alors @LaTeX{} lit tout le fichier. Par exemple, supposons que le fichier racine d'un document a un @code{\input@{chap1@}} que ce le contenu de @file{chap1.tex} est ce qui suit : @example \chapter@{One@} Cette matière apparaît dans le document. \endinput Ceci n'apparaît pas. @end example Ceci peut être utile pour placer de la documentation ou des commentaires à la fin d'un fichier, ou pour éviter des caractères indésirables qui pourraient s'ajouter si le fichier est transmis dans le corps d'un courriel. C'est également utile pour déboguer : une stratégie pour localiser des erreurs est de placer un @code{\endinput} à mi-chemin en cours des fichiers inclus et de voir si l'erreur disparaît. Ensuite, sachant quelle moitié contient l'erreur, en déplaçant le @code{\endinput} à mi-chemin de cette zone circonscrit de plus près l'endroit où elle se trouve. Ainsi on trouve rapidement la ligne fautive. Après avoir lu @code{\endinput}, @LaTeX{} continue à lire jusqu'à la fin de la ligne, ainsi il est possible de faire suivre cette ligne par quelque chose qui sera tout de même lu. Ceci vous permet entre autre de fermer un @code{\if...} par un @code{\fi}. @node \include & \includeonly @section @code{\include} & @code{\includeonly} @anchor{\include} @anchor{\includeonly} @findex \include @findex \includeonly Synopsis : @example \includeonly@{ % dans le préambule du document ... @var{nomfichier}, ... @} ... \include@{@var{nomfichier}@} % dans le corps du document @end example Apporte de la matière d'un fichier externe @file{@var{nomfichier}.tex} dans un document @LaTeX{}. La commande @code{\include} fait trois choses : elle exécute @code{\clearpage} (@pxref{\clearpage & \cleardoublepage}), puis elle insère la matière à partir du fichier @file{@var{nomfichier}.tex} dans le document, ensuite fait encore un @code{\clearpage}. Cette commande ne peut apparaître que dans le corps du document. La commande @code{\includeonly} contrôle quels fichiers seront lus par @LaTeX{} lors des commandes @code{\include} suivantes. Sa liste de noms de fichier est séparée par des virgules, et la commande ne peut apparaître que dans le préambule, ou même plus tôt, par ex. dans la ligne de commande : elle ne peut pas apparaître dans le corps du document. Dans le document racine en exemple ci-dessous, @file{constitution.tex}, on inclut trois fichiers, @file{preambule.tex}, @file{articles.tex}, et @file{amendements.tex}. @example \documentclass@{book@} \includeonly@{ preambule, articles, amendements @} \begin@{document@} \include@{preambule@} \include@{articles@} \include@{amendements@} \end@{document@} @end example @noindent Le fichier @file{preambule.tex} ne contient aucun code spécial ; vous avez juste extrait ce chapitre de @file{consitution.tex} pour le mettre dans un fichier séparé pour rendre son édition plus commode. @example \chapter@{Préambule@} Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, ... @end example @noindent Exécuter @LaTeX{} sur @file{constitution.tex} fait apparaître la matière issue de ces trois fichiers dans le document mais génère également les fichiers auxiliaires @file{preambule.aux}, @file{articles.aux}, et @file{amendements.aux}. Ceux-ci contiennent de l'information telle que les numéros de page et les renvois (@pxref{Cross references}). Si maintenant vous mettez en commentaire les lignes de @code{\includeonly} contenant @code{preambule} et @code{amendements} et exécutez @LaTeX{} de nouveau alors le document résultant ne contiendra que la matière issue de @file{articles.tex}, mais pas celui de @file{preamblue.tex} ni de @file{amendements.tex}. Néanmoins, la totalité de l'information auxiliaire issue des fichiers omis est toujours là, y compris le numéro de la page où commence le chapitre. S'il n'y a pas de @code{\includeonly} dans le préambule du document, alors @LaTeX{} inclut tous les fichiers demandés par des commandes @code{\include}. La commande @code{\include} fabrique une nouvelle page. Pour éviter cela, voir @ref{\input} (ce qui, cependant, ne retient pas l'information auxiliaire). @xref{Larger book template}, pour un autre exemple utilisant @code{\include} et @code{\includeonly}. Cet exemple utilise également @code{\input} pour certaine matière qui ne débute pas nécessairement sur une nouvelle page. Les noms de fichiers peuvent impliquer un chemin. @example \documentclass@{book@} \includeonly@{ chapitres/chap1, @} \begin@{document@} \include@{chapitres/chap1@} \end@{document@} @end example Pour rendre votre document portable vis à vis des diverses distributions et plateformes vous devriez éviter les espaces dans les noms de fichier. Traditionnellement on utilise des tirets de 6 ou de 8 à la place. Néanmoins, pour le nom @samp{amo amas amat}, ce qui suit fonctionne sous @value{TeXLive} sur @value{GNULinux}: @example \documentclass@{book@} \includeonly@{ "amo\space amas\space amat" @} \begin@{document@} \include@{"amo\space amas\space amat"@} \end@{document@} @end example et ceci fonctionne sous @value{MiKTeX} sur @value{MSWindows}: @example \documentclass@{book@} \includeonly@{ @{"amo amas amat"@} @} \begin@{document@} \include@{@{"amo amas amat"@}@} \end@{document@} @end example @cindex @code{\include} imbriqués non autorisés @cindex imbrication de @code{\include} non autorisée Vous ne pouvez pas utiliser @code{\include} au sein d'un fichier qui lui-même est inclus via @code{\include}, sans quoi vous obtenez l'erreur @samp{LaTeX Error: \include cannot be nested}. La commande @code{\include} ne peut pas apparaître dans le préambule ; sans quoi vous obtenez l'erreur @samp{LaTeX Error: Missing \begin@{document@}}. Si un fichier que vous incluez par @code{\include} n'existe pas, par exemple si vous tapez la commande @code{\include@{athiesme@}} par erreur à la place de @code{\include@{atheisme@}}, alors @LaTeX{} ne produit pas une erreur mais un avertissement @samp{No file athiesme.tex.} (Il crée également le fichier @file{athiesme.aux}). Si vous faites un @code{\include} du fichier racine dans lui-même alors vous obtenez tout d'abord @samp{LaTeX Error: Can be used only in preamble}. Les exécutions suivantes donnent @samp{TeX capacity exceeded, sorry [text input levels=15]}. Pour réparer cela, vous devez enlever l'inclusion @code{\include@{@var{racine}@}} mais aussi détruire le fichier @file{@var{racine}.aux} et exécuter de nouveau @LaTeX{}. @c xxx \includeonly omis = mettre plus haut dans le nœeud, pour la @c xxx progressivité de l'exposé. @node \input @section \input @findex \input Synopsis : @example \input@{@var{nomfichier}@} @end example La commande @code{\input} a pour effet que le @var{nomfichier} spécifié soit lu et traité comme si son contenu était inséré dans le fichier courant à cet endroit. Si @var{nomfichier} ne se termine pas en @samp{.tex} (par ex., @samp{toto} ou @samp{toto.tata}), on essaie en premier en ajoutant cette extension (@samp{toto.tex} ou @samp{toto.tata.tex}). Si aucun fichier n'est trouvé avec ce nom, alors on essaie le @var{nomfichier} original (c.-à-d.@: @samp{toto} ou @samp{toto.tata}). @node Front/back matter @chapter Parties pré/postliminaires @menu * Table des matières etc.: Table of contents etc.. Table des matières, liste des figures, liste des tableaux. * Glossaires: Glossaries. Génère un glossaire. * Index:Indexes. Génère un indexe. @end menu @node Table of contents etc. @section Table des matières etc. @cindex table des matières, création @findex \tableofcontents @findex .toc, @r{fichier} @findex \listoffigures @findex \listoftables @findex .lof @r{fichier} @findex .lot @r{fichier} Synopsis, l'un parmi ceux qui suivent : @example \tableofcontents \listoffigures \listoftables @end example Produit une table des matières, ou une liste des figures, ou une liste des tableaux. Placez la commande à l'endroit même où vous voulez que la table ou liste apparaisse. Vous n'avez pas à la renseigner ; par exemple, typiquement les entrées de la table des matières sont automatiquement générées à partir des commandes de rubricage @code{\chapter}, etc. L'exemple ci-dessous illustre la première commande, @code{\tableofcontents}. @LaTeX{} produit une table des matières sur la première page du livre. @example \documentclass@{book@} % \setcounter@{tocdepth@}@{1@} \begin@{document@} \tableofcontents\newpage ... \chapter@{...@} ... \section@{...@} ... \subsection@{...@} ... \end@{document@} @end example @noindent En décommentant la deuxième ligne on peut limiter la table à ne lister que les rubriques issues de @code{\chapter} et @code{\section}, mais pas celle issue de @code{\subsection}, parce que la commande @code{\section} a pour niveau 1. @xref{Sectioning}, pour les numéros de niveaux des rubriques. Pour plus ample information sur @code{tocdepth} @pxref{Sectioning/tocdepth}. Un autre exemple de l'utilisation de @code{\tableofcontents} est dans @ref{Larger book template}. Si vous désirez un saut de page après la table des matières, insérez une commande @code{\newpage} après la commande @code{\tableofcontents}, comme ci-dessus. Pour fabriquer la table des matières, @LaTeX{} stocke l'information dans un fichier auxiliaire nommé @file{@var{fichier-racine}.toc} (@pxref{Splitting the input}). Par exemple, le fichier @LaTeX{} @file{test.tex} ci-dessous : @example \documentclass@{article@} \begin@{document@} \tableofcontents\newpage \section@{Premièrement@} \subsection@{Deuxièmement@} ... @end example @noindent écrit la ligne suivante dans @file{test.toc} : @example \contentsline @{section@}@{\numberline @{1@}Premièrement@}@{2@} \contentsline @{subsection@}@{\numberline @{1.1@}Deuxièmement@}@{2@} @end example @noindent L'indication @code{section} ou @code{subsection} donne le type de rubrique. Le crochet @code{\numberline} vous permet de changer la façon dont l'information apparaît au sein de la table des matières. Son unique argument, @code{1} ou @code{1.1}, est le numéro de la rubrique alors que le reste du deuxième argument de @code{\contentsline}, @code{Premièrement} ou @code{Deuxièmement}, est le titre. Finalement, le troisième argument, @code{2}, est le numéro de la page à laquelle les rubriques débutent. Une conséquence de cette stratégie de stockage de fichier auxiliaire est que pour obtenir correctement la page de table des matières vous devez exécuter @LaTeX{} deux fois, une fois pour stocker l'information et une fois pour l'obtenir. @c xxx Et avec les .lot et .lof c'est aussi 2 fois, mais parce que le @c .aux est relu avant le .lot/.lof En particulier, la première fois que vous exécutez @LaTeX{} sur un nouveau document, la page de table des matières est vide hormis le titre @samp{Table des matières}. Il suffit de l'exécuter de nouveau. @c xxx ajouter que les fichiers .lot et .lof sont renseignés par la commande \caption Les commandes @code{\listoffigures} et @code{\listoftables} produisent une liste des figures et une liste des tables. Elles fonctionnent de la même façon que les commandes pour la table des matières ; notamment elles fonctionnent avec l'information stockée dans des fichiers @file{.lof} et @file{.lot}. Pour modifier le titre de la page de table des matières, inspirez vous la la première ligne de l'exemple suivant : @example \renewcommand@{\contentsname@}@{Table des matières@} \renewcommand@{\listfigurename@}@{Tracé de courbes@} \renewcommand@{\listtablename@}@{Tableaux@} @end example @noindent @PkgIndex{babel} @PkgIndex{polyglossia} De même, les deux autres lignes s'occupent des deux autres. Des paquetages d'internationalisation tels que @package{babel} ou @package{polyglossia} modifient les titres en fonction de la langue de base sélectionnée. @PkgIndex{tocloft} @PkgIndex{tocbibbind} Le CTAN a beaucoup de paquetages traitant de la table des matières et des listes de figures et de tableaux. L'un d'eux bien commode pour ajuster certains aspects du traitement par défaut, tels que l'espacement, est @package{tocloft}. Et @package{tocbibbind} permet d'ajouter automatiquement la bibliographie, les indexes, etc. à la table des matières. @menu * \@@dottedtocline:: Formate une entrée dans la table des matières etc. * \addcontentsline:: Ajouter une entrée dans la table des matières etc. * \addtocontents:: Ajouter du texte directement au fichier table des matières etc. * \contentsline:: Règle une ligne de table des matières, etc. * \nofiles:: Empêche l'écriture dans les fichiers auxiliaires. * \numberline:: Place le numéro en argument fer a gauche dans une boîte. @end menu @node \@@dottedtocline @subsection @code{\@@dottedtocline} @findex \@@dottedtocline @cindex table des matières, crée une ligne pointillée Synopsis : @example \@@dottedtocline@{@var{numnivrubrique}@}@{@var{renfoncement}@}@{@var{largeurnum}@}@{@var{texte}@}@{@var{numpage}@} @end example Utilisée en interne par @LaTeX{} pour formater une ligne d'article dans la table des matières, table des figures ou table des tableaux. Les auteurs ne saisissent pas directement des commandes @code{\@@dottedtocline}. Cette commande est typiquement utilisée par @code{\l@@section}, @code{\l@@subsection}, etc., pour formater le contenu de ces tables. Par exemple, le fichier @file{article.cls} contient ces définitions : @example \newcommand*\l@@section@{\@@dottedtocline@{1@}@{1.5em@}@{2.3em@}@} \newcommand*\l@@subsection@{\@@dottedtocline@{2@}@{3.8em@}@{3.2em@}@} \newcommand*\l@@subsubsection@{\@@dottedtocline@{3@}@{7.0em@}@{4.1em@}@} @end example @noindent Dans cet exemple, on dirait @code{\@@dottedcline} ne prend que trois argument. Mais en remontant le code on s'aperçoit qu'elle prend également les deux arguments finaux @var{texte} et @var{numéro-page} du synopsis d'appel de @code{\contentsline} (@pxref{\contentsline}). @cindex points de suite, pointillés dans la table des matières Entre la boîte du texte de titre de rubrique et la marge de droite, ces commandes @code{\@@dottedtocline} insèrent des @dfn{points de suite}, c.-à-d.@: une ligne en pointillés uniformément espacés. L'espace inter-point est donné par la commande @code{\@@dotsep}. Par défaut c'est 4.5 (exprimé en unités de longueur mathématique, ou @code{mu}, soit @code{1/18}@dmn{em}. On peut le modifier avec @code{\renewcommand}, comme dans @code{\renewcommand@{\@@dotsep@}@{3.5@}}. Dans la classe standarde @file{book}, @LaTeX{} n'utilise pas de points de suite pour articles de la table correspondant aux rubriques de niveau @code{\part} ou @code{\chapter}, et dans la classe @file{article}, il n'en utilise pas pour les articles de niveau @code{\section}. @node \addcontentsline @subsection @code{\addcontentsline} @findex \addcontentsline@{@var{ext}@}@{@var{unit}@}@{@var{texte}@} @cindex table des matières, ajouter manuellement un article Synopsis : @example \addcontentsline@{@var{ext}@}@{@var{unit}@}@{@var{texte}@} @end example @findex \contentsline Ajoute un article dans le fichier auxiliaire dont l'extension de nom est @var{ext}. L'exemple suivant a pour effet d'ajouter une ligne @samp{Appendices} à la table des matières : @example \addcontentsline@{toc@}@{section@}@{\protect\textbf@{Appendices@}@} @end example @noindent elle apparaîtra au même niveau de renfoncement que les rubriques, sera en caractères gras, et recevra le numéro de page correspondant au point où la commande apparaît dans le fichier d'entrée. La commande @code{\addcontentsline} écrit de l'information dans le fichier @file{@var{nom-racine}.@var{ext}}, où @var{nom-racine} est le nom du fichier racine (@pxref{Splitting the input}). Il écrit cette information comme le texte de la commande @code{\contentsline@{@var{unit}@}@{@var{texte}@}@{@var{numéro}@}}, où @code{@var{numéro}} est la valeur courante du compteur @code{@var{unit}} (@pxref{\contentsline}). Le cas le plus fréquent est la table des matières et dans ce cas @var{numéro} est la valeur du compteur @var{unit} dans la première page produite où la commande @code{\addcontentsline} correspondante fut utilisée. Cette commande est invoquées par les commandes de rubricage @code{\chapter}, etc. (@pxref{Sectioning}), et aussi par @code{\caption} au sein d'un environnement flottant (@pxref{Floats}). Mais elle est aussi directement utilisées par des auteurs. Par exemple, un auteur écrivant un livre dont le style est d'avoir une préface non numérotée pourrait utiliser @code{\chapter*}. Mais cette commande ne produit pas d'article dans la table des matières, on peut alors l'entrer manuellement ainsi : @example \chapter*@{Preface@} \addcontentsline@{toc@}@{chapter@}@{\protect\numberline@{@}Préface@} @end example @noindent Dans le fichier @file{@var{nom-racine}.toc} @LaTeX{} insère alors la ligne @code{\contentsline @{chapter@}@{\numberline @{@}Préface@}@{3@}} ; notez que le numéro de page @samp{3} est généré automatiquement par le système, et non saisi manuellement. Tous les arguments de @code{\addcontentsline} sont obligatoires. @table @var @item ext Typiquement c'est l'une des trois chaînes suivantes : @code{toc} pour la table des matières (« table of contents » en langue anglaise), @code{lof} pour la liste des figures (« list of figures »), ou @code{lot} pour la liste des tableaux (« list of tables »). L'extension de nom de fichier du fichier dans lequel l'information doit être écrite. @item unit Une chaîne dépendant de la valeur de l'argument @var{ext}, typiquement l'une des suivantes : @table @code @item toc Pour la table des matières, c'est le nom d'une unité sectionnelle : @code{part}, @code{chapter}, @code{section}, @code{subsection}, @code{subsubsection}, etc. @item lof Pour la liste des figures : @code{figure}. @item lot Pour la liste des tableaux : @code{table}. @end table @item texte Le texte de l'entrée. On doit précéder de @code{\protect} toute commande fragile (@pxref{\protect}) y figurant. @end table La commande @code{\addcontentsline} a une interaction avec @code{\include} (@pxref{\include & \includeonly}). Si vous les utilisez au même niveau comme dans @code{\addcontentsline@{...@}@{...@}@{...@}\include@{...@}}, alors les lignes dans la table des matières risquent de sortir dans un ordre erroné. La solution est de déplacer @code{\addcontentsline} dans le fichier qu'on inclut. Si vous utiliser une @var{unit} que @LaTeX{} ne reconnaît pas, comme la coquille dans l'exemple suivant @example \addcontentsline@{toc@}@{setcion@}@{\protect\textbf@{Appendices@}@} @end example @noindent alors vous n'obtiendrez pas une erreur mais le formatage de la table des matières sera incohérent. @node \addtocontents @subsection @code{\addtocontents} @findex \addtocontents@{@var{ext}@}@{@var{texte}@} Synopsis : @example \addtocontents@{@var{ext}@}@{@var{texte}@} @end example Ajoute @var{texte}, qui peut être du texte ou des commandes de formatage, directement au fichier auxiliaire dont le nom a l'extension @file{.@var{ext}}. Cela est utilisé d'ordinaire pour la table des matières, mais aussi pour la liste des figures ou celle des tableaux. L'exemple suivant place un peu d'espace vertical dans la table des matières après l'en-tête @samp{Table des matières} : @example \tableofcontents\newpage \addtocontents@{toc@}@{\protect\vspace*@{3ex@}@} @end example @noindent L'exemple suivant place le mot @samp{page}, en caractères gras, au dessus de la colonne des numéros de page après l'en-tête. @example \tableofcontents \addtocontents@{toc@}@{~\hfill\textbf@{page@}\par@} \chapter@{...@} @end example @noindent L'exemple ci-dessous ajoute une ligne annonçant l'œuvre d'un nouvel auteur : @example \addtocontents@{toc@}@{% \protect\vspace@{2ex@} \textbf@{Chapitres de N. Autre Auteur@}\par@} @end example La différence entre @code{\addtocontents} et @code{\addcontentsline} est que cette dernière commande est strictement réservée aux lignes, comme le cas d'une ligne donnant le numéro de page pour le début d'un nouveau sous-ensemble des chapitres. Comme les exemples ci-dessus le démontrent, @code{\addtocontents} permet de la matière telle que de l'espacement. La commande @code{\addtocontents} a deux arguments, tous deux obligatoires. @table @var @item ext Typiquement l'un parmi : @file{toc} pour la table des matières, @file{lof} por la liste des figures, ou @file{lot} pour la liste des tableaux. L'extension de nom de fichier du fichier dans lequel l'information est à écrire. @item texte Le texte, et possiblement les commandes, à écrire. @end table Les commandes de rubricage telles que @code{\chapter} utilisent la commande @code{\addcontentsline} pour stocker l'information. Cette commande crée des lignes dans le fichier auxiliaire en @file{.toc} qui contient les commandes @code{\contentsline} (@pxref{\addcontentsline}). Contrairement à elle, la commande @code{\addtocontents} place directement la matière dans ce fichier. La commande @code{\addtocontents} interagit avec @code{\include} (@pxref{\include & \includeonly}). Si vous les utilisez au même niveau, comme dans @code{\addtocontents@{...@}@{...@}\include@{...@}} alors les lignes de la table des matières risquent de sortir dans le mauvais ordre. La solution est de déplacer @code{\addtocontents} pour la mettre dans le fichier à inclure. @node \contentsline @subsection @code{\contentsline} @cindex table des matières @findex \contentsline @findex \tableofcontents @findex .toc, @r{fichier} @findex \listoffigures @findex \listoftables @findex .lof, @r{fichier} @findex .lot, @r{fichier} @findex \l@@chapter @findex \l@@section @findex \l@@subsection Synopsis : @c attention référence au synoposis dans nœud \@dottedtocline @example \contentsline@{@var{unit}@}@{@var{texte}@}@{@var{numéro-page}@} @end example Utilisé en interne par @LaTeX{} pour composer un article dans une table des matières, table des figures, ou table des tableaux (@pxref{Table of contents etc.}). Les auteurs ne saisissent pas directement les commandes @code{\contentsline}. En général l'ajout de matière à ces tables est fait automatiquement par les commandes @code{\chapter}, @code{\section}, etc. pour la table des matières, ou par la commande @code{\caption} au sein d'un environnement @code{\figure} ou @code{\table} (@pxref{figure} et @pxref{table}). Ainsi, en supposant que le fichier racine est @file{these.tex}, et qu'il contient la déclaration @code{\tableofcontents}, la commande @code{\chapter@{Chapitre premier@}} produit quelque chose de ce genre dans le fichier @file{these.toc} : @example \contentsline @{chapter@}@{\numberline @{1@}Chapitre premier@}@{3@} @end example Si le fichier contient la déclaration @code{\listoffigures} alors un environnement figure comprenant @code{\caption@{Essai@}} produira quelque chose de ce genre dans @file{these.lof}. @example \contentsline @{figure@}@{\numberline @{1.1@}@{\ignorespaces Essai@}@}@{6@} @end example x Pour ajouter manuellement de la matière, utilisez @code{\addcontentsline@{@var{typefic}@}@{@var{unit}@}@{\@var{texte}@}}, où @var{typefic} est @code{toc}, @code{lof}, ou @code{lot} (@pxref{\addcontentsline}). @PkgIndex{tocloft} Pour manipuler la façon dont la matière de la commande @code{\contentline} est composé, voir le paquetage @package{tocloft}. @PkgIndex{hyperref} Notez que le paquetage @package{hyperref} change la définition de @code{\contentsline} (et de @code{\addcontentsline}) pour ajouter plus d'arguments, fabriquer des hyperliens. C'est la source de l'erreur @code{Argument of \contentsline has an extra @}} quand on ajoute/supprime l'utilisation d'@package{hyperref} et qu'une compilation a déjà été faite. Pour réparer cette erreur, détruisez les fichiers @file{.toc}, @file{.lof} ou @file{.lot}, et exécutez de nouveau @LaTeX{}. @node \nofiles @subsection @code{\nofiles} @findex \nofiles Synopsis : @example \nofiles @end example Empêche @LaTeX{} d'écrire quelque fichier auxiliaire que ce soit. Les seules sorties seront les fichiers @file{.log} et @file{.pdf} (ou @file{.dvi}). Cette commande ne peut être placée que dans le préambule. À cause de la commande @code{\nofiles} dans cet exemple aucun fichier @file{.toc} n'est produit. @example \documentclass@{book@} \nofiles \begin@{document@} \tableofcontents\newpage \chapter@{...@} ... @end example @noindent @LaTeX{} n'efface pas les fichiers auxiliaires existants, de sorte que si vous insérer la commande @code{\nofiles} après avoir compilé le fichier et obtenu un fichier @file{.toc} alors la page de table des matières contiendra l'ancienne information. @node \numberline @subsection @code{\numberline} @findex \numberline Synopsis : @example \numberline@{\@var{numéro}@} @end example Compose son argument fer à gauche dans une boîte. Cela est utilisé au sein d'une commande @code{\contentsline} pour composer les numéros de rubrique (@pxref{\contentsline}). Par exemple, cette ligne dans un fichier @file{.toc} a pour effet que le @code{1.1} est composé fer à gauche : @example \contentsline @{subsection@}@{\numberline @{1.1@}Motivation@}@{2@} @end example Par défaut, @LaTeX{} compose tout numéro de rubrique au sein d'une boîte de longueur @code{\@@tempdima}. Cette longueur est réglée par les commandes @code{\l@@section}, @code{\l@@subsection}, etc. Pour Mettre les numéros de rubrique dans des boîtes de longueur naturelle utiliser le code @code{\renewcommand@{\numberline@}[1]@{#1~@}} avant @code{\tableofcontents}. Cette commande est fragile, aussi vous pourriez avoir besoin de la précéder d'un @code{\protect} (@pxref{\protect}). Un exemple est l'utilisation de @code{\protect} dans la commande suivante : @example @code{\addcontentsline@{toc@}@{section@}@{\protect\numberline @{@}Sommaire@}} @end example @noindent de sorte à obtenir le @code{\numberline} dans la commande @code{\contentsline} dans le fichier @file{.toc} ainsi : @code{\contentsline @{section@}@{\numberline @{@}Sommaire@}@{6@}} (le numéro de page @samp{6} est ajouté automatiquement par @LaTeX{} ; @pxref{\addcontentsline}). @node Glossaries @section Glossaires @cindex glossaires @findex \makeglossary La commande @code{\makeglossary} active la création des glossaires. @findex \glossary @cindex @file{.glo}, fichier La commande @code{\glossary@{@var{texte}@}} écrit un article de glossaire pour @var{texte} dans un fichier auxiliaire nommé avec l'extension @file{.glo}. @findex \glossaryentry Plus précisément, ce qui est écrit est la commande @code{\glossaryentry@{@var{texte}@}@{@var{numpage}@}}, où @var{numpage} est la valeur courante de @code{\thepage}. Le paquetage @code{glossary} disponible sur le CTAN fournit une prise en charge de glossaires plus élaborée. @node Indexes @c Revoir la trad. @section Index @cindex index @findex \makeindex @findex \index @cindex @file{.idx}, fichier Si vous dites à @LaTeX{} les termes que vous voulez voir apparaître dans un index, alors il peut produire cet index, classé alphabétiquement et en maintenant automatiquement les numéros de page. Ce qui suit illustre les bases. @example \documentclass@{article@} \usepackage@{makeidx@} % Fournit les commandes d'indexation \makeindex % \usepackage@{showidx@} % Affiche les notes en marge des articles % de l'index ... \begin@{document@} ... Le théorème de Wilson\index@{Théorème de Wilson@} dit qu'un nombre $n>1$ est premier si et seulement si la factorielle de $n-1$ est congurente à $-1$ modulo~$n$.\index@{congruence!et théorème de Wilson@} ... \printindex \end@{document@} @end example @noindent Comme illustré ci-dessus, on déclare des articles d'index avec la commande @code{\index} (@pxref{\index}). Quand vous exécutez @LaTeX{}, le @code{\index} inscrit son information, telle que @samp{Théorème de Wilson}, et le numéro de page, dans un fichier auxiliaire dont le nom finit en @file{.idx}. Ensuite, pour classer par ordre alphabétique, et pour d'autre manipulations, on exécute un program externe, typiquement @command{makeindex} (@pxref{makeindex}), ce qui écrit un fichier dont le nom finit en @file{.ind}. Finalement, @code{\printindex} ramène cette information manipulée dans la sortie (@pxref{\printindex}). Ainsi, si le code de l'exemple plus haut est dans le fichier @file{numth.tex} alors exécuter @samp{pdflatex numth} sauvegarde l'information de l'article d'index et son numéro de page dans @file{numth.idx}. Et ensuite exécuter @samp{makeindex numth} classe par ordre alphabétique et sauvegarde les résultats dans @file{numth.ind}. Finalement, exécuter de nouveau @samp{pdflatex numth} affiche l'index désiré, à l'endroit où la commande @code{\printindex} est dans le code source. Il, y a beaucoup d'options pour contrôler la sortie. Un exemple est que le point d'exclamation dans @code{\index@{congruence!et théorème de Wilson@}} produit un article principal pour @samp{congruence} avec un sous-article pour @samp{et théorème de Wilson}. Pour plus d'information, @pxref{makeindex}. Les commandes @code{\makeindex} et @code{\printindex} sont indépendantes. Ne pas mettre le @code{\makeindex} arrête que @LaTeX{} sauvegarde les articles d'index dans le fichier auxiliaire. Ne pas mettre le @code{\printindex} a pour effet que @LaTeX{} n'affiche pas l'index dans la sortie. @PkgIndex{showidx} @PkgIndex{multind} @cindex indexes multiples @cindex multiples, indexes Nombre de paquetages existent concernant l'indexation. Le paquetage @package{showidx} a pour effet que chaque article d'index est affiché dans la marge sur la page où le @code{\index} apparaît. Ceci peut être utile pour préparer l'index. Le paquetage @package{multind}, avec d'autres, prend en charge les indexes multiples. Voir aussi l'article de la FAQ @TeX{} sur ce sujet, @url{https://www.texfaq.org/FAQ-multind}, et le sujet CTAN, @url{https://ctan.org/topic/index-multi}. @menu * Produce the index manually:: Classez les articles vous-même. * \index:: Déclare un article d'index. * makeindex:: Classe les articles d'index automatiquement. * \printindex:: Met l'index à cet endroit. @end menu @node Produce the index manually @subsection Produire l'index manuellement @cindex index, production manuelle @findex theindex Les documents qui sont brefs et statiques peuvent avoir un index produit manuellement. L'exemple ci-dessous produit une page séparée intitulée @samp{Index}, en format à deux-colonnes. @EnvIndex{theindex} @example \begin@{theindex@} \item acorn squash, 1 \subitem maple baked, 2 \indexspace \item bacon, 3 \subitem maple baked, 4 \end@{theindex@} @end example Notez que l'auteur doit saisir les numéros de page, ce qui est rébarbatif et résulte en des numéros inexacts si le document change. C'est pourquoi dans la plupart des cas des méthodes automatisées telles que @command{makeindex} sont préférables. @xref{Indexes}. @findex \item @findex \subitem @findex \subsubitem @findex \indexspace Toutefois nous couvrons ces commandes pour être exhaustif, et parce que les méthodes automatisées sont basées sur elles. Comme l'exemple l'illustre, un article principal utilise @code{\item}, un sous-article @code{\subitem}, et le niveau le plus bas utilise @code{\subsubitem}. Les lignes à blanc entre les articles sont sans effet. L'exemple ci-dessus inclut @code{\indexspace} pour produire un espace vertical dans la sortie que certains styles utilisent avant le premier article commençant avec une nouvelle lettre. @node \index @subsection @code{\index} @findex \index @cindex @file{.idx}, fichier Synopsis : @example \index@{@var{chaîne-article-index}@} @end example Déclare un article dans l'index. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). Par exemple, comme décrit dans @ref{Indexes}, une façon d'obtenir un index du code ci-dessous est de compiler le document avec @code{pdflatex test}, puis de traiter les articles de l'index avec @code{makeindex test}, et ensuite de compiler de nouveau avec @code{pdflatex test}. @example % fichier test.tex ... W~Ackermann (1896--1962).\index@{Ackermann@} ... fonction d'Ackermann\index@{Ackermann!fonction@} ... taux de croissance\index@{Ackermann!fonction!taux de croissance@} @end example @cindex index, articles, sous-articles @noindent Les trois articles obtiendront un numéro de page, comme dans @samp{Ackermann, 22}. @LaTeX{} formate le deuxième comme un sous-article du premier, sur la ligne du dessous et renfoncé, et le troisième comme un sous-article du deuxième. On ne peut pas imbriquer les articles au delà du troisième niveau de sous-articles. (Si vous ajoutez @code{\index@{Ackermann!fonction!taux de croissance!comparaison@}} alors @command{makeindex} dit @samp{Scanning input file test.idx....done (4 entries accepted, 1 rejected)} et le quatrième niveau est silencieusement absent de l'index). Si vous saisissez un deuxième @code{\index} avec la même @var{chaîne-article-index} alors vous obtiendrez un unique article d'index avec deux numéros de page (à moins qu'il se trouve que les deux soient sur la même page). Ainsi, ajouter @code{comme pour Ackermann.\index@{Ackermann@}} plus loin dans le même document que ci-dessus donnera un article d'index du genre de @samp{Ackermann, 22, 151}. Notez aussi que vous pouvez saisir les articles d'index dans un ordre quelconque, ainsi par exemple @code{\index@{Ackermann!fonction@}} peut arriver avant @code{\index@{Ackermann@}}. @cindex index, plage de pages Obtenez une plage de page en sortie, du genre de @samp{Hilbert, 23--27}, comme avec le code ci-dessous : @example W~Ackermann (1896--1962).\index@{Ackermann@} ... D~Hilbert (1862--1943)\index@{Ackermann!Hilbert|(@} ... désapprouvait son mariage.\index@{Ackermann!Hilbert|)@} @end example @noindent Si le début et la fin de la plage de pages sont égaux alors le système ne donne qu'un seul numéro de page, et non une plage. Si vous indexez des sous-articles mais sans article principal, comme dans @code{\index@{Jones!programme@}} et @code{\index@{Jones!résultats@}}, alors la sortie est l'article @samp{Jones} sans virgule ni numéro de page, suivi de deux sous-articles, du genre de @samp{programme, 50} et @samp{résultats, 51}. @cindex voir et voir aussi, articles d'index @cindex index, articles, « voir » et « voir aussi » @findex \seename @findex \alsoname @PkgIndex{babel} @PkgIndex{polyglossia} On génère un article d'index qui dit @samp{Voir} en utilisant un caractère barre verticale : @code{\index@{Ackermann!function|see@{fonction de P\'eter@}@}}. On peut également obtenir @samp{voir aussi} avec @code{seealso}. (Le texte @samp{voir} est défini par @code{\seename}, et @samp{voir ausi} par @code{\alsoname} lorsqu'on charge un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel} or @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, sinon par défaut c'est @samp{see} et @samp{see also}, on peut aussi les redéfinir directement avec quelque chose du genre de @code{\renewcommand@{\seename@}@{cf.@} \renewcommand@{\alsoname@}@{ibid.@}}). La production du mot @samp{voir} fait partie d'une fonctionnalité plus générale. Après la barre verticale vous pouvez mettre le nom @var{cmd} d'une commande @code{\@var{cmd}} à un argument, comme dans @code{\index@{group|textit@}} (notez l'absence de controblique sur la commande @code{\textit}) et le système appliquera cette commande au numéro de page dans l'article d'index, donnant ici quelque chose du genre de @code{\textit@{7@}}. Vous pouvez aussi définir vos propres commandes comme dans @code{\newcommand@{\pagecours@}[1]@{@{\color@{blue@}#1@}@}} et ensuite @code{\index@{Ackermann!function|pagecours@}} donnera un numéro de page en bleu (@pxref{Color}). Voici in autre exemple, moins pratique : @c credit Ian Thompson https://tex.stackexchange.com/a/272572/121234 @example \newcommand\pageindex[1]@{#1, \thepage@} ... Epimenides.\index@{self-reference|pageindex@} @end example @noindent qui crée une article citant le numéro de page dans le listing de l'index. Les deux fonctions décrites plus haut peuvent être combinées, comme dans : @example \index@{Ackermann!fonction|(pagecours@} ... \index@{Ackermann!fonction|)@} @end example @noindent ce qui en sortie produit un article d'index du genre de @samp{fonction, 23--27} où la plage de numéros de page est en bleu. Considérez un article d'index tel que @samp{@BES{β,\beta}-testeur}. Le saisir telle que @code{$\beta$-testeur} aura pour effet qu'il sera classé selon le signe dollar. Vous pouvez le saisir en utilisant une arobe, comme dans @code{\index@{bêta-testeur@@$\beta$-testeur@}}. Lorsque vous spécifiez un article avec une arobe qui sépare deux chaînes, @code{@var{pos}@@@var{texte}}, alors @var{pos} donne la position alphabétique de l'article alors que @var{texte} produit le texte de l'article. Un autre exemple est que @code{\index@{Saint Michael's College@@SMC@}} produit un article d'index @samp{SMC} classé dans un autre endroit que son épellation donnerait naturellement. Pour mettre le caractère @code{!}, @code{@@}, @code{|} ou @code{"} dans un article d'index, échappez le en le précédant d'un guillemet anglais double, @code{"}. (Le guillemet double est ignoré pour le classement alphabétique). @PkgIndex{index} Nombre de paquetages sur le CTAN apportent des fonctionnalités supplémentaires allant au-delà de celles fournies par @package{makeidx}. L'un deux est @package{index} qui permet d'avoir des index multiples et contient une commande @code{\index*@{@var{index-entry-string}@}} qui imprime la @var{chaîne-article-index} en plus de l'indexer. @findex \indexentry @cindex @identity{idx}, fichier La commande @code{\index} écrit l'information d'indexation dans le fichier @file{@var{nom-racine}.idx}. Plus spécifiquement, elle écrit le texte de la commande @code{\indexentry@{@var{chaîne-article-index}@}@{@var{num-page}@}}, où @var{num-page} est la valeur du compteur @code{\thepage}. Il peut arriver, lorsque la commande @code{\printindex} perd les pédales, que vous ayez à détruire ce fichier pour repartir de bases saines. Si vous oubliez l'accolade fermante sur une commande @code{\index} alors vous obtiendrez un message du genre de : @example Runaway argument? @{Ackermann!function ! Paragraph ended before \@@wrindex was complete. @end example @node makeindex @subsection @command{makeindex} @findex index, traitement @cindex makeindex, @r{programme} @cindex @file{.ind}, fichier @cindex @file{.idx}, fichier Synopsis, l'un parmi : @example makeindex @var{nomfic} makeindex -s @var{fichier-style} @var{nomfic} makeindex @var{options} @var{nomfic0} ... @end example Trie l'information d'index dans le fichier auxiliaire, et fait d'autres traitements dessus. C'est un programme en ligne de commande. Il prend en entrée un ou plusieurs fichiers bruts d'index, les fichiers @file{@var{nomfic}.idx}, et produit en sortie le ficher d'index fini, le fichier @file{@var{nomfic}.ind} qui est l'entrée de @code{\printindex} (@pxref{\printindex}). @cindex @file{.isty}, fichier @findex index, fichier de style @findex makeindex, fichier de style La première forme de la commande suffit pour beaucoup d'usages. La deuxième permet de formater l'index en utilisant un @dfn{fichier de style d'index}, un fichier @file{.isty}. La troisième forme est la plus générale ; voir la documentation complète sur le CTAN. Ci-dessous on donne un exemple d'un fichier @file{.isty} simple : @example % book.isty % $ makeindex -s book.isty -p odd book.idx % creates the index as book.ind, starting on an odd page. preamble "\\pagestyle@{empty@} \\small \\begin@{theindex@} \\thispagestyle@{empty@}" postamble "\n \\end@{theindex@}" @end example La présente description ne couvre que certaines des possibilités du @var{fichier-style}. Pour une liste complète voir la documentation sur le CTAN. Un fichier de style consiste en une liste de couples : @var{spécificateur} et @var{attribut}. Ils peuvent apparaître dans le fichier dans un ordre quelconque. Tous les @var{attribut}s sont des chaînes, sauf mention du contraire. Les chaînes sont entourées de guillemets anglais doubles, @code{"}, et la longueur maximale d'une chaîne est de 144 caractères. Le @code{\n} représente un saut de ligne et le @code{\t} une tabulation. Les controbliques sont échappées avec une autre controblique, comme cela : @code{\\}. Si une ligne commence avec un signe pourcent, @code{%}, alors c'est un commentaire. @ftable @code @anchor{makeindex preamble} @item preamble Préambule du fichier d'index de sortie. Définit le contexte dans lequel l'index est formaté. Vaut par défaut : @code{"\\begin@{theindex@}\n"}. @anchor{makeindex postamble} @item postamble Postambule du fichier d'index de sortie. Vaut par défaut : @code{"\n\n\\end@{theindex@}\n"}. @anchor{makeindex group skip} @item group_skip @findex \indexspace Traditionnellement les articles d'index sont répartis en groupes, typiquement un groupe pour les articles commençant pas la lettre @samp{a}, etc. Ce spécificateur donne ce qui est inséré quand un nouveau groupe commence. Vaut par défaut : @code{"\n\n \\indexspace\n"} (@code{\indexspace} est une commande qui insère une longueur élastique, par défaut @code{10pt plus5pt minus3pt}). @anchor{makeindex letheadflag} @item lethead_flag Un entier. Il commande ce qui est inséré pour un nouveau groupe ou une nouvelle lettre. Lorsqu'il vaut 0 (ce qui est le réglage par défaut) alors rien d'autre que @code{group_skip} n'est inséré avant le groupe. S'il est positif, alors pour une nouvelle lettre les attributs @code{lethead_prefix} et @code{lethead_suffix} sont insérés, avec cette lettre en capitale entre eux. S'il est négatif, alors ce qui est inséré est la lettre en bas de casse. Vaut par défaut 0. @anchor{makeindex lethead prefix} @item lethead_prefix Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c'est le préfixe inséré devant l'en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par défaut : @code{""} @anchor{makeindex lethead suffix} @item lethead_suffix Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c'est le suffixe inséré après l'en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par défaut : @code{""} @anchor{makeindex item 0} @item item_0 C'est ce qui est mis entre deux articles de niveau 0. Vaut par défaut : @code{"\n \\item "}. @anchor{makeindex item 1} @item item_1 Mis entre deux articles de niveau 1. Vaut par défaut : @code{"\n \\subitem "}. @anchor{makeindex item 2} @item item_2 Mis entre deux articles de niveau 2. Vaut par défaut : @code{"\n \\subsubitem "}. @anchor{makeindex item 01} @item item_01 C'est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de niveau 1. Vaut par défaut : @code{"\n \\subitem "}. @anchor{makeindex item x1} @item item_x1 C'est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de niveau 1 dans le cas où l'article de niveau 0 n'a pas de numéro de page (comme dans @code{\index@{aaa|see@{bbb@}@}}). Vaut par défaut : @code{"\n \\subitem "}. @anchor{makeindex item 12} @item item_12 C'est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de niveau 2. Vaut par défaut : @code{"\n \\subsubitem "}. @anchor{makeindex item x2} @item item_x2 C'est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de niveau 2 si l'article de niveau 1 n'a pas de numéro de page. Vaut par défaut : @code{"\n \\subsubitem "}. @anchor{makeindex delim 0} @item delim_0 Délimiteur mis entre une clef de niveau 0 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d'un blanc, @code{", "}. @anchor{makeindex delim 1} @item delim_1 Délimiteur mis entre une clef de niveau 1 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d'un blanc, @code{", "}. @anchor{makeindex delim 2} @item delim_2 Délimiteur mis entre une clef de niveau 2 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d'un blanc, @code{", "}. @anchor{makeindex delim n} @item delim_n Délimiteur mis entre deux numéros de page de la même clef (quel que soit le niveau) . Vaut par défaut : une virgule suivie d'un blanc, @code{", "}. @anchor{makeindex delim r} @item delim_r Délimiteur mis entre le numéro de début et le numéro de fin d'une plage de numéros de page deux numéros de page. Vaut par défaut : @code{"--"}. @anchor{makeindex line max} @item line_max Un entier. Longueur maximale d'une ligne d'article d'index dans la sortie au delà de quoi la ligne est repliée. Vaut par défaut : @code{72}. @anchor{makeindex indent space} @item indent_space Ce qui est inséré au début d'une ligne repliée. Vaut par défaut : @code{"\t\t"}. @anchor{makeindex indent length} @item indent_length Un nombre. La longueur d'un renfoncement de ligne repliée. La valeur par défaut d'@code{indent_space} est de deux tabulations, et chaque tabulation compte pour huit espaces de sorte que la valeur par défaut est @code{16}. @anchor{makeindex page precedence} @item page_precedence Un document peut avoir différents types de numérotations des pages. Par exemple, un livre peut avoir des matières préliminaires dont les pages sont numérotées en chiffres romains bas de casse alors que les pages de la matière principale sont en chiffres arabes. Cette chaîne spécifie l'ordre dans lequel ils apparaissent dans l'index. La commande @command{makeindex} prend en charge cinq types différents de numérotation : romain bas de casse @code{r}, numérique ou arabe @code{n}, alphabétique bas de casse @code{a}, romain capital @code{R}, et alphabétique capital @code{A}. Vaut par défaut : @code{"rnaRA"}. @end ftable @cindex xindy, @r{programme} Il y a plusieurs autres programmes faisant le même travail que @command{makeindex}. L'un d'eux est @command{xindy} (@uref{https://ctan.org/pkg/xindy}), qui fait de l'internationalisation et peut traiter des documents balisés en utilisant @LaTeX{} et plusieurs autres langages. Il est écrit en Lisp, hautement configurable, à la fois en termes de balise et en termes d'ordre d'assemblage du texte, comme décrit dans sa documentation. @findex xindex, @r{programme} Un programme d'indexation plus récent prenant en charge l'Unicode est @code{xindex}, écrit en Lua (@url{https://ctan.org/pkg/xindex}). @node \printindex @subsection @command{\printindex} @cindex index, impression @findex \printindex Synopsis : @example \printindex @end example Place l'index dans la sortie. @PkgIndex{makeidx} Pour obtenir un index vous devez en premier inclure @code{\usepackage@{makeidx@}} dans le préambule du document et compiler le document, et ensuite exécuter la commande système @command{makeindex}, puis de nouveau compiler le document. @xref{Indexes}, pour plus de détails et un exemple d'usage de @code{\printindex}. @node Letters @chapter Des lettres @cindex lettres, écrire des @cindex écrire des lettres Synopsis : @example \documentclass@{letter@} \address@{@var{adresse expéditeur}@} \signature@{@var{nom de l'expéditeur}@} \begin@{document@} \begin@{letter@}@{@var{adresse destinataire}@} \opening@{@var{apostrophe}@} @var{corps-de-la-lettre} \closing@{@var{texte de salutation}@} \end@{letter@} ... encore des lettres ... \end@{document@} @end example Produit une ou plusieurs lettres. Chaque lettre est dans un environnement séparé @code{letter}, dont l'argument @var{adresse desinataire} contient souvent plusieurs lignes séparées par une double controblique (@code{\\}). Par exemple, vous pourriez avoir : @example \begin@{letter@}@{Ninon de l'Enclos \\ l'hôtel Sagonne@} ... \end@{letter@} @end example Le début de l'environnement @code{letter} réinitialise le numéro de page à 1, et le numéro de note en bas de page à 1 aussi. Les @var{adresse expéditeur} et @var{nom de l'expéditeur} sont communs à toutes les lettres, qu'il y en ait une ou plus, ainsi il est préférable de mettre ces déclarations dans le préambule. Comme avec l'adresse du destinataire, souvent @var{adresse expéditeur} contient plusieurs lignes séparées par une double controblique @code{\\}. @LaTeX{} place le @var{nom de l'expéditeur} sous la salutation, après un espace vertical pour la signature manuscrite traditionnelle ; il peut aussi contenir plusieurs lignes. Le corps de chaque environnement @code{letter} commence par une commande @code{\opening} obligatoire telle que @code{\opening@{Madame, Monsieur,@}}. Le texte @var{corps-de-la-lettre} est du code @LaTeX{} ordinaire et peut donc tout contenir de la liste énumérée à des formules mathématique en hors texte, à ceci près que la commandes de rubricage telles que @code{\chapter} qui n'ont pas lieu d'être au sein d'une lettre sont indisponibles. Chaque environnement @code{letter} se termine typiquement par une commande @code{\closing} telle que dans @code{\closing@{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.@}}. @findex \\ @r{(pour les lettres)} de la matière supplémentaire peut venir après le @code{\closing}. Vous pouvez préciser qui est en copie de la lettre avec une commande comme @code{\cc@{Le Patron\\Le Patron du Patron@}}. Il y a une commande @code{\encl} similaire pour spécifier une liste de pièces jointes. Et, vous pouvez ajouter un postscriptum avec @code{\ps}. Par défaut @LaTeX{} renfonce la signature et la salutation @code{\closing} la précédant d'une longueur valant @code{\longindentation}. Celle-ci vaut par défaut @code{0.5\textwidth}. Pour les aligner à gauche, il suffit de spécifier @code{\setlength@{\longindentation@}@{0em@}} dans votre préambule. Pour fixer la date utilisez quelque chose comme @code{\renewcommand@{\today@}@{2015-10-12@}}. En plaçant ce code dans votre préambule, il s'appliquera à toutes les lettres du document. Cet exemple est avec un seul environnement @code{letter}. Les trois lignes marquées en commentaire comme optionnelles sont typiquement omises. @example \documentclass@{letter@} \usepackage[T1]@{fontenc@} \usepackage@{french@} \address@{Rue de l'expéditeur \\ Ville de l'expéditeur@} \signature@{Nom de l'expéditeur\\ Titre de l'expéditeur@} % optionnel : \location@{Boîte Postale 13@} % optionnel : \telephone@{(102) 555-0101@} \begin@{document@} \begin@{letter@}@{Nom du destinataire \\ Adresse du destinataire@} \opening@{Monsieur,@} % optionnel : \thispagestyle@{firstpage@} I ne suis pas intéressé à faire affaire avec vous. \closing@{Je vous prie, Monsieur, de recevoir mes salutations distinguées.@} \end@{letter@} \end@{document@} @end example Ces commandes sont utilisées avec la classe @code{letter}. @menu * \address:: Adresse de l'expéditeur. * \cc:: Liste des personnes en copie. * \closing:: Dire au revoir. * \encl:: Liste des pièces jointes. * \location:: L'adresse de votre organisation. * \makelabels:: Fabriquer des étiquettes d'adresse. * \name:: Votre nom, pour l'adresse de l'expéditeur. * \opening:: Dire bonjour. * \ps:: Ajouter un postscriptum. * \signature:: Votre signature. @c * \startbreaks:: Autorisez les sauts de page. @c * \stopbreaks:: Interdire les sauts de page. * \telephone:: Votre numéro de téléphone. @end menu @node \address @section @code{\address} @findex \address Synopsis : @example \address@{@var{adresse-expéditeurs}@} @end example Spécifie l'adresse de retour telle qu'elle apparaît sur la lettre et sur l'enveloppe. Séparez des lignes multiples au sein de @var{adresse-expéditeurs} avec une double controblique @code{\\}. Parce qu'elle peut s'appliquer à des lettres multiples cette déclaration est souvent placée dans le préambule. Toutefois elle peut être faite n'importe où, y compris au sein d'un environnement @code{letter} individuel. Cette commande est optionnelle : sans la déclaration @code{\address} la lettre est formatée avec un espace à blanc en haut de sorte à pouvoir être imprimée sur du papier à en-tête pré-imprimé. (@xref{Overview}, pour les détails concernant votre implémentation locale). Avec la déclaration @code{\address}, elle est formatée comme une lettre personnelle. En voici un exemple : @example \address@{Stephen Maturin \\ The Grapes of the Savoy@} @end example @node \cc @section @code{\cc} @findex \cc @cindex copie, liste des personnes en, dans une lettre @cindex liste des personnes en copie, dans une lettre Synopsis : @example \cc@{@var{premier nom}\\...@} @end example Produit une liste de noms de personnes mis en copie de la lettre. Cette commande est optionnelle. Si elle est présente, alors elle vient typiquement après le @code{\closing}. En cas de ligne multiple, séparez les avec une double controblique @code{\\}, comme dans : @example \cc@{Président \\ Vice-président@} @end example @node \closing @section @code{\closing} @findex \closing @cindex lettres, salutation @cindex fin d'une lettre Synopsis : @example \closing@{@var{texte}@} @end example @c XXXX TODO en français la signature est au dessus du nom, pas en @c dessous! D'ordinaire à la fin d'une lettre, au dessus de la signature manuscrite, il y a un @code{\closing} (bien que cette commande soit optionnelle). Par exemple : @example \closing@{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de ma confiance.@} @end example @node \encl @section @code{\encl} @findex \encl @cindex pièces jointes, liste Synopsis : @example \encl@{@var{ligne1}\\@var{ligne2}@} @end example Déclare une liste d'une ou plus de pièces jointes. @node \location @section @code{\location} @findex \location Synopsis : @example \location@{@var{texte}@} @end example Le @var{texte} apparaît centré au bas de chaque page. Il apparaît seulement si le style de la page est @code{firstpage}. @node \makelabels @section @code{\makelabels} @findex \makelabels Synopsis : @example \makelabels @end example Crée une feuille d'étiquettes d'adresses à partir des adresses des destinataires, une pour chaque lettre. Cette feuille sera sortie avant les lettres, avec dans l'idée de la copier sur une feuille vierge de vignettes autocollantes. Cette commande est à mettre dans le préambule. Vous pouvez personnaliser les étiquettes en redéfinissant les trois commandes @code{\startlabels}, @code{\mlabel} et @code{\returnaddress} dans le préambule. Ces commandes ne sont pas à appeler directement par l'utilisateur, c'est la classe @code{letter} qui les appelle. La commande @code{\startlabels} compose la page sur laquelle les étiquettes sont imprimées en termes de largeur, de hauteur, et de nombre de colonnes, etc. La commande @code{\mlabel@{@var{adresse expéditeur}@}@{@var{adresse destinataire}@}} est appelée pour chaque lettre du document avec deux arguments : @itemize @item Le premier, @var{adresse expéditeur}, est le contenu courant de la macro @code{\returnaddress} @item Le second, @var{adresse destinataire}, est l'adresse du destinataire telle que passée en argument à l'environnement @code{letter}. @end itemize La définition par défaut de @code{\mlabel} ignore le premier argument, c'est à dire que si vous placez seulement un @code{\makelabels} dans le préambule, la feuille d'étiquettes ne contiendra des étiquettes que pour les destinataires. Si vous désirez imprimer une étiquette d'adresse expéditeur et d'adresse destinataire pour chaque lettre, vous devez faire deux choses : @enumerate @item La première est de redéfinir @code{\mlabel} pour fabriquer deux étiquettes au lieu d'une, vous pouvez pour cela mettre ce qui suit dans le préambule : @example \newcommand*\originalMlabel@{@} \let\originalMlabel\mlabel \def\mlabel#1#2@{\originalMlabel@{@}@{#1@}\originalMlabel@{@}@{#2@}@} @end example Ceci ne suffit toutefois pas, parce que la première des deux étiquettes est vide, vu que la définition par défaut de @code{\returnaddress} l'est. @item La seconde est de redéfinir @code{\returnaddress} pour contenir l'adresse de l'expéditeur, vous pouvez faire cela en plaçant dans le préambule : @example \renewcommand*\returnaddress@{\protect\fromname\\\protect\fromaddress@} @end example @end enumerate @node \name @section @code{\name} @findex \name @code{\name@{June Davenport@}} Le nom de l'expéditeur, à imprimer sur l'enveloppe avec l'adresse de retour. @node \opening @section @code{\opening@{@var{texte}@}} @findex \opening @cindex lettres, commencer Synopsis : @example \opening@{@var{texte}@} @end example Cette commande est obligatoire. Elle commence la lettre, en suivant le @code{\begin@{letter@}@{...@}}. L'argument obligatoire @var{texte} est le @cindex appel texte d'@dfn{appel} de votre lettre. Par exemple : @example \opening@{Dear John,@} @end example @node \ps @section @code{\ps} @findex \ps @cindex postscriptum, dans une lettre Synopsis : @example \ps@{@var{texte}@} @end example Utilisez la commande @code{\ps} pour commencer un postscriptum dans une lettre, après @code{\closing}. @node \signature @section @code{\signature@{@var{texte}@}} @findex \signature Synopsis : @example \signature@{@var{première ligne} \\ ... @} @end example @findex \signature Le nom de l'expéditeur. Cette commande est optionnelle, quoique son inclusion soit habituelle. Le texte de l'argument apparaît à la fin de la lettre, après la clôture et après une espace verticale pour la signature manuscrite traditionnelle. Séparez des lignes multiples avec une double controblique @code{\\}. Par exemple : @example \signature@{J Fred Muggs \\ White House@} @end example La valeur par défaut de @LaTeX{} pour l'espace verticale space du texte de @code{\closing} au texte de @code{\signature} est @code{6\medskipamount}, ce qui vaut six fois 0,7@dmn{em}. Cette commande est d'ordinaire dans le préambule, de sorte à s'appliquer à toutes les lettres du document. Pour qu'elle ne s'applique qu'à une seule lettre, placez la au sein d'un environnement @code{letter} et avant le @code{\closing}. Vous pouvez inclure un graphique dans la signature, par exemple avec @code{\signature@{\vspace@{-6\medskipamount@}\includegraphics@{sig.png@}\\ My name@}} (ceci nécessite d'écrire @code{\usepackage@{graphicx@}} dans le préambule). @c Jim a écrit: I think this is not a user-level command; it is used to keep from breaking @c the page between the closing and the signature @c @node \startbreaks @c @section @code{\startbreaks} @c @findex \startbreaks @c @c @code{\startbreaks} @c @c Used after une commande @code{\stopbreaks} to allow page breaks again. @c @c @c @c @node \stopbreaks @c @section @code{\stopbreaks} @c @findex \stopbreaks @c @c @code{\stopbreaks} @c @c Inhibit page breaks until une commande @code{\startbreaks} occurs. @c @node \telephone @section @code{\telephone} @findex \telephone Synopsis : @code{\telephone@{@var{numéro}@}} C'est le numéro de téléphone de l'expéditeur. Déclaré typiquement dans le préambule, où il s'applique à toutes les lettres. Ceci apparaît seulement si le style de @c vincentb1: vérifier ce que pagestyle veut dire. page (@code{pagestyle}) @code{firstpage} est sélectionné. Dans ce cas, il apparaît en bas à droite de la page. @node Terminal input/output @chapter Entrée/sortie console @cindex entrée/sortie console @menu * \openin & \openout:: Ouvrir un fichier. * \read:: Lire du texte à partir d'un fichier. * \typein:: Lire du texte à partir de la console. * \typeout:: Écrire du texte vers la console. * \write:: Écrire du texte dans un fichier ou le terminal. @end menu @node \openin & \openout @section @code{\openin} & @code{\openout} @anchor{\openin} @anchor{\openout} @anchor{\closein} @anchor{\closeout} @findex \openin @findex \openout @findex \closein @findex \closeout @cindex fichier, ouverture @cindex fichier, fermeture @cindex ouvrir un fichier Synopsis : @example \openin @var{numéro}=@var{nomfichier} @end example ou : @example \openout @var{numéro}=@var{nomfichier} @end example Ouvre un fichier pour y lire, ou pour y écrire. Pour la plupart des moteurs, le @var{numéro} doit être entre 0 et 15, comme dans @code{\openin3}, dans Lua@LaTeX{} @var{numéro} peut être entre 0 et 127. Ici @TeX{} ouvre le fichier le fichier @file{presidents.tex} en lecture. @example \newread\fichierpresidents \openin\fichierpresidents=presidents \typeout@{fichierpresidents vaut \the\fichierpresidents@} \read\fichierpresidents to\presidentligne \typeout@{\presidentligne@} @end example @noindent La commande @code{\newread} alloue des numéros de flux d'entrée de 0 à 15 (il y a aussi une commande @code{\newwrite}). La variable @code{\fichierpresidents} est plus facile à mémoriser mais sous le capot ce n'est rien de plus qu'un numéro ; le premier @code{\typeout} donne quelque chose du genre de @samp{fichierpresidents vaut 1}. De plus, @code{\newread} garde la trace de l'allocation de sorte que si vous en utilisez trop alors vous obtiendrez une erreur du genre de @samp{! No room for a new \read}. Le second @code{\typeout} produit la première ligne du fichier, quelque chose du genre de @samp{1 Bonaparte, Louis-Napoléon}. D'ordinaire @TeX{} n'essaie pas d'ouvrir le fichier jusqu'à la prochaine éjection de page. Pour changer cela, utilisez @code{\immediate\openin @var{numéro}=@var{nomfichier}} ou @code{\immediate\openout @var{numéro}=@var{nomfichier}}. Fermez les fichiers avec @code{\closein @var{numéro}} et @code{\closeout @var{numéro}}. La façon dont @LaTeX{} manipule les noms de fichiers varie selon les distributions, et peut même varier d'une version à l'autre d'une même distribution. Si le nom de fichier n'a pas d'extension alors @TeX{} y ajoute un @file{.tex}. L'exemple suivant crée @file{presidents.tex}, y écrit une ligne, et le ferme. @example \newwrite\fichierpresidents \openout\fichierpresidents=presidents \write\fichierpresidents@{1 Bonaparte, Louis-Napoléon@} \closeout\fichierpresidents @end example @noindent Mais les noms de fichier avec un point peuvent causer des problèmes : si @TeX{} tombe sur un @var{nomfichier} comme @file{presidents.dat} il se peut qu'il cherche d'abord @file{presidents.dat.tex} et ensuite @file{presidents.dat}, ou bien le contraire. La documentation de votre distribution devrait en dire plus, et si cela fonctionne pour vous tant mieux, mais pour assurer une portabilité complète le mieux et d'utiliser des noms de fichier ne contenant que les vingt-six lettres ASCII (insensible à la casse) et les dix chiffres, ainsi que les tirets de 8 @samp{_} et de 6 @samp{-}, et en particulier sans point ni espace. Pour @code{\openin}, si @TeX{} ne peut pas trouver le fichier alors il ne produit pas une erreur. Il ne fait que considérer que ce flux n'est pas ouvert (ce qu'on peut vérifier avec @code{\ifeof} ; on peut également recourir à la commande @code{\InputIfFileExists}, @pxref{Class and package commands}). Si vous essayer d'utiliser le même numéro deux fois, @LaTeX{} ne produit pas d'erreur. Si vous essayer d'utiliser un mauvais numéro, alors vous obtiendrez un message d'erreur du genre de @samp{! Bad number (16). = l.30 \openin16=test.jh}. @node \read @section @code{\read} @findex \read @cindex fichier, lecture d'un @cindex lire un fichier @cindex lecture d'un fichier Synopsis : @example \read @var{numéro} to@var{macro} @end example Fait que la commande @var{macro} contienne la ligne suivante d'entrée du flux de texte @var{numéro}, comme dans @code{\read5 to\data}. L'exemple suivant ouvre le fichier @file{mel.tex} en lecture, me le contenu de la première ligne dans la commande @code{\courriel}, et ensuite ferme le fichier. @example \newread\fichierreception \openin\fichierreception=mel \read\fichierreception to\courriel \typeout@{Adresse mél : \courriel@} \closein\fichierreception @end example Si @var{numéro} est hors de l'intervalle de 0 à 15 ou si aucun fichier avec ce numéro n'est ouvert, ou si le fichier est à sa fin, alors @code{\read} prend son entrée à partir du terminal. Notez, cependant, que la méthode naturelle en @LaTeX{} de prendre en entrée à partir du terminal est @code{\typein} (@pxref{\typein}). Pour lire un fichier entier en une fois utilisez @code{\input} (@pxref{\input}) ou @code{\include} (@pxref{\include & \includeonly}). @PkgIndex{datatool} Une raison usuelle de vouloir lire d'un fichier de données est de faire du publipostage. CTAN a plusieurs paquetage pour cela ; parmi lesquels @package{datatool}. @node \typein @section @code{\typein[@var{cmd}]@{@var{msg}@}} @findex \typein @c xxx Realigner sur l'anglais Synopsis : @example \typein[@var{\cmd}]@{@var{msg}@} @end example @code{\typein} tape @var{msg} sur la console et fait que @LaTeX{} s'arrête et attend que vous saisissiez une ligne d'entrée, en la terminant par un retour chariot. Si l'argument optionnel @var{\cmd} est omis, l'entrée tapée est traitée comme si elle avec été incluse dans le fichier d'entrée à la place de la commande @code{\typein}. Si l'argument @var{\cmd} est présent, cela doit être un nom de commande. Ce nom de commande est alors défini, ou redéfini, pour se développer en le texte en entrée qui a été tapé. @node \typeout @section @code{\typeout@{@var{msg}@}} @findex \typeout Synopsis : @example \typeout@{@var{msg}@} @end example Tape @code{msg} sur le terminal et dans le journal (fichier @code{log}). Les commandes dans @code{msg} qui sont définies avec @code{\newcommand} ou @code{\renewcommand} (entre autres) sont remplacées par leurs définitions avant d'être tapées. Les règles usuelles de @LaTeX{} pour le traitement de plusieurs espaces comme un seul espace et pour ignorer les espaces après un nom de commande s'appliquent à @code{msg}. Une commande @code{\space} dans @code{msg} provoque un unique espace tapé, indépendant des espaces qui l'entourent. Un @code{^^J} dans @code{msg} tape un saut à la ligne. @node \write @section @code{\write} @findex \write Synopsis : @example \write @var{numéro}@{@var{chaîne}@} @end example Écrit @var{chaîne} vers le fichier journal (@file{.log}), vers le terminal, ou vers un fichier ouvert par @code{\openout}. Par exemple, @code{\write6} écrit vers le flux textuel numéro 6 Si le code suivant apparaît dans le fichier @file{@var{fichierbase}.tex} alors cela ouvre le fichier @file{@var{fichierbase}.jh}, y écrit @samp{Bonjour tout le monde !} et un saut le ligne, et ferme ce fichier. @example \newwrite\monfichier \immediate\openout\monfichier=\jobname.jh % \jobname est le nom % de base du fichier racine ... \immediate\write\monfichier@{Bonjour tout le monde !@} ... \immediate\closeout\monfichier @end example @findex \newwrite @noindent Le @code{\newwrite} alloue un numéro de flux, en lui donnant un nom symbolique pour se faciliter la vie, de sorte que @code{flux \newwrite\monfichier\the\monfichier} produit quelque chose du genre de @samp{flux 3}. Ensuite @code{\openout} associe le numéro de flux avec le nom de fichier fourni. Et puis à la fin @TeX{} exécute @code{\write3} ce qui place la chaîne dans le fichier. @cindex journal, écrire vers le fichier @cindex terminal, écrire vers le @cindex @math{-1}, écrire dans le flux numéro Typiquement @var{numéro} est compris entre 0 et 15, parce que typiquement les auteurs @LaTeX{} suivent l'exemple précédent et le numéro est alloué par le système. Si @var{numéro} est hors de l'intervalle de 0 à 15 ou si il n'est pas associé à un fichier ouvert alors @LaTeX{} écrit @var{chaîne} vers le fichier journal. Si @var{numéro} est positif alors en plus @LaTeX{} écrit @var{chaîne} vers le terminal. Ainsi, @code{test \write-1@{Bonjour tout le monde !@}} place @samp{Bonjour tout le monde !} suivi d'un saut de ligne dans le fichier journal (c'est ce que la commande @code{\wlog} fait ; @pxref{\wlog}). Et @code{\write100@{Bonjour tout le monde !@}} met la même chose dans le fichier journal mais aussi met @samp{Bonjour tout le monde !} suivi d'un saut de ligne dans la sortie terminal. (Mais 16, 17, et 18 sont des valeurs spéciales de @var{numéro} ; voir ci-dessous.) @cindex Lua@TeX{}, 256 flux de sortie dans Dans Lua@TeX{}, au lieu de 16 flux de sortie il y en a 256 (@pxref{@TeX{} engines}). @findex \@@auxout @findex \@@mainaux Utilisez @code{\write\@@auxout@{@var{chaîne}@}} pour écrire vers le fichier @file{.aux} courant qui est associé soit au fichier racine soit au fichier inclus courant ; et utilisez @code{\write\@@mainaux@{@var{chaîne}@}} pour écrire le fichier @file{.aux} principal. Ces noms symboliques sont définis par @LaTeX{}. @c credit: David Carlisle https://tex.stackexchange.com/a/115933/121234 Par défaut @LaTeX{} n'écrit pas @var{chaîne} vers le fichier immédiatement. C'est ainsi parce que, par exemple, vous pourriez avoir besoin de @code{\write} pour sauvegarder le numéro de page courant, mais au moment où @TeX{} rencontre une commande @code{\write} typiquement il ne connaît pas quel est le numéro de page, puisque il n'a pas encore découpé la sortie en pages. Ainsi, vous utilisez @code{\write} dans l'un des trois contextes suivants : @example \immediate\write\@@auxout@{@var{chaîne}@} %1 \write\@@auxout@{@var{chaîne}@} %2 \protected@@write\@@auxout@{@}@{@var{chaîne}@} %3 @end example @enumerate @item @cindex @code{\write} immédiat @findex \immediate\write Avec le premier, @LaTeX{} écrit @var{chaîne} vers le fichier immédiatement. Toutes les macros dans @var{chaîne} sont développées à fond (exactement comme dans @code{\edef} de sorte que pour empêcher le développement vous devez utiliser @code{\noexpand}, un @code{toks}, etc. mais avec la différence que vous devez utiliser @code{#} au lieu de @code{##}). @item @cindex @code{\write} retardé @cindex élément extraordinaire @findex \shipout @r{et développement} Avec le deuxième, @var{chaîne} est stockée dans la liste courante des choses (comme un élément « extraordinaire » de @TeX{}) et conservé jusqu'à ce que la page soit éjectée et de la même manière les macros ne sont pas développées jusqu'à l'éjection (@code{\shipout}). Au moment du @code{\shipout}, @var{chaîne} est développée à fond. @item @findex \protected@@write Le troisième, @code{\protected@@write}, est semblable au deuxième sauf que vous pouvez utiliser @code{\protect} pour éviter le développement. Le premier argument qui est en plus vous permet d'insérer localement des définitions supplémentaires pour que plus de macros soient protégées ou pour avoir d'autres définitions spéciales pendant l'écriture. @end enumerate Voici un exemple simple de développement avec @code{\write} dans lequel @var{chaîne} contient une séquence de contrôle @code{\triplex} que l'on a définie comme le texte @samp{XYZ} : @example \newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=test.jh \newcommand@{\triplex@}@{XYZ@} \write\fichierjh@{test \triplex test@} @end example @noindent Ceci résulte en ce que le fichier @file{test.jh} contienne le texte @samp{test XYZtest} suivi d'un saut de ligne. @cindex @code{\write}, flux 16, 17, 18 Les cas où @var{numéro} vaut 16, 17, ou 18 sont spéciaux. À cause du comportement de @code{\write} quand @var{numéro} est hors de l'intervalle de 0 à 15 qu'on a déjà décrit plus haut, dans Plain @TeX{} @code{\write16} et @code{\write17} étaient parfois utilisés pour écrire dans le fichier journal et le terminal ; toutefois, dans @LaTeX{}, la façon naturelle de faire ceci est d'utiliser @code{\typeout} (@pxref{\typeout}). La commande @code{\write18} est encore plus spéciale ; les systèmes @TeX{} modernes l'utilisent pour passer des commandes au système d'exploitation (@pxref{\write18}). @cindex saut de ligne, dans @code{\write} @cindex @code{^^J}, dans @code{\write} D'ordinaire @code{\write} produit en sortie une unique ligne. On peut y insérer un saut de ligne avec @code{^^J}. Ainsi, l'exemple suivant produit deux lignes dans le fichier journal : @example \wlog@{Les lignes parallèles ont beaucoup en commun.^^JMais elles ne se rencontrent jamais.@} @end example @PkgIndex{answers} Un cas usuel dans lequel des auteurs tentent d'écrire dans leur propre fichier est pour les réponses à des exercices, ou dans quelque autre situation où vous désirez écrire en sortie verbatim, sans développer les macros. CTAN a plusieurs paquetages pour cela ; parmi lesquels @package{answers}. @menu * \write et la sécurité: \write and security. Sécurité. * \message:: Écrit du texte vers le fichier journal et le terminal. * \wlog:: Écrit du texte vers le fichier journal. * \write18:: Exécute une commande du système d'exploitation. @end menu @node \write and security @subsection @code{\write} et la sécurité @cindex sécurité et @code{\write} @cindex @code{\write} et sécurité La possibilité d'écrire dans des fichiers soulève des problèmes de sécurité. Si vous compilez un fichier @LaTeX{} téléchargé et qu'il écrase votre fichier de mots de passe alors vous serez à juste titre embêté. Ainsi par défaut les systèmes @TeX{} ne vous autorisent à ouvrir en écriture que les fichiers qui sont dans le répertoire courant ou dans un sous-répertoire. L'exemple suivant @example \newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=../test.jh @end example @noindent produit une erreur du genre de : @example Not writing to ../test.jh (openout_any = p). ! I can't write on file `../test.jh' @end example @cindex répertoires parents, impossible d'écrire vers Il est possible d'avoir une telle erreur lorsqu'on essaie d'utiliser une commande telle que @code{\include@{../nomfichier@}} puisque @LaTeX{} va essayer d'ouvrir @file{../nomfichier.aux}. La solution la plus simple est de placer les fichiers inclus dans le même répertoire que le fichier racine, ou dans des sous-répertoires. @node \message @subsection @code{\message} @findex \message Synopsis : @example \message@{@var{chaîne}@} @end example Écrit @var{chaîne} vers le fichier journal en @file{.log} et le terminal. Typiquement, les auteurs @LaTeX{} utilisent @code{\typeout} (@pxref{\typeout}) qui permet d'utiliser @code{\protect} sur toute commande fragile au sein de @var{chaîne} (@pxref{\protect}). Mais la commande @code{\typeout} insère un saut de ligne à la fin de @var{chaîne} contrairement à @code{\message}, aussi cette dernière peut être utile. Dans l'exemple ci-dessous dans le corps du document @example avant\message@{Un Deux@}\message@{Trois@}\message@{Quatre^^JLes@} \message@{pouces vont se battre.@}Après @end example @noindent dans certaines circonstances (voir ci-dessous) @LaTeX{} écrit ce qui suit à la fois vers le terminal et le fichier journal. @example Un Deux Trois Quatre Les pouces vont se battre. @end example @noindent Un @code{^^J} produit un saut de ligne. Aussi, dans le document en sortie, on a entre @samp{avant} et @samp{Après} un seul espace (issu de la fin de ligne suivant @samp{Les@}}). Alors que @code{\message} vous permet de mieux contrôler le formatage, un truc à piger c'est que @LaTeX{} peut très bien bousiller ce formatage là en insérant des sauts de ligne selon ce qu'il a déjà sorti. Comparez ce corps de document, où le @samp{Deux} a été déplacé, à celui donné en exemple plus haut. @example avant\message@{Un@}\message@{Deux Trois@}\message@{Quatre^^JLes@} \message@{pouces vont se battre.@}Après @end example La chose suivante peut se produire : lorsque @LaTeX{} produit les messages en sortie vers le terminal, le message avec @samp{Un} désormais plus court tient à la fin de la ligne de terminal, et du coup @LaTeX{} saute de ligne juste après lui et avant le @samp{Deux Trois}. Ce saut de ligne apparaît également dans le fichier journal. Cette insertion de saut de ligne peut déprendre de, par exemple, la longueur des noms complet des fichiers inclus. C'est pourquoi il est difficile de produire des lignes formatées précisément et d'une façon qui soit portable, et de même de demander que votre message commence au début d'une ligne. @node \wlog @subsection @code{\wlog} @findex \wlog Synopsis : @example \wlog@{@var{chaîne}@} @end example Écrit @var{chaîne} vers le fichier journal @file{.log}. @example \wlog@{Pour tout n différent de 0, et tout x, (sin x)/n vaut six.@} \wlog@{Ben oui, il suffit de simplifier par n.@} @end example D'ordinaire @var{chaîne} apparaît sur une seule ligne séparée. Utilisez @code{^^J} pour insérer un saut de ligne. @example \wlog@{C'est Helvetica qui téléphone à Times Roman :@} \wlog@{Change de ligne !^^JJe t'entends très mal.@} @end example @node \write18 @subsection @code{\write18} @findex \write18 @cindex externes, commandes @cindex commandes exécutées depuis @LaTeX{} @cindex système, commandes exécutées depuis @LaTeX{} @cindex interpréteur de commandes du système d'exploitation, accès à @c Derived from: Joseph Wright: https://tex.stackexchange.com/a/20446/121234 Synopsis : @example \write18@{@var{commande_shell}@} @end example Émet une commande vers l'interpréteur du système d'exploitation. Le système d'exploitation exécute la commande et l'exécution de @LaTeX{} est bloquée jusqu'à ce que cela soit fini. @PkgIndex{Asymptote} La séquence suivante (sur Unix) @example \usepackage@{graphicx@} % dans le préambule ... \newcommand@{\numerofig@}@{1@} \immediate\write18@{cd pix && asy figure\numerofig@} \includegraphics@{pix/figure\numerofig.pdf@} @end example @noindent exécute Asymptote (le programme @code{asy}) sur le fichier @file{pix/figure1.asy}, de sorte que le document peut par la suite lire le graphique en résultant (@pxref{\includegraphics}). Comme pour tout @code{\write}, ici @LaTeX{} développe les macros contenues dans @var{commande_shell} de sorte que @code{\numerofig} est remplacé par @samp{1}. Un autre exemple est que vous pouvez exécuter automatiquement Bib@TeX{} au début de chaque exécution de @LaTeX{} (@pxref{Using BibTeX}) en incluant @code{\immediate\write18@{bibtex8 \jobname@}} comme première ligne du fichier. Notez que @code{\jobname} se développe par défaut en le nom de base du fichier racine, ou bien l'argument de l'option @code{--jobname} si celle-ci est passée sur la ligne de commande. Il peut arriver que vous ayez besoin de plusieurs étapes pour obtenir l'information désirée. L'exemple suivant insère en entrée une liste de tous les fichiers PDF du répertoire courant (voir aussi @package{texosquery} plus bas) : @example \immediate\write18@{ls *.pdf > tmp.dat@} \input@{tmp.dat@} @end example Le comportement standard de tout @code{\write} est d'attendre jusqu'à la prochaine éjection de page avant de développer les macros ou d'écrire dans le flux (@pxref{\write}). Mais il se peut que vous désiriez que cela soit immédiat. Pour cela, utilisez @code{\immediate\write18@{@var{commande_shell}@}}. Autoriser l'usage de commandes système au sein d'un fichier @LaTeX{} pose des problèmes de sécurité évidents. Si vous télécharger un fichier depuis la Toile et qu'il contient des commandes pour détruire tous vos fichiers, cela vous rendrait bien malheureux. Le réglage standard dans les distributions modernes est d'interdire l'accès complet à l'interpréteur de commande du système d'exploitation. Vous pouvez l'autoriser, si vous êtes sûr qu'il n'y a pas de danger, en compilant avec @code{latex --enable-write18 @var{nomfichier}} (@pxref{Command line options}). (L'option @code{--shell-escape} est un synonyme dans @TeX{} Live.) @cindex restreint, accès shell @cindex restreint, accès interpréteur de commande du système d'exploitation Au lieu de l'accès complet, les distributions modernes par défaut utilisent une version restreinte qui permet à certaines commandes de fonctionner, telles que celles qui font tourner Metafont pour générer les polices manquantes, même si vous n'utilisez pas l'option @code{enable-write18}. Par défaut cette liste de commandes autorisées est courte et ne fait figurer que les commandes qui sont sous contrôle des mainteneurs de la distribution (@pxref{Command line options}). Certains paquetages ont besoin d'exécuter des commandes système externes. Par exemple @file{sagetex} vous permet de faire faire des calculs ou tracer des graphiques au logiciel de mathématiques @i{Sage}, puis d'incorporer ces sorties dans votre document. Pour cela vous devez exécuter @LaTeX{} avec la fonction @code{\write18} pleinement débridée. @findex /bin/sh@r{, utilisé par @code{\write18}} @findex sh@r{, utilisé par @code{\write18}} @findex cmd.exe@r{, utilisé par @code{\write18}} @findex SHELL@r{, environnement, variables de} @findex SHELL@r{, variables d'environnement} Le texte @var{commande_shell} est toujours passé à @file{/bin/sh} sur les systèmes d'exploitation unixiens, et à l'interpréteur de commande DOS @file{cmd.exe} sur @value{MSWindows}. @LaTeX{} ignore tout réglage d'un autre interpréteur de commande par l'utilisateur, ainsi que la variable d'environnement @code{SHELL}. @PkgIndex{texosquery} @cindex système, information @cindex exploitation, information système de @cindex locale, information, du système @cindex répertoire, listage, du système Si votre besoin c'est d'avoir de l'information sur le système, comme le nom du système d'exploitation, celui de la locale, ou le contenu d'un répertoire, alors jeter un coup d'œil au paquetage @package{texosquery} qui fournit une interface commode et sûre pour cela, contrairement aux exemples donnés plus haut utilisant @code{\write18} à l'état brut : @url{https://ctan.org/pkg/texosquery}. @node Command line interface @chapter Interface ligne de commande @anchor{Command line}@c ancien nom @cindex ligne de commande, interface @cindex interface ligne de commande @cindex CLI Synopsis (depuis la ligne de commande d'un terminal) : @example pdflatex @var{options} @var{argument} @end example Exécute @LaTeX{} sur @var{argument}. À la place de @command{pdflatex} vous pouvez aussi utiliser (pour une sortie PDF) @command{xelatex}, ou @command{lualatex}, ou (pour une sortie DVI) @command{latex} ou @code{dvilualatex}, entre autres (@pxref{@TeX{} engines}). L'exemple suivant exécute @LaTeX{} sur le fichier @file{these.tex} produisant en sortie @file{these.pdf}. @example pdflatex these @end example @noindent @findex .tex, @r{extension par défaut} Notez que @file{.tex} est l'extension par défaut des noms de fichier. pdf@TeX{} est une évolution du programme original @TeX{}, comme le sont Xe@TeX{} et Lua@TeX{} (@pxref{@TeX{} engines}). Ils sont complètement rétrocompatibles. Mais le programme original avait son propre format de sortie, DVI, alors que les plus récents peuvent produire directement un PDF en sortie. Ceci leur permet de profiter des fonctions supplémentaires des PDF tels que les hyperliens, la prise en charge de formats modernes d'images tels que JPG et PNG, et les programmes de visionnage que l'on trouve de partout. En bref, si vous exécutez @command{pdflatex} ou @command{xelatex} ou @command{lualatex} alors par défaut vous obtenez un PDF et avez accès à toutes ses fonctions modernes. Si vous exécutez @command{latex}, ou @command{dvilualatex}, alors vous obtenez un DVI. La description faite ici suppose @command{pdflatex}. @xref{Command line options}, pour une sélection des options de ligne de commande les plus utiles. Quant à @var{argument}, le cas habituel est qu'il ne commence pas par une controblique, dans ce cas le système le prend pour un nom de fichier, et compile ce fichier. Si @var{argument} commence avec une controblique, alors le système l'interprète comme une ligne d'entrée à @LaTeX{}, ce qui peut être utilisé pour obtenir certains effets spéciaux (@pxref{Command line input}). Si vous ne donnez aucun arguments ni options alors @command{pdflatex} invite à saisir à partir du terminal. Vous pouvez vous échapper de cela en entrant @kbd{CTRL-D}. Si @LaTeX{} trouve une erreur dans votre document alors par défaut il s'arrête et vous interroge à ce propos. @xref{Recovering from errors}, pour un aperçu de quoi faire. @menu * Command line options:: Options usuelles de ligne de commande. * Command line input:: Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande. * Nom d'ouvrage: Jobname. Comment @TeX{} définit le nom de l'ouvrage courant. * Recovering from errors:: Quand quelque chose se passe mal. @end menu @node Command line options @section Options passées à la ligne de commande @cindex options passée à la ligne de commande On décrit ici les options de ligne de commande qui sont pertinentes pour rédaction ordinaire de documents. Pour une liste complète, essayez d'exécuter @samp{latex --help} depuis la ligne de commande. Avec nombre d'implémentations on peut spécifier les options de ligne de commande avec un préfixe @samp{-} ou @samp{--}. C'est le cas à la fois pour @value{TeXLive} (y compris Mac@TeX{}) et @value{MiKTeX}. Ici on utilise les deux conventions indistinctement. Si une option prend une valeur, celle-ci peut être spécifiée soit comme un argument séparé (@samp{--truc bidule}), ou comme un argument unique avec un signe @code{=} (@samp{--truc=bidule}), à condition qu'il n'y ait aucun espace autour du @code{=}. On utilisera en général la syntaxe en @code{=}. @table @code @findex --version @r{ligne de commande, option} @item -version Affiche la version courante, comme @samp{pdfTeX 3.14159265-2.6-1.40.16 (@value{TeXLive} 2015/Debian)} ainsi qu'une petite quantité d'information supplémentaire, et se termine. @findex --help @r{ligne de commande, option} @item -help Produit un message bref d'utilisation servant d'aide-mémoire et se termine. @anchor{interaction modes} @findex --interaction @r{ligne de commande, option} @item -interaction=@var{mode} @cindex @identity{batchmode} @cindex @identity{scrollmode} @cindex @identity{errorstopmode} @cindex @identity{nonstopmode} z@TeX{} compile un document en l'un parmi quatre modes possibles d'interaction : @code{batchmode}, @code{nonstopmode}, @code{scrollmode}, @code{errorstopmode}. Dans le mode @dfn{@identity{errorstopmode}} (le mode par défaut), @TeX{} s'arrête à chaque erreur et demande une intervention de l'utilisateur. Dans le mode @dfn{@identity{batchmode}} il n'imprime rien sur le terminal, on défile sur les erreurs comme si l'utilisateur appuyait @kbd{RETURN} à chaque erreur, et les fichiers manquants entraînent la terminaison de la tâche. Dans le mode @dfn{@identity{nonstopmode}}, les messages de diagnostic apparaissent sur le terminal mais comme dans le mode @code{batchmode} il n'y a pas d'interaction avec l'utilisateur. Dans le mode @dfn{@identity{scrollmode}}, @TeX{} s'arrête en cas de fichiers manquants ou d'entrée clavier, mais pour nulle autre raison. Par exemple, en démarrant @LaTeX{} avec cette ligne de commande : @example pdflatex -interaction=batchmode @var{nomfichier} @end example @noindent on élimine la plupart des sorties terminal. @cindex jobname @cindex nom de fichier de la tâche courante @findex --jobname @r{ligne de commande, option} @item -jobname=@var{chaîne} Règle la valeur du @dfn{nom d'ouvrage} de @TeX{} à la chaîne de caractères @var{chaîne}. Le fichier journal et le fichier de sortie s'appelleront @file{@var{chaîne}.log} et @file{@var{chaîne}.pdf}. @pxref{Jobname}. @anchor{output directory} @cindex répertoire de sortie pour tous les fichiers externes @cindex sortie, pour tous les fichiers externes, répertoire de @findex --output-directory @r{ligne de commande, option} @item -output-directory=@var{répertoire} Écrit les fichiers dans le répertoire @var{répertoire}. Il doit déjà exister. Ceci s'applique à tous les fichiers externes créés par @TeX{} ou @LaTeX{}, tels que le fichier @file{.log} de l'exécution, les fichiers @file{.aux}, @file{.toc}, etc., créés par @LaTeX{}, de même que le fichier de sortie principal @file{.pdf} ou @file{.dvi} lui-même. Lorsqu'il est spécifié, le répertoire de sortie @var{répertoire} est aussi vérifié en premier automatiquement pour tout fichier lu en entrée, de sorte que les fichiers externes peuvent être relus en entrée, si désiré. Le vrai répertoire courant (dans lequel @LaTeX{} été lancé) demeure inchangé, et est également vérifié pour trouver les fichiers en entrée. @cindex shell escape @cindex @code{\write18}, activation @findex --enable-write18 @r{ligne de commande, option} @findex --disable-write18 @r{ligne de commande, option} @findex --shell-escape @r{ligne de commande, option} @findex --no-shell-escape @r{ligne de commande, option} @item --enable-write18 @itemx --disable-write18 @itemx --shell-escape @itemx --no-shell-escape Activation et désactivation @code{\write18@{@var{commande_shell}@}} (@pxref{\write18}). Les deux premières options sont prises en charge à la fois par @value{TeXLive} et @value{MiKTeX}, alors que les deux suivantes sont des synonymes pris en charge par @value{TeXLive}. Activer cette fonction a des implications lourdes de sécurité, puisque cela permet à un fichier @LaTeX{} d'exécuter n'importe quelle commande. Ainsi, par défaut, le @code{\write18} non restreint n'est pas autorisé. (Le réglage par défaut de @value{TeXLive}, Mac@TeX{}, et @value{MiKTeX} est d'autoriser l'exécution d'un nombre limité de programmes en relation avec @TeX{}, et qu'elles distribuent). Pa exemple, si vous invoquez @LaTeX{} avec l'option @code{no-shell-escape}, et que dans votre document vous appelez @code{\write18@{ls -l@}}, alors vous n'obtenez pas d'erreur mais votre fichier journal dit @samp{runsystem(ls -l)...disabled}. @findex --halt-on-error @r{ligne de commande, option} @item -halt-on-error Arrête le traitement sur la première erreur. @findex --file-line-error @r{ligne de commande, option} @findex --no-file-line-error @r{ligne de commande, option} @item -file-line-error @item -no-file-line-error Active ou désactive le style @code{@var{nomfichier}:@var{numéroligne}:@var{erreur}} des messages d'erreur. Ces options ne sont disponibles qu'avec @value{TeXLive} ou Mac@TeX{}. @end table @node Command line input @section Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande @cindex code entré sur la ligne de commande @cindex entré, code sur la ligne de commande Au sein de l'invocation de ligne de commande @example pdflatex @var{options} @var{argument} @end example @noindent vous pouvez spécifier du code @LaTeX{} arbitraire en entrée en commençant @var{argument} par une controblique (ce qui est pris en charge par tous les moteurs). Ceci permet de faire certains effets spéciaux. @PkgIndex{hyperref} @c Par exemple, ce fichier (qui utilise le paquetage @package{hyperref} pour les hyperliens) peut produire deux types de sortie, l'un pour une consultation sur document papier et l'autre pour une consultation sur écran. @example \ifdefined\paperversion % dans le préambule \newcommand@{\urlcolor@}@{black@} \else \newcommand@{\urlcolor@}@{blue@} \fi \usepackage[colorlinks=true,urlcolor=\urlcolor]@{hyperref@} ... \href@{https://www.ctan.org@}@{CTAN@} % dans le corps ... @end example @noindent Lorsqu'on compile ce document @file{book.tex} avec la ligne de commande @code{pdflatex book} le lien @samp{CTAN} sera en bleu. Mais si on le compile avec @example pdflatex "\def\paperversion@{@}\input book.tex" @end example @noindent alors le lien sera en noir. On utilise des guillemets anglais double pour empêcher l'interprétation des symboles par l'interpréteur de ligne de commande (désigné également par @dfn{shell}). (Ceci fonctionne généralement à la fois sur les systèmes Unix et @value{MSWindows}, mais il y a nombre de particularités dans l'usage des guillemets par les shells, lisez donc la documentation de votre système si besoin est). De même, à partir d'un seul fichier @file{principal.tex} vous pouvez compiler deux versions distinctes. @c credit Paul Gaborit: https://tex.stackexchange.com/a/220101/121234 @example pdflatex -jobname=etudiants "\def\etudiants@{@}\input@{principal@}" pdflatex -jobname=professeurs "\def\profs@{@}\input@{principal@}" @end example @noindent L'option @code{jobname} est là parce que sinon les deux fichiers en sortie s'appelleraient @file{principal.pdf} et le second écraserait le premier. (@pxref{Jobname}). Dans cet exemple on passe l'option @code{draft} au paquetage @package{graphicx} : @example pdflatex "\PassOptionsToPackage@{draft@}@{graphicx@}\input@{aa.tex@}" @end example @noindent de sorte que les fichiers graphiques ne sont lus que pour l'information de dimension de boîte englobante, mais remplacés dans le PDF par une boîte de même taille ne contenant que le nom de fichier, ce qui accélère le temps de compilation, et économise l'encre d'imprimante. Un autre exemple classique est de cribler certains chapitres à la compilation en les passant à @code{\includeonly} dans la ligne de commande. Ainsi, supposons qu'on a un fichier racine @file{livre.tex} ainsi formé : @example \documentclass@{book@} \begin@{document@} \frontmatter \include@{pref@} \mainmatter \include@{chap1@} \include@{chap2@} \appendix \include@{append@} \backmatter \include@{bib@} \end@{document@} @end example En compilant @file{livre.tex} avec la ligne de commande suivante : @example pdflatex '\includeonly@{chap1@}\input@{livre@} @end example @noindent seul le chapitre contenu dans @file{chap1.tex} sera produit en sortie. @xref{Splitting the input}. Dans ce dernier exemple, on force la date au 14 juillet 1789 : @example pdflatex '\day=14 \month=7 \year=1789 \input revolution' @end example Ainsi, si le fichier @file{revolution.tex} contient ceci : @example \documentclass[french]@{minimal@} \usepackage@{babel@} \begin@{document@} \today\ c'est la révolution ! \end@{document@} @end example @noindent alors vous aurez en sortie un truc du genre : @example 14 juillet 1789 c’est la révolution ! @end example @node Jobname @section Nom d'ouvrage de @TeX{} @cindex nom d'ouvrage (jobname) @cindex jobname, nom d'ouvrage @cindex document, nom racine @cindex racine du nom du document @cindex fichier racine @cindex racine, fichier @c xx TODO TikZ externalize not working with -jobname option Exécuter @LaTeX{} crée plusieurs fichiers, dont la sortie principale en PDF (ou DVI) et bien d'autres. Ces fichiers sont nommés selon ce qu'on appelle le @dfn{nom d'ouvrage}. Le cas le plus fréquent est aussi le plus simple : la commande @code{pdflatex these} crée @code{these.pdf} et aussi @code{these.log} et @code{these.aux}. Ici le nom d'ouvrage est @code{these}. En général, @LaTeX{} est invoqué comme @code{@var{moteur-latex} @var{options} @var{arguments}}, où @var{moteur-latex} est @code{pdflatex}, @code{lualatex}, etc.@: (@pxref{@TeX{} engines}). Si @var{arguments} ne commence pas par une controblique, comme c'est le cas ci-dessus avec @code{these}, alors @TeX{} insère un argument @code{\input} en tête de la liste d'arguments @var{arguments} et considère le texte formé en joignant les éléments de cette liste séparés par des blancs comme un code source pris en entrée. Ainsi la ligne de commande @code{pdflatex these} conduit @LaTeX{} à compiler le code source suivant : @example \input these @end example @noindent Ceci permet de faire une indirection vers le fichier @file{these.tex} qui est censé contenir l'entièreté du code source à compiler, et qu'on appelle à ce titre @dfn{fichier racine} (@pxref{Splitting the input}). On appelle @dfn{nom racine} le nom du fichier racine, sans l'extension @file{.tex} s'il en a une. @xref{\input}, pour la gestion de l'extension @file{.tex}. Notez bien, que si on a toujours un nom d'ouvrage, on n'a pas systématiquement de nom racine. En effet, dès lors qu'on a du code @LaTeX{} passé sur la ligne de commande (@pxref{Command line input}), l'entièreté du code compilé n'est pas issu d'un seul fichier. En supposant ici et ci-après que le shell est @file{bash}, et donc que les guillemets anglais simples ou doubles sont interprétés par le shell (voir @uref{https://www.gnu.org/software/bash/manual/html_node/Quoting.html#Quoting, ,(info "(bash) Quoting")}), considérez par exemple ligne de commande suivante : @example pdflatex '\documentclass@{article@}\input' corps @end example @noindent Dans l'exemple précédent, on ne peut pas considérer @file{corps.tex} comme un fichier racine, puisqu'il ne peut pas être compilé de façon autonome vu qu'il ne contient pas la commande @code{\documentclass}. Par abus de langage on continue toutefois de parler de fichier racine si le code @LaTeX{} passé en ligne de commande ne sert qu'à configurer la façon dont le fichier est compilé, comme dans : @example pdflatex '\PassOptionsToClass@{printout@}@{beamer@}\input' mapresentation @end example @noindent où @file{mapresenation.tex} contient une présentation @package{beamer}, et on veut juste la compiler de façon adéquate pour une impression plutôt que pour une projection. Voici par contre un exemple extrême où on n'a pas de fichier racine, considérez la ligne de commande : @example pdflatex fic "Bonjour tout le monde~!" '\end@{document@}' @end example @noindent ce qui conduit @file{pdflatex} à compiler le code source suivant : @example \input fic Bonjour tout le monde~! \end@{document@} @end example @noindent À supposer que @file{fic.tex} soit un fichier contenant @code{\documentclass@{minimal@}\begin@{document@}} le résultat sera un document PDF nommé @file{fic.pdf} et contenant le texte @samp{Bonjour tout le monde !}. Dans la mesure où on n'a pas systématiquement de fichier racine, la règle que @TeX{} utilise pour déterminer implicitement le nom d'ouvrage, c.-à-d.@: lorsqu'il n'est pas spécifié explicitement par l'option @code{-jobname} (@pxref{Command line options}), est que le nom d'ouvrage soit le nom du fichier correspondant à l'argument passé au premier @code{\input} rencontré durant la compilation, débarrassé de l'extension @file{.tex} s'il en a une. Dans l'exemple précédent, le nom d'ouvrage est donc bien @file{fic}. Voir aussi plus bas la primitive @code{\jobname} pour une dérogation à cette règle. Ce qui précède vaut également si @TeX{} est en mode interactif, la seule différence est alors que @var{arguments} n'est pas passé entièrement sur la ligne de commande, mais saisi interactivement par l'utilisateur. Par exemple si dans le shell vous tapez la ligne de commande @code{pdflatex}, puis qu'à l'invite de @TeX{} vous tapez @code{these}, vous aurez le même résultat que dans le premier exemple donné, à savoir si vous aviez tapé directement @code{pdflatex these} depuis le shell. Dans la même veine, la seule différence si @var{arguments} commence avec une controblique est que le @code{\input} n'est pas inséré, et donc @code{pdflatex "\input" these} est sensiblement équivalent à @code{pdflatex these}. Il y a deux autres possibilités pour le nom d'ouvrage. Pour ce qui est de la première, il peut être directement spécifié avec l'option @code{-jobname}, comme dans @code{pdflatex -jobname=monnom} (@pxref{Command line input} pour un véritable exemple). @findex texput@r{, nom d'ouvrage par défaut} @cindex repli, nom d'ouvrage La seconde possibilité est @file{texput}, c'est la valeur par défaut de repli si aucun autre nom n'est disponible pour @TeX{}. Par exemple si aucune option @code{-jobname} n'a été spécifiée et que la compilation s'arrête avant qu'une commande @code{\input} ne soit trouvée, alors le fichier journal s'appelle @file{texput.log}. @findex \jobname Au sein du document, la primitive @code{\jobname} se comporte comme une macro qui se développe en le nom d'ouvrage. Quand le nom d'ouvrage contient au moins un blanc, un guillemet anglais est ajouté et début et fin de la chaîne renvoyée par @code{\jobname} et tout blanc est remplacé par un espace, c.-à-d.@: qu'un caractère tabulation est remplacé par un espace. De plus, au cours du développement, tous les caractères sont de catcode 12 (other), y compris les lettres qui normalement sont de catcode 11, mais à l'exception des espaces auquel un catcode 10 est attribué. @findex \IfBeginWith*@r{ macro from @package{xstring}} @PkgIndex{xstring} À cause de cette situation des catcodes, utiliser le nom d'ouvrage dans une expression conditionnelle peut devenir compliqué. Une solution est d'utiliser la macro @code{\IfBeginWith} du paquetage @file{xtring} dans sa forme étoilée pour être insensible au catcode. Dans le texte suivant par exemple, la note en bas de page « dont la @identity{Respublica Bananensis Francorum}. » n'est présente que si le nom d'ouvrage commence par @file{moi-meme}. @example Si une démocratie est juste un régime où les citoyens votent alors toutes les républiques bananières\IfBeginWith*@{\jobname@}@{moi-meme@}% @{\footnote@{dont la Respublica Bananensis Francorum.@}@}@{@} sont des démocraties. @end example Redéfinir @code{\jobname} dans le code source avec un @code{\renewcommand} peut s'avérer vain et risqué. Tout d'abord, si c'était ce qui vous cherchiez, cela ne changera pas le nom d'ouvrage au sens où les fichiers créés directement par le moteur continuent à utiliser le nom d'ouvrage original : il s'agit notamment du fichier de sortie principale @file{.pdf} ou @file{.dvi}, du journal de compilation @file{.log} et du fichier de liste fichiers @file{.fls} si l'option @code{-recorder} a été utilisée. Par contre les fichiers auxiliaires @file{.aux}, @file{.bib}, etc.@: pourront être renommés car leur nom est produit par le noyau @LaTeX{} en développant @code{\jobname} et non directement par le moteur, mais à condition bien sûr que la redéfinition soit faite avant l'ouverture des fichiers en question. Le paquetage @file{multibib} utilise ce truc pour gérer plusieurs fichiers de référence bibliographique. La séquence de contrôle @code{\jobname} se comporte comme une macro, au sens où on peut faire dessus toutes les opérations qu'on ferait sur une macro, et notamment la développer, mais ce n'est pas une macro, c'est une primitive @TeX{}. Ainsi, une seconde règle de détermination du nom d'ouvrage est que le premier développement de @code{\jobname} fige le nom d'ouvrage. Dans l'exemple suivant de ligne de commande : @example pdflatex '\typeout@{\jobname@}\input' these @end example @noindent le nom d'ouvrage sera la valeur par défaut @file{texput}, et non @file{these}. En effet le code @LaTeX{} @code{\typeout@{\jobname@}} a pour effet que @code{\jobname} est développé avant que le premier @code{\input} ne soit rencontré, et donc on déroge à la première règle énoncée plus haut, c.-à-d.@: que dans ce cas le nom d'ouvrage n'est pas donné par le premier @code{\input}. @findex \documentclass@r{, et nom d'ouvrage @code{texput}} @findex \RequirePackage@r{, et nom d'ouvrage @code{texput}} Cette seconde règle a pour autre conséquence que dans l'exemple suivant de ligne de commande : @example pdflatex '\documentclass@{article@}\input' corps @end example @noindent le nom d'ouvrage sera également @file{texput}, en effet en sous-main les commandes @code{\documentclass} et @code{\RequirePackage} développent @code{\jobname}, et donc la seconde règle déroge à la première règle, celle du premier @code{\input} rencontré. Il est à noter que ce qui précède n'était pas vrai avec de vieilles versions de @LaTeX{} (approximativement) antérieures à 2020. Avec ces vieilles versions @code{\documentclass} et @code{\RequirePackage} faisaient un @code{\input} sans développement préalable de @code{\jobname} et donc dans l'exemple précédent le nom d'ouvrage aurait été @file{article}, ce qui était déroutant. Par ailleurs, l'équivalence entre @code{pdflatex "\input" these} et @code{pdflatex these} peut être mise en défaut lorsque le nom du fichier comprend un blanc. Comparer par exemple les deux lignes de commande suivantes : @example pdflatex '\input' 'to\space\space to' pdflatex 'to\space\space to' @end example @noindent En remplaçant les espaces par des espaces visibles @code{@visiblespace{}} pour la clarté de l'exposé, la première ligne de commande qui a un @code{\input} explicite cherche un fichier @file{to.tex}, ou à défaut @file{to}, et ajoute à la suite de l'@code{\input} de ce fichier, le code source @code{\space@visiblespace{}to}, en effet le premier des deux @code{\space} est consommé par l'@code{\input}. Elle aura donc pour nom d'ouvrage @file{to}. La seconde, qui a un @code{\input} implicite, a par contre un comportement qui dépend de la distribution. Avec @value{MiKTeX} elle est équivalente à la première. Mais avec @value{TeXLive}, elle cherche un fichier @file{to@visiblespace{}@visiblespace{}to.tex}, ou à défaut @file{to@visiblespace{}@visiblespace{}to}, et n'ajoute rien à la suite de l'@code{\input} de ce fichier. Elle aura donc pour nom d'ouvrage @file{"to@visiblespace{}@visiblespace{}to"}. @node Recovering from errors @section Quand quelque chose se passe mal Si @LaTeX{} trouve une erreur dans votre document alors il vous produit un message d'erreur et vous invite à la saisie par un point d'interrogation, @code{?}. Par exemple, exécuter @LaTeX{} sur ce fichier @example \newcommand@{\NP@}@{\ensuremath@{\textbf@{NP@}@}@} Le problème \PN@{@} est mis à prix à un million de dollars. @end example @noindent a pour effet qu'il affiche ceci, et attende une saisie : @example ! Undefined control sequence. l.5 Le problème \PN @{@} est mis à prix à un million de dollars. ? @end example @noindent Le plus simple est de saisir @kbd{x} et @kbd{RETURN} et de corriger la coquille. Alternativement vous pourriez saisir @kbd{?} et @kbd{RETURN} pour voir les autres options. @cindex @samp{*}, invite @cindex invite @samp{*} @findex \stop Il y a deux autres scénarios. Le premier est que vous ayez omis le @code{\end@{document@}} ou fait une faute de frappe dessus. Dans ce cas @LaTeX{} produit en invite @samp{*}. Vous pouvez revenir à la ligne de commande en tapant @kbd{\stop} et @kbd{RETURN}. Le dernier scénario est que vous ayez fait une faute de frappe sur le nom de fichier. Par exemple, au lieu de @code{pdflatex test} vous auriez tapé @code{pdflatex tste}. @example ! I can't find file `tste'. <*> tste (Press Enter to retry, or Control-D to exit) Please type another input file name: @end example @noindent Le plus simple est de saisir @kbd{CTRL D} (en appuyant sur les touches Contrôle et d simultanément), et d'ensuite retaper la ligne de commande correcte. @node Document templates @appendix Patrons de documents @cindex patron de document @cindex modèle de document Bien qu'ils soient illustratifs, ces patrons de document vous seront peut-être utiles. Davantage de ressources de patrons sont listées à @url{https://tug.org/interest.html#latextemplates}. @menu * patron @package{beamer}: beamer template. * patron @code{article}: article template. * patron @code{book}: book template. * patron @code{book} plus élaboré: Larger book template. @end menu @node beamer template @section Un patron @package{beamer} @cindex @package{beamer} patron et classe @cindex patron, @package{beamer} @PkgIndex{beamer} La classe @package{beamer} crée des présentations en diapositives. Elle a de très nombreuses possibilités, mais voici un patron de base : @verbatim \documentclass{beamer} \usepackage[latin1]{inputenc} \title{Patron pour la classe Beamer} \author{Alex L'Auteur} \date{31 juillet 2020} \begin{document} \maketitle % sans [fragile], n'importe quel code {verbatim} se prend des erreurs mystérieuses. \begin{frame}[fragile] \frametitle{Première diapositive} \begin{verbatim} C'est \verbatim! \end{verbatim} \end{frame} \end{document} @end verbatim Le paquetage Beamer sur le CTAN : @url{https://ctan.org/pkg/beamer}. @node article template @section Patron @code{article} @cindex patron (simple), @code{article} Un patron simple pour un article. @verbatim \documentclass{article} \title{Patron de la classe article} \author{Alex Author} \begin{document} \maketitle \section{Première section} Du texte. \subsection{Première section, première sous-section} Encore du texte. \section{Deuxième section} Et du texte. \end{document} @end verbatim @node book template @section Un patron @code{book} @cindex patron, @code{book} Voici un patron simple pour un livre. @xref{Larger book template}, pour un patron plus élaboré. @example \documentclass@{book@} \title@{Le Patron de la classe book@} \author@{Alex L'Auteur@} \begin@{document@} \maketitle \chapter@{Premier@} Du texte. \chapter@{Second@} Et du texte. \section@{Un sujet secondaire@} La fin. \end@{document@} @end example @node Larger book template @section Un patron @code{book} plus élaboré @cindex patron @code{book} Voici un patron quelque peu élaboré pour un livre. @xref{book template}, pour un patron plus simple. Ce patron utilise un @code{\frontmatter}, @code{\mainmatter}, et @code{\backmatter} pour contrôler la typographie des trois zones principales d'un livre (@pxref{\frontmatter & \mainmatter & \backmatter}). Le livre a une bibliographie et un index. Il est également à noter qu'il utilise @code{\include} et @code{\includeonly} (@pxref{Splitting the input}). Lorsque vous travaillez sur un chapitre vous pouvez ne pas compiler tous les autres chapitres en mettant en commentaire les entrées correspondantes dans les arguments de @code{\includeonly}. Ceci accélère la compilation sans perdre aucune information telle que les renvois. (La matière qu'il n'est pas nécessaire de mettre sur une nouvelle page est inclus avec @code{\input} au lieu de @code{\include} ; mais ceci au dépens du bénéfice de maintenir les valeurs de renvois). @example \documentclass[titlepage]@{book@} \usepackage@{makeidx@}\makeindex \title@{Book Class Template@} \author@{Alex Author@} \includeonly@{% % frontcover, preface, chap1, % appenA, @} \begin@{document@} \frontmatter \include@{frontcover@} % maybe comment out while drafting: \maketitle \input@{dedication@} \input@{copyright@} \tableofcontents \include@{preface@} \mainmatter \include@{chap1@} ... \appendix \include@{appenA@} ... \backmatter \bibliographystyle@{apalike@} \addcontentsline@{toc@}@{chapter@}@{Bibliography@} \bibliography \addcontentsline@{toc@}@{chapter@}@{Index@} \printindex \include@{backcover@} \end@{document@} @end example @node License translation, Concept Index, Document templates, Top @comment node-name, next, previous, up @appendix Traduction de la licence La traduction qui suit est donnée uniquement à titre informatif, et ne remplace pas le texte en anglais donné au début de ce document. Permission vous est donnée de distribuer des copies conformes de ce manuel à condition que les mentions du droit d'auteur et de permission soient préservées sur toutes les copies. @ignore Il est permis de traiter ce fichier par @TeX{} et d'imprimer le résultat, à condition que le document imprimé porte une mention de permission de copier identique à celle-ci à l'exception de la suppression de ce paragraphe (ce paragraphe n'étant pas pertinent pour le manuel imprimé). @end ignore Permission vous est donnée de copier et distribuer des versions modifiées de ce manuel dans les conditions d'une copie conforme, à condition que l'ensemble de l'ouvrage dérivé résultant soit distribué sous les termes d'une mention de permission identique à celle-ci. Permission vous est donnée de copier et distribuer des traductions de ce manuel dans une autre langue, dans les conditions ci-dessus pour les versions modifiées. @node Concept Index @unnumbered Index des concepts @printindex cp @c The name of the `Commande Index' node must NOT be altered for ltx-help.el. @node Command Index @unnumbered Index des commandes @printindex fn @bye \def\DeclareTextCommand{\foo}{T1} % then |\foo| is defined to be |\T1-cmd \foo \T1\foo|, % % where |\T1\foo| is \emph{one} control sequence, not two! \newcommand \def\ProvideTextCommand % same with \providecommand \@onlypreamble\DeclareTextCommand \@onlypreamble\DeclareTextSymbol \gdef\TextSymbolUnavailable#1{% \@onlypreamble\def\DeclareTextCommandDefault#1{% \def\ProvideTextCommandDefault#1{% \def\DeclareTextAccent#1#2#3{% \def\DeclareTextCompositeCommand#1#2#3#4{% \@onlypreamble\def\DeclareTextComposite#1#2#3#4{% \def\UseTextAccent#1#2#3{% \def\UseTextSymbol#1#2{% \@onlypreamble\DeclareTextSymbolDefault@item \@onlypreamble\DeclareTextAccentDefault@item \def\UndeclareTextCommand#1#2{% @c Local Variables: @c ispell-dictionary: "francais" @c coding: utf-8-unix @c input-method-history: ("french-postfix") @c TeX-open-quote: "« " @c TeX-close-quote: " »" @c End: